Enfance dévalorisante

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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Aby
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Re: Enfance dévalorisante

#46 Message par Aby » jeudi 18 mai 2017 à 22:18

patic a écrit :Le CMP à côté de chez moi n'est pas dans une grande agglomération donc je doute qu'ils fassent ce que tu dis Aby, mais j'espère qu'ils sauront faire un pré diagnostique et m'envoyer au CRA.
Il doit être dans une ville seulement sept fois moins grande que celui à côté de chez toi mais je ne sais pas si c'est proportionnel à la taille de la ville. (Nous sommes presque voisins mais dans un département différent).
patic a écrit :Je constate plusieurs messages où la personne dit qu'elle est diagnostiquée positive et qu'elle va vers un rdv avec le CRA pour confirmation et officialisation. Donc il y a bien quelqu'un qui a fait une diagnostique avant, peut être dans un CMP.
Je dirais plus exactement que les entretiens et (ou) tests déterminent s'il est nécessaire d'approfondir les recherches en faisant un bilan complet au CRA, d'où l'importance que les thérapeutes que tu verras aient un minimum de connaissances en autisme. Mais un pré-diagnostic allant dans le sens de possibles troubles autistiques n'est pas toujours confirmé.
" Etre différent, c'est normal ! "

Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".

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Re: Enfance dévalorisante

#47 Message par patic » vendredi 19 mai 2017 à 13:32

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olivierfh
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Re: Enfance dévalorisante

#48 Message par olivierfh » vendredi 19 mai 2017 à 14:57

patic a écrit :Je ne suis pas trop pour ces tests que je trouve très impersonnels.
Ceux que j'ai vu sur internet avec un système de case à cocher me semble peu précis. Les questions sont trop vagues et peuvent donner lieu à des interprétations différentes.
L'Aspie Quiz RDOS a un problème de traduction, c'est bien plus clair en anglais.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.

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Re: Enfance dévalorisante

#49 Message par patic » vendredi 19 mai 2017 à 15:05

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Zebra3
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Re: Enfance dévalorisante

#50 Message par Zebra3 » samedi 20 mai 2017 à 22:27

patic a écrit :Et puis il y a quelque chose que j'ai développé à l’extrême, c'est la volonté de porter attention à l'autre, d'essayer de me mettre à sa place. Mais tout cela se passe de façon réfléchie, ce ne sont pas des automatismes. Souvent j'y pense même encore après la situation vécue. Donc contrairement à ce que j'ai pu voir sur l'autisme avec des enfants qui ne partagent pas avec l'autre leur intérêt, je prends une vision globale des choses. Je ne suis pas au centre, je fais partie de l'ensemble et j'essaie de m'y trouver une place sans pour autant prendre celle d'un autre.
Ca me semble pouvoir être cohérent avec des traits autistiques, sans forcément être "vraiment" autiste. Comme si tu ne ressentais pas spontanément le lien social et que du coup tu l'interprétais mentalement. Comme vivre avec la tête plutôt qu'avec le coeur pour résumer. Je pense faire ça aussi.
Tu as parlé de faux self, ça peut peut-être aussi en faire partie. Dans une certaine incapacité à être soi-même, je pense qu'on peut avoir tendance à donner trop d'importance à l'autre.
Tu verras au diagnostique, tu n'auras peut-être pas le diag d'autiste, mais de douance ou HPI.
patic a écrit :Je fais un truc bizarre par exemple, comme personne d'autre apparemment (c'est ce qu'on m'a dit). Dans une grande ville en France, les trottoirs sont généralement petits et croiser quelqu'un nécessite de faire attention. Du coup, quand je marche, même accompagner avec quelqu'un, je suis en alerte permanente pour voir si j'ai quelqu'un derrière qui veut passer ou bien si j'ai quelqu'un en face à croiser. Pratiquement sans regarder, juste avec le son, je me décale au maximum pour laisser la place. Cela peut paraître normal, mais en réalité j'ai clairement observé que les gens ne le faisaient pas et réagissent au dernier moment quand l'autre personne l'invective presque.
Vu ton enfance, on peut supposer que tu aies été sur tes gardes en permanence, du coup tu es très alerte à ton environnement. Si en plus t’as une tendance à l’hyperacousie ou ce genre de ressenti…
Je me reconnais un peu dans ce que tu dis sur le trottoir. Moi il y a 9 chances sur 10 que je sois alerte, conscient de qui arrive en face, de qui me suit, de si j’ai doublé quelqu’un ou si quelqu’un me rattrape (rarement puisque je marche souvent vite et seul), et conscient de tout ce qu’il y a dans ma vision périphérique, et à l’inverse il y a une chance sur deux que les autres personnes soient dans leurs pensées, en train de discuter, de regarder leur smartphone, alors c’est souvent moi qui bouge avant eux.
Mais il y a aussi tout un protocole plus ou moins conscient dans ma tête, si c’est quelqu’un d’âgé/enceinte/encombré je vais bouger, mais si c’est plusieurs personnes qui arrivent en face, y’a pas de raison que je m’écrase pour leur laisser toute la place sous prétexte que je marche seul, ils peuvent faire une pause de 5 secondes dans leur conversation en se mettant en file indienne le temps de me croiser.
Et j’ai remarqué que quand je ne suis pas alerte je suis en gros « comme les autres », donc je n’anticipe pas, donc ils doivent faire plus attention et se poussent plus que quand c’est moi qui fait attention.

