Troubles du sommeil, mélatonine ...

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Jean
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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#301 Message par Jean » lundi 13 mars 2017 à 21:56

Est-il sûr de prendre de la mélatonine pour le décalage horaire ?
Le nombre d’Américains recourant à ce supplément a doublé en cinq ans - mais il est controversé et n’est pas disponible en vente libre au Royaume Uni. Alors, est-ce que ça marche ?

Le décalage horaire peut être bien plus qu’un inconvénient pour les voyageurs sur de longues distances. Arriver à une destination lointaine, où l’heure ne correspond plus à votre horloge corporelle interne, peut causer l’insomnie, la léthargie et une vigilance réduite. Ce qui est loin d’être l’idéal si vous devez présenter une conférence importante ou tenter de conclure un gros contrat.

Il est peu surprenant alors qu’un nombre de plus en plus important de personnes prennent des pilules pour contrer les effets du décalage horaire. Une étude gouvernementale publiée l’année dernière a découvert que 3,1 millions d’Américains (1,3% de la population) prennent des suppléments de mélatonine pour le décalage horaire et d’autres difficultés de sommeil. Son usage a plus que doublé aux États-Unis d’Amérique entre 2007 et 2012.

L’usage de la mélatonine est moins courant au Royaume Uni, où elle n’est autorisée que dans une forme à diffusion lente pour le traitement de troubles du sommeil aux personnes âgées de 55 ans ou plus, et ne peut être achetée sans ordonnance. Ces suppléments sont parfois prescrits hors-indications à des enfants ayant des problèmes de sommeil associés à des maladies, dont les troubles d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) et l’autisme.

Les Britanniques qui voyagent fréquemment sur de longues distances disent faire le plein de mélatonine aux États-Unis et au Canada, où il est possible d’en acquérir comme supplément nutritionnel sans devoir consulter un médecin. D’autres, dont les travailleurs postés qui ont besoin d’aide pour s’endormir dans la journée, obtiennent leurs suppléments sur des pharmacies en ligne.

Tout cela entraîne un certain nombre de questions : est-ce la mélatonine marche ? Est-elle sûre ? Et, si oui, comment doit-on la prendre ?

La première chose à connaître au sujet de la mélatonine est qu’elle est une hormone fabriquée par une glande de la taille d’un petit pois, profondément située dans le cerveau, la glande pinéale. Sa production est activée par l’obscurité et inhibée par la lumière.

Les scientifiques sont désireux de corriger une erreur fréquemment répétée. « La mélatonine n’est catégoriquement pas une hormone du sommeil, » affirme Russell Foster, professeur de neurosciences circadiennes à l’université d’Oxford. « C’est un marqueur biologique de l’obscurité. » Chez les hommes et d’autres animaux diurnes, la diffusion de mélatonine dans le sang aide à la préparation du corps au sommeil. Chez les animaux nocturnes, toutefois, elle peut signaler l’heure du petit-déjeuner. La durée de la diffusion de la mélatonine aide aussi l’animal à suivre les saisons, en disant au chevreuil quand développer son manteau d’hiver ou trouver un partenaire d’accouplement, par exemple.

La mélatonine a d’abord été recueillie depuis les glandes pinéales de bovins, comme traitement potentiel de maladies de peau, dans les années 50, avant d’être produite synthétiquement dans les années 90.

Les scientifiques sont divisés sur l’efficacité des suppléments de mélatonine pour contrer les problèmes de sommeil, et le tableau a été obscurci par une controverse sur les dosages. Les chercheurs du MIT à Cambridge, Massachusetts, qui ont breveté à l’origine la mélatonine synthétique comme une aide au sommeil, en 1995, ont signalé que la dose idéale se situe entre 0,3mg et 1mg, et ont argué qu’un usage prolongé de doses plus importantes peut modifier la réponse du corps à l’hormone, déstabilisant potentiellement le sommeil. En 2013, une analyse combinée de 19 études antérieures a découvert que les personnes avec de graves problèmes d’insomnie s’endorment en moyenne sept minutes plus tôt et dorment huit minutes de plus quand on leur administre de la mélatonine plutôt que des placebos.

