Forum Asperansa

olivierfh a écrit : ↑vendredi 10 juillet 2020 à 8:03

Jean a écrit : ↑jeudi 9 juillet 2020 à 21:50https://www.craif.org/insertion-profess ... kitcom-636

Et donc, dans la fiche indiquée la version écrite (pas vidéo ni cartes à jouer) "support de présentation «Emploi et autisme» (version numérique)", à quelle adresse web est-elle disponible?
(je ne vois pas cette information essentielle alors qu'il y a une page de "présentation" et une "fiche"?)

J'ai également cherché.
Ce n'est pas disponible en ligne, je pense. Il faut en faire la demande auprès d'un CRA :
Exemple ici : https://cra-alsace.fr/kitcom-a-propos-dautisme/

Pour demander un exemplaire de l’outil et connaitre ses conditions d’utilisation, vous pouvez contacter - coordonnées de deux chargées de mission aux CRA Alsace et Nord-Pas de Calais -

Idem pour par exemple le CRA de Bourgogne : http://www.prith-bfc.fr/images/PRITH_BF ... 2019-1.pdf

Procédure d’accès: Remplir le formulaire de demande de sensibilisation au KIT’COM à PROPOS d’AUTISME® sur le site Web du CRA Bourgogne

Bonjour,

J'ai assisté à la visioconférence du lundi, au cours de laquelle le Kit'com était présenté. J'appelle votre attention sur le fait que pour l'acquérir, il est obligatoire de suivre une formation, j'ai oublié la durée, au CRA des Hauts-de-France, pour son utilisation. Il faut donc prendre contact avec les 2 psychologues citées lors de cette deuxième partie.
Il a très clairement été dit que si les personnes intéressées ne suivent pas la formation indiquée, elles ne pourront pas se le procurer.
Leurs noms, tout comme le Kit'com, sont également évoqués dans la 1ère partie qui s'est tenue le vendredi.

olivierfh a écrit : ↑vendredi 10 juillet 2020 à 8:03

Jean a écrit : ↑jeudi 9 juillet 2020 à 21:50https://www.craif.org/insertion-profess ... kitcom-636

Et donc, dans la fiche indiquée la version écrite (pas vidéo ni cartes à jouer) "support de présentation «Emploi et autisme» (version numérique)", à quelle adresse web est-elle disponible?
(je ne vois pas cette information essentielle alors qu'il y a une page de "présentation" et une "fiche"?)

Votre entreprise encourage-t-elle les talents neurodiversifiés ?

Comment rendre votre milieu de travail plus accueillant pour les employés neurodiversifiés et faire en sorte que leur talent soit cultivé ? Un reportage de la BBC à Universal Music UK, à l'agence d'espionnage GCHQ, dans une compagnie d'assurance.

bbc.com Traduction de "Does your company nurture neurodiverse talent ?" par Chi Chi Izundu, Reporter - 17 janvier 2020

Comment rendre votre milieu de travail plus accueillant pour les employés neurodiversifiés et faire en sorte que leur talent soit cultivé ?

https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... iversifies]

Série documentaire : Un travail, la clé de l'autonomie Série documentaire: Un travail,la clé de l'autonomie.

Cette série documentaire a été réalisé sous le haut parrainage du Ministère de l'Education nationale et du Secrétariat d'État chargé des Personnes handicapées. Elle est dédiée à l'insertion professionnelle des salariés autistes typiques et se compose de trois volets :

• Terrence,un ouvrier de l'usine Novandie
• Andros;Kalvin,un stagiaire au siège de la Matmut;
• Romain,paysagiste employé de l'Esat AFGautisme

Les épisodes sont courts (environ 10mn) et sont visibles sur youtube.

Détails : OcéanInvisibleProductions, réalisation Sophie ROBERT en 2019.


Modération (Tugdual) : Ajout du lien vers Youtube et correction de l'autre lien.

Besoin de travailleurs à domicile, les centres d'appel se tournent vers les personnes handicapées

Les entreprises prises de court par la pandémie recrutent dans un vivier de personnes handicapées qui était déjà prêt à faire face à une augmentation du trafic téléphonique hors des bureaux. nytimes.com Traduction de "Needing At-Home Workers, Call Centers Turn to People With Disabilities" Par Jaclyn Peiser - Publié le 26 avril 2020 https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... eletravail

Ce serait bien si ça n'était pas des

Jean a écrit : ↑mercredi 29 juillet 2020 à 14:14 centres d'appel

Est-ce que ça va devenir discriminatoire d'insulter une personne handicapée qui vous appelle vingt fois par semaine pour vous vendre un truc hors de prix dont vous ne voulez pas ?
(Difficile de garder son calme après le 5e appel).

