Causes environnementales de l'autisme

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Re: Causes environnementales de l'autisme

#76 Message par Liane » jeudi 23 février 2012 à 14:13

J'ai vu une pétition, mais je ne sais pas si c'est la même,Benoit . De lien en lien en partant des douments cités sur ce forum, jai découvert des tonnes de trucs pro psychanalyse :shock: !

En ce qui concerne les médicaments, il y a tellement de formes d'autismes et tellement de façon de le vivre...
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#77 Message par Benoit » jeudi 23 février 2012 à 14:16

La pétition qu'on m'a fait suivre (par une asso. du collectif autisme) est celle là.
Les commentaires sont édifiants (et si ça se trouve tapent complètement à côté).

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Re: Causes environnementales de l'autisme

#78 Message par Liane » jeudi 23 février 2012 à 14:25

Je crois que c'est autre chose que jai vu.
A vérifier ...
:kiss:
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#79 Message par Jean » vendredi 24 février 2012 à 21:54

Extrait de la tribune du "monde" :
Commençons par comprendre comment se construisent ces réseaux aberrants, comment réduire leurs effets nocifs sur les réseaux voisins et, surtout, comment arriver à réduire tout cela le plus tôt possible, et on aura avancé.

Cessons de promettre la guérison miraculeuse à partir d'un gène ou d'une molécule qui effacera les séquelles des malformations développementales. C'est en bloquant ces activités aberrantes avec des outils pharmacologiques que les promesses les plus sérieuses sont en cours de développement.
Il faut comprendre que ces 3 chercheurs sont les responsables de l'étude sur le bumétanide dont on attend la publication : voir notamment Traitement avec burinex (bumétanide)et Mission vidage des Ions Chlore engagée...

Nouchine Hadjikhani est médecin et fait de la recherche en imagerie cérébrale depuis plus de dix ans : voir sujet forum.
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#80 Message par Jean » vendredi 24 février 2012 à 23:55

Autisme: la science cible les interactions entre gènes et environnement

VANCOUVER - Les chercheurs commencent à cerner les interactions entre gènes et environnement pouvant conduire à l'autisme, ce qui devrait faire avancer la compréhension de ce syndrome complexe de l'enfance, selon des travaux présentés lors d'une conférence internationale à Vancouver.

L'autisme est un trouble très complexe résultant de nombreuses variables qui impliquent des centaines de gènes, a expliqué le Dr Scott Selleck, biologiste moléculaire à l'Université de Pennsylvanie (est des Etats-Unis), lors de la conférence annuelle de l'association américaine pour l'avancement de la science (AAAS).

Ce symposium réunissait quelque 8.000 scientifiques de toutes les disciplines et de plusieurs pays, du 16 au 20 février à Vancouver au Canada.

Le défi est d'identifier les variations génétiques importantes liées à cette déficience mentale ainsi que les facteurs environnementaux clé, et de déterminer comment ils interagissent les uns les autres pour provoquer l'autisme, a poursuivi le Dr Selleck.

De nombreuses études ont déjà révélé que les duplications ou les délétions de groupes de gènes peuvent être liées à un risque accru de ce syndrome, rappelle Scott Selleck.

Il a expliqué que selon ces recherches, les régions du génome affectées par ce phénomène seraient particulièrement sensibles à des substances chimiques présentes dans l'environnement.

Nous devons poursuivre nos efforts dans cette direction pour déterminer si elles (ces substances) altèrent l'expression génétique de certains sujets vulnérables au stade de leur développement, a-t-il dit, ajoutant que cela est vraiment la grande question.

Un autre facteur clé est le moment où cette interaction se produit dans le développement du cerveau de l'enfant, a insisté ce chercheur.

Des études sur des cellules souches neuronales montrent qu'il existe des périodes critiques dans le développement de ces cellules cérébrales immatures, notamment lors de leur division et lorsqu'elles deviennent des neurones ou des cellules gliales.

