Rôle d'AVS : sortie extra-scolaire

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georgia
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Rôle d'AVS : sortie extra-scolaire

#1 Message par georgia » vendredi 18 septembre 2009 à 10:03

Bonjour,

J'ai une question : l'AVS peut elle accompagner ma fille aux RDV du CMPP ? pour ma part, c'est à 100 mètres environ de l'école.
Je m'adresse plus particulièrement à Jean !! (le pro des lois !)
Merci pour les réponses
LARA (maman de Lou 8 ans : en attente de diagnostic définitif)

béa50
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#2 Message par béa50 » mardi 22 septembre 2009 à 9:48

je ne sais pas si cela est dans c'est attribution puisqu'elle dépend de l'école.Mais si c'est un probléme pour que tu puisse l'enmener, as tu pensé au taxi ambulance ( pris en charge à 100%), nous l'avons fait pour Renaud durant 4 ans

béa50
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#3 Message par béa50 » mardi 22 septembre 2009 à 9:51

je n'ai pas les yeux en face des trous!!! ses attributions biensûr + divers fautes qui trainent; cerveau plus que ramolli ce matin

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Murielle
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#4 Message par Murielle » mardi 22 septembre 2009 à 10:48

Moi non plus je ne pense pas que ça fasse partie de ses attributions...mais Jean va sûrement avoir la bonne réponse en effet.! :wink:
Pour les sorties "extra-scolaires", visite musée, sortie mer....etc, oui, elle peut accompagner notre enfant.!En même temps si c'est à 100m de l'école....ce serait une "économie" de bon sens qu'elle puisse l'accompagner afin d'éviter une prise en charge Sécu.!!! :? Mais le "bon sens" semble faire sacrément défaut chez nos politiques.! :evil:
D'ailleurs chez nous, une sortie de 2 JOURS (une nuit comprise) est organisée pour les enfants de l'école et notre SUPER AVS sera à ses côtés durant ces 2 jours et la nuit aussi.! :D :lol:
Je crois qu'Aphykit a dû batailler SEC pour une sortie analogue, non? :D
Bon courage.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.

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Jean
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#5 Message par Jean » mercredi 23 septembre 2009 à 6:17

Pour l'instant, je n'ai pas vu d'exemple de ce type. Non pas parce que c'est en dehors du cadre scolaire, mais que cela relève des déplacements vers ou à partir de l'école. Voir donc du côté de la prise en charge des soins.

Il reste la possibilité de demander une augmentation de la dotation horaire de l'VS à la CDAPH.

Un résumé :
L'auxiliaire de vie scolaire-individuel peut être amené à effectuer quatre types d'activités :
- des interventions dans la classe définies en concertation avec l'enseignant;
- des participations aux sorties de classes;
- l'accomplissement de gestes techniques;
- une collaboration au suivi des projets d'intégration.

Une autre lecture du texte officiel permet de dire que l'auxiliaire de vie scolaire peut accompagner l'élève handicapé:
- dans les actes de sa vie quotidienne (déplacements, installation au poste de travail, prise de notes, passage aux toilettes, restauration scolaire, soins d'hygiène...) ;
- dans les activités d'apprentissages scolaires proposées et dans l'assistance méthodologique à l'élève (répétition des consignes de travail, manipulation du matériel scolaire adapté ou non, prise de notes adaptée, stimulation, communication, sécurisation, aide à la concentration, motivation, prise d'autonomie, préparation et assistance aux épreuves d'évaluation...) ;
- dans le but d'améliorer sa socialisation (mise en relation avec les autres, développement de l'autonomie, participation aux travaux collectifs, gestion de situations de crise, observation et respect des règles de vie en groupe...);
- dans certaines activités extérieures à l'école (restauration scolaire, piscine, sorties régulières ou exceptionnelles.. .).

Les missions de l’auxiliaire de vie scolaire – individuel sont normalement précisées dans le projet personnalisé de scolarisation (PPS) de l’élève handicapé. Elles le sont également parfois sur la notification d’attribution d’une auxiliaire de vie scolaire établie par la Commission des Droits et de l’Autonomie de la MDPH.
Source : http://www.ac-clermont.fr/ia63/personne ... etAVSi.pdf

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Jean
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#6 Message par Jean » mercredi 23 septembre 2009 à 6:37

Voir également le livre du SCEREN / CRDP

http://clisrhone.free.fr/IMG/article_PD ... le_768.pdf
http://crdp.ac-lille.fr/sceren/IMG/pdf/sommaire_AVS.pdf

ACCOMPAGNER L'ÉLÈVE HANDICAPÉ DANS LES GESTES DE LA VIE QUOTIDIENNE

L'accompagnement dans les gestes et les situations de la vie quotidienne de l'élève en situation de handicap, par une auxiliaire de vie scolaire, dans le cadre d'un établissement scolaire, fait principalement appel à des qualités humaines. Dans ces moments-là, l'accompagnement suppose d'accepter la relation en miroir
-une redécouverte de soi à travers l'autre, et le dépassement de soi. Marcel Nuss livre, à ce propos, des réflexions qui bousculent nos habitudes d'homme valide

Nous allons dans ce chapitre, revenir sur divers aspects du travail de l'AVS dans les actes de la vie quotidienne de l'élève handicapé.

