(in)compatibilité HPI et TSA ?

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olivierfh
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#91 Message par olivierfh » mardi 9 octobre 2018 à 21:56

misty a écrit : mardi 9 octobre 2018 à 21:23Sur ce promis j'arrête avec ce discours hautement subversif; et mes opinions et visions de certaines choses je me les garderai à l'avenir.
Ce serait dommage car à mon avis cette discussion qui en est issue est très intéressante et tes contributions y sont parmi les meilleures et les plus utiles.
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Benoit
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#92 Message par Benoit » mardi 9 octobre 2018 à 22:01

J'ai l'impression que (contrairement à l'autisme) le domaine HPI a bien une ou des communautés (ça m'interesse pas assez pour chercher à en faire la sociologie), à la fois en ligne et IRL.
Ce sont ces personnes que je mets dans la catégorie "HPI de base".

(Il y a également des personnes qui se présentent comme autistes mais ont exactement le même type de discours vu de l'exterieur, que je qualifierai d'élitiste-mais-en-le-niant-avec-force, mais comme elles le font sur des blogs dont on en parle pas ici, je ne releve pas ici).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

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Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.

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misty
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#93 Message par misty » mardi 9 octobre 2018 à 22:15

olivierfh a écrit : mardi 9 octobre 2018 à 21:56
misty a écrit : mardi 9 octobre 2018 à 21:23Sur ce promis j'arrête avec ce discours hautement subversif; et mes opinions et visions de certaines choses je me les garderai à l'avenir.
Ce serait dommage car à mon avis cette discussion qui en est issue est très intéressante et tes contributions y sont parmi les meilleures et les plus utiles.
Ben oui mais si c'est perçu comme des attaques ce que je dis, ça ne m'intéresse pas, désolée... :?

La question de l'intelligence dans l'autisme est très épineuse, tout change très très vite: il y a quelques temps on pensait que la DI était très majoritaire alors qu'il se pourrait qu'elle soit vraiment très minoritaire, le lien systématique entre autisme non-verbal et DI est révolu mais c'est récent aussi, il y a les "fausses DI", les "fausses non-perfs aux tests", les différentes visions de l'autisme et de largeur du spectre... Bref ce n'est pas demain qu'on mettra tout le monde d'accord et ce n'est certainement pas ici.

On peut en discuter pendant des plombes (enfin vous, parce que moi j'en ai un peu marre :mryellow: ), mais en fait personne ne sait rien sur rien, ni sur le "HPI" ni sur l'autisme. Je n'aime juste pas, à titre perso, qu'on dise "oui on peut cumuler", parce que c'est astronomiquement plus compliqué que ça en vrai. Et je n'aime pas non plus les a priori sur les pros "anti-cumul" parce que s'ils tiennent le discours qu'ils tiennent (aux personnes en face d'eux) c'est à mon avis qu'ils ont de bonnes raisons de le faire. C'est un domaine nettement plus solide et argumenté que les cro-magnons qui te disent "vous êtes pas autistes car les autistes parlent pas/sont asexués comme les anges".
J'aimerais juste qu'on ne mélange pas tout, c'est en substance mon propos (que j'ai nettement très beaucoup développé à mon goût, mais merci quand même c'est gentil :) )

edit:rajout citation
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#94 Message par Aeryn » mercredi 10 octobre 2018 à 7:48

misty a écrit : mardi 9 octobre 2018 à 21:23 Je l'ai expliqué en long en large et en travers sur ce topic et sur celui du colloque, j'ai informé des membres par mp, j'en discute encore un peu avec Carapa... Je pense que si on suit une certaine logique la co-existence des 2 est incohérente puisqu'on est devant une contradiction. On peut ne pas être d'accord avec cette logique, mais elle existe et c'est comme ça.
Si tes questions sont de vraies questions je peux cop/col des mp pour te donner des exemples (que je veux éviter en public car liés aux tests et indicateurs cliniques). Si ce ne sont pas de vraies questions tant pis.
J'ai essayé de retrouver tes explications sur les topics cités mais je ne trouve pas vraiment d'explication (claire / argumentée) de tes propos (j'imagine qu'elles l'ont été par MP du coup).