Par ailleurs je te trouve dur avec toi-même, quand tu dis « je suis bizarre, et je n’ai jamais rencontré personne d’aussi tordu que moi », le mot « bizarre », passe encore, bien que déjà pas très flatteur, mais « tordu » est pour moi péjoratif.
Je ne te fais pas la leçon, et je comprends vu ton enfance que tu puisses avoir ces mots là, mais essaie d’avoir plus de bienveillance envers toi-même.

Pour revenir à ce qui a été dit plus haut, j’entends la colère des autistes contre la psychanalyse, et je suis justement en train de tout réinterpréter sous l'angle de traits autistiques.
Mais je ne jette pas pour autant TOUTES les théories psychanalytiques, mais je comprends que c’est justement quelque chose que les aspies ont du mal à faire, ils ont besoin de règles absolues, blanc/noir, et pas gris, ça c’est compliqué pour eux.
Comme je l’ai expliqué dans mon sujet, qu’on remette en doute les théories d’origine de Freud, ok, mais quand je parle d’analyse transactionnelle avec le triptyque Enfant/Adulte/Parent et la façon dont l’éducation modèle le comportement de l’enfant, ça me semble simplement logique, mais maintenant que je comprends les différences cognitives des autistes, il est clair qu’il est IMPERATIF d’adapter la thérapie à un autiste (et donc de l’avoir diagnostiqué) sinon on va travailler en grande partie dans le vide, même avec une TCC.

En ce qui me concerne, vu que je pense que mon père est aspie ou borderline et vu mes difficultés, je pense aussi avoir des traits aspie dont je me dis qu’ils auraient pu être aisément surmontables, sauf qu’à ces traits aspie se sont donc ajoutés les difficultés de mon père (comme le dit Attwood, c’est toute la famille qui encaisse les difficultés du parent aspie), et ça m’a bien foutu dedans, mais c’est là que ces réflexions sur la part inné/acquis sont importantes pour moi, et je ne veux donc pas rejeter toute théorie psychanalytique.
Ma soeur vient elle aussi de commencer à prendre conscience de ses difficultés, jusqu’à maintenant elle les attribuait au hasard ou se dévalorisait, et (non sans mon insistance) elle a enfin trouvé une psychothérapeute qui comprend le problème, et commence à comprendre que ses difficultés viennent en grande partie des « protections mentales » qu’elle a mis en place dans le climat familial anxiogène.

Et notez bien que je fais la différence entre la pratique psychanalytique (un mec allongé qui raconte sa vie à son psy, ce qui ne sert pas à grand chose pour un aspie) et les théories psychanalytiques (dont il y en a des bonnes et des mauvaises).
C’est peut-être simplement une incompréhension sur les mots employés.
Je lis sur wikipedia qu’Eric Berne a théorisé l’analyse transactionnelle (basée sur les rapports entre individus) après avoir été refusé dans un institut psychanalytique, mais après 16 ans d’apprentissage de la psychanalyse.
Donc j’ai déjà entendu parler de l’analyse transactionnelle comme une « petite soeur » de la psychanalyse, mais en même temps c’est assez différent.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_transactionnelle

Je trouve ça dommage que des aspies rejettent en bloc toute théorie psychanalytique (en mettant dans le même sac Freud et tout ce qu’on a théorisé depuis, comme l’analyse transactionnelle), ils passent à côté de théories plus récentes qui les concernent aussi, mais différemment des neurotypiques.
Quand on voit les difficultés que peuvent avoir les relations entre neurotypiques, on imagine aisément les difficultés des aspies (voir ici les différents « modes » qui ne sont perceptibles qu’en sous-entendus https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_t ... ansactions et donc assez imperceptibles aux aspies).
Diagnostiquer son autisme c’est une chose, le comprendre c’est la suivante, mais comprendre comment ça a affecté son développement et le rapport aux autres sur le long terme c’est une autre étape à laquelle je n’ai pas l’impression que les TCC répondent entièrement. Les TCC corrigent, mais elles ne permettent pas forcément de comprendre.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré :mryellow: éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...

