hazufel a écrit : ↑mardi 27 mars 2018 à 13:39
Je trouve étonnant qu'une telle latitude puisse être possible surtout.
Dans mon bilan, il manque des morceaux de la partie "obligatoire"...
C'est dommage parce que ça permet de comprendre certaines choses.
Je reviens mettre cette partie à jour.
Me rendant compte que le premier ados que j’ai passé (avec un médecin généraliste qui maintenant, d’après ce que j’ai lu, ajoute une wais + un BRIEF à ses bilans, et tant mieux) n’était pas complet j’ai décidé de le repasser avec une neuropsychologue conseillée par une personne très active dans le milieu de l’autisme, et très rigoureuse.
Il s’avère qu’effectivement je n’avais pas DU TOUT passé l’ensemble du module, des parties très importantes n’ayant pas été évaluées.
Avant même la restitution de ce deuxième bilan, la neuropsychologue m’a indiqué qu’à première vue, j’allais coter très nettement au dessus du seuil et que nombre de particularités étaient très flagrantes chez moi alors que j’avais essayé de faire le maximum pour être « normale ».
Les conclusions sont sans appel, je cote à 11...
(Versus 6 au premier ados)
Elle m’a dit que mon très bon résultat à la wais (passée en 2018), hormis en IMT, m’aidait à compenser « en surface » mais que j’en étais d’autant plus fatiguée et fatigable.
J’ai passé également un test des fonctions exécutives avec une de ses collègues, et là aussi le résultat m’a fait de nouveau dégringoler.
Grosses difficultés d’attention, de flexibilité mentale, envahissement si trop d’informations (c’était déjà très prégnant lors de la passation de la wais), difficultés prégnantes en planification et organisation.
Alors que c’est une grosse partie de mon travail...
Elle m’a confirmé que si je maîtrisais le domaine j’étais très performante, mais dès qu’il y a nouveautés, je pédale dans la semoule...
Si j’ai voulu repasser ces bilans, c’est parce que le premier ados que j’ai passé m’a laissée avec un sentiment fort d’imposture, malgré mon diagnostic posé par un psychiatre recommandé par un centre expert, puis une confirmation par une psychologue qui m’a fait passer la wais.
Avec toutes les polémiques autour de l’autisme, j’étais complètement perdue.
J’ai choisi des professionnels aguerris pour ces bilans refaits et je m’étais « détachée » de l’autisme depuis plusieurs mois, vivant même comme une sorte de rejet.
Je n’ai pas encore digéré ces conclusions, elles ne m’apaisent en rien et auraient davantage tendance à m’enfermer d’avantage mais c’était avant tout pour informer sur la nécessité de trouver les bons professionnels en fonction de nos profils.
Non, le fait d’avoir un travail stable et une famille n’est pas incompatible avec le fait d’être autiste comme me l’a dit le premier médecin consulté.
Bon courage à tous.