Je ne vois pas en quoi la co-existence du TSA et du HPI serait incohérente. On peut être TSA et performer à la WAIS. Et en corollaire, performer à la WAIS n'exclue pas d'avoir des stéréotypies, des intérêts restreints et des troubles de la communication (je résume de manière grossière volontairement).
Tu dis que le HPI ne repose sur rien, mais pour dire que HPI et TSA sont incompatibles, tu te bases bien sûr une définition du HPI (qui t'es propre qui plus est, puisque tu pars du postulat que ça ne repose sur rien, tu t'en fais forcément ta propre idée). Ton raisonnement me semble dès lors incohérent.
Ce n'est pas une attaque, et je n'ai pas mal pris ton point de vue. Je le trouve intéressant mais je ne le comprends pas.
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olivierfh
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#95 Message par olivierfh » mercredi 10 octobre 2018 à 12:01

(Je n'ai pas eu de mp et je n'en veux pas, je préfère que les éléments scientifiques soient montrés et je ne me préoccupe pas de ceux qui pourraient les utiliser pour fausser un diagnostic, car de toute façon ils pourraient le faire à partir d'autres éléments présents sur le forum et ailleurs en ligne.)
misty a écrit : mardi 9 octobre 2018 à 21:23la question du cumul HPI [avec l'autisme] fait partie des éléments les plus à l'étude parce que cliniquement il y a des indicateurs qui pourraient le faire sauter. Pas parce que les difficultés ne sont pas là, mais parce qu'elles sont très différentes et qu'il manque des marqueurs type au niveau cognitif.
hazufel a écrit : mardi 9 octobre 2018 à 11:24les personnes TDA/H ont des fonctions exécutives erratiques. Notamment dans l'attention, et l'inhibition. Dans la plannification également, le dernier sous ensemble (la flexibilité mentale) étant moins "touché".
Elles sont toujours atteintes, (à différents degrés, selon les sous ensembles et les individus) dans les TSA également. Plus ou moins dans les trois premiers sous ensembles, toujours et de façon absolue dans le dernier (flexibilité mentale). Il en serait le marqueur.
Donc c'est le niveau de flexibilité mentale nécessaire pour un QI global WAIS supérieur à 130 (définition possible du HPI) qui serait selon certains psys incompatible avec l'autisme?
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#96 Message par Autiste ou surdoué ? » mercredi 10 octobre 2018 à 12:05

Je trouve toujours très intéressant les sujets comme celui là. Mais que de sensibilités, de dérapages, de tensions !
Et pourtant le débat est intéressant.

"Le HPI ne repose sur rien", m'a gêné moi aussi. On pourrait dire exactement la même chose de l'autisme. En fait, ces deux "troubles" (disons…) reposent sur l'évaluations de différents critères, pas toujours très quantifiables de manière scientifique et pour lesquels le regard de spécialiste habitués à évaluer ces critères et leurs corrélations, à utiliser des échelles d'évaluation, débouche sur un "diagnostic".

Il n'y a pas de lien direct entre l'un et l'autre, pas plus que d'impossibilité ou de probabilité particulière de cumule des deux.

Ce qui trompe, c'est que certains éléments sont correspondant, certains "dysfonctionnement" qu'entraînent le type de fonctionnement HPI et autistes aperger sont de même ordre. Et alors ? Un bateau et une voiture ont en commun d'être en tôle et d'avoir un moteur, mais ce ne sont pas les mêmes choses. Nier ce qu'ils peuvent avoir de commun n'éclaire pas sur ce qu'ils sont, pas plus que cela n'oblige à considérer ces points commun comme toujours obligatoire (il y a des voitures électriques, des bateaux à voile, etc.)

Pour moi, il y a un gros point commun, qui est une évidence, mais dont on ne parle presque jamais, c'est que les deux (HPI et autisme), sont des configurations neurologiques particulières, innées, que l'on ne change pas vraiment (comme le fait d'être gaucher par exemple).

Pour terminer je dirais que l'autisme, ce sont des troubles A+B+C+D+E, et que le HPI, ce sont des troubles C+D+E+F+G. C'est juste une image, une idée. Un autiste et HPI serait alors ABCDEFG… mais pourquoi pas ?... Chaque lettre pouvant être d'un niveau plus ou moins élevé, cela pourrait donner des évaluations compliquées !…

Faisons donc confiance aux spécialistes (tout en sachant que les critères d'évaluations évoluent avec le temps…).

