Sur ce point, je ne suis pas tout à fait d'accord, j'avais glissé un passage des recommandations de la HAS pour le diagnostic des adultes, sachant que la situation de quelqu'un peut vite basculer. Il y avait un médecin, le Dr L. ou C., je ne sais plus, qui disait que les personnes pouvaient s'en sortir relativement bien et avoir trouvé des repères pour vivre apparemment à peu près bien pouvaient basculer en fonction d'un changement de vie (changement de poste de travail, par exemple), et avaient parlé d'un exemple où la personne avait totalement vrillé, et suite à cela, avait été diagnostiqué très tardivement autiste asperger.Jean a écrit :Par contre, si une personne ne rencontre pas de difficultés dans sa vie quotidienne, l'importance d'un diagnostic est relativisée.
Je pense à mon grand-père qui selon les apparences vivait très bien car soutenu par son épouse, et avait construit une réelle réussite sociale (je me souviens du monde qu'il y avait à son enterrement avec une reconnaissance pour lui très sincère, et c'était impressionnant). Bien qu'il était difficile de communiquer avec lui, et que ses marques d'affection étaient très décalées (mais très présentes, une empathie assez incroyable d'ailleurs). Il avait juste réussi à s'en sortir, à se construire une place, grâce à ses intérêts spécifiques et son goût pour les découvertes, pas simple à la maison, certes, mais pas en difficultés importantes non plus. Sauf à la fin de sa vie, à cause de tout à fait autre chose, AVC, si je me souviens bien, et aphasie progressive, ça a accentué son autisme.
Il était cependant en recherche de compréhension de lui-même, et avait apparemment parlé d'autisme à ma grand-mère. Et il l'était complètement, selon les avis du Dr C. qui m'a diagnostiqué, et ma famille, on en a discuté récemment, aucun doute possible. Je crois que ça l'aurait beaucoup aidé de le savoir. Et sa famille aussi. Sans compter les soignants sur la fin...
Et je te plussoie, Manichéenne, sur le fait d'aller voir une personne qui connaisse toute la panoplie de troubles et handicaps, autisme, compris. Mais, il n'est pas évident d'en trouver (euphémisme, je sais!).Spoiler : Passage de la Has :
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Bon après les troubles obsessionnels compulsifs ça recoupe bcp de choses