Kimagine a écrit : ↑mardi 22 septembre 2020 à 20:42
je constate qu'il y a encore énormément de progrès à faire dans ce qui est mis en place pour nous permettre d'être autonomes. Quand bien même on est de bonnes volontés, le handicap étant invisible, on s'attend toujours à ce qu'on puisse tout faire comme tout le monde et quand malgré tous nos efforts on n'y arrive pas, on nous répond juste que c'est tant pis.
Ou on nous fait des jolis discours sur l'inclusion, et puis dans les faits rien ne fonctionne...
(oui, j'suis un peu "vénèr" sur le sujet ce soir, pardon pardon)
Du côté de ce qu'on appelle "l'inclusion en milieu ordinaire" des enfants TSA, il y a un manque énorme de professionnels formés qui se retrouvent en difficultés malgré leur expérience et bonne volonté. Des parents rament, eux, pour que leur enfant soit scolarisé peu importe sa position sur le spectre, la MDPH etc.
Mais parfois ils n'ont pas de connaissance du TSA et ne savent pas que le collectif a tout prix, surtout dans une école comme l'école actuelle, c'est a la limite de la maltraitance. C'est un environnement agressif, bruyant, imprévisible, qui peut donc engendrer des "troubles du comportement"... Et finalement du rejet, de l'exclusion.
La question que je me pose, c'est comment les AESH pouvaient-elles accompagner de manière adaptée les élèves qui en avaient besoin, alors qu'elles se sentaient parfois en insécurité professionnelle ? Leur titularisation ne date que de l'année dernière. Avant 2023, quitter ce métier était obligatoire au bout de 6 ans ! Deux jours de formation et les gens prenaient leur poste. Parfois même sans préparation, sans même connaître les enfants concernés et leurs profils... Une fois les compétences développées, il fallait dégager.
A côté de cela il y a les IME, qui peuvent être surchargés et dont la prise en charge s'articule majoritairement autour du collectif....
Qu'y a-t-il entre les deux ???