1, Les déplacements dans l'école

Bien porter sans (se) faire mal
Le déplacement dans l'établissement scolaire, de l'élève déficient moteur ou porteur d'une maladie invalidante, circulant en fauteuil, nécessite souvent des tâches de manutention de la part de l'auxiliaire de vie scolaire. Porter un élève d'un fauteuil à un autre, ou à un tricycle, ou encore d'un fauteuil à un lit, ne s'improvise pas. L:élève, tout comme l'AVS, peuvent pâtir d'une mauvaise manipulation. Bien entendu, le coordonnateur du dispositif départemental des AVS évite qu'une jeune femme, petite et menue, se retrouve à devoir réaliser ces opérations pour un collégien faisant deux fois son poids! Mais, il n'y a pas toujours deux personnes disponibles pour porter ce même jeune homme...

Il est donc nécessaire d'organiser un module de formation aux manutentions, dans le cadre de la formation des auxiliaires de vie scolaire concernés par la question. Les kinésithérapeutes, psychomotriciens ou ergothérapeutes travaillant en SESSAD pour déficients moteurs, en Institut d'éducation motrice ou à l'hôpital doivent être sollicités, tout comme les représentants des associations compétentes (Association des paralysés de France et Association française contre les myopathies, notamment).

2. Le passage aux toilettes

Le passage aux toilettes est un moment important et nécessaire dans la vie scolaire quotidienne des enfants handicapés moteurs. Pendant ce temps-là, ils sont totalement dépendants de l'auxiliaire de vie scolaire. Il est donc important d'établir une relation basée sur la confiance avec l'élève, notamment lorsqu'il s'agit d'un(e) adolescent(e) pour qu'il se sente bien à ce moment précis. Nous sommes dans l'intime et il est nécessaire de mettre des mots sur les gestes. La tâche effectuée peut être expliquée au fur et à mesure de son déroulement.

Mettre des mots sur l'intime: la métacommunication

Au-delà des aspects matériels et de manutention, c'est la question de l'approche de l'intimité qui est posée. La méta communication est l'un des premiers outils à utiliser dans l'approche de l'intime. C'est un outil qui agit comme un espace d'autorisation et de protection. Il s'agit de décrire le geste que l'on va faire ou d'en discuter ensemble avant, ou encore, d'annoncer une parole. Voici quelques

exemples:
- tout le passage aux toilettes peut (et même doit) faire l'objet de métacommunication. Il s'agit de décrire ce qui va se passer. La parole met ainsi un espace qui protège la pudeur;

- avant de prendre ou de toucher un élève, l'AVS peut lui dire: « je vais te prendre le bras, es-tu prêt? » « Je vais passer ton pull; tends les bras s'il te plait. » « Je vais guider ta main sur la souris de l'ordinateur. » ;

- à d'autres moments, l'auxiliaire de vie scolaire peut toujours demander à l'élève qu'elle accompagne: « est-ce que je suis trop proche de toi? » ou encore: « comment veux-tu que nous travaillions ensemble?

La métacommunication est un échange d'information sur la communication ou sur la relation. Il s'agit donc de préciser comment on veut que se passe la communication. Voici quelques exemples pris dans d'autres contextes professionnels:
« Vous pouvez me tutoyer ».
« Lorsque vous criez, ça me fait peur ».
« J'ai besoin de silence pour parler ».
« La piqûre va peut-être vous faire mal ».

La métacommunication doit s'employer, même si l'on pense que la personne ne comprend pas. Même à un bébé, il est possible de décrire ce qui se passe, les gestes que l'on fait lorsqu'on le change. Nous connaissons une maternité où l'on informe le bébé lorsqu'il est abandonné. C'est fascinant de voir comment il écoute, les grands yeux ouverts.

En résumé, il faut intégrer, comme un réflexe professionnel, le fait d'expliquer le geste que l'on va faire avant de le faire ou la façon dont on veut que se passe la communication.