Il n’existe pas de consensus scientifique sur la façon spécifique dont la mélatonine pourrait faire survenir le sommeil plus rapidement, mais quelques chercheurs pensent qu’elle le provoque, au moins partiellement, en dilatant les vaisseaux sanguins proches de la peau, ce qui entraîne une baisse de la température.
« La mélatonine a un effet soporifique passager qui peut amener les personnes à s’endormir un peu plus tôt, » dit Debra Skene, professeur de neuroendocrinologie à l’université du Surrey. « Nous avons démontré dans des essais, comme l’ont fait d’autres groupes, qu’en abaissant la température de votre corps, on peut vous rendre un peu plus somnolent. »

Skene est partagée sur l’usage de mélatonine pour traiter l’insomnie, disant qu’elle peut faire venir le sommeil plus rapidement, mais pas tant que ça. Ayant étudié le système circadien pendant plus de vingt-cinq ans, toutefois, elle croit qu’elle peut être utilisée pour aider au réalignement de l’horloge interne du corps avec le cycle jour/nuit de la Terre, quand ils sont désynchronisés.

Même quand ils sont privés d’indications externes sur le temps, les humains maintiennent un cycle veille/sommeil qui dure, en moyenne, un peu plus de vingt-quatre heures. Skene et ses collègues ont montré par des tests avec des personnes aveugles comment la mélatonine peut aider à réinitialiser l’horloge corporelle interne pour l’empêcher de se désynchroniser du cycle de vingt-quatre heures terrestre. « Nous savons que la mélatonine peut être utilisée pour modifier l’horloge corporelle, » ajoute Skene. « Si vous êtes affectés par un trouble qui implique une horloge interne anormale, comme avec le travail posté, le décalage horaire, et dans certains cas d’aveuglement, alors la mélatonine peut être potentiellement utile. »

Skene note, toutefois, que les travailleurs postés qui essaient d’utiliser la mélatonine pour dormir pendant la journée peuvent avoir des difficultés à trouver le bon moment pour la prise, et avertit qu’elle peut augmenter la somnolence pour les personnes qui conduisent après la prise.

Une étude Cochrane de 2002, la référence absolue en matière de preuves dans le domaine de la santé, a découvert que la mélatonine peut être efficace contre le décalage horaire. L’analyse de dix études antérieures a découvert que les personnes traversant cinq ou plus fuseaux horaires et prenant de la mélatonine avant le coucher, à leur destination, présentaient des symptômes moins sévères que celles prenant des placebos. Les personnes voyageant vers l’Est, traversant plus de fuseaux horaires et prenant des doses plus fortes, proches de 5mg, ont obtenu les meilleures retombées. Toutefois, les auteurs avertissent de possibles effets secondaires dangereux pour les personnes épileptiques et celles prenant le médicament anticoagulant du sang Warfarin.

Foster n’encourage pas l’usage de mélatonine pour le décalage horaire, l’ayant pratiquée plusieurs fois après des vols de Londres vers l’Australie. « Il est difficile de savoir quand la prendre, et à moins de connaître précisément où en est votre horloge interne, il y a un risque de la modifier dans la mauvaise direction. » À la place, il utilise des modifications de l’exposition à la lumière, recherchant la lumière quand il vole vers l’Ouest et, quand il vole vers l’Est, évitant la lumière matinale et recherchant la lumière de l’après-midi pendant les premiers jours suivant son arrivée.

Les scientifiques notent aussi que la mélatonine achetée sous la forme d’un supplément nutritionnel n’est pas sujette aux mêmes standards stricts que les médicaments prescrits, et qu’il peut être difficile d’être certain du contenu des médicaments achetés en ligne.