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Samfelsouth
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Re: Enfance dévalorisante

#51 Message par Samfelsouth » mercredi 24 mai 2017 à 2:33

Zebra3 a écrit : Je trouve ça dommage que des aspies rejettent en bloc toute théorie psychanalytique (en mettant dans le même sac Freud et tout ce qu’on a théorisé depuis, comme l’analyse transactionnelle), ils passent à côté de théories plus récentes qui les concernent aussi, mais différemment des neurotypiques.
Quand on voit les difficultés que peuvent avoir les relations entre neurotypiques, on imagine aisément les difficultés des aspies (voir ici les différents « modes » qui ne sont perceptibles qu’en sous-entendus https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_t ... ansactions et donc assez imperceptibles aux aspies).
Diagnostiquer son autisme c’est une chose, le comprendre c’est la suivante, mais comprendre comment ça a affecté son développement et le rapport aux autres sur le long terme c’est une autre étape à laquelle je n’ai pas l’impression que les TCC répondent entièrement. Les TCC corrigent, mais elles ne permettent pas forcément de comprendre.
Je n'en peux plus de lire autant d'absurdités (pour rester poli-e) :evil:
Je trouve qu'on a été très patient-es et diplomates sur ton fil mais que tu continues, alors que tu n'as ni diag d'aucune sorte, ni diplôme, à déverser ta propagande je trouve ça insultant et malsain.
Tu es qui, tu parles d'où pour donner des conseils aux aspergers ou pour avoir un avis sur comment gérer le diagnostic ?
Et encore une fois, à l'exception de la France, de la Belgique et de l'Argentine, tous les pays vivent et soignent sans la psychanalyse
:evil: :evil: :evil:
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Re: Enfance dévalorisante

#52 Message par Zebra3 » mercredi 24 mai 2017 à 21:28

Relax Max, t’as dû mal me comprendre.

Je n’ai pas dit que les relations dans l’enfance étaient les causes de l’autisme, j’ai dit qu’une fois diagnostiqués les autistes devraient — tout comme les neurotypiques qui ont des difficultés à s’épanouir voire même plus encore que les NT — avoir ce regard sur leur passé (ça pour moi ça fait partie de la psychanalyse, mais peut-être me trompe-je ?) pour comprendre comment leurs relations au cours de toute leur vie ont modelé leur comportement, comprendre comment les difficultés inhérentes à l’autisme ont encore été accentuées par leurs expériences, afin de redonner à ces expériences passées leur juste valeur, leur juste intensité.
C’est vrai pour les neurotypiques, et ça me semble plus pertinent encore pour les aspies, qui ressentent les choses à la puissance 10.
C'est comme une maison, t'as les fondations et dessus t'as le batiment.
Eh bien avec des fondations NT tu peux construire une personnalité épanouie ou non-épanouie.
Et avec des fondations aspies, tu construiras de toute façon une personnalité différente qu'avec des fondations NT, mais qui peut elle aussi être plus ou moins épanouie suivant les éléments qui ont servi à sa construction.

Quand on pense qu’un autiste peut montrer jusqu’à des signes de paranoïa à force de vivre de mauvaises expériences…
Qu’est-ce qu’il vaut mieux pour cet aspie ? Se définir par son diag, refuser toute remise en question et rester brouillé avec tous les gens dont il a cru à tord qu’ils lui voulaient du mal ?
Ou analyser tout son chemin de vie et voir à quels moment il a sur-réagit (par rapport à l’intention de l’autre) à cause de son autisme ? Et, peut-être, petit à petit, apprendre à relativiser à son esprit qui jusque là fonctionnait en absolu ?