3, De l'importance des rituels

Le rituel c'est d'abord un mot bien mystérieux pour des attitudes que tout le monde pratique au quotidien. Chaque enseignant, chaque auxiliaire de vie scolaire a ses manies que l'élève connaît très vite et qui lui donnent des repères. Le rituel est un excellent moyen pour séparer les séquences, les activités, pour passer d'un moment agité à un moment calme. On n'aborde pas le début de la journée de la même façon que l'on aborde le début d'après-midi. Le rituel pour un AVS cela peut être: un regard particulier, une phrase insolite, toujours la même -« tirons la bobinette » - un silence, un petit jeu..
Avec un élève, il est possible de ritualiser une façon de faire, par exemple:
démarrer la journée toujours de la même façon. Mettre les mots importants toujours à droite, ou de la même couleur. Utiliser des stylos de différentes couleurs pour illustrer des consignes différentes. Disposer de jokers (petit carré de carton jaune), de signaux d'alerte (petit carré de carton rouge pour dire stop à tel comportement). Prévoir dans la classe ou dans l'école un lieu qui sera utilisé, si l'on a une remarque difficile à faire. Lélève sait que lorsque l'on se met dans cette zone, qui peut être tout simplement un coin de la classe, c'est qu'il a franchi une ligne jaune.

4. L'accompagnement au repas
Les modalités d'accompagnement à la prise du repas de l'élève handicapé par un AVS

Devant certaines situations, il arrive que la commission des droits et de l'autonomie de la MDPH notifie l'attribution d'un accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire d'un élève en situation de handicap pour la prise du déjeuner. Cela peut notamment survenir dans le cas d'élèves déficients moteurs ou myopathes, lourdement handicapés, mais également pour accompagner un élève présentant des troubles de la conduite ou du comportement, ou porteur de troubles envahissants du développement. La tâche attendue de la part de l'auxiliaire de vie scolaire peut varier d'une situation à une autre. Lobjectif général est de s'assurer que l'élève prenne bien son repas, dans des conditions optimales de sociabilité. L'AVS veille donc à ce que l'élève puisse bénéficier d'un repas adapté, équilibré et complet. Il lui faut parfois remplir le plateau, le porter, puis installer l'élève et son plateau autour d'une table. Ensuite l'AVS peut avoir à couper, à préparer les aliments pour en faciliter la prise, parfois à faire manger l'élève, à porter à la bouche, le couvert ou le verre. À chacune de ces étapes, l'auxiliaire de vie scolaire garde en tête deux soucis permanents: cultiver toute tentative ou possibilité de prise d'autonomie de la part de l'élève accompagné et associer un ou plusieurs de ses pairs à ce moment prévu pour être convivial. Il est préférable que l'AVS ne prenne pas son repas - de façon régulière ou systématique - avec l'élève qu'elle accompagne.

Mais parfois, la situation ou son emploi du temps l'y oblige ou l'y encourage.

Attention, l'auxiliaire de vie scolaire qui intervient en journée continue auprès d'un même élève, doit pouvoir bénéficier d'une pause toutes les six heures, notamment pour prendre son repas59. Son remplacement auprès de l'élève accompagné, à ce moment-là, doit être prévu, s'il s'avère nécessaire. Dans le premier degré, la prise du déjeuner est organisée par la commune. Si une auxiliaire de vie scolaire doit effectuer un accompagnement sur le temps de repas, il est préférable d'établir une convention entre l'inspection académique et la commune concernée pour organiser cette mission et identifier les responsabilités de chacun. Dans le second degré, le repas étant pris dans l'établissement, seule la question du remplacement de l'AVS pendant sa pause demeure. Enfin, on invite les maires ou les agents comptables à appliquer le tarif le plus bas, aux auxiliaires de vie scolaire, obligées de prendre leur repas sur place. Merci pour elles...

5.L'accompagnement hors cadre scolaire
C'est en équipe éducative qu'est étudiée la nécessité d'un accompagnement par une AVS, d'un élève en situation de handicap, allant participer à un voyage scolaire. Laccompagnement par un parent est à écarter, comme on le ferait pour tout autre élève. Ensuite c'est le besoin d'une AVS et non pas de l'AVS qui accompagne habituellement l'élève qui est examiné. LAVS « habituelle » peut ne pas pouvoir ou ne pas vouloir effectuer cet accompagnement.

Lorsque la commission des droits et de l'autonomie de la MDPH prononce un accompagnement à temps plein, il n'est pas nécessaire de solliciter à nouveau l'avis de cette commission pour l'accompagnement d'un voyage de ce type. En revanche, si la quotité horaire d'accompagnement attribuée par cette commission est très inférieure à ce que réclame l'accompagnement sur plusieurs jours et nuits, d'un élève en situation de handicap, à l'occasion d'un séjour, il est préférable de soumettre à la CDAPH, cette demande d'aménagement temporaire du projet personnalisé de scolarisation.

Ensuite, vient le temps d'organiser la mise en oeuvre de cet accompagnement.
Si l'AVS « habituelle » ne peut pas le réaliser, le coordonnateur du dispositif départemental des auxiliaires de vie scolaire recherche une autre candidate - parmi les personnes recrutées - volontaire et disponible pour cette mission particulière.