Nic Fleming
lundi 30 janvier 2017 - 07.30 GMT
https://www.theguardian.com/lifeandstyl ... g-insomnia
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Jean
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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#302 Message par Jean » mardi 11 avril 2017 à 17:09

Un conditionnement (pavlovien) classique pour prolonger les effets d’un traitement à la mélatonine rapide chez les enfants au sommeil retardé : une étude pilote
Auteurs : van Zaanen A, Meijer AM, Smits MG, Oort FJ
Publication : 9 mars 2017 volume 2017:9 pages 67-79
DOI : https://doi.org/10.2147/NSS.S129203
Résumé
Un traitement à la mélatonine est efficace dans le traitement des problèmes de déclenchement du sommeil chez les enfants avec une apparition de mélatonine retardée, mais ses effets disparaissent habituellement à la fin du traitement. Dans cette étude pilote, nous avons évalué l’hypothèse qu’un conditionnement (pavlovien) classique pouvait aider à conserver les effets du traitement à la mélatonine chez les enfants avec des problèmes de déclenchement du sommeil, avec ou sans troubles comorbides du déficit de l’attention avec hyperactivité (attention deficit hyperactivity disorder - ADHD) ou d’autisme. Après une semaine d’établissement d’une base de référence, 16 enfants (âge moyen : 9,92 ans, 31% ADHD/autisme) ont reçu un traitement à la mélatonine pendant trois semaines, avant une cessation progressive du traitement. Un conditionnement pavlovien classique a été pratiqué en faisant boire aux enfants de la citronnade bio à la prise de mélatonine et en utilisant une lampe à lumière rouge atténuée, allumée au chevet du lit de l’enfant. Les résultats ont été comparés à un groupe de 41 enfants (âge moyen : 9,43 ans, 34% ADHD/autisme) ayant reçu un traitement à la mélatonine sans conditionnement classique. Le traitement à la mélatonine a été efficace en avançant le déclenchement de la libération de mélatonine à la lumière du soir et en réduisant les problèmes de déclenchement du sommeil, des effets positifs ont été constatés sur la santé et les problèmes de comportement. Après l’arrêt de la mélatonine, le sommeil est revenu aux niveaux de référence. Nous avons constaté que, pour les enfants sans comorbidité dans le groupe expérimental, le délai d’endormissement et l’endormissement étaient moins retardés dans la semaine d’arrêt, ce qui suggère un effet du conditionnement pavlovien classique. Toutefois, le conditionnement classique semble contreproductif pour les enfants avec ADHD ou autisme. Une recherche complémentaire est requise pour établir ces résultats et examiner d’autres moyens de conserver les effets du traitement à la mélatonine, par exemple, en appliquant un éclairage matinal.

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Tugdual
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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#303 Message par Tugdual » jeudi 27 juillet 2017 à 9:42

Influence de la mélatonine maternelle sur le fœtus :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

Anja-louise
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Mélatonine et Circadin

#304 Message par Anja-louise » mardi 19 septembre 2017 à 7:13

Modération (Manichéenne) : fusion de sujet - début
Bonjour :) ,
Je présente des troubles du sommeil: je me couche aux environ de 23h pour me réveiller à 4h du matin et je suis dans l'impossibilité de retrouver le sommeil ensuite.
J'ai cependant tout essayer:
- prendre un anxiolytique dès le réveil nocturne, lire un moment et me recoucher un quart à une demi heure plus tard
- rester au lit et attendre en essayant de rester paisible afin de pouvoir me rendormir
Rien ni fait :shock: je ne peux m'arrêter de penser à ma journée et aux choses que je vais faire donc je reste bel et bien réveillée.
Je n'ai jamais été d'un naturel "grande dormeuse" depuis petite étant (maximum 8h/nuit) mais bon chez moi j'ai l'impression que c'est un peu cyclique: pendant 2 mois je vais dormir 6 à 7h, les 2 mois suivant un peu plus de 8h et rebelote :carry: . Après comme je suis traitée pour des troubles de l'humeur en plus du TSA, ça a certainement un lien
Toujours est il que la psychiatre du CRA m'a parlé d'un produit qui s'appelle le "CIRCADIN" à base de mélatonine quand je lui ai décrit mes symptômes
Alors je voulais savoir si certains d'entre vous ont déjà/ ou prennent toujours cette molécule pour des soucis similaires aux miens et si ça vous a été efficace?
De plus y a t'il des effets indésirables (somnolence, baisse de concentration, etc..) comme on peut retrouver chez les benzodiazepines hypnotiques?
Par avance, merci pour votre aide
Bonne journée :D
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Pupuce
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Re: Mélatonine et Circadin

