Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Posté : mercredi 11 octobre 2017 à 9:58
Le Centre Expert Autisme du Limousin est un bon exemple de ce qu'il est possible de faire et qu'il faut étendre dans le cadre du 4ème plan Autisme, en cours de construction. Un recul n'est pas permis.
Asperansa et l'alliance les 4A soutiennent cette pétition.
Le diagnostic se fait en milieu hospitalier, le centre est rattaché au pôle neurosciences du CHU. Mais l'intervention se fait en milieu ordinaire : crèche, école, assistante maternelle, aidants familiaux etc ... Plusieurs associations participent à cette intervention.
http://www.lepopulaire.fr/limoges/sante ... 83157.html
Publié le 09/10/2017 à 19h51
Le Centre expert autisme du Limousin redoute une baisse de ses moyens
Le fonctionnement de la structure est en cours d’évaluation par l’agence régionale de santé. Un collectif, composé majoritairement de familles, s’inquiète d'une éventuelle réduction de ses financements.
Le Centre expert autisme du Limousin (CEAL) risque-t-il de voir son budget amputé de 30 à 40 % ? C’est l’alerte d’un collectif pour le sauvetage de ce « dispositif unique en France », dédié au diagnostic précoce et à la prise en charge intensive des enfants autistes de 0 à 6 ans. Près de 4.000 signatures ont été recueillies depuis le 5 octobre dans une pétition en ligne intitulée « Sauvons un modèle d’accompagnement pour nos (vos) enfants autistes ! ». Et le nombre de signataires ne cesse d’augmenter.
Cette diminution des moyens aurait été annoncée « oralement », début septembre, à la suite d’une mission diligentée par l’agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine.
D’après le texte de la pétition, la mission « a rendu hommage à la qualité du travail fait sur le terrain, qualifié de "travail de haute couture" mais a expliqué « que ce succès local était à l’origine d’une "inégalité territoriale" ».
Pour les parents, une perte de chances pour 30 à 40% des enfants
En conséquence, s’alarme le collectif, l’ARS devrait procéder à une réduction d’un tiers des crédits du Centre expert autisme, créé en juin 2014 au CHU de Limoges. D’après nos informations, 1,8 million d’euros étaient consacrés à la prise en charge des enfants autistes. La somme pourrait baisser de 600.000 euros.
Pour le collectif (principalement des parents issus de diverses associations impliquées dans l’autisme, bénéficiaires de l’accompagnement du CEAL ou sur liste d’attente), « ce mode de réduction de l’inégalité territoriale aboutirait à une perte de chances pour 30 à 40% des enfants et à la destruction d’un pôle d’excellence reconnu ».
L’actuel directeur médical du centre que nous avons contacté, le docteur Eric Lemonnier, étranger à la pétition, reste prudent, « [attend] de voir » mais craint qu’en « redéfinissant les moyens, on ne puisse plus faire pareil ».
Pour l'ARS, il s'agit de « pérenniser la structure »
Pour l’agence régionale de santé, le CEAL était jusqu’à présent en mode expérimental dans le cadre du 3e Plan Autisme et le dossier « traité avec les partenaires » n’est pas encore réglé.
« L’efficacité du Centre expert autisme ne fait aucun doute. Il y a des points forts et des axes d’amélioration »
Saïd Acef (directeur en charge de l'autonomie à l'ARS)
« Aujourd’hui, il faut faire basculer la structure dans un fonctionnement pérenne, le modèle étant destiné à être décliné ailleurs en France », explique Saïd Acef, directeur en charge de l’autonomie à l’ARS.
« Ce sont des questions d’ordre administratif et juridique. L’efficacité du centre ne fait aucun doute, poursuit-il. Il y a des points forts et des axes d’amélioration : on étudie actuellement comment sont utilisés les 2,4 millions de budget global du centre expert, répartis entre les professionnels du CHU de Limoges et de deux associations. On doit homogénéiser l’ensemble, mais ça ne veut pas dire qu’il y aura une baisse de 40 % de l’activité. » Un rapport final est prévu pour le 31 octobre.
Le docteur Geneviève Macé, à l’origine de la création et du développement du Centre expert autisme du Limousin, est aussi membre du collectif. Elle reconnaît que « l’ARS de Nouvelle-Aquitaine a permis de belles réalisations en matière d’autisme sur son territoire. Les parents espèrent juste qu’elle trouve une solution, avec l’aide l’État, pour ce problème local, régional mais aussi national. » Réponse officielle dans quelques semaines.
Hélène Pommier
En chiffres
47 enfants sont actuellement suivis de façon intensive par le Centre expert autisme du Limousin, pour un montant de 38.000 € par an et par enfant, et 13 sont sur liste d’attente.