L'une prend alors la place de l'autre, pour ne léser personne. Dans tous les cas, le coordonnateur établit un « avis d'affectation exceptionnel » ou fait réaliser un « ordre de mission sans frais » par le service compétent à l'inspection académique, qui couvrira l'auxiliaire de vie scolaire pendant cette sortie. Si l'auxiliaire de vie scolaire qui part ainsi accompagner un élève pour un séjour de plusieurs jours ne doit rien débourser pour y participer, elle ne peut pas non plus réclamer un supplément de salaire à cette occasion. Toutefois, le coordonnateur du dispositif départemental des auxiliaires de vie scolaire veille à ce qu'une AVS partie une semaine, et, a priori disponible 24 heures sur 24 pendant cette période, puisse « récupérer » quelques jours (en fonction de son temps de travail annualisé). Si, lors de ce voyage, l'auxiliaire de vie scolaire est amenée à accomplir d'autres actes que ceux qui relèvent de ses missions, il est recommandé d'indiquer cela par écrit, avant le séjour. Dans le cas de l'administration d'un médicament, il est indispensable de consulter le médecin scolaire et d'établir un projet d'accueil individualisé (PAI).

(extraits dans les pages 91-99)

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Délibérations de la HALDE

#7 Message par Jean » vendredi 9 octobre 2009 à 10:33

Ces délibérations de la HALDE (haute autorité de lutte cotre les discrimination et l'exclusion) sont à utiliser en cas de refus d'admission à la cantine ou à un centre péri-scolaire du fait de l'absence d'AVS.

Délibération relative au refus d’accès opposé à un enfant souffrant d’allergies alimentaires à la cantine scolaire et aux activités périscolaires gérées par la municipalité. n° 2006-193 du 18/09/2006
La réclamante a saisi, le 7 mars 2006, la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité du refus qui lui est opposé, par le maire de sa commune, d’accepter son enfant souffrant d’allergies alimentaires, à la cantine scolaire, au périscolaire ainsi qu’au centre aéré, gérés par la municipalité.
Le motif invoqué par le maire est, d’une part, qu’aucun texte n’impose aux communes d’obligation d’accès aux cantines scolaires des enfants souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires et, d’autre part, que le personnel de la cantine n’est pas compétent pour prodiguer des soins en cas de problème.
En dépit du caractère facultatif de la mise en place du service de cantine scolaire, ce service est astreint, dès lors qu’il est créé, au principe général du droit d’égal accès des usagers aux services publics. Ainsi, une différence de traitement implique l’existence de différence de situation de nature à justifier ces différences de traitement.
Or, l’instruction a permis d’établir qu’en matière d’accueil à la cantine, tous les enfants ne bénéficient pas du même traitement.
En l’espèce, le Collège de la haute autorité considère que le refus du maire d’accepter la fille de la réclamante à la cantine, au périscolaire et au centre aéré, en raison de son état de santé, caractérise l’existence d’une discrimination, dans la mesure où tous les enfants ne bénéficient pas du même traitement. Il décide l’organisation d’une médiation.


http://www.halde.fr/spip.php?page=artic ... icle=11666

Délibération relative au refus d’accès à des équipements municipaux opposé à des enfants souffrant d’allergies alimentaires. n° 2006-231 du 11/12/2006
Le Collège de la haute autorité considère que le refus d’un dépositaire de l’autorité publique d’accepter un enfant allergique au sein d’un service public relevant de sa compétence tels que, notamment, la cantine scolaire, les activités périscolaires, les centres aérés, les haltes-garderies ou les crèches gérés par les communes, en raison de son état de santé, caractérise l’existence d’une discrimination, dans la mesure où tous les enfants ne bénéficient pas du même traitement, conformément au principe général d’égalité d’accès des usagers au service public.

http://www.halde.fr/spip.php?page=artic ... icle=11668

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Re: Rôle d'AVS : sortie extra-scolaire

#8 Message par Jean » mercredi 30 décembre 2009 à 12:23

Sur ce sujet, deux extraits du Guide «Scolariser les élèves handicapés» pour enseignants du Ministère :
– des participations aux sorties de classes occasionnelles ou régulières : en lui apportant l’aide nécessaire dans tous les actes qu’il ne peut réaliser seul, l’AVS permet à l’élève d’être intégré dans toutes les activités qui enrichissent les apprentissages scolaires. Sa présence permet également que l’élève ne soit pas exclu des activités physiques et sportives, dès lors que l’accessibilité des aires de sport est effective ; (page 16)
Les AVS interviennent à titre principal pendant le temps scolaire. Ils peuvent, si nécessaire et après la signature d’une convention entre l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Éducation nationale et la collectivité territoriale, intervenir sur le temps périscolaire (cantine et garderie à l’école maternelle ou élémentaires notamment). Mais, ils ne peuvent pas se rendre au domicile de l’élève. (page 17)
Image
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans

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