fift a écrit :Bon, je réitère mon enthousiasme pour ce partage, mais je le tempère un petit peu : l'auteur est canadien, et une partie de ce qu'il décrit (notamment pour l'obtention des diag d'autisme, que ce soit côté "borderline" ou côté "lourd" du spectre) me paraît fortement lié aux conditions, notamment réglementaires, locales.
Jean a écrit :La description donnée du groupe problématique est ce que j'ai déjà, attendu, mais l'essentiel n'est pas là : les manifestations de l'autisme doivent atteindre un certain seuil, exister depuis la petite enfance et continuer à se manifester. Un psychiatre du CRA me disait que cela apparaissait dans le parcours de vie.
D'autre part, un TPL peut très bien se développer sur la base d'un TSA.
Tout d'abord, Jean, merci pour ce dernier propos car il était dans mes pensées du jour – dans un sens où je me disais qu'un autisme non détecté précocement et via la construction de l'individu pouvant suivre d'un tel manque de connaissances, était susceptible de conduire à des « débords » personnels, rentrant alors dans le cadre diagnostique des troubles de la personnalité.
(c'est une compréhension et angle d'approche assez récent pour moi – antérieur à ce jour cependant selon plus d'exemples et considérations)
Autant dire qu'à ce stade, quelque étude ou expertise du sujet (de la personne) ne sera à même de vraiment faire le tri.
L'auteur mentionnant dans cet ordre une certaine limite des critères diagnostics.
En second point, j'interroge lui-même l'auteur (Antoine Ouellec) afin de voir si lui-même ne figurerait pas dans cette zone dite d'alerte rouge de la frontière de l'autisme avec la neurotypie.
Bcp d'autistes, même dans les « plus légers », les plus adaptatifs et adaptables, n'atteigneront pas son parcours et sa capacité d'expression et de partages.
Un coup de fatigue professionnel à la quarantaine, la belle affaire, bcp de gens sont fatigués au travail.
De plus, ce monsieur n'a visiblement que peu étudié la psychiatrie ou alors de manière assez superficielle, pour n'en relever (outre certaines « maladies » à rapprocher de l'autisme) que les femmes borderline et qui plus est très portées sur le sexe. Faudrait-il déjà et peut-être l'informer que des hommes borderline existent..
[a parte perso, il y a une petite dizaine d'années dans ma séquence poésie, m'étais-je rendu à Perpignan pour une soirée poésie, avais-je lu un texte – c'est / c'était difficile pour moi- et le mets en spoiler (dur mais plaisir à le retrouver)
– et avais-je pour voisin de table et soirée un écrivain borderline. Ai-je eut connaissance via internet et forum d'écriture d'une autre écrivain borderline.]
Cette « crainte » de perte de signal de l'autisme a déjà été rapporté sur ce forum via article. Ici, l'on n'apprend rien en ce sens (si l'on a suivi des transmissions antérieures).
Selon ma considération, et l'évolution critique évoquée, LoonyKata du forum a produit un meilleur contenu, lui-même manquait à mon sens d'un approfondissement du domaine de la psychiatrie également.
http://antredelachouette.blogspot.com/2 ... ew=sidebar
Avec les 2, c'est pas mal déjà ^
(ah, et je viens de lire que LoonyKata avait arrêté son blog, pour des raisons ma fois « très autistiquement compréhensibles », chapeau, bravo à elle de ce qu'elle a pu apporter et restera, la preuve je (re)transmets de sa rédaction).
Aussi soulève-t-il l'empreinte du libéral dans le diagnostique, élément qui ne fut précédemment rapporté – le coté clientèle (et rapport client / argent) est un biais potentiel – tout comme la méconnaissance d'un autisme plus léger (et parfois féminin) peut l'être du coté plus institutionnel et des CRA. Les biais sont potentiellement partout.