Ce sont à ces moments cruciaux que l'impact de certaines substances chimiques pourrait avoir le plus d'effet, a insisté le Dr Selleck.

Des expériences menées sur des souris par Janine LaSalle, immunologiste à l'Université de Californie à Davis (ouest), ont montré que les effets d'un ignifugeant commercial sur le développement cérébral et les fonctions cognitives de ces animaux sont similaires à ceux de l'autisme.

Le produit anti-feu utilisé est présent dans les appareils électroniques, les moquettes, les meubles et la literie.

Pour cette expérience, Janine LaSalle a créé un modèle de souris génétiquement prédisposée au syndrome de Rett, trouble neurologique touchant les filles et associé à l'autisme.

Elle a pu ainsi déterminer si une exposition à ce produit anti-feu, à des doses comparables à celles auxquelles la population est exposée, pouvait provoquer des symptômes similaires.

Les souris femelles ont été soumises à cette substance avant leur conception (via leur mère), au stade foetal et pendant la lactation. Elles ont ensuite été testées jusqu'à l'âge adulte pour mesurer les effets à long terme de la substance.

Les résultats ont montré que cette exposition a eu des conséquences néfastes sur la sociabilité, la capacité d'apprentissage et la croissance de ces animaux, a expliqué le Dr LaSalle à Vancouver.

Le Dr Pat Levitt, un neurologue de l'Université de Californie du Sud et expert de l'autisme, a quant à lui démontré qu'être exposé au benzopyrène des gaz d'échappement des moteurs diesel réduisait la production de méthionine, une protéine essentielle pour la communication des neurones.

http://www.romandie.com/news/n/_Autisme ... 120802.asp
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#81 Message par Jean » vendredi 24 février 2012 à 23:59

luciole80 a écrit :j'ai entendue(je ne sais plus ou),que les vaccins n'était en rien responsable de l'autisme.
Sur ce point, tu peux lire l'enquête de Brian Deeer
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=6&t=2034
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#82 Message par Jean » mardi 20 mars 2012 à 18:38

Mars a écrit :Ni rituel psychanalytique ni réductionnisme génétique - Tribune du "Monde"
(...)3. Des études épidémiologiques montrent une bonne dizaine de facteurs de type environnementaux ayant un rapport avec l'autisme. Ainsi, une étude danoise des corrélations entre autisme et complications à la naissance montre plus de soixante facteurs périnataux liés à l'autisme, y compris une présentation anormale du bébé lors de la naissance, des complications de type ombilicale/placentaire, une détresse foetale, une lésion ou un trauma néonatal, une naissance multiple, une hémorragie maternelle, une naissance en été, un faible poids à la naissance, une petite taille pour l'âge gestationnel, une malformation congénitale, des difficultés de nutrition, une anémie néonatale, une incompatibilité ABO (les trois groupes sanguins) ou de type rhésus.
Dans le même ordre d'idée, article signalé par Autisme Information Science. Extrait :
L'effet de l'âge gestationnel sur la gravité des symptômes chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique.
TZ Movsas, Paneth N.
Une analyse (...) a démontré de manière significative des scores plus élevés SCQ et SRS pour les enfants autistes à la fois prématurés (<37 semaines) et nés à post-terme (> 42 semaines) selon l'âge gestationnel (AG) par rapport aux enfants TSA nés à terme, ce qui indique que les enfants soit prématurés, soit nés à post-terme manifestent une augmentation de la symptomatologie des TSA
L'âge de gestation normal à la naissance semble atténuer la gravité de la déficience sociale autistique chez les enfants avec des TSA.
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#83 Message par Betta splendens » mercredi 11 avril 2012 à 19:40

il semble que le risque d'autisme soit accrue chez les mères obèses
http://lci.tf1.fr/science/sante/les-fem ... 20672.html
Neuro-atypique (TSA) diagnostiquée à 21 ans, plusieurs soupçon de TSA dans la familles, un cousin diagnostiqué et 2 cousines en attentes de diagnostique.