Tout ça, ce sont juste des idées personnelles.
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.

HQI aussi, ce qui peut aller de pair.

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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#97 Message par hazufel » mercredi 10 octobre 2018 à 12:12

Autiste ou surdoué ? a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 12:05 Pour terminer je dirais que l'autisme, ce sont des troubles A+B+C+D+E, et que le HPI, ce sont des troubles C+D+E+F+G. C'est juste une image, une idée. Un autiste et HPI serait alors ABCDEFG… mais pourquoi pas ?... Chaque lettre pouvant être d'un niveau plus ou moins élevé, cela pourrait donner des évaluations compliquées !…
Juste quand même, le HPI n'est ni un trouble ni un diagnostic. Un fonctionnement différent, dans le sens plus rapide et plus efficient que la moyenne de la population (émanant du même bassin culturel...) pour une catégorie de choses, mais il n'entraine ni diagnostic posé par un médecin, et il n'est ni un trouble générant un handicap au milieu d'une société normée et demandant de l'adaptation continuelle.
Il y a beaucoup de psychiatres qui ne reconnaissent pas le HQI, c'est une valeur mesurée par un test réalisé par des psychologues, pour évaluer des compétences dans certains domaines d'apprentissage et notamment pour mesurer les difficultés potentielles.
Il n'a pas de valeur psychiatrique et encore moins médicale.
Quand j'entends qu'un môme a été diagnostiqué EIP, je suis un peu choquée.
olivierfh a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 12:01 Donc c'est le niveau de flexibilité mentale nécessaire pour un QI global WAIS supérieur à 130 (définition possible du HPI) qui serait selon certains psys incompatible avec l'autisme?
Sans doute, le HPI permettant peut-être d'augmenter le pouvoir de flexibilité :innocent:
Modifié en dernier par hazufel le mercredi 10 octobre 2018 à 12:22, modifié 2 fois.
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#98 Message par misty » mercredi 10 octobre 2018 à 12:19

Aeryn a écrit :Tu dis que le HPI ne repose sur rien, mais pour dire que HPI et TSA sont incompatibles, tu te bases bien sûr une définition du HPI (qui t'es propre qui plus est, puisque tu pars du postulat que ça ne repose sur rien, tu t'en fais forcément ta propre idée). Ton raisonnement me semble dès lors incohérent.
Si tu lis bien attentivement, j'ai surtout parlé de l'outil utilisé et du fait de scorer à 130+ sur un test calibré pour une intelligence standard (quelqu'un qui aurait passé les matrices uniquement et "décroché" son HPI avec, c'est déjà différent, ce que j'ai dit aussi).
Bien qu'il y ait même des "spécialistes" pour te dire que tu peux être HPI même sans atteindre 130, je suis partie de ce postulat parce que c'est le seul qui soit vraiment palpable (je ne suis pas très cliente de "l'hypersensibilité" et autres "symptômes", je pense que tout le monde l'a compris depuis longtemps). Ca me semble clair.

Pour décortiquer les formulations, il n'est pas question de dire que c'est incompatible mais plutôt que le fait d'obtenir un score correspondant au HPI en passant la WAIS est révélateur d'un type d'intelligence incompatible avec l'intelligence autistique, et ce qu'on pourrait qualifier "d'autisme structurel" (je ne sais pas trop comment exprimer cette idée, c'est assez compliqué à traduire en mots).
On peut être TSA et performer à la WAIS.
Justement, selon une certaine logique et en tenant compte de subtilités au niveau de la "structure autistique" et de ce qu'elle implique en matière de fonctionnement et de particularités cognitives non. En très gros, c'est lié à tout ce qui concerne les spécificités du traitement de l'information neuronale.
C'est très alambiqué, ce n'est pas dans Attwood ou sur les blogs que tu vas trouver ça, mais si ça t'intéresse vraiment tu peux tout à fait creuser la question en profondeur et faire des recherches poussées qui aboutiront à des informations sur ce sujet. Au cas où tu songerais à me répondre que tu n'as pas le temps, je ne l'avais pas non plus mais je l'ai fait quand même. C'est une des raisons qui font que j'ai un diag TSA et la prise en charge qui va avec: je passe ma vie sur le fil du rasoir parce que faire des choses et des recherches que je n'ai pas le temps de faire je ne fais que ça en fait. Et je ne peux pas le contrôler.