Comment l'équité est perdue lorsque les entreprises n'embauchent que des travailleurs handicapés

Un point de vue sur les entreprises qui embauchent spécialement des personnes handicapées . L'emploi reste un objectif insaisissable pour beaucoup. Une stratégie d'embauche récente pourrait permettre de se féliciter, mais les partisans craignent qu'elle ne mette les personnes handicapées dans une catégorie à part.

nytimes.com Traduction de "How Equity Is Lost When Companies Hire Only Workers With Disabilities"
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... handicapes

ブノワ a écrit : ↑mercredi 29 juillet 2020 à 14:19Est-ce que ça va devenir discriminatoire d'insulter une personne handicapée qui vous appelle vingt fois par semaine pour vous vendre un truc hors de prix dont vous ne voulez pas ?

Ce n'est discriminatoire que si tu n'insultes que les personnes handicapées. Si tu te contentes de raccrocher, tout le monde se portera mieux.

Et quand la personne me rappelle juste après que j'ai raccroché, pour me reprocher mes "mauvaises manières" ou mon "impolitesse" ?

A un moment, il va falloir comprendre qu'appeler les gens chez eux pour les démarcher, c'est "légèrement" impoli.

Je suis perturbé...

J'arrive à un mois du terme d'un contrat de 18 mois et mon employeur me propose une prolongation d'un an (susceptible d'être encore prolongé une ou deux fois). Selon les jours je supporte tant bien que mal ou déteste viscéralement mon boulot mais il présente des avantages :
- Une relative sécurité dans un contexte et un bassin d'emploi peu propices à l'embauche ;
- Une relative proximité avec mon domicile.

Or j'ai découvert hier une offre d'emploi qui correspondrait nettement mieux à mes goûts et attentes professionnelles (là aussi CDD d'un an renouvelable). Le délai pour postuler est d'un mois et la date d'embauche souhaitée est au début de l'année prochaine.

Du coup les choses se mélangent dans ma tête :
- L'offre est très intéressante mais j'ai tendance à préférer la sécurité au changement et je manque de confiance en moi professionnelle actuellement (d'autant que je sais qu'il risque d'y avoir beaucoup de candidatures valables et qu'il y a un fort risque également que quelqu'un soit pressenti pour le poste) ;
- Si je prolonge cela risque d'être difficile pour une éventuelle rupture mais si je ne prolonge pas j'aurai à minima quelques mois de chômage et encore dans la faible éventualité où j'aurais le poste,etc.

De plus je me questionne quant à une éventuelle demande de RQTH, ce qui n'arrange rien.

Je sais que le plus raisonnable serait de prolonger, de postuler à l'autre offre avant, le cas échéant, m'arranger pour rompre mon contrat à l'amiable. Mais psychologiquement j'ai beaucoup de mal avec l'idée de signer un contrat que je ne suis pas certain d'honorer / de vouloir honorer jusqu'à son terme et évidemment la perspective de repasser le moindre entretien d'embauche ne m'enchante guère.

ha mince
ce que je vois c est que aucun de ces emploi n est sur du long terme ....
mais je sait combien le quotidien peu devenir un enfer
si c est pas indiscret c est quoi tes plans de carrière et comment te positionne tu au sujet du travail

Clovis a écrit : ↑jeudi 27 août 2020 à 12:11 Je suis perturbé...

J'arrive à un mois du terme d'un contrat de 18 mois et mon employeur me propose une prolongation d'un an (susceptible d'être encore prolongé une ou deux fois). Selon les jours je supporte tant bien que mal ou déteste viscéralement mon boulot mais il présente des avantages :
- Une relative sécurité dans un contexte et un bassin d'emploi peu propices à l'embauche ;
- Une relative proximité avec mon domicile.

Or j'ai découvert hier une offre d'emploi qui correspondrait nettement mieux à mes goûts et attentes professionnelles (là aussi CDD d'un an renouvelable). Le délai pour postuler est d'un mois et la date d'embauche souhaitée est au début de l'année prochaine.

Du coup les choses se mélangent dans ma tête :
- L'offre est très intéressante mais j'ai tendance à préférer la sécurité au changement et je manque de confiance en moi professionnelle actuellement (d'autant que je sais qu'il risque d'y avoir beaucoup de candidatures valables et qu'il y a un fort risque également que quelqu'un soit pressenti pour le poste) ;
- Si je prolonge cela risque d'être difficile pour une éventuelle rupture mais si je ne prolonge pas j'aurai à minima quelques mois de chômage et encore dans la faible éventualité où j'aurais le poste,etc.

De plus je me questionne quant à une éventuelle demande de RQTH, ce qui n'arrange rien.

Je sais que le plus raisonnable serait de prolonger, de postuler à l'autre offre avant, le cas échéant, m'arranger pour rompre mon contrat à l'amiable. Mais psychologiquement j'ai beaucoup de mal avec l'idée de signer un contrat que je ne suis pas certain d'honorer / de vouloir honorer jusqu'à son terme et évidemment la perspective de repasser le moindre entretien d'embauche ne m'enchante guère.