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Re: Causes environnementales de l'autisme

#84 Message par Jean » vendredi 13 avril 2012 à 18:01

Maternal anti-brain antibodies may play a role in autism
Les anticorps maternels anti-cerveau peuvent jouer un rôle dans l'autisme
Betty Diamond, Lior Brimberg, Peter Gregersen
21 Février 2012 -article publié par la fondation Simons - traduction Asperansa (voir références dans l'article original)
ImageAutodestruction: des anticorps transportées dans le sang des mères d'enfants autistes (en haut), mais pas dans ceux des mères d'enfants en développement typique (en bas) attaquent des protéines dans les cerveaux de souris.

La possibilité que des mécanismes auto-immunes soient un facteur contributif dans les troubles du spectre autistique a été accueilli favorablement pendant des décennies, depuis que de premières études ont suggéré que les individus atteints d'autisme présentent des antécédents familiaux de maladie auto-immune.

Une grande partie des premières données ont été acquises à partir d'un nombre relativement restreint de personnes atteintes d'autisme. Toutefois, une étude danoise de 2009 a examiné les maladies auto-immunes chez plus de 600.000 enfants nés entre 1993 et 2004, et a trouvé une association entre l'autisme et la polyarthrite rhumatoïde et la maladie cœliaque. En fait, l'étude a conclu que le risque de l'autisme était plus que doublé pour les enfants qui ont une mère avec un de ces troubles.

La présence d'auto-anticorps, qui sont des protéines immunitaires qui attaquent par erreur les propres cellules du corps, dans les deux maladies soulève la possibilité d'une relation entre les anticorps maternels et l'autisme. Dans ce modèle, les auto-anticorps maternels traversent le placenta et entrer dans le cerveau du fœtus, ce qui conduit à des altérations de son développement. Une variété de données publiées dans les dernières années fournissent des preuves qu'un tel modèle est biologiquement plausible.

Le passage des anticorps maternels à travers le placenta est un mécanisme bien connu pour la protection immunitaire du fœtus. Les anticorps maternels atteignent tous les tissus fœtaux, même le cerveau. Chez les adultes, l'entrée des molécules solubles en circulation et de cellules dans le tissu cérébral est limitée par la barrière hémato-encéphalique, mais ces dernières années il est devenu de plus en plus clair que le cerveau est moins un organe immunitaire privilégié qu'il a été précédemment considéré.

Chez le fœtus, la barrière hémato-encéphalique n'est pas entièrement formée, ce qui rend le cerveau en développement vulnérables aux substances véhiculées par le sang. En fait, les changements ou les déficiences génétiques acquises dans la cognition et le comportement ont été montrés comme une conséquencedes anticorps spécifiques du cerveau en circulation qui peuvent altérer la fonction, si elles ont accès au tissu du cerveau.

Études de cas:

Les enfants de patients atteints de lupus érythémateux disséminé (LED) fournissent des données impérieuses justifiant cette hypothèse. Le Bloc cardiaque congénital, un type d'arythmie, et une éruption cutanée sont évidemment transmissibles à la descendance par les autoanticorps qui sont généralement présents chez les mères souffrant de LED.


Les enfants de mères atteintes du LED ont également une fréquence élevée de troubles de l'apprentissage. Cet effet a été relié à des auto-anticorps chez la souris, mais pas chez les humains, cependant. Curieusement, de nombreux anticorps anti-ADN qui sont caractéristiques du lupus érythémateux disséminé ont des réactions croisées avec le récepteur N-méthyl-D-aspartate (NMDAR), qui est impliqué dans l'apprentissage et la mémoire.

Nous avons montré que les souris femelles enceintes abritant des anticorps spécifiques ADN et NMDAR ont des chiots avec développement anormal du cerveau du fœtus. Lorsque les chiots sont nés, leurs réflexes ne se développent pas aussi rapidement que ceux du groupe contrôle et, en tant qu'adultes, ils ont sélectionné une déficience dans les tâches cognitives.