Par ailleurs, quand je m'interroge sur les comportements socio-émotionnels à l'oeuvre chez les gorilles, je ne peux pas toujours demander aux gorilles de m'éclairer (il y a peu de forums de gorilles, il faut bien le dire). Du coup il faut chercher, et vraiment beaucoup. :innocent:

De manière générale je ne suis pas partisane du prêt-à-penser, donc s'il y en a parmi vous que la question chiffonne vraiment, le mieux reste de vous informer en profondeur et de vous faire votre propre opinion. :wink:
olivierfh a écrit :Donc c'est le niveau de flexibilité mentale nécessaire pour un QI global WAIS supérieur à 130 (définition possible du HPI) qui serait selon certains psys incompatible avec l'autisme?
Oui, mais pas uniquement car il y a d'autres facteurs à l'oeuvre.
Il faut bien aussi tenir compte du fait que ce discours de "certains psys" correspond à une volonté de ne pas niveler une personne par le bas en la mettant dans une catégorie où elle rejoindrait des gens qui n'ont pas les mêmes capacités qu'elle. C'est aussi une question de pronostic/potentiel, et je trouve ça très important en particulier pour les enfants. Il me paraît moche d'insinuer à des parents que leur enfant a des barrières qu'il n'a pas (et peu de parents vont aller chercher dans Nature ou Frontiers des informations sur les histoires de cohérence centrale et de particularités niveau neurotransmission).

edit: rajout réponse à olivierfh.
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#99 Message par Tugdual » mercredi 10 octobre 2018 à 13:45

Autiste ou surdoué ? a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 12:05 Pour moi, il y a un gros point commun, qui est une évidence, mais dont on ne parle presque jamais, c'est que les deux (HPI et autisme), sont des configurations neurologiques particulières, innées, que l'on ne change pas vraiment (comme le fait d'être gaucher par exemple).
Si vu de loin on peut dire que HQI et TSA ont tous les deux un fonctionnement différent de la norme, les causes profondes de cette différence de fonctionnement sont de nature radicalement différente.

Du côté HQI, rien ne montre de différences notables (structurelles ou fonctionnelles) au niveau cérébral (voir Ramus). Tout ce qu'on peut dire avec certitude est que le HQI est une optimisation d'une configuration cérébrale standard.

Du côté TSA, par contre les différences cérébrales (tant structurelles que fonctionnelles) sont avérées. Des zones du cerveau sont de taille différentes de la norme, des réseaux neuronaux sont organisés franchement différemment, les échanges entre neurones eux-mêmes ne se passent pas non plus de façon standard...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#100 Message par Aeryn » mercredi 10 octobre 2018 à 14:20

hazufel a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 12:12 Un fonctionnement différent, dans le sens plus rapide et plus efficient que la moyenne de la population (émanant du même bassin culturel...) pour une catégorie de choses
C'est très réducteur comme manière d'aborder la problématique du HPI.
hazufel a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 12:12il n'est ni un trouble générant un handicap au milieu d'une société normée et demandant de l'adaptation continuelle.
Sur quels arguments te bases-tu pour avancer cela ?
hazufel a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 12:12 c'est une valeur mesurée par un test réalisé par des psychologues, pour évaluer des compétences dans certains domaines d'apprentissage et notamment pour mesurer les difficultés potentielles
Les tests permettent quand même d'évaluer bon nombre de choses au niveau cognitif, pas simplement des "compétences dans certains domaines d'apprentissage".
hazufel a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 12:12 Il n'a pas de valeur psychiatrique et encore moins médicale.
Euh, ben si, il arrive qu'un médecin demande une évaluation psychométrique, et après il se sert même du résultat pour avancer dans son évaluation du patient chez qui il l'a demandée .
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#101 Message par Lilette » mercredi 10 octobre 2018 à 14:40

Euh, ben si, il arrive qu'un médecin demande une évaluation psychométrique, et après il se sert même du résultat pour avancer dans son évaluation du patient chez qui il l'a demandée.
Mais on ne va pas te refiler une RQTH car tu es HQI.
C'est utile pour détecter si DI ou pas, mais ça n'est paq une pathologie psychiatrique ou un trouble, un syndrome etc.
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#102 Message par hazufel » mercredi 10 octobre 2018 à 14:50

