Interruption contre-productive ?
Posté : samedi 24 février 2018 à 0:19
Salut, la compagnie,
On avait déjà discuté un tant soit peu de cette thématique : est-ce que la productivité est (plus) grandement réduite chez les personnes autiste quand on interrompt leurs activités (leur concentration) que chez les personnes non autistes ?
Moi, par exemple, quand je suis tout seul chez moi, et que je lis un nouvel article (avec de nouvelles connaissances ou de nouveaux savoir-faire), je dois me concentrer (en me disant que je veux devenir opérationnel par la suite). Si la sonnette résonne, je dois répondre... et, après cette parenthèse, il me faut un certain temps pour me remettre dans le bain, à mon rythme cognitif*. C'est comme devoir m'arrêter à une gare de manière inattendue... il y a le temps pour décélérer, pour patienter, pour accélérer...
* En plus, mes propres distractions peuvent jouer le rôle de sonnettes... mais là, c'est une affaire personnelle de concentration, de guidage de ma pensée.
Est-ce aussi le cas chez vous ? Au-delà du fait d'être dérangé de manière imprévue, est-ce que cela réduit votre productivité ? Ou, à peine la parenthèse fermée, êtes-vous de nouveau au rythme effréné de vos neurones effervescentes ?
Y a-t-il eu des études à ce sujet ?
Si ça tend vers une contre-productivité, y a-t-il des mesures mises en place pour sensibiliser le personnel professionnel, la population, à favoriser les activités non interrompues (ou interrompues le moins possible) ? À décrire le libellé dès le début pour ne plus le modifier (ou le moins possible) par la suite ?
On avait déjà discuté un tant soit peu de cette thématique : est-ce que la productivité est (plus) grandement réduite chez les personnes autiste quand on interrompt leurs activités (leur concentration) que chez les personnes non autistes ?
Moi, par exemple, quand je suis tout seul chez moi, et que je lis un nouvel article (avec de nouvelles connaissances ou de nouveaux savoir-faire), je dois me concentrer (en me disant que je veux devenir opérationnel par la suite). Si la sonnette résonne, je dois répondre... et, après cette parenthèse, il me faut un certain temps pour me remettre dans le bain, à mon rythme cognitif*. C'est comme devoir m'arrêter à une gare de manière inattendue... il y a le temps pour décélérer, pour patienter, pour accélérer...
* En plus, mes propres distractions peuvent jouer le rôle de sonnettes... mais là, c'est une affaire personnelle de concentration, de guidage de ma pensée.
Est-ce aussi le cas chez vous ? Au-delà du fait d'être dérangé de manière imprévue, est-ce que cela réduit votre productivité ? Ou, à peine la parenthèse fermée, êtes-vous de nouveau au rythme effréné de vos neurones effervescentes ?
Y a-t-il eu des études à ce sujet ?
Si ça tend vers une contre-productivité, y a-t-il des mesures mises en place pour sensibiliser le personnel professionnel, la population, à favoriser les activités non interrompues (ou interrompues le moins possible) ? À décrire le libellé dès le début pour ne plus le modifier (ou le moins possible) par la suite ?