Re: (in)compatibilité HPI et TSA ?
Posté : samedi 26 janvier 2019 à 6:42
Frêne, je pense que vous n’avez pas du tout conscience de ce qu’est un handicap, qui nécessite un accompagnement, une reconnaissance auprès d’un organisme pour faire valoir ses droits, par l’intermédiaire de dossiers plus que conséquents. Cette dite reconnaissance permet : l’accès aux soins auprès de professionnels s’appuyant sur les données de ce handicap, les particularités de la personne, son évolution potentielle.
Le simple fait d’émettre un diagnostic, ne rend pas la personne plus heureuse (comme votre fils quand il a su qu’il était THPI).
Cette reconnaissance permet aussi d’avoir un accompagnement pour aller à l’école ou avoir l’accès à une éducation adaptée. Elle permet un aménagement dans un poste de travail.
Je n’ai jamais vu de personnes « seulement » HPI qui ait besoin de ça pour VIVRE.
La psychologue dont vous parlez n’évoque que les cas qu’elle connaît. A savoir ceux qui consultent.
Le biais est énorme. Le marchandising autour du HQI ces dix dernières années est énorme et très juteux, mais vous ne le reconnaissez même pas...
Quand on verra une personne « seulement » HQI devant aller faire des habiletés sociales pour gérer son mode de communication particulier et erratique dans la société, une orthophoniste pour lui apprendre à s’exprimer, un psychomotricien pour gérer ses troubles praxiques, apprendre à gérer ses émotions, entraîner ses fonctions exécutives toujours erratiques, un psychologue pour gérer son anxiété, ses crises d’angoisse qui peuvent le laisser dans un état que d’autres qualifiaient jadis d’hystérie, de folie mais qui ne sont que l’ultime possibilité dans un monde de trop plein émotionnel, sensoriel, communicationnel, vous viendrez reparler du handicap des HPI sans comorbidité.
Si comme tu dis leur anormalité due à un chiffre de QI leur permet de compenser c’est justement qu’il n’y a pas de handicap.
Enfin cet élitisme au QI est d’une indécence totale, d’autant plus sur un forum où des gens (qui ont parfois des niveaux de ce même QI > à ce que tu évoques pour vous mais ne s’en vantent pas pour autant...) ont du mal à aller se faire soigner parce que c’est trop anxiogène pour eux, et trop compliqué sensoriellement à gérer, ont du mal à gérer la planification des dossiers administratifs qu’on leur demande de présenter pour aller à l’école ou au travail, pour avoir un minimum vital, ont du mal à aller acheter du pain, font des crises si monumentales et fréquentes tant l’environnement ne leur est pas adapté, qu’ils en gardent des séquelles des mois sur la peau, ou n’en sortent pas vivants !
Avant de ramener encore votre fraise nombriliste de HPI trop malheureux dans ce monde, (vous dites vous même que votre fils est maintenant très heureux et adapté depuis qu’il sait qu’il est THPI, j’ai jamais vu ça chez un autiste fraîchement diagnostiqué...) lisez la littérature de professionnels de l’autisme, lisez les autistes, aller en voir et discuter avec eux, à moins que vous ne nous jugiez d’intelligence trop ordinaire pour que ce soit possible.
Enfin, comparer la position de la science et les études publiées et qui font consensus à un devoir d’étudiant n’a juste totalement pas de sens... Ramener une expérience personnelle à l’ensemble de la recherche scientifique est plus que biaisé, c’est stupide...
Le simple fait d’émettre un diagnostic, ne rend pas la personne plus heureuse (comme votre fils quand il a su qu’il était THPI).
Cette reconnaissance permet aussi d’avoir un accompagnement pour aller à l’école ou avoir l’accès à une éducation adaptée. Elle permet un aménagement dans un poste de travail.
Je n’ai jamais vu de personnes « seulement » HPI qui ait besoin de ça pour VIVRE.
La psychologue dont vous parlez n’évoque que les cas qu’elle connaît. A savoir ceux qui consultent.
Le biais est énorme. Le marchandising autour du HQI ces dix dernières années est énorme et très juteux, mais vous ne le reconnaissez même pas...
Quand on verra une personne « seulement » HQI devant aller faire des habiletés sociales pour gérer son mode de communication particulier et erratique dans la société, une orthophoniste pour lui apprendre à s’exprimer, un psychomotricien pour gérer ses troubles praxiques, apprendre à gérer ses émotions, entraîner ses fonctions exécutives toujours erratiques, un psychologue pour gérer son anxiété, ses crises d’angoisse qui peuvent le laisser dans un état que d’autres qualifiaient jadis d’hystérie, de folie mais qui ne sont que l’ultime possibilité dans un monde de trop plein émotionnel, sensoriel, communicationnel, vous viendrez reparler du handicap des HPI sans comorbidité.
Si comme tu dis leur anormalité due à un chiffre de QI leur permet de compenser c’est justement qu’il n’y a pas de handicap.
Enfin cet élitisme au QI est d’une indécence totale, d’autant plus sur un forum où des gens (qui ont parfois des niveaux de ce même QI > à ce que tu évoques pour vous mais ne s’en vantent pas pour autant...) ont du mal à aller se faire soigner parce que c’est trop anxiogène pour eux, et trop compliqué sensoriellement à gérer, ont du mal à gérer la planification des dossiers administratifs qu’on leur demande de présenter pour aller à l’école ou au travail, pour avoir un minimum vital, ont du mal à aller acheter du pain, font des crises si monumentales et fréquentes tant l’environnement ne leur est pas adapté, qu’ils en gardent des séquelles des mois sur la peau, ou n’en sortent pas vivants !
Avant de ramener encore votre fraise nombriliste de HPI trop malheureux dans ce monde, (vous dites vous même que votre fils est maintenant très heureux et adapté depuis qu’il sait qu’il est THPI, j’ai jamais vu ça chez un autiste fraîchement diagnostiqué...) lisez la littérature de professionnels de l’autisme, lisez les autistes, aller en voir et discuter avec eux, à moins que vous ne nous jugiez d’intelligence trop ordinaire pour que ce soit possible.
Enfin, comparer la position de la science et les études publiées et qui font consensus à un devoir d’étudiant n’a juste totalement pas de sens... Ramener une expérience personnelle à l’ensemble de la recherche scientifique est plus que biaisé, c’est stupide...