Enfance dévalorisante

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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patic
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Enfance dévalorisante

#1 Message par patic » vendredi 28 avril 2017 à 12:07

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olivierfh
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Re: Enfance dévalorisante

#2 Message par olivierfh » vendredi 28 avril 2017 à 12:50

Beaucoup d'autistes ont subi des violences. Ce n'est pas qu'ils sont devenus autistes à cause de ça, c'est qu'ils ont subi des violences parce qu'ils étaient différents (autistes). Et des troubles psychologiques du genre stress post-traumatique peuvent s'ajouter à l'autisme. Mais pour que tu sois sûr de quelque chose il n'y a pas d'autre moyen que le diagnostic.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.

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Autrey
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Re: Enfance dévalorisante

#3 Message par Autrey » vendredi 28 avril 2017 à 14:12

Il y'a des millions de gens qui ont vécu ce que tu as vécu mais l'autisme n'est pas lié à cette situation, une situation de violence ne provoque pas l'autisme. La majorité des autistes vivent dans des univers aimants.
C'est bien que tu soit en diagnostic, peut-être es-tu autiste asperger ou de haut niveau (voir les symptômes sur différents sites internet).
Sur internet il y'a aussi des tests de diagnostic asperger comme :
-Aspie : http://www.rdos.net/fr/ (il y'a aussi d'autres sites de tests)
N'hésites pas dès que tu as une question de venir la poser sur ce forum.
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Re: Enfance dévalorisante

#4 Message par patic » vendredi 28 avril 2017 à 14:44

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Re: Enfance dévalorisante

#5 Message par Autrey » vendredi 28 avril 2017 à 16:06

En fait les autistes souvent se balancent, dans leur enfance ils n'avaient pas d'amis à l'école, ils ont des intérets restreints (astronomie, insectes,etc.), ils ont des problèmes avec la lumière, les bruits, secouent les mains quand ils sont exités, entre eux et le monde il y'a une sorte de mur invisible, ils n'aiment pas les sorties avec les copains mais peuvent aimer aller à la bibliothèque, ils sont maladroits, peuvent avoir une démarche claudicante, ils ont du mal à regarder les gens dans les yeux, etc....(consulter les sites sur l'autisme pour tous les symptômes).
Si tu as quelques uns de ces signes, alors certainement que tu es autiste.
Effectivement le test de reconnaissance d'expression des yeux est un signe (je n'ai pas été capable de reconnaitre les expressions).
Pour le diagnostic, il faut insister sur les signes d'autisme (isolé à l'école, balancements, expérience professionnelle chaotique, intérets pour les oiseaux ou les types d'avions, etc..) mais évidemment lors du diagnostic ils vont de toute façon te demander de raconter ton enfance. J'ai eu du mal à raconter la mienne car j'ai du mal à m'exprimer oralement mais j'ai expliqué mes comportements étranges, l'école où j'étais isolée et moquée, le fait que j'avais des intérets différents des autres jeunes de mon age, que cela s'est aggravé à l'adolescence, etc.
Me concernant ils voulaient joindre mes parents lors du diagnostic mais je n'ai pas souhaité car mes parents sont âgés et cela risquait de leur faire un "choc" s'ils étaient contacté par des spécialistes sur l'autisme.
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#6 Message par Flower » vendredi 28 avril 2017 à 16:33

Euh, je ne pense pas avoir jamais secoué les mains quand j'étais excitée... C'est un peu plus compliqué que ça malheureusement, il peut y avoir des signes plus subtils que même les parents ne perçoivent pas nécessairement (ou n'associent pas à l'autisme, la difficulté à regarder dans les yeux par exemple est souvent prise pour de la timidité).

Une enfance difficile, dans un contexte de violences graves, a certainement une influence sur le développement de l'enfant. Il semblerait que souvent ces enfants vont plutôt être en retrait, effacés par rapport aux autres, pour ne pas faire remarquer ces dysfonctionnements de la famille. Question de survie.
Donc il risque d'être difficile de faire la différence entre un trouble autistique sous-jacent et un syndrome de stress post-traumatique qui aurait entraîné des difficultés comparables. Y a-t-il d'autres personnes qui t'ont connu enfant et que le CRA pourrait interroger? Dans ton cas, ça me semble important quand même d'avoir des témoignages de ton enfance...
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Re: Enfance dévalorisante

#7 Message par Autrey » vendredi 28 avril 2017 à 17:42

Effectivement secouer les mains n'est pas forcément lié à une excitation mais j'avais donne des exemples succints.
Par contre un syndrome post traumatique peut renfermer une personne sur elle-meme mais n'aboutit pas à certains syndromes d'autisme : même avec un syndrome post traumatique on reconnait l'expression des yeux (test des yeux dans le diagnostic), on n'a pas d'intérêts restreints, etc.
Un diagnostic permettra de détecter s'il y'a des traits autistiques, la palette des tests étant large et les RDV nombreux lors du diagnostic.
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#8 Message par patic » vendredi 28 avril 2017 à 17:55

