Re: Autismes et automutilations
Posté : mercredi 21 novembre 2018 à 23:04
Oui, c'est aussi de l'automutilation.
Mais non, la question n'est pas stupide.
Mais non, la question n'est pas stupide.
Forum de l'association Asperansa
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Je ne sais pas trop où se trouve la limite en fait... j'ai tendance a penser qu'à partir du moment où on se fait mal ça en est mais j'imagine que les définitions officielles ou médicales sont différentes et plus précises.
Ce qui distingue l'automutilation non suicidaire des autres cas d'auto-agressivité, ce n'est pas l'acte lui-même mais la raison pour laquelle il est fait. Coupures, griffures ou autre chose, c'est pareil, ce qui compte c'est que c'est fait intentionnellement pour calmer des émotions ou sortir d'une situation.Automutilation Non Suicidaire
Critères proposés
A. Pendant l’année précédente, l’individu a eu, sur 5 jours ou plus, des comportements intentionnels endommageant la surface de son corps de manière à provoquer des saignements, des hématomes, ou de la douleur (par exemple : coupures, brûlures, coups, frottements excessifs), avec l’intention de ne provoquer qu’une blessure physique mineure ou modérée (pas d’intention suicidaire).
Note : L’absence d’intention suicidaire a soit été énoncée par l’individu, soit peut être présumée par les engagements répétés de l’individu dans un comportement dont l’individu sait, ou à appris, qu’il ne devrait pas mener au décès.
B. L’individu pratique le comportement d’automutilation avec une ou plusieurs des attentes suivantes :
1. Pour obtenir du soulagement d’un sentiment négatif ou d’un état cognitif.
2. Pour résoudre une difficulté interpersonnelle.
3. Pour provoquer un état de ressenti positif.
Note : Le soulagement, ou la conséquence, attendu est ressenti pendant ou peu après la blessure, et l’individu peut montrer des signes comportementaux suggérant une dépendance au fait de recommencer régulièrement.
C. L’automutilation intentionnelle est associée avec au moins un des critères suivants :
1. Difficultés interpersonnelles, ou sentiments ou pensées négatifs, tels que dépression, anxiété, tension, colère, détresse généralisée, sentiment de culpabilité, survenant dans une période précédant immédiatement l’acte d’automutilation.
2. Avant de s’engager dans l’acte, une période de préoccupation difficile à contrôler au sujet du comportement prévu.
3. Des pensées fréquentes au sujet de l’automutilation, même sans passage à l’acte.
D. Le comportement n’est pas socialement significatif (par exemple : piercing corporel, tatouage, rituel culturel ou religieux) et n’est pas restreint à arracher une croûte ou à se ronger les ongles.
E. Le comportement ou ses conséquences provoque une détresse ou une interférence cliniquement significative dans des domaines interpersonnel, académique, ou d’autres domaines de fonctionnements importants.
F. Le comportement ne survient pas exclusivement pendant des épisodes psychotiques, délirants, une intoxication, ou un sevrage. Chez les individus présentant un désordre neurodéveloppemental, le comportement ne fait pas partie d’un ensemble de stéréotypies répétitives. Le comportement n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental ou condition médicale (par exemple : trouble psychotique, trouble du spectre autistique, handicap intellectuel, syndrome de Lesch-Nyhan, trouble de mouvement stéréotypé avec automutilation, trichotillomanie [s’arracher les poils et les cheveux], trouble d’excoriation [s’écorcher]).
Caractéristiques diagnostiques
La caractéristique essentielle de l’automutilation non suicidaire est que l’individu s’inflige de manière répétée des blessures de surface, superficielles bien que douloureuses. Plus communément, l’intention est de réduire des émotions négatives, telles que tension, anxiété, et sentiment de culpabilité, et/ou de résoudre une difficulté interpersonnelle. Dans certains cas, la blessure est perçue comme une punition méritée. L’individu rapporte souvent une sensation immédiate de soulagement au cours de l’acte. Quand le comportement survient fréquemment, il peut être associé à une impression d’urgence et de besoin, le schéma comportemental résultant ressemblant alors à une addiction.
(…)
Bonjour Autrey,
Bonjour Autrey, je fait ca depuis très jeune aussi. La douleur semble soulager un stress, une angoisse, ...Autrey a écrit : ↑dimanche 10 février 2019 à 11:31 Je m'automutile en situation de stress, en ce moment c'est lié à mon travail.
Je m'arrache la peau autour des ongles, cela s'appelle la autophagie ou dermaphagie, je le fais depuis petite et n'ai jamais réellement cessé de la faire.
C'est moins spectaculaire de se taper la tête sur des mûrs mais il est vrai que ce n'est pas joli visuellement.
Bonsoir, la seule fois où je me suis fait de l'auto-mutilation a été lors d'un stage de recherche de 6 mois (validant le master) en région parisienne au début des années 2010. J'avais deux co-directeurs qui ne s'entendaient absolument pas, qui me donnaient des ordres contraires. Ils m'ont laissés en plan pendant 1 mois (mois de juillet) et m'avaient prévenu début août qu'il fallait revoir tous mes résultats et en plus on me demandait d'utiliser des modèles mathématiques inadaptés dans le contexte du stage, simplement pour satisfaire la curiosité (malsaine?) de mon directeur de mémoire.par Sid » vendredi 5 avril 2019 à 8:19
Autrey a écrit : ↑
dimanche 10 février 2019 à 11:31
Je m'automutile en situation de stress, en ce moment c'est lié à mon travail.
Je m'arrache la peau autour des ongles, cela s'appelle la autophagie ou dermaphagie, je le fais depuis petite et n'ai jamais réellement cessé de la faire.
C'est moins spectaculaire de se taper la tête sur des mûrs mais il est vrai que ce n'est pas joli visuellement.
Bonjour Autrey, je fait ca depuis très jeune aussi. La douleur semble soulager un stress, une angoisse, ...
Bonsoir Maedhros,par Maedhros » dimanche 26 mai 2019 à 23:22
Je ne suis pas du tout suicidaire et je ne me scarifie pas, mais quand je ressent une pression trop intense je me mords et dans les cas vraiment extrêmes je me cognes la tête, après je me sens tellement mal j’ai l’impression d’être folle, la dernière fois était quand j’ai cru avoir perdu un dessin car le fichier était corrompu... le dessin est une activité très importante pour moi et c’était mon meilleur dessin du moment.
Enfant et adolescente il m’arrivait de me taper la tête dans les murs quand mes émotions stress ou autre étaient trop intense mais je ne le fais plus.
Également je me suis rendue compte que je flappe quand je suis stressée.
je ne sais pas si ça se fait aussi chez les tda ou si c’est juste moi qui ait un problème :/