Pour le collectif, une réduction de l’enveloppe budgétaire signifierait soit une diminution du nombre de bénéficiaires, soit une baisse de la qualité de prise en charge.
Vidéo dans :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 43757.html
Asperansa et l'alliance les 4A soutiennent cette pétition.
Le diagnostic se fait en milieu hospitalier, le centre est rattaché au pôle neurosciences du CHU. Mais l'intervention se fait en milieu ordinaire : crèche, école, assistante maternelle, aidants familiaux etc ... Plusieurs associations participent à cette intervention.
http://www.lepopulaire.fr/limoges/sante ... 83157.html
Publié le 09/10/2017 à 19h51
Le Centre expert autisme du Limousin redoute une baisse de ses moyens
Le fonctionnement de la structure est en cours d’évaluation par l’agence régionale de santé. Un collectif, composé majoritairement de familles, s’inquiète d'une éventuelle réduction de ses financements.
Le Centre expert autisme du Limousin (CEAL) risque-t-il de voir son budget amputé de 30 à 40 % ? C’est l’alerte d’un collectif pour le sauvetage de ce « dispositif unique en France », dédié au diagnostic précoce et à la prise en charge intensive des enfants autistes de 0 à 6 ans. Près de 4.000 signatures ont été recueillies depuis le 5 octobre dans une pétition en ligne intitulée « Sauvons un modèle d’accompagnement pour nos (vos) enfants autistes ! ». Et le nombre de signataires ne cesse d’augmenter.
Cette diminution des moyens aurait été annoncée « oralement », début septembre, à la suite d’une mission diligentée par l’agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine.
D’après le texte de la pétition, la mission « a rendu hommage à la qualité du travail fait sur le terrain, qualifié de "travail de haute couture" mais a expliqué « que ce succès local était à l’origine d’une "inégalité territoriale" ».
Pour les parents, une perte de chances pour 30 à 40% des enfants
En conséquence, s’alarme le collectif, l’ARS devrait procéder à une réduction d’un tiers des crédits du Centre expert autisme, créé en juin 2014 au CHU de Limoges. D’après nos informations, 1,8 million d’euros étaient consacrés à la prise en charge des enfants autistes. La somme pourrait baisser de 600.000 euros.
Pour le collectif (principalement des parents issus de diverses associations impliquées dans l’autisme, bénéficiaires de l’accompagnement du CEAL ou sur liste d’attente), « ce mode de réduction de l’inégalité territoriale aboutirait à une perte de chances pour 30 à 40% des enfants et à la destruction d’un pôle d’excellence reconnu ».
L’actuel directeur médical du centre que nous avons contacté, le docteur Eric Lemonnier, étranger à la pétition, reste prudent, « [attend] de voir » mais craint qu’en « redéfinissant les moyens, on ne puisse plus faire pareil ».
Pour l'ARS, il s'agit de « pérenniser la structure »
Pour l’agence régionale de santé, le CEAL était jusqu’à présent en mode expérimental dans le cadre du 3e Plan Autisme et le dossier « traité avec les partenaires » n’est pas encore réglé.
« L’efficacité du Centre expert autisme ne fait aucun doute. Il y a des points forts et des axes d’amélioration »
Saïd Acef (directeur en charge de l'autonomie à l'ARS)
« Aujourd’hui, il faut faire basculer la structure dans un fonctionnement pérenne, le modèle étant destiné à être décliné ailleurs en France », explique Saïd Acef, directeur en charge de l’autonomie à l’ARS.
« Ce sont des questions d’ordre administratif et juridique. L’efficacité du centre ne fait aucun doute, poursuit-il. Il y a des points forts et des axes d’amélioration : on étudie actuellement comment sont utilisés les 2,4 millions de budget global du centre expert, répartis entre les professionnels du CHU de Limoges et de deux associations. On doit homogénéiser l’ensemble, mais ça ne veut pas dire qu’il y aura une baisse de 40 % de l’activité. » Un rapport final est prévu pour le 31 octobre.
Le docteur Geneviève Macé, à l’origine de la création et du développement du Centre expert autisme du Limousin, est aussi membre du collectif. Elle reconnaît que « l’ARS de Nouvelle-Aquitaine a permis de belles réalisations en matière d’autisme sur son territoire. Les parents espèrent juste qu’elle trouve une solution, avec l’aide l’État, pour ce problème local, régional mais aussi national. » Réponse officielle dans quelques semaines.
Hélène Pommier
En chiffres
47 enfants sont actuellement suivis de façon intensive par le Centre expert autisme du Limousin, pour un montant de 38.000 € par an et par enfant, et 13 sont sur liste d’attente.
Pour le collectif, une réduction de l’enveloppe budgétaire signifierait soit une diminution du nombre de bénéficiaires, soit une baisse de la qualité de prise en charge.
Vidéo dans :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 43757.html