Re: Chronologie des intérêts restrictifs/restreints/spécifiq
Posté : samedi 21 avril 2018 à 3:40
Idem pour l'aspect cyclique, mais il y a aussi - il me semble - un aspect qui peut trouver des limites plus précises dans le temps.
Vers un an, j'étais fasciné par le "mange-cassette" (appellation de ma mère) sur lequel je passais tout mon temps, et ça a été le début de ma passion pour la musique.
Au sein de cette passion, j'ai des cycles (une passion dans une passion c'est une mise en abyme passionnelle !) du style, à tel âge, je me suis fait toute l’œuvre de tel artiste, à tel âge toute l’œuvre de tel autre, puis ça revient (si je me suis fait tout Barbara à 8 ans, je continue encore de l'écouter aujourd'hui de façon régulière). Cette passion peut être aussi plus ou moins poussée (ex : j'ai 5 Carmen en DVD, 7 en CD, mais ce n'est pas le cas de tous les opéras que j'ai aimés)
Après, j'ai des passions qui ont totalement disparu sans jamais être revenues - je ne sais pas du coup si c'est un intérêt restreint.
Ex : enfant j'étais passionné par James Bond. J'avais toute la collection de ses cassettes, les livres (ceux de Fleming), les bandes originales, des figurines (pas jouets, type figurines de collection), les reproductions des armes en jouets (qui étaient classées et disposées selon un ordre sur une petite table), les affiches, je remarquais chaque occurrence du nombre 7, je connaissais les répliques par cœur, je les refaisais x fois, je me déguisais, etc. (il faut dire que James Bond pouvait fasciner un marginal par sa capacité à se fondre dans la masse et à jouer des rôles sans masque - contrairement aux super-héros - et à combattre ceux qui lui voulaient du mal et à séduire les femmes qui lui plaisaient).
Aujourd'hui, je me rends compte que James Bond est très cliché, que la qualité des films est très variable, et 007 me laisse indifférent (je n'ai même pas vu les plus récents) - en dehors d'une forme de "nostalgie" peut-être pour toute cette époque qui - au vu de la place que ça prenait - y était liée.
Du coup si on considère que ma passion pour James Bond relève de l'intérêt restreint, il peut être bien ancré dans une temporalité précise (en gros, de 93 à 97 pour moi)
Après il peut aussi revenir de façon cyclique (je m'écoute Barbara quasiment tous les mois voire plus)
Vers un an, j'étais fasciné par le "mange-cassette" (appellation de ma mère) sur lequel je passais tout mon temps, et ça a été le début de ma passion pour la musique.
Au sein de cette passion, j'ai des cycles (une passion dans une passion c'est une mise en abyme passionnelle !) du style, à tel âge, je me suis fait toute l’œuvre de tel artiste, à tel âge toute l’œuvre de tel autre, puis ça revient (si je me suis fait tout Barbara à 8 ans, je continue encore de l'écouter aujourd'hui de façon régulière). Cette passion peut être aussi plus ou moins poussée (ex : j'ai 5 Carmen en DVD, 7 en CD, mais ce n'est pas le cas de tous les opéras que j'ai aimés)
Après, j'ai des passions qui ont totalement disparu sans jamais être revenues - je ne sais pas du coup si c'est un intérêt restreint.
Ex : enfant j'étais passionné par James Bond. J'avais toute la collection de ses cassettes, les livres (ceux de Fleming), les bandes originales, des figurines (pas jouets, type figurines de collection), les reproductions des armes en jouets (qui étaient classées et disposées selon un ordre sur une petite table), les affiches, je remarquais chaque occurrence du nombre 7, je connaissais les répliques par cœur, je les refaisais x fois, je me déguisais, etc. (il faut dire que James Bond pouvait fasciner un marginal par sa capacité à se fondre dans la masse et à jouer des rôles sans masque - contrairement aux super-héros - et à combattre ceux qui lui voulaient du mal et à séduire les femmes qui lui plaisaient).
Aujourd'hui, je me rends compte que James Bond est très cliché, que la qualité des films est très variable, et 007 me laisse indifférent (je n'ai même pas vu les plus récents) - en dehors d'une forme de "nostalgie" peut-être pour toute cette époque qui - au vu de la place que ça prenait - y était liée.
Du coup si on considère que ma passion pour James Bond relève de l'intérêt restreint, il peut être bien ancré dans une temporalité précise (en gros, de 93 à 97 pour moi)
Après il peut aussi revenir de façon cyclique (je m'écoute Barbara quasiment tous les mois voire plus)