Questions diverses liées au diagnostic TSA
Posté : jeudi 17 janvier 2019 à 9:56
Bonjour, ma recherche dans le forum n’ayant rien donné, je me permets de créer un nouveau post pour vous poser mes questions:
1) hyperacousie: est-elle systématique chez les personnes présentant un TSA? Je suis récemment allée chez une ORL pour un problème qui n’avait rien à voir avec mon audition mais elle m’a fait un test auditif. Le résultat était que j’ai une audition parfaite mais je lui ai demandé pour l’hyperacousie et elle m’a montré sur le schéma que j’étais au maximum pour une audition normale mais que l’hyperacousie dépassait cette limite, ce qui n’est pas mon cas. Du coup, si cela peut être un critère excluant, il pourrait être intéressant que je le sache.
2) bilan neuropsychologique: les délais étant particulièrement longs dans les CRA en Belgique, j’ai pris rendez-vous chez un psychiatre afin qu’il puisse au moins me dire si ça vaut la peine de poursuivre. Il m’a conseillé de passer un bilan neuropsychologique, disant que cela pourrait mettre en évidence des fulgurances ou des difficultés. Deuxième question donc, est-ce que les personnes ayant un TSA ont d’office des particularités cérébrales?
3) scolarité: le même psychiatre m’a dit que le fait d’avoir eu un parcours scolaire relativement classique pesait plutôt contre un TSA. Ma troisième question est donc: peut on avoir un parcours classique avec des résultats corrects? Personnellement, je voyais l’école comme ma seule possibilité d’avoir un avenir normal donc je m’y suis accrochée pour y arriver mais j’avais des résultats tout à fait banals...
Et enfin... ma plus grosse question. J’ai lu « je suis à l’est » de J. Schovanec et je lis actuellement « dans ta bulle » de J. Dachez. J’ai beaucoup aimé les parties où Schovanec parle de cirque social car je m’y retrouve complètement mais je suis loin, très loin, de ses capacités intellectuelles. Par contre, je me retrouve beaucoup dans les témoignages de Julie Dachez... et elle dit quelque chose qui me perturbe beaucoup quand elle parle d’errance diagnostique. Elle, et d’autres adultes autistes, ont du « batailler » pour obtenir le diagnostic et être reconnus, étant jugés « pas assez autiste pour être autiste »... du coup, je me demande si, dans le cas où les différents spécialistes que je vais rencontrer prochainement me disent que je suis juste anxieuse, est-ce que je dois m’arreter là ? Je lis qu’il y a « autant d’autismes que de personnes autistes »... mais alors, comment savoir? Est-ce qu’il n’y aurait pas un élément objectif, mesurable ou que sais-je, qui me permettrait de savoir si je fais fausse route?
Je suis désolée pour le pavé et vous remercie si vous êtes arrivé jusque ici et si vous me répondez.
Bonne journée.
1) hyperacousie: est-elle systématique chez les personnes présentant un TSA? Je suis récemment allée chez une ORL pour un problème qui n’avait rien à voir avec mon audition mais elle m’a fait un test auditif. Le résultat était que j’ai une audition parfaite mais je lui ai demandé pour l’hyperacousie et elle m’a montré sur le schéma que j’étais au maximum pour une audition normale mais que l’hyperacousie dépassait cette limite, ce qui n’est pas mon cas. Du coup, si cela peut être un critère excluant, il pourrait être intéressant que je le sache.
2) bilan neuropsychologique: les délais étant particulièrement longs dans les CRA en Belgique, j’ai pris rendez-vous chez un psychiatre afin qu’il puisse au moins me dire si ça vaut la peine de poursuivre. Il m’a conseillé de passer un bilan neuropsychologique, disant que cela pourrait mettre en évidence des fulgurances ou des difficultés. Deuxième question donc, est-ce que les personnes ayant un TSA ont d’office des particularités cérébrales?
3) scolarité: le même psychiatre m’a dit que le fait d’avoir eu un parcours scolaire relativement classique pesait plutôt contre un TSA. Ma troisième question est donc: peut on avoir un parcours classique avec des résultats corrects? Personnellement, je voyais l’école comme ma seule possibilité d’avoir un avenir normal donc je m’y suis accrochée pour y arriver mais j’avais des résultats tout à fait banals...
Et enfin... ma plus grosse question. J’ai lu « je suis à l’est » de J. Schovanec et je lis actuellement « dans ta bulle » de J. Dachez. J’ai beaucoup aimé les parties où Schovanec parle de cirque social car je m’y retrouve complètement mais je suis loin, très loin, de ses capacités intellectuelles. Par contre, je me retrouve beaucoup dans les témoignages de Julie Dachez... et elle dit quelque chose qui me perturbe beaucoup quand elle parle d’errance diagnostique. Elle, et d’autres adultes autistes, ont du « batailler » pour obtenir le diagnostic et être reconnus, étant jugés « pas assez autiste pour être autiste »... du coup, je me demande si, dans le cas où les différents spécialistes que je vais rencontrer prochainement me disent que je suis juste anxieuse, est-ce que je dois m’arreter là ? Je lis qu’il y a « autant d’autismes que de personnes autistes »... mais alors, comment savoir? Est-ce qu’il n’y aurait pas un élément objectif, mesurable ou que sais-je, qui me permettrait de savoir si je fais fausse route?
Je suis désolée pour le pavé et vous remercie si vous êtes arrivé jusque ici et si vous me répondez.
Bonne journée.