#305 Message par Pupuce » mardi 19 septembre 2017 à 7:41

..................
Modifié en dernier par Pupuce le dimanche 12 novembre 2017 à 15:42, modifié 1 fois.
Officiellement non-autiste

"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières

bidouille
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Re: Mélatonine et Circadin

#306 Message par bidouille » mardi 19 septembre 2017 à 10:11

Mon loulou prend ponctuellement de la melatonine ca l'aide a dormir et pas d'effet secondaire observé.
mais la melatonine aide a l'endormissement pas au maintien du sommeil.

Par contre lors de la formation CRAIF on a discuté du sujet des trouble du sommeil et la formatrice (pedopsychiatre) conseillait en cas de trouble de sommeil resistant de faire un EEG la nuit, certaines forme d'epilepsie entrainent des trouble du sommeil et c'est le seul symptome.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

Tous différents , tous humains!

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Re: Mélatonine et Circadin

#307 Message par Anja-louise » mercredi 20 septembre 2017 à 6:30

Merci pupuce pour ta réponse :D ,
A vrai dire pour la marche quotidienne, c'est déjà fait car je parcours minimum 10km par jour à pied (témoin= ma montre podomètre Garmin :mryellow: )
Après peut être que je devrais aller marcher dehors la nuit ça me détendrait :innocent:
Mais j'ai toujours eu une peur bleue de la nuit noire :mrgreen:

Merci également bidouille :D ,
Pour l'EEG , j'en parlerais au psychiatre mais sincèrement je n'ai jamais eu de manifestations d'épilepsie donc pense pas en avoir maintenant.
Après j'ai des tremblements involontaires importants parfois mais je pense que c'est très certainement liés à mon traitement médicamenteux (neuroleptiques et antiépileptiques mais à visé thymorégulateur)

Modération (Manichéenne) : fusion de sujet - fin
TSA+ nombreuses comorbidités

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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#308 Message par Morwenna » mardi 26 septembre 2017 à 23:10

Je prends un peu de mélatonine de temps en temps, plus pour améliorer la qualité de mon sommeil que pour m'endormir. Par contre dans ton cas Anja-Louise je ne suis pas sûre que ça t'aidera beaucoup (du moins ça ne t'aidera pas à te rendormir si tu te réveilles au cours de la nuit, mais ton sommeil sera peut-être plus reposant)
Il n'y a pas d'effets secondaires, mais il faut voir si 1mg te suffira ou si tu as besoin de plus pour mieux dormir (je suis à 9mg perso)
Selon le spécialiste, j'ai le profil d'un Tsa, des difficultés typiques des Tsa, mais je n'ai pas de Tsa.

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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#309 Message par fractal » mercredi 27 septembre 2017 à 9:32

9mg ! Ca fait beaucoup.
J'essaie d'éviter ce complément alimentaire, car il peut avoir peut-être des effets indésirables :
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014 ... terdiction

Pour ma part, j'ai noté que la difficulté à s'endormir et dormir vient probablement du fait que l'on est anxieux ou stressé. Du coup, qu'on consomme une quantité très importante de magnésium corporel. Comme j'ai une diète apportant un maximum de magnésium, et que prendre du magnésium me permet de mieux dormir, j'en déduis que les AJR sont différents pour les neuro-atypiques, à cause de l'environnement.

