Cour criminelle : Il viole son élève autiste pendant trois ans

[piedsboueux]

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Cour criminelle: Il viole son élève autiste pendant trois ans

Instituteur dans un institut médico-éducatif à Saint-André, il est accusé, entre autres, d'avoir abusé sexuellement d'une patiente de l'âge de 14 à 17 ans.
Par Soe Hitchon - Publié le Mardi 13 Octobre 2020 à 17:37 | Lu 312 fois

Cour criminelle: Il viole son élève autiste pendant trois ans
Ce couple avait confié leur enfant à un établissement scolaire et un instituteur, comme le font tous les parents. Mais leur confiance a été trahie – c’est peu dire – lorsqu’ils ont appris que leur fille autiste n’était pas en sécurité dans son institut médico-éducatif à Saint-André. Son instituteur avait abusé d’elle pendant trois ans avant d’être découvert par ses collègues.

Pris en flagrant délit en train de photographier le dessous des jupes de collègues, il avait été interpellé et de nombreuses photos avaient été retrouvées par la suite. Des faits choquants avaient donc étaient révélés pendant l'enquête, allant de vidéos d’entrejambes jusqu’à des images de l’instituteur en train d’étaler du sperme sur des viennoiseries offertes à ses collègues. Puis il y a eu ces scènes d’attouchement sur une de ses élèves.

"J'ai dû forcer, après elle ne s'opposait plus"

On est alors en 2019. Cela fait trois ans qu’il fait subir des attouchements et des viols à sa victime, de l’âge de 14 à 17 ans. Ce mardi, devant la cour criminelle qui le juge, F.F répond aux questions et avoue simplement ses actes. "Ça a commencé lorsque je travaillais seul avec elle. On s’entendait bien et je me suis dit de voir si elle acceptait ou pas. Au départ non, mais après oui. J’ai dû forcer, après elle ne s’opposait plus", raconte-t-il.

Devant les magistrats, sa mère explique : "Jamais on aurait imaginé une chose pareille. On avait confiance en lui. Il nous avait dit qu’il veillait sur elle. Aujourd’hui, elle ne veut plus de câlin et ne veut plus que je la touche". Le père n’a pu que marmonner quelques mots mais en repartant à son siège, n’a pu se retenir de proférer des insultes à l’accusé. Quand à la victime, aujourd’hui âgé de 18 ans, elle a tenté tant bien que mal de s’exprimer. "Seins", "poils", "prison", "puni", a-t-elle pu déclarer.

L’institut médico-éducatif n’a rien soupçonné

Pour l’avocat de la défense, le bâtonnier Georges-André Hoarau, la question n’est pas de nier les faits commis mais de comprendre comment l’institut est passé à côté pendant plusieurs années. L’ancienne directrice de sept établissements de l’Est a avoué que les soins ne devraient pas être prodigués par un enseignant mais par une accompagnatrice. Et en effet, "ce n’est pas normal" , qu’il ait eu à l’emmener aux toilettes pour l’essuyer. Un cadre favorisant les faits ? Elle relativise néanmoins : "Un tiers de notre personnel est masculin. Si on devait être suspicieux de tous ceux qui se retrouvent seuls avec un enfant, on ne pourrait pas fonctionner".

Instituteur depuis 20 ans, ce père de famille sera fixé sur son sort ce mercredi. Il encourt 20 ans de réclusion criminelle.

[Loner]

Horrible.
Je ne comprends pas trop l'intérêt de poster ça. Ca reste hélas un fait divers glauque..

[ブノワ]

Pris en flagrant délit en train de photographier le dessous des jupes de collègues, il avait été interpellé et de nombreuses photos avaient été retrouvées par la suite.

C'est une promotion pour la fonction 'bruit non désactivable' des photos sur téléphone, qu'on n'a pas encore chez nous malheureusement.

(Cette fonction est spécifiquement dédié à lutter contre cette pratique, tout particulièrement là d'où vient le phénomène = CdS + Japon).

[EnHans]

’institut médico-éducatif n’a rien soupçonné

Oui et les parents ??? C'était à eux de protéger leur fille aussi. Pourquoi ils questionnaient pas leur fille sur les cours de l'instit, comment il travaillait, comment il était avec elle (gentil, prévenant, dur... etc), est ce qu'il la touchait. Avec le nombre vertigineux d'histoires de pédophilie, c'est sidérant qu'il se trouve encore des parents faisant une confiance aveugle à un homme qui reste seul avec leur fille de 14 ans...

[Loner]

En Hans, de ce que je comprends, la jeune fille est quasiment non-verbale, certaines manifestations comportementales ont pu être mal interprétées.

Et quand tu vois le parcours du combattant des parents, les souffrances corollaires pour obtenir une place en IME, le soulagement est tel que c'est pas si évident que ça, il est possible de se laisser tenter de baisser la garde...De même que certains parents ont aussi leurs difficultés.