Plusieurs chercheurs ont identifié la présence d'anticorps qui se lient aux tissus du cerveau du foetus humain dans un sous-ensemble des femmes qui ont des enfants avec autisme. Lorsque les chercheurs ont donné ces anticorps à des souris gravides et à des singes, ils ont causé un comportement anormal dans leur progéniture.

Dans une étude de 2003, des chercheurs ont donné du sérum avec anticorps anti-cerveau de mères d'enfants atteints d'autisme à des souris gravides. La progéniture a eu des déficits dans le comportement social et la motricité, ainsi que des anormalités cérébelleuses.

Dans une étude ultérieure, les souris gravides ont reçu des anticorps immunoglobuline isolés du sang des mères d'enfants atteints d'autisme. Dans ce cas, la descendance est plus anxieuse au cours de l'adolescence, avait des altérations de la sociabilité et était plus sensible au bruit que ne l'était le groupe contrôle.

Les chercheurs ont également administré des anticorps similaires à des singes rhésus enceintes. La progéniturea eu plus de déficits sociaux, une augmentation de l'activité motrice et une augmentation des comportements répétitifs par rapport à la progéniture née de mères ayant eu de l'immunoglobuline que des mères d'enfants au développement typique.

Les résultats de ces études suggèrent que les anticorps maternels ciblant le cerveau peuvent affecter le développement du cerveau de leur progéniture, ce qui a des conséquences dans la cognition altérée, le comportement et la motricité.

Le taux de risque :

En étudiant des familles dans la Simons Simplex Collection (SSC), nous avons confirmé que les mères d'enfants autistes sont cinq fois plus susceptibles d'avoir des anticorps anti-cerveau que sont les membres d'un groupe témoin constitué de femmes en bonne santé en âge de procréer. La SSC est une base de données d'information génétique et clinique de familles qui ont un enfant avec autisme, avec des parents et frères et sœurs qui ne sont pas touchés, financée par l'organisation mère de SFARI.org.

Les anticorps anti-nucléaires, qui sont dirigés contre le noyau de la cellule, sont caractéristiques de nombreuses maladies auto-immunes. Nous avons constaté qu'ils sont élevés dans le sang des mères d'enfants autistes qui ont également transporter des anticorps anti-cerveau par rapport à celles qui n'ont pas d'anticorps cerveau. Ceci est cohérent avec la théorie selon laquelle l'auto-immunité prédispose des mères à avoir des anticorps réactifs du cerveau et à donner naissance à des enfants atteints d'autisme.

Fait intéressant, les mères souffrant de polyarthrite rhumatoïde sont susceptibles d'avoir des anticorps anti-cerveau comme le sont les mères d'enfants atteints d'autisme. Nous cherchons à savoir si les variants génétiques qui ont été liés à l'arthrite rhumatismale et à la maladie cœliaque sont présents chez les mères qui ont à la fois des anticorps anti-cerveau et un enfant atteint d'autisme.

Confirmer un mécanisme immunitaire pour une certaine proportion des cas d'autisme peut aider à identifier les grossesses à risque, en permettant aux femmes enceintes ou à celles qui envisagent de devenir enceintes à subir un dépistage d'anticorps anti-cerveau nuisibles. Il pourrait éventuellement mener au développement de médicaments qui bloquent ces anticorps, empêchant ainsi l'autisme de se développer dans la progéniture vulnérable.

Ces observations suggèrent que des études génétiques dans l'autisme devraient être intégrées aux enquêtes sur les expositions environnementales, y compris le répertoire immunitaire de la mère, afin de bien comprendre la susceptibilité génétique de l'autisme. L'étude des objectifs des anticorps anti-cerveau nuisibles peut également fournir des indications sur les mécanismes des maladies et ses voies – ce qui est une priorité absolue pour nos études futures.