Les formes les plus biodisponibles ne sont pas vraiment celles vendues en pharmacie. Mais si on ne peut faire autrement, magnévie B6 contient du citrate de magnésium, qui est beaucoup plus biodisponible. Dans mon cas, je prends du citrate de magnésium, ainsi que du pidolate de magnésium, qui est un peu moins biodisponible, mais qui provoque un "brutal endormissement" (enfin, très rapide quoi).
TSA
Pour info, ca m'a pris 2 ans 1/2 a Chenevier Mondor

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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#310 Message par Manichéenne » mercredi 27 septembre 2017 à 10:24

fractal a écrit :J'essaie d'éviter ce complément alimentaire, car il peut avoir peut-être des effets indésirables :
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014 ... terdiction
On y lit surtout qu'il n'y a pas de consensus. Je n'ai jamais trouvé quels effets indésirables peuvent survenir. On nous parle d'un danger mais sans dire de quoi il s'agit.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA, cadet TSA de type Asperger.

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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#311 Message par Jean » mercredi 27 septembre 2017 à 12:34

Je n'ai rien trouvé sur ces effets indésirables. Il n'en est pas fait mention précisément dans les recommandations de la HAS.
père d'une fille autiste "Asperger" de 40 ans

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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#312 Message par misty » jeudi 28 septembre 2017 à 15:23

Je crois que les effets indésirables de la mélatonine affectent surtout les labos, étant donné qu'il n'y a pas de brevet dessus (comme pour d'autres "alternatives" assez communes et reconnues à l'étranger...).

Je voulais juste ajouter que perso j'ai vu une amélioration avec la prise de mélatonine, mais associée au magnésium, à une activité physique très importante et régulière et surtout à des horaires de lever et coucher très stricts. Le fait de sortir le matin au lever du soleil stabilise aussi bien mon rythme. Et si je sais que ça marche, c'est que quand je ne le fais pas je me re-dérègle direct (ne prendre que la mélatonine ça ne me sert à rien par exemple) :wink:
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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#313 Message par Allan » jeudi 28 septembre 2017 à 18:35

J'ai vraiment un problème pour régler mon sommeil, je ne peux pas être strict comme ça, j'essaie de ne pas dépasser deux heures du matin, et mon médecin aimerait que j'arrive à dormir avant minuit... parfois j'y arrive et hop tout se dérègle et tout est recommencé. La mélatonine m'a permis de ne plus faire ma nuit à n'importe quel moment du jour ou de la nuit, donc déjà, c'est mieux.
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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#314 Message par misty » jeudi 28 septembre 2017 à 19:19

Allan a écrit :J'ai vraiment un problème pour régler mon sommeil, je ne peux pas être strict comme ça, j'essaie de ne pas dépasser deux heures du matin, et mon médecin aimerait que j'arrive à dormir avant minuit... parfois j'y arrive et hop tout se dérègle et tout est recommencé.
Je comprends c'est exactement ça oui: comme une pyramide et dès que tu enlèves la moindre brique tout se casse la figure. Perso j'ai vraiment un planning comme celui des enfants, j'ai des heures (et des jours) pour chaque chose mais c'est vrai que c'est compliqué à mettre en place (sans compter la motivation, ma fille m'aide bien pour ça car je ne veux pas qu'elle revive mes périodes de désordre total).

Ce qui marche parfois pour moi (c'est un peu barbare) c'est de me lever à 6h, voire avant en été, plusieurs jours de suite même si je me suis couchée à 3h, et de sortir marcher 1h dès le lever du soleil (à cause de la lumière). Je m'interdis de me recoucher jusqu'au soir, évidemment je suis invivable et ce sont des journées perdues (à part regarder des films je n'arrive à rien faire tellement je suis crevée) mais ça m'aide à me recaler en général.
Si ça peut t'être utile...
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Re: Mélatonine et troubles du sommeil

#315 Message par Allan » jeudi 28 septembre 2017 à 21:28

Devant un film, je m'endors assis dans ce cas, je vais essayer d'être plus strict avec l'heure du réveil, avec la dépression, j'ai des hauts et des bas, et des bien bas... tout est lié.
ted/asperger/dysexécutif sévère

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