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Re: Enfance dévalorisante

#9 Message par Flower » vendredi 28 avril 2017 à 18:28

Je ne suis pas une experte, je sais juste par des lectures générales qu'il semblerait que la maltraitance dans l'enfance peut avoir des effets sur le développement de l'enfant. Mais je ne pourrais pas te donner des détails sur le degré d'influence. En revanche il semblerait que les enfants maltraités qui maltraitent à leur tour une fois adulte ne sont pas la règle...
Je viens de trouver un article sur l'effet de la violence sur les enfants, c'est en tout cas intéressant: http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... rveau.html
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Re: Enfance dévalorisante

#10 Message par patic » vendredi 28 avril 2017 à 19:10

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Re: Enfance dévalorisante

#11 Message par Autrey » vendredi 28 avril 2017 à 19:57

Je ne suis pas experte en psychiatrie malheureusement mais tu es sur la bonne voie car tu cherches à comprendre.
Peut-être es-tu autiste léger doublé de dyslexie, HPI ou autre.....Ou peut-être as-tu autre chose mais seul un diagnostic pourra te le dire.
Le CRA avec lequel tu es en contact te feras peut-être un pré-diagnostic.
Tu peux aussi passer des tests d'intelligence chez un psy mais c'est un peu cher donc attend d'avoir déjà une réponse concernant le diagnostic.
N'hésite pas à butiner ou poser des questions sur ce forum. :)
Ce forum peut aussi être un compagnon agréable car on y trouve des discussions sur l'autisme mais aussi sur des sujets les plus variés qui vont des animaux à l'actualité du jour.
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Re: Enfance dévalorisante

#12 Message par patic » vendredi 28 avril 2017 à 20:07

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Re: Enfance dévalorisante

#13 Message par patic » vendredi 28 avril 2017 à 20:10

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Re: Enfance dévalorisante

#14 Message par Zebra3 » jeudi 11 mai 2017 à 23:19

@Patic : Je me reconnais beaucoup dans ton message, je suis moi aussi en train de m’interroger sur la source de mes problèmes, en fait ça fait 5 ans que je décortique tout ça en thérapie (pas de violence physique mais une ambiance de merde à la maison pendant des années avec des parents qui ne savaient pas gérer leurs problèmes de couple, donc plutôt une violence morale latente, une crainte constante que ça parte en vrille), et depuis quelques mois je me demande dans quelle mesure ça pourrait être en partie d’origine autistique.

En ce qui me concerne je pense avoir été en faux self jusqu’à 30 ans (le réveil a été très difficile) et depuis je me sens détaché, désintéressé d’un monde auquel je n’arrivais pas à faire partie pendant longtemps sans comprendre pourquoi. Au collège/lycée j’avais peu d’amis (en fait mon meilleur ami a longtemps été mon petit frère, ensuite ça a été un mec qui s'est découvert aspie il y a quelques années) et après mon cursus j’étais tout simplement trop paumé et immature pour m’insérer. C’est mon don pour le dessin qui m’a sauvé professionnellement.
Par ailleurs ma psy me considère doué, et possiblement avec des traits autistiques.

Dans le désordre de mes « symptômes » :
-Pensée en arborescence
-difficultés sociales, ça n’a jamais « connecté » avec les autres à partir du collège (et même désintérêt complet depuis 2-3ans)
-je tirais la langue en dessinant étant petit
-j’ai aussi eu une période où je faisais des bruits de déglutition
-hyperacousie
-mes intérêts ont toujours été assez restreints, sans être obsessifs (par exemple je me disais fan de mangas mais j’en vénérais 2 et n’aimais pas vraiment tous les autres, un peu comme ça dans tous les domaines)
-sentiment moi aussi d’être sur la mauvaise planète
-les films, séries et jeux violents qu’on appelle « divertissement » me laissent dans l’incompréhension
-je peux regarder dans les yeux mais ce n’est pas naturel (plus petit j’avais plus de mal)
-à l’âge où beaucoup essaient de fumer, moi c’était niet, et j’ai mis très longtemps avant de boire de l’alcool (pas d’entrainement social).
Edit : Par contre le test de reconnaissance des expressions à partir du regard j'ai eu 32/36 je crois, et à peu près moitié moitié au Rdos.

En fait après ce « réveil » c’est comme si toute la « couche sociale » (paraître, être cool, réussir, bien gagner sa vie, ambition, compétition, etc) avait disparu, ne laissant que le strict essentiel de la condition d’être humain. En psychologie ça correspond pas mal à l’état schizoïde, mais ce sont certains traits précoces similaires au SA qui me font m’interroger. J'ai eu peur d'avoir une schizophrénie pendant un moment.

Et plus j’en lis sur les TSA, plus je me dis que mon père a dû vivre la même chose que moi mais sans faire de travail thérapeutique, et que lui était père de famille à ce moment là (faux self jusqu’à 45 ans puis « démission » de son rôle de chef de famille qui m’est retombé inconsciemment sur les épaules, et qui ne m’a du coup pas aidé du tout alors que j’étais déjà mal parti socialement).

