[HS] Délinquance et autisme

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Lilette
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Re: Délinquants et autistes

#61 Message par Lilette » lundi 6 novembre 2017 à 13:41

scorame a écrit :Bien entendu tout existe dans la nature on dira ....... moi je trouve que Anahata fais valoir son sentiment et n'est pas psychophobe, elle a bien le droit d’émettre son avis et ressentis sans être invectivé, en psychologie j'ai appris une chose , l'autre donne souvent ces propres défaut aux autres; qui ce connaît mieux que nous même??? ... personnes d'autres ; la délinquance peut commencé par être verbale ou écrite aussi , le harcèlement sur réseau social par exemple.
Gni ?
Je n'ai rien compris à ce message.
Une chose pourtant, si, le message d'Anhata est psychophobe, point.
TSA.

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Re: Délinquants et autistes

#62 Message par scorame » lundi 6 novembre 2017 à 23:53

tu crois quoi toi LLIIIlette hein ...... je pense comme je veux ok ?, ta compris ??...., alors ni toi ni personnes ne m'apprendra à penser et je suis pas un suiveur non plus , donc non Anahata n'est pas psychophobe , ci cela te pose problème , ben cela te regarde toute seul ou tout seul .

me force pas à devenir délinquant ! :lol: :mryellow:
jnnjn

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Re: Délinquants et autistes

#63 Message par Lilette » lundi 6 novembre 2017 à 23:56

scorame a écrit :tu crois quoi toi LLIIIlette hein ...... je pense comme je veux ok ?, ta compris ??...., alors ni toi ni personnes ne m'apprendra à penser et je suis pas un suiveur non plus , donc non Anahata n'est pas psychophobe , ci cela te pose problème , ben cela te regarde toute seul ou tout seul .

me force pas à devenir délinquant ! :lol: :mryellow:
Non mais sérieusement .... :roll:
TSA.

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Re: Délinquants et autistes

#64 Message par Manichéenne » mardi 7 novembre 2017 à 9:09

scorame a écrit :tu crois quoi toi LLIIIlette hein ...... je pense comme je veux ok ?, ta compris ??...., alors ni toi ni personnes ne m'apprendra à penser et je suis pas un suiveur non plus , donc non Anahata n'est pas psychophobe , ci cela te pose problème , ben cela te regarde toute seul ou tout seul .

me force pas à devenir délinquant ! :lol: :mryellow:
Merci de faire un effort pour discuter calmement et dans le respect de chacun.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA, cadet TSA de type Asperger.

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Re: Délinquants et autistes

#65 Message par Manichéenne » mardi 7 novembre 2017 à 9:23

Scorame, il y a une différence entre être psychophobe et tenir des propos psychophobes, ne déforme pas les propos.
Ensuite, je pense que tout le monde serait choqué ici si on changeait un petit mot dans une phrase et qu'on écrivait :
"C'est vraiment terrible que l'autisme frappe l'espèce humaine. L'important est de s'en prémunir"
Donc aucune raison de laisser passer ça pour d'autres conditions. Oui, c'est de la psychophobie.
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Re: Délinquants et autistes

#66 Message par Zebra3 » lundi 8 janvier 2018 à 0:46

A part le passage sur le refus de contrôler les armes qui est un concentré de stupidité auquel une partie des américains nous ont habitué, le reste de ce texte n’est que tristesse.
Intéressant le passage décrivant comment la mère s’est « trompée » en ne focalisant que sur le fait de rendre le quotidien le meilleur possible, mais en perdant de vue du coup le long terme.

Sinon je reviens là-dessus :
Tugdual a écrit :
Zebra3 a écrit :Et en quoi mon raisonnement - qui n'est qu'une hypothèse personnelle - est faux ?
  • association abusive : des traits autistiques repérés
    par toi-même dans un article de presse people ;
  • généralisation abusive : passer des ces traits à
    une conclusion concernant tous les autistes.
T’as peut-être raté mon raisonnement mais l’association entre Cantat et l’autisme vient du fait que le comportement de Cantat a des similitudes (mais dans des proportions bien plus extrêmes) avec le comportement de mon père qui n’est certes pas diagnostiqué mais chez qui je vois une multitude de traits autistiques.
Résumé du comportement de Cantat :
Amour décrit comme fusionnel > Réaction de jalousie très violente entrainant la mort de sa compagne parait-il à cause d’un texto à destination de son ex (et peut-être des substances toxiques…) > A posteriori après la prison, comportement décrit comme caractériel, manipulateur, tyrannique poussant sa femme au suicide

Résumé du comportement de mon père :
Amour fusionnel > Réaction assez violente à l’adultère (certains trouveront peut-être ça « compréhensible », mais tout le monde ne réagit pas comme ça) qui n’a fort heureusement pas eu les mêmes conséquences que Cantat (mais une mauvaise chute est vite arrivée) > A posteriori, comportement immature, caractériel, manipulateur ayant durablement affecté tous les membres du foyer. Mon père n’est par ailleurs pas violent, mais il est « compliqué ».