Betty Diamond est directrice du Centre pour les troubles auto-immunes et musculo-squelettiques à l'Institut pour la recherche médicale Feinstein à Long Island, New York. Lior Brimberg est un boursier de recherches postdoctorales dans son laboratoire. Peter Gregersen est à la tête du Centre Robert S. Boas de génomique et de génétique humaine à l'Institut Feinstein.
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#85 Message par Lya » samedi 14 avril 2012 à 1:54

Meric infiniment Jean, ces texte répondent à beaucoup de questions que je me posaient.

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Re: Causes environnementales de l'autisme

#86 Message par Jean » dimanche 15 avril 2012 à 19:47

Ni rituel psychanalytique ni réductionnisme génétique !
LEMONDE | 22.02.12 | 14h32 • Mis à jour le 22.02.12 | 14h32
3. Des études épidémiologiques montrent une bonne dizaine de facteurs de type environnementaux ayant un rapport avec l'autisme. Ainsi, une étude danoise des corrélations entre autisme et complications à la naissance montre plus de soixante facteurs périnataux liés à l'autisme, y compris une présentation anormale du bébé lors de la naissance, des complications de type ombilicale/placentaire, une détresse foetale, une lésion ou un trauma néonatal, une naissance multiple, une hémorragie maternelle, une naissance en été, un faible poids à la naissance, une petite taille pour l'âge gestationnel, une malformation congénitale, des difficultés de nutrition, une anémie néonatale, une incompatibilité ABO (les trois groupes sanguins) ou de type rhésus.
En fait, l'étude est américaine :
Perinatal and Neonatal Risk Factors for Autism: A Comprehensive Meta-analysis
Pediatrics Vol. 128 No. 2 August 1, 2011 - Traduction Asperansa

Facteurs de risque périnataux et néonataux de l'autisme: une méta-analyse
1. Jardinier Hannah , ScD 1 ,
2. Donna Spiegelman , ScD 1, 2
3. Stephen L. Buka , ScD 3
1. département d'épidémiologie et
2. Département de biostatistiques, Ecole Harvard de Santé Publique, Boston, Massachusetts, et
3. Département de santé communautaire, Université Brown, Providence, Rhode Island


Résumé
CONTEXTE: L'étiologie de l'autisme est inconnue, bien que l'exposition périnatale et néonatale aient été au centre des recherche épidémiologiques depuis plus de 40 ans.

OBJECTIF: Fournir la première revue et méta-analyse de l'association entre les facteurs périnataux et néonataux et le risque d'autisme.

Méthodes: Les bases de données PubMed, Embase et PsycINFO ont été fouillées pour trouver les études qui ont examiné l'association entre les facteurs périnataux et néonataux et de l'autisme jusqu’en Mars 2007. Quarante études ont été éligibles à la méta-analyse. Pour chaque découverte, une estimation de l'effet en bref a été calculée en utilisant un modèle à effets aléatoires. L’hétérogénéité dans les estimations de l'effet dans les études a été examinée, et, si trouvé, une méta-régression a été réalisée pour identifier les facteurs mesurés méthodologiques qui pourraient expliquer la variabilité entre les études.

RÉSULTATS: Plus de 60 facteurs périnataux et néonataux ont été examinés. Les facteurs associés à un risque d'autisme dans la méta-analyse ont été :
  • la présentation anormale, des complications du cordon ombilical, la souffrance fœtale, une blessure ou un traumatisme de naissance, des naissances multiples, une hémorragie maternelle, la naissance en été, un faible poids de naissance, une petite taille compte tenu de l'âge gestationnel, une malformation congénitale, un score d'Apgar faible à 5 minutes, des difficultés d'alimentation, une inhalation du méconium, une anémie néonatale, incompatibilité ABO ou rhésus, et une hyperbilirubinémie.
Les facteurs non associés à un risque d'autisme incluent l'anesthésie, l'accouchement assisté par voie vaginale, la naissance après terme, un poids de naissance élevé, et la circonférence de la tête.