Si tout ça c’est des histoires de neuro-transmetteurs, d’ocytocine ou je ne sais quoi qui n’est pas bien régulé, ne penses-tu pas que ça puisse aider de comprendre que nombre des coups durs du passés n’étaient pas forcément si durs, que c’était le câblage du cerveau qui « sur-interprétait » ?
Et que même si on ne peut pas se changer comme ça, l’avoir compris, l’avoir à l’esprit pourrait être le 1er pas pour pouvoir modérer ses réactions ?

As-tu lu le lien wikipedia vers l’analyse transactionnelle ? As-tu perçu les difficultés qu’il peut y avoir dans les relations inter-NT à cause des sous-entendus, et donc les difficultés accrues qu’auraient les aspies puisqu’ils ne perçoivent pas ces sous-entendus ?

Pour moi le regard sur son vécu dans le passé fait partie de la psychanalyse (dites-moi si je me trompe) et l'application au présent fait partie de la TCC. Bien sûr quand on soigne une phobie des araignées, on n'a pas besoin d'analyser le passé, mais quand on soigne de l'anxiété chronique, pour moi ça semble essentiel, autisme ou pas autisme.

Cela dit ton message est intéressant, car tu as exactement le même ton que la nana dont j’ai longuement parlé dans mon fil, ce qui ne fait que confirmer mon avis à son sujet.
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Re: Enfance dévalorisante

#53 Message par Tugdual » mercredi 24 mai 2017 à 22:09

@Zebra3:

Pour la psychanalyse, tu peux baratiner tout ce que
tu veux, il n'en reste pas moins qu'elle n'a pas fait ses
preuves, et n'envisage pas de s'y mettre. Donc out !

Pour l'analyse transactionnelle, elle n'est pas plus évaluée,
et pire, est classée parmi les pratiques thérapeutiques
à risque sectaire, en 2006 et encore en 2010. Donc out !

Ceci étant dit, je rappelle (voir charte) que :

Modération (Tugdual) : [...] tout prosélytisme est interdit.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: Enfance dévalorisante

#54 Message par Samfelsouth » jeudi 25 mai 2017 à 8:32

Zebra3 a écrit :Relax Max, t’as dû mal me comprendre.

Je n’ai pas dit que les relations dans l’enfance étaient les causes de l’autisme, j’ai dit qu’une fois diagnostiqués les autistes devraient — tout comme les neurotypiques qui ont des difficultés à s’épanouir voire même plus encore que les NT — avoir ce regard sur leur passé (ça pour moi ça fait partie de la psychanalyse, mais peut-être me trompe-je ?) pour comprendre comment leurs relations au cours de toute leur vie ont modelé leur comportement, comprendre comment les difficultés inhérentes à l’autisme ont encore été accentuées par leurs expériences, afin de redonner à ces expériences passées leur juste valeur, leur juste intensité.
C’est vrai pour les neurotypiques, et ça me semble plus pertinent encore pour les aspies, qui ressentent les choses à la puissance 10.
C'est comme une maison, t'as les fondations et dessus t'as le batiment.
Eh bien avec des fondations NT tu peux construire une personnalité épanouie ou non-épanouie.
Et avec des fondations aspies, tu construiras de toute façon une personnalité différente qu'avec des fondations NT, mais qui peut elle aussi être plus ou moins épanouie suivant les éléments qui ont servi à sa construction.

Quand on pense qu’un autiste peut montrer jusqu’à des signes de paranoïa à force de vivre de mauvaises expériences…
Qu’est-ce qu’il vaut mieux pour cet aspie ? Se définir par son diag, refuser toute remise en question et rester brouillé avec tous les gens dont il a cru à tord qu’ils lui voulaient du mal ?
Ou analyser tout son chemin de vie et voir à quels moment il a sur-réagit (par rapport à l’intention de l’autre) à cause de son autisme ? Et, peut-être, petit à petit, apprendre à relativiser à son esprit qui jusque là fonctionnait en absolu ?

Si tout ça c’est des histoires de neuro-transmetteurs, d’ocytocine ou je ne sais quoi qui n’est pas bien régulé, ne penses-tu pas que ça puisse aider de comprendre que nombre des coups durs du passés n’étaient pas forcément si durs, que c’était le câblage du cerveau qui « sur-interprétait » ?
Et que même si on ne peut pas se changer comme ça, l’avoir compris, l’avoir à l’esprit pourrait être le 1er pas pour pouvoir modérer ses réactions ?

As-tu lu le lien wikipedia vers l’analyse transactionnelle ? As-tu perçu les difficultés qu’il peut y avoir dans les relations inter-NT à cause des sous-entendus, et donc les difficultés accrues qu’auraient les aspies puisqu’ils ne perçoivent pas ces sous-entendus ?