Travaillant en IME, je peux t'assurer que que les gamins sont hyper fragiles et manipulables. De même que certains parents vouent, à juste titre normalement, une réelle confiance aux professionnels qui accompagnent leurs enfants. Et je souhaite profondément que ce type de faits divers ne viennent rien entacher...car ça reste une triste et épouvantable marge.

Ce qui m'étonne par contre c'est qu en tant que professionnel, on est censément hyper exposés. il s'agit d'un travail pluriprofessionnel basé sur pas mal de co-intervention...et un agent de l'éducation nationale n'est pas tenu d'accompagner à la toilette, ni aux soins.

Pour ma part, je suis davantage étonné par l'équipe qui n'a rien vu ou senti que par les parents.
Mais le vrai coupable reste l'instit..et on sait que certains profils sont très forts pour berner leur monde.

[Lilette]

’institut médico-éducatif n’a rien soupçonné

Oui et les parents ??? C'était à eux de protéger leur fille aussi. Pourquoi ils questionnaient pas leur fille sur les cours de l'instit, comment il travaillait, comment il était avec elle (gentil, prévenant, dur... etc), est ce qu'il la touchait. Avec le nombre vertigineux d'histoires de pédophilie, c'est sidérant qu'il se trouve encore des parents faisant une confiance aveugle à un homme qui reste seul avec leur fille de 14 ans...

[IrwenRed]

’institut médico-éducatif n’a rien soupçonné

Oui et les parents ??? C'était à eux de protéger leur fille aussi. Pourquoi ils questionnaient pas leur fille sur les cours de l'instit, comment il travaillait, comment il était avec elle (gentil, prévenant, dur... etc), est ce qu'il la touchait. Avec le nombre vertigineux d'histoires de pédophilie, c'est sidérant qu'il se trouve encore des parents faisant une confiance aveugle à un homme qui reste seul avec leur fille de 14 ans...

C'est un peu facile de blâmer les parents je trouve. Si on prends un cas plus "normal" d'une fille en internat dans un lycée "normal" qui se fait violer par un pion sur l'heure d'étude c'est pas dit qu'elle va en parler pour commencer et les parents ne posent pas forcément des questions aussi spécifiques.
Si en plus on rajoute l'autisme et le fait que la gamine soit quasiment non verbale et l'institut spécialisé ça devient très complèxe pour l'exterieur de poser les bonnes questions je trouve.Et encore plus à la fille de répondre et je ne connais pas vraiment l'autisme non verbal mais je ne peux que supposer que la communication doit pas être évidente si par dessus ça on brise la personne mentalement comment tu peut savoir? Par contre l'établissement reconnait que l'enseignant n'avait pas à l'essuyer aux toilettes j'aimerais bien comprendre comment on en est arrivé là?
Et le soucis du commentaire de dire "cadre favorisant" c'est pour moi minimiser la responsabilité du coupable. Encore une fois spas parce qu'on fait du nudisme que ça devrait favoriser le viol ou qu'on rentre tard le soir toute seule ou qu'on fait confiance à un homme plus âgé qui est censé être là pour nous en tant qu'enseignant. Je suis aussi très choquée par les propos du gars qui dit qu'au début elle protestait puis ensuite non parce qu'il a du forcer et après elle ne protestait plus. Ben oui c*****d ça s'appelle briser quelqu'un mentalement...
Ça m'enrage je fais de mon mieux pour garder mon calme mais ça me rends dingue...

[EnHans]

Pour en revenir au cas de cette jeune fille, je n'avais pas pris en compte qu'elle était non verbale... Je n'avais pas du tout envie d'y revenir car c'est trop glauque. Mais je souhaite répondre.

c'est pas dit qu'elle va en parler pour commencer et les parents ne posent pas forcément des questions aussi spécifiques.

Ils devraient le faire si l'enfant est à l'itep, à l'ime... Et puis, n'importe où si l'enfant dort ailleurs qu'à la maison.
Il n'est pas question d'installer une psychose mais pourquoi on ne peut pas poser une question simple ? "est ce qu'il t'a touché", si oui : comment ? Après il y a le risque que l'enfant mente mais pour l'instant, je vois pas comment on peut faire autrement qu'en posant la question ?? Selon moi, on explique pas assez aux enfants (aux ados, pas la peine de rentrer dans les détails avec un enfant, ce serait incompréhensible) qu'un pédophile est quelqu'un de malade et qui doit se faire soigner, ce qu'est un viol aussi (ce n'est pas que la pénétration), que personne n'a le droit de toucher ses parties intimes... etc On fait bien de la prévention sur les attentats dans les collèges... L'école à un rôle à jouer car je sais que c'est dans la cellule familiale qu'il y a le plus de cas.