Aeryn a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 14:20 C'est très réducteur comme manière d'aborder la problématique du HPI.
Non, c'est celle des chercheurs. (Efficience = rendement plus élevé, ici s'applique aux connexions neuronales)
Je cite : "Les individus à HQI semblent se caractériser par les propriétés cérébrales suivantes :
plus grande activation de régions préfrontales et pariétales postérieures ;
plus grande connectivité fonctionnelle et anatomique, particulièrement entre les deux hémisphères ;
un cerveau plus volumineux ;"
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Aeryn a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 14:20
hazufel a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 12:12il n'est ni un trouble générant un handicap au milieu d'une société normée et demandant de l'adaptation continuelle.
Sur quels arguments te bases-tu pour avancer cela ?
Quand on aura un dossier MDPH pour HPI, on pourra venir le qualifier de handicap...
Pour ce faire, il faut que le "trouble" soit référencé dans une certification diagnostique des troubles mentaux c'est à dire CIM / DSM. Le HPI n'en fait pas partie...
Que les comorbidités possibles (trouble anxieux, phobie sociale, etc) génèrent un handicap oui mais certainement pas le HPI.
Les tests permettent quand même d'évaluer bon nombre de choses au niveau cognitif, pas simplement des "compétences dans certains domaines d'apprentissage".
"Et notamment mesurer les difficultés potentielles", était dans la suite de la phrase. Il est surtout demandé par les médecins pour évaluer ces difficultés.
Aeryn a écrit : mercredi 10 octobre 2018 à 14:20Euh, ben si, il arrive qu'un médecin demande une évaluation psychométrique, et après il se sert même du résultat pour avancer dans son évaluation du patient chez qui il l'a demandée .
Dans son évaluation des possibilités de troubles associés potentiels. Le médecin ne délivre pas un certificat de haut potentiel, encore moins un diagnostic. Si le médecin demande une évaluation, c'est parce qu'il y a troubles. Ce n'est pas le HPI qui le créé, ce sont les éventuelles comorbidités associées. Sinon, il serait qualifié par les médecins de troubles. Ce n'est le cas dans aucun manuel. Et beaucoup de psychiatres ne le considèrent pas tout court. Cf la littérature spécifique HPI.
Je n'ai pas dit que le test psychométrique n'avait pas de valeur médicale, j'ai dit que le HPI n'en avait pas.
Modifié en dernier par hazufel le mercredi 10 octobre 2018 à 15:29, modifié 3 fois.
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ? = ben non

#103 Message par alexis » mercredi 10 octobre 2018 à 14:50

Je m'auto-cite aussi ici, pour poursuivre mon raisonnement, vu que l'autre fil de discussion est actuellement castré par le cacaprout.
alexis a écrit : lundi 1 octobre 2018 à 18:15 Une réflexion personnelle, sans lien avec les posts précédents :

Le problème dans la représentation des autistes par eux-même, c'est que les quelques uns qui témoignent à visage découvert ne représentent qu'un échantillon très partiel de le diversité qui existe au sein des TSA. La plupart sont à la fois TSA et HPI ; et leurs témoignages mixtent les 2 en une seule condition sans jamais faire la part de ce qui est provoqué par le TSA de ce qui est provoqué par le HPI.

De mémoire et si je ne me trompe pas, Mottron dans ses recherches sur l'autisme a pris le parti d'exclure de la population étudié, le cas des autistes sévères. Car très souvent ces derniers ne sont pas simplement TSA, mais sont en réalité polyhandicapés. Si bien qu'au final, leur comportement les plus difficiles à gérer (déficiences multiples et irréversibles) et l'accompagnement proposé en retour, sont d'avantage liés aux autres handicapes associés. Au point que la condition TSA devient presque annecdotique.

De mon expérience, au cours de laquelle j'ai beaucoup fréquenté le milieu thérapeutique proposé au HQI, je défend l'idée que la condition de HPI est loin d'être banale, et qu'elle est bien plus complexe au niveau des conséquences psychologiques et neurologiques que le tabou castrateur actuel de "la simple notion de QI>130 et puis c'est tout" veut le laisser penser et perdurer.

