Page 5 sur 5

Re: Autismes et automutilations

Posté : samedi 21 septembre 2019 à 22:23
par Uciel
Ce fil est vraiment super !
D'y lire de la part de quelqu'un ayant été formé sur le sujet qu'on peut être à la fois hyper et hyposensible au niveau tactile, ça m'a fait l'effet d'un raz de marée... J'ai beau avoir une formation en bio (neuro qui plus est), j'avais occulté cet aspect. Ce doit être la manière dont je restreins mes champs d'intérêt...

J'ai toujours été intellectuellement fasciné par l'automutilation, je fantasmais sur les scarifications rituelles de certaines peuplades africaines, mais beaucoup trop chochotte pour passer à l'acte de me couper. (J'ai d'ailleurs été super déçu il y a 1 semaine d'apprendre que ces belles cicatrices étaient dépendantes d'un certain type de peau. Chéloïdes, j'ai pas creusé)
Et paf ! Dans ce fil, je découvre aussi que ce que je me fais relève de la stimulation... musclée et peut aller de pair avec une hyposensibilité...

Pour la faire courte, je peux être excitable/chatouilleux du coude d'un côté et me gratter jusqu'au sang tout en m'arrachant des cheveux par poignées (dont je faisais ensuite de jolies petites boules pour que ma mère d'abord et mes partenaires ensuite ne les trouvent pas au pied du lit) de l'autre.
Je n'avais jamais analysé la source de ces comportements, mais c'est vrai que je ne sens pas grand chose quand je me gratte, et que j'y vais jusqu'à ce que ça marche...

Re: Autismes et automutilations

Posté : dimanche 22 septembre 2019 à 11:48
par Clovis
Je ne sais pas si je l'ai déjà écrit quelque part mais quand j'étais gamin - impossible de me souvenir quel âge je pouvais avoir - j'avais l'habitude d'utiliser le coupe-ongle pour... Me couper des morceaux de peau du bout des doigts. Je peux me déclarer comme inventeur de la pratique ou bien il y a d'autres amateurs... ?

Sinon dernièrement je me suis adonné à quelques séances de coups de poings un peu trop intensives : je me suis retrouvé avec des bleus au niveau du ventre qui ont mis du temps à disparaître.