Tu vois le parallèle ?
Bien sûr des gens tapent sur leur conjoint.e pour tout un tas de raisons, ou même sans raison, mais voilà, avec mon vécu traumatique, ce parallèle, même de grandeur absolument asymétrique, s’est fait tout seul.
Est-ce que ce parallèle a une quelconque rigueur scientifique ? Non, et je ne l’ai aucunement revendiqué, ce n’est que MON raisonnement, MON association d’idée basée sur cette période difficile du vécu familial. C’est peut-être faux selon TES standards, mais je ne vois pas pourquoi tu aurais le droit de le déclarer faux de façon absolue.

Pour la généralisation abusive, je pense que tu t’es mépris sur le sens de ma phrase. Ce que j’ai voulu dire c’est qu’il y a déjà beaucoup d’idées fausses sur l’autisme, et que les PN (ou manipulateurs) ont très mauvaise presse (c’est compréhensible), et que si un rapprochement venait à être fait entre l’autisme et des comportements manipulateurs assez extrêmes, il pourrait y avoir un amalgame qui ne ferait probablement pas bonne presse aux autistes.
Je ne fais pas une conclusion concernant tous les autistes, je n’affirme pas non plus que tous les autistes sont des manipulateurs si c’est ce que tu as compris, je fais simplement une prévision de l’effet qu’un amalgame pourrait avoir.

Même si je me permets par ailleurs de faire ce rapprochement ! Mais pour comprendre, pas pour stigmatiser. Je n’affirme rien, je fais des hypothèses, basées sur mon vécu (bien plus fiable concernant mon père que Cantat évidemment), libre à chacun d’en penser ce qu’il veut, de les ignorer parce qu’elles n’ont aucune base scientifique, ou d’en garder ce qu’il veut si ça lui parle, mais pas d’affirmer qu’elles sont fausses.

Je rappelle pour ceux qui n’ont pas lu le guide d’Attwood, que dans les 4 stratégies d’adaptation (dépression, fuite dans l’imaginaire, mimétisme), la 4ème c’est « déni et arrogance », et que la description n’est pas très « flatteuse ».
Voir ici ces 4 stratégies, dont le « déni et arrogance » en mauve : http://www.crditedme.ca/wp-content/uplo ... 4strat.pdf
« Intimidation, arrogant, inflexible, pouvoir de domination, infliger une douleur équivalente, ruminer, dédommagements, vengeance, se disputer », autant de termes qu’on verrait plutôt s’appliquer à un manipulateur ou un PN, mais qu’Attwood utilise en parlant d’autistes.
Et ce qu’Attwood appelle « enfant en mode divin » ressemble étrangement à la notion « d’enfants rois » de Didier Pleux (psy TCC co-auteur du livre noir de la psychanalyse) et — ce n’est qu’une hypothèse perso — je me demande si Pleux n’a pas fait que la moitié du chemin en attachant ces comportements à une éducation défaillante plutôt qu’à des causes psychanalytiques, et que l’autre moitié du chemin (du moins pour une partie des cas) pourrait être de le rattacher à l’autisme.
Et si je fais moi-même ces parallèles ce n’est pas pour stigmatiser les autistes, mais au contraire pour comprendre que le diagnostique est important le plus tôt possible, pour éviter que l’enfant se fourvoie dans ce fonctionnement « divin », et que ça ne perdure et n’empire à l’âge adulte.

Imaginez un autiste non diagnostiqué, éventuellement HPI, qui est dans le déni et l’arrogance, avec lacunes de théorie de l’esprit et alexithymie, avec ce besoin de contrôle de son environnement, qui reçoit donc une éducation permissive car personne ne sait comment gérer ses « trantrum » et « meltdown » parfois agressifs ou violents, et que ce comportement continue à l’âge adulte, et soit mis en exergue dans le foyer (où il évacue l’anxiété du quotidien), dans le couple, avec tout son intellect (éventuellement haut potentiel) entièrement voué à exercer ce contrôle de son environnement. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j’y vois un comportement potentiellement proche du PN ou du manipulateur.
Depuis le post précédent j’ai vu passer un article sur Cantat disant que son comportement violent était connu mais a été tu lors du procès (à la demande de sa femme (!)). Véracité de l’article ? Je ne sais pas, ça n’a pas fait un foin contrairement à la couv’ des inrocks (alors que ce n'est pas moins important à mon sens). Mais je me suis forcément demandé si ça invalidait mon association d’idée. Et bien je pense que non. Peut-être que Cantat correspond à cette description, est dans ce besoin de contrôle chaque fois qu’il est en couple. Ou peut-être que c’est « simplement » un mec violent, si tant est qu’on puisse « simplement » être violent.
Sur wrong planet j’ai vu des descriptions d’autistes fouillant dans le téléphone de leur conjoint.e (et autres crises de jalousies) parce qu’étant dans cette sorte de « cécité sociale » ils sont dans l’incapacité d’avoir confiance en l’autre et angoissent en permanence d’être trompés.