De mes lectures des divers témoignages sur les TSA (livre, blog, forum, conférence), je me rend compte que ceux-ci mixtent sans aucune distinction des ressentis liés au TSA avec d'autres liés au HQI. Par exemple, au moins 30 à 50% (estimation à la louche, avis très personnel) des discussions sur ce forum trouvent des équivalents à peu près identiques sur des forums HQI dont la très grande majorité des membres ne remplissent absolument aucun des critères diagnostiques TSA (ex-triade) et revendiquent n'avoir rien en commun avec les TSA. C'est la faute de personne en particulier, si ce n'est à un manque d'informations sur les 2 conditions TSA et HQI ; chacun se focalise sur sa propre chapelle sans regarder comment c'est chez le voisin.

Tant que les personnes qui ont comme diagnostic "TSA+HPI" ne s'informeront que sur la moitié du diagnostique qui les intéresse (le TSA) sans se préoccuper de l'autre (le HQI). Il ne faudra pas s'étonner de voir régulièrement débarquer des HQI débutants (pas encore identifié comme HQI et en quête de solution, ou nouvellement identifié qui n'ont pas encore tout compris, souvent dans les territoires où il y a une carence de service d'aide proposé aux HQI). Ceux-ci ne viendront pas parce qu'ils ont le souhait d'imiter un profil TSA qui n'est pas le leur. De bonne foi, ceux-ci viendront car il se seront reconnu dans de réels ressentis et descriptions de HQI, mais étiquetés à tord TSA. De bonne foi toujours, ces derniers s'en vont généralement d'eux-même quand ils prennent conscience qu'à côté du HQI, il y a autre chose qui n'a rien à voir avec eux. J'ai rencontré des gens qui se sont retrouvés dans cette situation et assument après coup leur erreur de sous-estimation des difficultés réelle des TSA.

Pour cette raison, je pense que les témoignages des personnes TSA+HQI sont biésés et trompeurs, du point de vue de la recherche scientifique sur l'autisme strict (sans autre condition associée) et aussi de la communication générale sur les TSA. Et qu'il faudrait donc les exclure (de la recherche, pas du diagnostic TSA). On ne peut pas étudier 2 variables par rapport à la normale en simultané, parcqu'on ne saura jamais qui à causé quoi. Ce n'est pas tant la descripion des comportements problématiques et caractéristiques démontrables par des tests neutres qui pose un bié, mais plutôt les ressentis émotionnels et extrapolations à partir de ces derniers.

Hors TSA, les accompagnements et solutions proposées aux HQI sont strictement sans intérêt pour les NT, voir sont souvent contre-indiquées. C'est, selon moi toujours, une perte de temps de prenser qu'en étudiant les ressources et exploits des quelques TSA+HQI on va pouvoir reproduire cette progression chez des TSA à QI dans la norme voir déficient… et de passer du temps à essayer quand même de le faire.

ps "pensée du jour" : Une parole sensée de NT serait de dire qu'il n'y a qu'un autiste pour demander à s'exclure lui-même et/ou donner des arguments à ses adversaires pour qu'il puissent le faire plus facilement.

Pour rappel, il y a 2 théories ou visions qui s'opposent actuellement (hors de ce forum) qui sont le HPI et HQI. (il y en avait encore une 3e récemment mais qui est en voie de disparition quasi totale, comme quoi le surdoué n'existe pas de manière inné, ce serait juste un névrosé qui se surinvestis dans le travail intellectuel pour masquer/compenser un problème d'égo ou affectif).

Le HQI (haut quotient intellectuel) fait référence au test QI. C'est un outil "partiel" pour aider à définir la personnalité d'un individu souvent utilisé au milieu d'une batterie de tests divers. Le test Qi ne mesure pas l'intelligence, mais la capacité à résoudre des tests de logiques. A partir de là, le testeur exprapole que l'individu à un niveau de performance à peu près homogène sur les autres composantes de l'intelligence non testées. On aurait pu tester la capacité à faire la vaiselle, ou à ranger une pièce, on saurait faire le même tri de comparaison sur les capacités de diverses individus entre eux (notamment différencier un HQi d'un NT ou une DI d'un NT). Le test QI intervient souvent en fin d'évaluation qualitative pour vérifier. Dans certains cas d'enfants, l'évaluation d'abord scolaire avec résultats médiocres comparés à la classe, puis par évalutaion catastrophique d'un centre médico-social, aboutissent dans un premier temps à l'hypothèse logique par défaut que l'enfant présente un retard mental ; puis vient le test QI , et là l'enfant score élevé, où à minima ne présente pas la déficience intellectuelle qu'on attendait. Le test Qi vient pour suggérer qu'il y a d'autres causes à étudier/envisager pour expliquer l'échec de l'enfant à l'école. L'utilisation du test QI est sensée s'arrêter là. Il n'a pas été créé dans le but d'établir ou justifier un classement en groupes sociaux d'individu comme le fait par exemple Mensa.