[Glaciell]

Et le soucis du commentaire de dire "cadre favorisant" c'est pour moi minimiser la responsabilité du coupable. Encore une fois spas parce qu'on fait du nudisme que ça devrait favoriser le viol ou qu'on rentre tard le soir toute seule ou qu'on fait confiance à un homme plus âgé qui est censé être là pour nous en tant qu'enseignant.

Je ne l'ai pas compris comme ça... En tout cas, pour moi, l'idée n'est pas qu'un tel cadre "déclenche" un comportement criminel, mais que ce cadre (= de multiples occasions de se retrouver entièrement seul, à l'abri des regards, avec la victime en position de forte vulnérabilité) a permis au coupable de commettre son crime encore plus facilement.

D'ailleurs, ça fait froid dans le dos : ça aurait très bien pu rester inaperçu... pour un cas découvert, combien de victimes et de coupables insoupçonnés ?

Ils devraient le faire si l'enfant est à l'itep, à l'ime... Et puis, n'importe où si l'enfant dort ailleurs qu'à la maison.
Il n'est pas question d'installer une psychose mais pourquoi on ne peut pas poser une question simple ? "est ce qu'il t'a touché", si oui : comment ? Après il y a le risque que l'enfant mente mais pour l'instant, je vois pas comment on peut faire autrement qu'en posant la question ?? Selon moi, on explique pas assez aux enfants (aux ados, pas la peine de rentrer dans les détails avec un enfant, ce serait incompréhensible) qu'un pédophile est quelqu'un de malade et qui doit se faire soigner, ce qu'est un viol aussi (ce n'est pas que la pénétration), que personne n'a le droit de toucher ses parties intimes... etc On fait bien de la prévention sur les attentats dans les collèges... L'école à un rôle à jouer car je sais que c'est dans la cellule familiale qu'il y a le plus de cas.

Je trouve ton premier message très dur envers les parents, bien sûr qu'il faut protéger ses enfants mais c'est difficile de juger sans connaître la situation et sans savoir par quoi ils sont passés. Leur "faute" serait d'avoir fait confiance... Parfois on croit être vigilant et se méfier de tout, et un jour on réalise qu'il y avait malgré tout un danger tout proche qu'on n'avait pas soupçonné... En plus, absolument rien ne nous dit qu'ils n'avaient pas essayé de poser la question à leur enfant... mais si leur fille était mal, peut-être qu'elle a nié. Si elle est non verbale, peut-être que ce n'est pas si simple de distinguer un mal-être dû à une personne d'un mal-être plus général. En fait, on n'a aucune info sur le fonctionnement de la structure qui accueillait l'enfant. Peut-être que les parents étaient très loin d'imaginer comment les choses se passaient vraiment et peut-être que l'accès à ces informations était très verrouillé. En bref, on ne sait pas grand-chose...

[piedsboueux]

Je me demande par quel bug du cerveau on peut prendre un plaisir à étaler sa semence sur de la nourriture pour fantasmer de la savoir mangée par son "objet" de désir!!!
Peut être par déplacement SOI- sa semence... se faire "accepter"-> se faire manger et ainsi être "intégré" dans la "vie" ainsi identifié à son sperme...pour se sentir exister? le sperme dans un vagin mature peut le faire à travers le prolongement dans la progéniture, mais dans un estomac ou un trou duk...-> psychanalyse!

[Controleur]

Bon alors comment dire,c'est glauque mais on doit effectivement interroger le fonctionnement de cette structure.

Une jeune adolescente tout comme jeune adolescent,non verbal avec je suppose toute une histoire derrière ça c'est plus difficile pour un parent de détecter si y'a suspicion de viol ou pas. Le parent dans ce cas précis ne vit pas constament avec son enfant et puis c'est compliqué d'imaginer que dans un endroit dont on sait sécurisé sécurisant, ce genre de scénarios. Mais ne leur jettons pas la pierre. Mes parents aussi ont été sidérés quand je leur ai raconté mon viol et aussi les réactions de l'époque "mais t'avais qu'à te défendre!", "non un viol d'un homme par un autre homme c'est pas possible" et que les noms des protagonistes furent divulgués.


Le coupable est pleinement responsable et d'ailleurs autismefrance et asperansa serait fondées à se constituer partie civiles si ce n'est pas déjà fait.

Le viol est un crime contre l'intime, contre soi, contre sa sûreté, sa condition humaine [croyez moi, je sais de quoi je parle pour avoir été violé dans la cours de mon collège en octobre 2000 et aussi en grande section de maternelle ]. Reglisez les témoignages de femmes violées en masse par l'armée rouge,voir celles aussi de chez nous violées par les gi's pendant la libération de la normandie,et celles vietnamiennes pendant la guerre du vietnam...

Quand à interroger la structure, c'est un autre sujet .

Oui il faudrait faire plus de prévention et pas uniquement selon le bon vouloirs des associations médiatisées.