CONCLUSIONS: Les preuves sont insuffisantes pour impliquer tout autre facteur périnatal ou néonatal dans l'étiologie de l'autisme, bien qu'il y ait certains éléments de preuves pour suggérer que l'exposition à une large classe de conditions reflétant les compromis général sur la santé périnatale et néonatale peuvent augmenter le risque. Des variations méthodologiques ont été des sources probables de l'hétérogénéité des effets des facteurs de risque dans les études.
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#87 Message par Betta splendens » dimanche 15 avril 2012 à 20:07

merci je la cherchais cette étude
Neuro-atypique (TSA) diagnostiquée à 21 ans, plusieurs soupçon de TSA dans la familles, un cousin diagnostiqué et 2 cousines en attentes de diagnostique.

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Re: Causes environnementales de l'autisme

#88 Message par Jean » dimanche 15 avril 2012 à 23:47

A signaler la traduction d'un article du directeur du NIMH (USA) : La nouvelle génétique de l'autisme - Pourquoi l'environnement a de l’importance

Extrait :
Il est important de comprendre que des mutations de novo peuvent représenter les effets de l'environnement. En d'autres termes, les facteurs environnementaux peuvent causer des changements dans notre ADN qui peuvent augmenter le risque pour l'autisme et autres troubles.
L'article complet
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#89 Message par Jean » mardi 17 avril 2012 à 20:04

Res Neurotox. 2012 Avr 10.
Seafood Consumption and Blood Mercury Concentrations in Jamaican Children With and Without Autism Spectrum Disorders.
La consommation de fruits de mer et les concentrations sanguines de mercure chez les enfants jamaïcains avec et sans troubles du spectre autistique.
Rahbar MH , Samms-Vaughan M , Loveland KA , Ardjomand-Hessabi M , Chen Z , J Bressler , Shakespeare-Pellington S , ML Grove , Bloom K , Pearson DA , Lalor GC , Boerwinkle E .
Source : Division d'épidémiologie, de génétique humaine, et des sciences de l'environnement (EHGES), de l'Université de Texas School of Public Health de Houston, Houston, TX, 77030, États-Unis, Mohammad.H.Rahbar @ uth.tmc.edu.

Résumé
Le mercure est un métal toxique dont les effets nocifs sur la santé humaine sont démontrés. Plusieurs études ont rapporté des concentrations élevées de mercure dans le sang comme un facteur de risque de troubles du spectre autistique (TSA), tandis que d'autres études n'ont pas rapporté une telle association. L'objectif de cette étude était d'étudier l'association entre les concentrations sanguines de mercure chez les enfants et ceux avec TSA. En outre, nous avons étudié le rôle de la consommation de fruits de mer en ce qui concerne les concentrations sanguines de mercure chez les enfants jamaïcains. Sur la base de données pour 65 paires de sexe et d'âge correspondant (2-8 ans), nous avons utilisé un modèle linéaire général pour vérifier s’il existe une association entre les concentrations sanguines de mercure et les TSA. Après contrôle de la fréquence des enfants dans la consommation de fruits de mer, l'âge maternel, et l'éducation parentale, nous n'avons pas trouvé une différence significative (P = 0,61) entre les concentrations sanguines de mercure et de TSA. Toutefois, à la fois dans les cas de TSA et les groupes témoins, les enfants qui mangeaient certains types de fruits de mer (c’est.-à-dire poissons d'eau salée, sardine, ou maquereau) avaient une concentration de mercure géométrique moyenne dans le sang significativement plus élevée (P <0,05) qui était environ 3,5 fois celle des enfants vivant aux Etats-Unis ou au Canada. Nos résultats indiquent également que les enfants jamaïcains avec parents qui ont tous deux eu l'éducation jusqu’à l'école secondaire sont plus à risque d'exposition au mercure par rapport aux enfants dont au moins un parent avait fait des études au-delà de l'école secondaire. D'après nos constatations, nous recommandons une formation supplémentaire aux parents jamaïcains concernant les dangers potentiels de concentrations élevées de mercure dans le sang, et son association avec la consommation de fruits de mer et le type de fruits de mer.