Le HPI (haut potentiel intellectuel) fait références aux théories dérivées des travaux du psychologue Dabrowski. Celui-ci a suivi une stratégie différente du testQI. Il n'a pas chercher à évaluer performance de raisonnement brute des gens de manière aussi frontale. Il a étudié une série de personnalités publiques étant reconnues comme performantes dans la vie (ex : astronaute, médaillé olympique, homme politique, ingénieur primé, etc.). Son objectif était de comprendre les parcours de vie qui ont conduit à ces réussites pour proposer une nouvelle forme de pédagogie pour l'école, pour reproduire le réussite et former des élites, etc. En décortiquant leurs parcours de vie, leur témoignages, tests fait pour l'occasion, ils en a défini un profil, un ensemble de points communs entre tous ces individus bien qu'ils aient des différences qui semblent incompatibles : origines sociales, géographiques, métier, valeurs.

Quel point commun entre un grand sportif, un grand homme politique et un grand ingénieur ? = le mot "grand". C'est à dire le côté excessif, amplifié, exacerbé. Chez les gens qui performent, on retrouve la même diversité que chez les NT, mais de manière amplifiée. Par exemple, quand chez les NT on va avoir des gentils et des méchants, chez les performants, on va avoir les super-héros et les super-méchants, les proies multi-récidivistes et les grands prédateurs, ceux qui réussissent tout ce qu'ils touchent mais aussi ceux qui ses sabordent systématiquement tout ce qu'ils entreprennent, les hyper-empathiques et les sociopathes, les monstres de compassion humanitaire, et les ultra-libéraux sans foi ni loi, les fédérateurs et les marignaux. La présence de profils hyper-sociables et de leurs alter-égo autistes en simultanné et tout à fait possible et inévitable statistiquement, du moment que c'est à l'excès par rapport aux NT.

Dabrowsky, en a tiré la théorie de l'hyper-stimulabilité (du cerveau). En simplifié, le cerveau ne choisit pas où il va agir/ performer et où se mettre en veille/rater. Quand il fonctionne à fond la caisse, il le fait pour tout ce qui touche de près ou de loin à l'activité cérébrale sans distinction. Le cerveau ne commande pas que le raisonnement logique. Il gére également les perceptions et expressions sensorielles, ça donne le concept d'hyper-sensibilité. Les organes sensoriels sont les mêmes que chez les NT, c'est uniquement le traitement de l'information par ce cerveau qui diffère. l'excès est dans la manière dont on perçoit l'environnement via nos sens, mais aussi dans la manière de répondre, de réagir à ce que l'on a perçu. Parce que le cerveau intervient également sur les émotions (hyper-émotivité). Pour rappel, les émotions, ça inclue les rires et pleurs des victimes, mais aussi les colères ou jalousies des agresseurs. Un des principaux indicateurs qualitafifs pour identifier un HPI, c'est le fait de surréagir en permanence à tout ; l'impression pour le testeur, que le testé "surjoue", "fait du cinéma", voir "simule tellement ça sonne faut dans faire autant". Il a diverses formes d'hyperstimulabilité, je ne développe pas tout ici. A noter que l'excès est dans l'intensité des stimulis (perceptions et réponses), dans l'étendue (tout le champs d'action de l'activité cérébrale), et dans la persistance dans le temps (de la naissance à la mort de l'individu).

Une second point commun important entres les personnalités étudiées par Dabrowski, est qu'elles avaient toutes connu un changement radical dans leur vie, avec à la charnière une période de grande instabilité émotionnelle (avec parfois crise suicidaire) et remise en question profonde de leur projets de vie. En fait, ces performeurs ont d'abord grandi dans un environnement éducatif / scolaire fait pour les NT. Pendant toute le première partie de leur vie, ils ont eu à s'adapter à un environnement qu'il ne prennait pas en compte leurs spécificités. Jusqu'au jour où le vase déborde et qu'ils envoient tout valser et décident de vivre à leur manière et de suivrent leurs rêves en se moquant bien du "qu'en dira-t-on".