Les employeurs sont conscients de leur position; mais ils savent aussi qu'un employé peut toujours postuler car il trouve mieux ailleurs. On m'a toujours dit que c'était toujours bien de continuer de postuler même quand on a un emploi qui nous plait, car cela peut donner des arguments ("j'ai une offre à tel endroit, avec tel salaire, est ce que vous vous alignez ?") même si cela sous entend prendre le risque de changer d'emploi (si on nous dit "non"). Evidemment, cela est bien moins simple dans le cas du handicap (on sait ce qu'on quitte, pas ce qu'on va trouver).
En tout cas, je comprends tout à fait que cette façon de faire se heurte à tes valeurs profondes.. Ce n'est pas évident à faire !

mathieu frank a écrit : ↑jeudi 27 août 2020 à 12:19 ha mince
ce que je vois c est que aucun de ces emploi n est sur du long terme ....
mais je sait combien le quotidien peu devenir un enfer
si c est pas indiscret c est quoi tes plans de carrière et comment te positionne tu au sujet du travail.

Pour le moment ça ne me dérange pas trop de ne pas avoir de visibilité à long terme. Depuis la fin de mes études il y a 6 ans je n'ai presque pas été au chômage et si je n'avais pas quitté l'Île-de-France je n'en aurais probablement eu aucun. De plus je n'ai jamais eu de passages réellement très courts chez mes différents employeurs (j'ai commencé par environ 2 ans 1/2 et ai démissionné pour suivre ma femme, chez mes autres employeurs j'ai fait 12 mois, 9 mois et donc maintenant 18 mois). Je suis loin de la vraie précarité pour le moment (en plus je ne sais pas me projeter loin donc quand il me reste quelques mois de contrat je ne m'inquiète absolument pas de l'avenir).

Sur le long terme je suis actuellement assez pessimiste mais c'est sans doute dû à ma situation actuelle. J'ai commencé par un bon poste dans une institution de recherche avec un environnement relativement sécurisant et depuis que j'ai volontairement quitté ce poste pour aller vivre en province mes autres emplois sont peu valorisants en comparaison (contrairement au premier l'épuisement qu'ils génèrent n'est pas ou peu compensé par le caractère passionnant des missions).

Un autre souci en province c'est que je travaille dans un domaine plutôt restreint où tout le monde se connait : en région parisienne où j'ai fait mes études lorsque j'ai postulé à mon premier poste j'avais été chaudemment recommandé... Dans ma ville actuelle je ne connais pas le milieu local ce qui me ferme des portes sachant qu'on a tendance à embaucher des gens qu'on connait ou qui ont travaillé avec des personnes que l'on connait. Or mon point faible ce sont (évidemment) les entretiens... Je crois bien n'avoir été pris qu'une seule fois suite à un réel entretien (c'est à dire en concurrence avec d'autres personnes). Mon poste actuel par exemple, il y a eu un entretien avec pas mal d'autres concurrents mais je doute très fortement que j'aurais été pris si je n'avais pas déjà travaillé par le passé pour la supérieure directe des personnes qui m'ont fait passer cet entretien (basée elle à Paris). Le bon point c'est que globalement je donne satisfaction à mes employeurs mais le mauvais point c'est que quand on ne me connait pas je peux paraître trop timide ou au contraire hautain, que je finis forcémment par tomber dans les "pièges" des questions en entretien, etc. En plus je suis nul pour "me faire un réseau", je déteste ça, j'ai déjà été recommandé mais je n'irai jamais demander ce genre de chose ou faire d'effort quelconque pour me faire bien voir.

En gros je suis dans le flou mais j'ai fait des études dans un domaine que j'aime et pour faire un métier qui me convienne, je n'ai pas envie d'en changer (et je ne vois pas ce qui serait mieux adapté à mon fonctionnement, en plus), sans compter les efforts terribles que ça m'a demandé pour parvenir à aller au bout de mes études.

Pour finir j'ai quand même envie de dire que je suis parfois un peu fier quand même d'arriver à me lever tous les jours et de surmonter chaque journée, même si c'est tellement dur que j'ai peur de finir par lâcher (c'est là où le chômage me fait vraiment peur en fait, plus que sur le plan financier, si je restais un assez long moment sans trouver d'emploi j'aurais très peur de tomber très bas).

si je posais cette question c est au sujet de la rtqh
le temps de peut etre envisager des choses sur le plus long terme en aménageant ta relation au travail

Désolé pour ma longue réponse un peu de travers, j'ai besoin d'exprimer des choses que je n'arrive pas à verbaliser alors j'en profite.

Par rapport à la RQTH déjà j'avoue ne pas me sentir vraiment légitime dans la mesure ou j'arrive maintenant à travailler régulièrement dans un environnement normal (même si je n'ai pas vraiment été capable de travailler avant mes 28 ans...). Mais en même temps je n'aurai pas toujours la possibilité d'aller me réfugier au sous-sol quand ça ne va pas ou de travailler en totale autonomie sans référer à personne pendant des semaines...