Je me suis posé beaucoup de questions sur mon père, me demandant s’il était borderline, psychotique, voire pervers narcissique du fait de la violence morale envers ma mère principalement, et finalement le passage du guide du SA sur les relations pourrait tout à fait lui convenir, quand on ajoute les lacunes d’empathie, de théorie de l’esprit, de cohérence centrale, ça peut tout à fait donner son comportement, ses crises de rage (surtout contre lui-même), ses moments d’absence dont il ne semble pas se souvenir.

Je me pose beaucoup de question sur l’origine psy ou génétique de tous ces problèmes, dans mon sujet les « anti psykk » du forum me sont tombés dessus :P mais je vois que je ne suis tout de même pas le seul à m’interroger, et il faudrait que je relise mais dans le guide du SA de Tony Attwood, je crois qu’il dit qu’on observe plus de SA chez les enfants dont les parents ont des troubles de la personnalité… ça laisse pour le moins songeur… les problèmes des parents sont-ils alors également d’origine génétiques ?
A tout le moins, je me dis qu’être fils d’un aspie pourrait déjà expliquer pas mal de choses, toute une part de transmission sociale invisible que je n’aurais pas eu.
Ce site parle de « psychose distanciée » mais la description correspond grandement au SA :
http://www.psychisme.org/Clinique/Distancie.html
Mais alors que penser de toute la théorie ? Biais de confirmation ? Lignées d’aspies non diagnostiqués ?
Trouble de stress post-traumatique ayant une grosse similitude avec les TSA ? Causes diverses (génétiques ou environnementales) ayant les mêmes effets ?

Quand on voit que les crises autistiques et l’hypersensibilité peuvent faire penser à un trouble borderline introverti, et qu’on lit qu’un aspie peut avoir des symptômes ressemblant à de la parano à force de faire face à de nombreuses incompréhensions/injustices/abus, on se demande s’il n’y a pas un truc assez énorme là dessous.
Dans le bouquin d’Attwood, il dit qu’un enfant aspie peut réagir à son autisme (qu’il ignore) par le déni et l’arrogance, parce qu’il va mettre sur l’autre la responsabilité des problèmes relationnels.
Et que suivant l’éducation des parents, l’enfant aspie peut alors entrer en mode « divin », et la description ressemble beaucoup à l’enfant roi.
Alors avec les problèmes d’empathie, on pourrait même aller jusqu’à se demander si un PN ne partagerait pas certains traits autistiques, auquel s’ajouterait la perversion.

Encore un petit truc, rapport au fait que tu dises avoir besoin de comprendre : moi c’est pareil, et dans le bouquin d’Attwood il dit qu’un jeune aspie qui avait perdu son grand-père d’une crise cardiaque s’est alors mis à apprendre tout ce qu’il pouvait sur les pathologies cardiaques, pour comprendre.
Et moi si je suis sur ce forum c’est parce qu’à la base c’est un coup de coeur qui a entrainé ce « réveil », pour une nana dont je pense désormais qu’elle pourrait être aspie (mode divin comme décrit juste au dessus), et qui m’a envoyé bouler d’une façon incompréhensible et dénuée d’empathie. J’ai passé 4 ans (!) à éplucher le net pour essayer de comprendre son comportement, l’imaginant —comme pour mon père— borderline, psychotique ou PN, jusqu’à me dire qu’elle pourrait en fait être aspie qui s’ignore.
Une aspie qui avance dans les rapports humains comme un bateau la nuit dans un champ d’iceberg, et qui s’est du coup construite une coque très épaisse.

Des fois je me dis qu’avec les TSA et les neurosciences on risque de découvrir des trucs assez énormes sur le comportement humain, du sombre abruti qui frappe ses enfants au chef d’état mégalo.

Pour revenir au sujet, dans mon cas ce serait donc un père à tendance aspie qui s’ignore, et qui n’agit donc pas dans la réciprocité (dans l’enfance il nous montrait des trucs, mais les trucs qu’il aimait, il ne cherchait pas à savoir ce que ses enfants aimaient/voulaient faire) et une mère à l’inverse très protectrice, fusionnelle, au point de devancer les besoins de l’enfant plutôt que de le laisser les exprimer.
Donc au final des enfants qui ne sont jamais dans la position d’exprimer leurs envies, désirs, besoins, ni au près du père ni de la mère, et qui du coup s’oublient.

Après on peut aussi se demander si le vécu des parents influe sur le patrimoine génétique des enfants… puis vient ensuite l’épigénétique…
Modifié en dernier par Zebra3 le vendredi 12 mai 2017 à 0:01, modifié 1 fois.
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré :mryellow: éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...

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olivierfh
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Re: Enfance dévalorisante

#15 Message par olivierfh » jeudi 11 mai 2017 à 23:40

Zebra3 a écrit :dans le guide du SA de Tony Attwood, je crois qu’il dit qu’on observe plus de SA chez les enfants dont les parents ont des troubles de la personnalité… ça laisse pour le moins songeur… les problèmes des parents sont-ils alors également d’origine génétiques ?
Oui; voir Franck Ramus indiquant une héritabilité plus forte (même exceptionnellement forte) avec des critères diagnostiques ratissant plus large.
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