Le syndrome d'asperger, de la prise en charge à l'autonomie.

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FinementCiselé
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Le syndrome d'asperger, de la prise en charge à l'autonomie.

#1 Message par FinementCiselé » mercredi 24 janvier 2018 à 18:12

J'ai hiberné un bon bout de temps, vous trouvez ci après le liens du compte rendu de l'intervention du Dr Ovidio Ramos d'octobre 2016 à Reims.

http://www.asperger-integration.com/med ... _Ramos.pdf

Y'a des chiffres sympa notamment niveau des comorbidités.

PS : je ne suis pas la personne ayant fait le C.R., j'y étais même pas à ce colloque. Je l'ai juste trouvé sur le site de l'APIPA.
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Carapa
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Re: Le syndrome d'asperger, de la prise en charge à l'autono

#2 Message par Carapa » jeudi 25 janvier 2018 à 19:39

Merci beaucoup pour ce document. Le passage suivant me laisse assez perplexe:

"La mise en place du langage est un point essentiel pour le diagnostic. : premiers mots vers 12/18 mois, ensuite le développement est stoppé (quelques mots ou développement très lent)."

Est-ce que c'est vraiment un point essentiel pour le diagnostic? Car dans mon cas, j'ai parlé assez tard, mais à partir de ce moment-là le développement du langage s'est fait très vite.
Diagnostiqué SA (septembre 2016).

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Re: Le syndrome d'asperger, de la prise en charge à l'autono

#3 Message par Anja-louise » jeudi 25 janvier 2018 à 20:09

J'ai une question par rapport à ce document
qu'est ce qui différencie la schizophrénie atypique à début précoce du syndrome Asperger? :innocent:
Si on part du principe que dans la schizophrénie atypique il n'y a pas de délires/ hallucinations comment faire la distinction :|
TSA+ nombreuses comorbidités

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olivierfh
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Re: Le syndrome d'asperger, de la prise en charge à l'autono

#4 Message par olivierfh » jeudi 25 janvier 2018 à 23:37

Carapa a écrit :Le passage suivant me laisse assez perplexe:

"La mise en place du langage est un point essentiel pour le diagnostic. : premiers mots vers 12/18 mois, ensuite le développement est stoppé (quelques mots ou développement très lent)."
C'est sans doute que dans ce passage il s'agissait d'autisme typique (de Kanner) et non de syndrome d'Asperger (SA), les deux étant des sous-catégories (aujourd'hui dépassées) des troubles du spectre autistique (TSA).
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.

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Re: Le syndrome d'asperger, de la prise en charge à l'autono

#5 Message par FinementCiselé » jeudi 25 janvier 2018 à 23:46

Doit y avoir 4 ou 5 cas dans le monde répertoriés de schizophrénie précoce dans le sens clinique du terme (avant 12 ans), alors schizophrénie atypique précoce, tu parle d'une licorne. Encore une fois dans le sens clinique du terme. (strictement scientifique et documenté/reconnu, et pas franco-français défini par abus de langage). On parle d'une vrai de vrai psychose infantile, qui n'est pas un mythe, mais un truc super hyper méga rare. (Développement entre 4 et 6 ans) Donc c'est l'âge d'apparition et la persistance dans le temps (jusqu'à l'age adulte) principalement qui différencie

Pour le chiffre, va falloir me croire puisqu'il provient d'un psychiatre qui va régulièrement en Afrique où ces diagnostics sont légion et qu'il requalifie régulièrement en autisme ou autre. Lui dit en avoir diagnostiqué un à Madagascar, mais non atypique. Ca reste une témoignage d'ordre privé.

La schizophrénie infantile/précoce est tellement rare, qu'il y a 0 statistiques réelles dessus et que le DSM l'a carrément viré en 1987 dans la révision 3. La CIM-10 parle de psychoses infantiles mais plus du tout de schizophrénie précoce, alors atypique, encore moins. Et y'a guère que les Russes qui l'utilisent encore, mais pas en atypique.

Le postulat est qu'un enfant présentant symptomatologie de schizophrénie, ou de psychose n'est pas susceptible d'en valider une à l'age adulte. On parle d'attaque schyzophréniforme. Ces mêmes enfants ne répondant pas à un critère TED/TSA.
L'autre postulat est qu'en schizophrénie normale, nombre de symptômes sont déjà présents dans l'enfance (apparition circa 12 ans) mais non remarquable, donc la schizophrénie infantile = schizophrénie.

Une chose à savoir c'est que de part sa connotation beaucoup plus négative que l'autisme, la schizophrénie est en fait moins documentée que lui. Alors que leurs acceptations et leurs définitions modernes ont vue le jour quasiment en même temps (quand on a commencé à cataloguer les formes de psychoses et qu'on s'est rendu compte que l'autisme n'en était pas une, au même moment la schizophrénie s'est différenciée), les recherches ont été bien moindre.

Carapa : à nuancé par un psychiatre. On va dire que c'est une phrase généraliste à contextualiser.
C'est sans doute que dans ce passage il s'agissait d'autisme typique (de Kanner) et non de syndrome d'Asperger (SA), les deux étant des sous-catégories (aujourd'hui dépassées) des troubles du spectre autistique (TSA).
Comme dit au dessus, c'est à contextualiser. (après, trop en dire sur ce point peu être équivalent à trop en dire sur une procédure diagnostic)
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Lilette
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Re: Le syndrome d'asperger, de la prise en charge à l'autono

#6 Message par Lilette » vendredi 26 janvier 2018 à 0:23

Spoiler :  : 
Pour le chiffre, va falloir me croire puisqu'il provient d'un psychiatre qui va régulièrement en Afrique où ces diagnostics sont légion et qu'il requalifie régulièrement en autisme ou autre. Lui dit en avoir diagnostiqué un à Madagascar, mais non atypique. Ca reste une témoignage d'ordre privé.
Oh, je sais qui c'est !
TSA.

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