Les travaux de Dabrowski ont été repris par les surdoués, les professionnels et chercheurs dans ce domaine, car à défaut de pouvoir en tirer une pédagogie pour élever le niveau des NT, ça reste une bonne définition des performeurs, et permet surtout d'en sortir des méthodes pédagogiques et thérapeutiques à destination de ces performeurs. Au niveau pédagogie, ça a donné naissance, à ce qu'on voit sur les facs élitistes dans les séries TV américaines (l'excès inverse de la négation de l'existance de spécificités des surdoués qu'on a en France, aux USA les performeurs ont tous les droits, on donne même des bourses et des diplômes à des sportifs en échec scolaire total tant qu'ils rapportent des médailles). Dans la culture populaire, les super-héros, ça vient de là aussi. Pour le mixte des 2 voir les X-Mens. Une des particularités bien visible dans ces comics, c'est qu'il y a plus de proximité psychologique entre le héros et le méchant, qu'entre le héros et ses collègues policiers NT par exemple)

Au niveau thérapeutique, l'interrogation des psys à une époque est venue du constat que dans leur patientèle, ils avaient divers cas de personnes aux diagnostics parfois lourds, mais surtout variés qui correspondaient à ce profil défini par Dabrowski. La crédibilité de ces diagnostics était telle, que les test Qi n'avait pas été passé, ni même envisagé. Après-coup, pas mal de patients, on vu leur accompagnement thérapeutique modifié et ont ainsi été récupérés jusqu'à la vie normale grâce à cette définition des surdouées. Ce qui ne veut pas dire que tous les patients psy ou enfants en échec scolaire seraient des surdoués incompris, c'est juste un de temps en temps.

NB : dans la définition que je donne du HPI, je décris des grands principes de bases. Pour bien faire, il y aurait ensuite à développer toutes les réactions en chaînes et en notions en cascade qui en découlent

La suite, c'est mon développement perso de ces derniers mois vis à vis du débat actuel sur ce forum :

Dans cette définition du groupe des surdoués issue de Dabrowski, la coexistance d'autistes avec des gens hyper-sociables est prévisible et inévitable. La différences entre les autistes HPI et autistes NT, serait le côté excessif. Beaucoup pensent que le HPI permettrait de compenser les difficultés liées à l'autisme, jusqu'à le faire paraître "invisible" (apparté : se croire invisible, ou penser qu'on réussi à paraître normal, ne veut pas forcément dire qu'on l'est réellement ou qu'on y arrive). Je pense que ce serait plutôt le contraire. Les HPI étant dans l'excès par rapport à la normale NT, les TSA+HPI devraient en théorie présenter des symptomes plus lourds, plus stigmatisants et excessifs que chez les TSA non HPI. Le TSA+HPI devrait plus ressembler à une caricature où chaque trait de l'autiste moyen est grossi, exagéré, parait surjoué, qu'à un TSA léger ou attenué. Idem chez un même individu HPI, les conflits interieurs et contradictions sont plus accentués ; ainsi, chez le TSA (tout comme le HQI non TSA) on devrait avoir plus d'écart entre les réussites (ex passion, métier, apprentissages) et échecs (comportements défis ponctuels qui demeurent chez des adultes alors qu'on arrive en venir à bout chez la plupart des TSA non HPI).
entrepreneur, surdoué, hyper-sélectivité alimentaire sévère depuis bb, Mottron friendly :)
PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.

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Lilette
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#104 Message par Lilette » mercredi 10 octobre 2018 à 15:07

La différences entre les autistes HPI et autistes NT, serait le côté excessif.
C'est quoi un autiste NT !?
TSA.

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Benoit
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Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?

#105 Message par Benoit » mercredi 10 octobre 2018 à 15:11

Je n'ai pas suivi jusqu'au bout mais si le propos était de dire que le HPI était une forme d'hypersensorialité ou d'intérêt spécial, je ne suis pas d'accord du tout.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

話したい誰かがいるってしあわせだ

Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.

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