Commentaire sur le site leftbrainrightbrain.co.uk http://leftbrainrightbrain.co.uk/2012/0 ... disorders/

Pour ceux qui prétendent que les tests de mercure devraient être faits plus tôt - car les tests des enfants autistes sont trop tardifs ("comme si on testait les enfants de TSA pour une allergie à l'herbe en hiver"), il y a une autre étude en cours, qui a été présentée à l’IMFAR 2011. « Les concentrations sanguines de mercure prénatales et néonatales périphériques et les troubles du spectre autistique » qui je crois n'a encore été publié. La conclusion de cette étude: " Les niveaux de mercure total dans le sérum recueilli auprès des mères pendant à mi-grossesse et dans le sang recueilli auprès des nourrissons à la naissance n'ont pas été associés à un risque de TSA»

Les concentrations de mercure chez les femmes enceintes ne sont pas corrélées pour savoir si leurs enfants sont autistes. Les niveaux de mercure chez les nouveaux-nés ne sont pas associés à un risque d'autisme. Les concentrations sanguines chez les autistes ne sont pas en corrélation avec leur diagnostic. Ajouter à cela le fait que le risque de l'autisme n'est pas corrélé à des niveaux d'exposition au mercure des vaccins ou des immunoglobulines (par exemple Exposition prénatale et infantile au thimérosal des vaccins et aux immunoglobulines et risque d'autisme ). Et le fait que l'autisme ne ressemble pas à l'intoxication au mercure . Et que les estimations de la prévalence d'autisme continuent d'augmenter même après le mercure ait été retiré des vaccins. Pourquoi y-a-t-il encore unsoutien à cette idée?
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Re: Causes environnementales de l'autisme

#90 Message par Jean » vendredi 18 mai 2012 à 13:10

Autisme : les 10 polluants qui le favoriseraient
Par Janlou Chaput, Futura-Sciences
extrait :
Philip Landrigan, directeur du Children's Environmental Health Center (CEHC) à l’université du mont Sinaï (Israël) et deux collègues ont appelé les scientifiques, dans un éditorial publié dans la revue Environmental Health Perspectives, à focaliser davantage leur attention sur les polluants responsables de tous ces troubles de l’apprentissage. Ils ont établi la liste de dix substances chimiques pour lesquelles un lien avec les maladies a été établi (voir plus bas).

L’environnement contribue à l’autisme
« Un grand nombre de produits chimiques largement utilisés n’ont pas subi d’évaluation, même minimale, de leur toxicité potentielle, et c’est une grande préoccupation, s’émeut Philip Landrigan. La connaissance des causes environnementales dans les troubles du développement neurologique est très importante car on pourrait ainsi prévenir ces désordres. »

La revue propose dans sa même édition quatre autres articles établissant une corrélation directe entre certains facteurs environnementaux et ces pathologies. L’un démontre le rapport entre le tabagisme chez la femme enceinte et l’autisme du nouveau-né, deux évoquent l’impact des PCB sur le développement précoce du cerveau, quand le dernier appelle à apporter davantage d’attention au lien entre exposition aux pesticides et développement des troubles du spectre autistique.
  • Liste des polluants favorisant les troubles de l’apprentissage
    Plomb
    Méthylmercure
    PCB
    Pesticides organophosphates
    Pesticides organochlorés
    Perturbateurs endocriniens
    Polluants automobiles
    Hydrocarbures polycycliques aromatiques
    Agents ignifuges bromés
    Composés perfluorés
L'article cité est :A Research Strategy to Discover the Environmental Causes of Autism and Neurodevelopmental Disabilities
Philip Landrigan, Luca Lambertini, Linda Birnbaum
Une stratégie de recherche pour découvrir les causes environnementales de l'autisme et des troubles neurodéveloppementaux
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