Pour moi le regard sur son vécu dans le passé fait partie de la psychanalyse (dites-moi si je me trompe) et l'application au présent fait partie de la TCC. Bien sûr quand on soigne une phobie des araignées, on n'a pas besoin d'analyser le passé, mais quand on soigne de l'anxiété chronique, pour moi ça semble essentiel, autisme ou pas autisme.

Cela dit ton message est intéressant, car tu as exactement le même ton que la nana dont j’ai longuement parlé dans mon fil, ce qui ne fait que confirmer mon avis à son sujet.
Bullshit trollesque :lol: :lol: :lol:
Continue à te ridiculiser, ça en devient vraiment drôle et j'ai besoin de rire en ce moment :crazy:
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Re: Enfance dévalorisante

#55 Message par Zebra3 » lundi 29 mai 2017 à 0:29

Si c’est le mot psychanalyse qui te donne des boutons, appelle ça « analyse de son passé ».
Mais que l’on considère cet exercice comme faisant partie de la psychanalyse ou non, si tu ne comprends pas l’intérêt qu’il peut y avoir à comprendre ses erreurs passées pour mieux réagir à l’avenir (ou pour réparer les erreurs quand c’est possible), je ne peux rien pour toi.
Et puisque tu as recours à des messages sans argumentaire et qui frisent l’insulte, si à l’avenir un de mes messages ne te plait pas, abstiens-toi d’y répondre et informes-en simplement les modérateurs qui gèreront.
Je te conseille de lire le guide d'Attwood si ce n'est pas déjà fait.

@Tugdual, dans le pdf de 2006 il est stipulé que ce n’est pas l’AT elle-même qui est décriée mais la pratique que certains peuvent en faire. Comme souvent en fait. Et si on n'aime pas les psys on peut lire des bouquins.
En ce qui me concerne, bien qu’étant possiblement entouré d’aspies et peut-être à tendance aspie moi-même, il avait suffit de 3 séances de thérapie (mix TCC, AT, psykk) et d’une lecture du bouquin d’Eric Berne pour me faire prendre conscience de grosses croyances limitantes qui plombaient ma vie, et si je n’étais pas tombé sur une nana dont tout me fait penser qu’elle est aspie tel que décrit p.20 du guide d’Attwood, je ne serais probablement déjà plus en thérapie depuis longtemps. Les "hasards" de la vie...
Mais bon je vois que le forum est assez à cheval sur tout ce qui n’est pas prouvé scientifiquement donc j’essaierai de faire attention.
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Re: Enfance dévalorisante

#56 Message par Samfelsouth » lundi 29 mai 2017 à 2:22

Zebra3 a écrit :Si c’est le mot psychanalyse qui te donne des boutons, appelle ça « analyse de son passé ».
Mais que l’on considère cet exercice comme faisant partie de la psychanalyse ou non, si tu ne comprends pas l’intérêt qu’il peut y avoir à comprendre ses erreurs passées pour mieux réagir à l’avenir (ou pour réparer les erreurs quand c’est possible), je ne peux rien pour toi.
Ca tombe bien, je ne te demande rien :lol: :lol: :lol:
Zebra3 a écrit :Et puisque tu as recours à des messages sans argumentaire et qui frisent l’insulte, si à l’avenir un de mes messages ne te plait pas, abstiens-toi d’y répondre et informes-en simplement les modérateurs qui gèreront.
Je te conseille de lire le guide d'Attwood si ce n'est pas déjà fait.
Encore une fois, je n'ai aucun conseil à recevoir de toi, tu n'es légitime en rien :mrgreen:
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Re: Enfance dévalorisante

#57 Message par patic » samedi 3 juin 2017 à 20:34

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Re: Enfance dévalorisante

#58 Message par freeshost » samedi 3 juin 2017 à 20:41

patic a écrit :Je t'invite à aller sur un autre forum pour aborder le sujet de la psychanalyse. Tu as choisi le pire forum pour cela en en discutant ici.
Le pire, je ne sais pas. Il y a plein d'autres forums où la psychanalyse va se faire rabrouer. :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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Re: Enfance dévalorisante

#59 Message par patic » samedi 3 juin 2017 à 20:49

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Re: Enfance dévalorisante

#60 Message par freeshost » samedi 3 juin 2017 à 21:19

La psychanalyse y est mise sur un piédestal ? :lol:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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