Attwood utilise l’expression de « terroriste domestique ».
Voici une interview en anglais http://www.suelarkey.com.au/media/Trans ... ttwood.pdf où il parle de ça, à propos des enfants en particulier mais où il ajoute qu’en commençant la thérapie quand l’individu est enfant, c’est une assurance pour quand il sera adulte.
Voir aussi ici, un site (en anglais) qui décrit les difficultés de la vie de NT en couple avec un autiste dans le déni
https://theneurotypical.com/rage-cycle-in-hfa.html sur un ton plutôt pessimiste mais ça colle en tout point avec mon vécu familial.
Vous pouvez penser ce que vous voulez de mes associations d'idée sur Cantat, mais sur le parallèle autiste dans le déni/manipulateur, c'est auprès d'Attwood qu'il va falloir vous plaindre :wink: .

Oui, les aspies sont souvent décrits comme « bons », mais il y a semble-t-il une proportion pour lesquels ça se passe bien plus mal, surtout dans le couple.
C'est un aspect dramatique de l'autisme, mais ça ne fait que justifier le besoin de le reconnaître au maximum.

Est-ce qu’à un moment certains cas ne relèvent plus de l’autisme (autisme au sens large de trouble du développement inné, pas de la définition exclusive de SA) mais la psychopathie ?
Je n’en sais absolument rien.

Mais perso (ce ne sont que des hypothèses personnelles) j’en viens à me demander si ce que la psychanalyse regroupe sous l’appellation « états-limites » ne serait pas en fait ces formes d’autisme dans le déni, puisque la psychanalyse se planterait royalement avec la théorie de l’objet (je dois vous avouer que quand je relis la théorie de l'objet je trouve ça assez débile).
Ce n’est que MON opinion mais j’en viens à me demander si une grande partie des troubles de la personnalité ne seraient pas un inné aux traits neuro-atypiques (=autistiques) non diagnostiqués, mis en exergue par un acquis forcément inadapté puisque la condition neuro-atypique n’est pas diagnostiquée.
Vous saisissez la nuance ? Il y aurait l’autisme au sens large = traits atypiques innés
Et l’autisme au sens « restreint » de la définition commune du SA pour se repérer.
Des individus naitraient donc avec une condition autistique au sens large, et suivant la teneur de cette condition innée, et leur adaptation acquise, cette condition prendrait la forme d’un TSA type SA, ou d’un trouble type borderline s’ils sont dans le déni, voir PN si c’est extrême, ou encore schizoïde ou hystérique si c’est plutôt une fuite dans l’imaginaire sur la base d’une condition faiblement neuro-atypique (en gros, quelqu’un avec un inné suffisamment atypique pour galérer dans les relations sociales/amoureuses, mais pas suffisamment atypique pour rentrer dans les définitions des TSA).
La priorité en thérapie serait alors d'essayer de déterminer dans quelle mesure les difficultés sont innées et/ou acquises, pour être le plus efficace ensuite.
Moi-même je suis semble-t'il doué/hyper-sensible/zèbre, des traits qui selon certains pourraient être une tendance à l'autisme (un autisme light si on veut). Par ailleurs le qualificatif de schizoïde pourrait totalement convenir à ma condition actuelle. Et mon gros questionnement actuel est justement de déterminer dans quelle mesure mes difficultés sociales sont innées ou acquises. Car si elles sont acquises je peux agir dessus. Si elles sont innées c'est plus compliqué.

A nouveau, ce ne sont que des associations d'idées personnelles, faites en ce que vous voulez. Je n'ai pas d'expérience clinique pour affirmer s'il y a une différence entre un borderline et un SA dans le déni par exemple.

Il se fait tard :)
Statut : Proche d'éventuel(s) aspie(s) et/ou TDA/H. Personnellement, probable tendance TDA, doué, zébré :mryellow: éventuellement tendance aspie. Je vais peut-être faire un bilan neuropsy...

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Re: Délinquants et autistes

#67 Message par bézèdach44 » lundi 8 janvier 2018 à 9:40

Zebra3 a écrit : T’as peut-être raté mon raisonnement mais l’association entre Cantat et l’autisme vient du fait que le comportement de Cantat a des similitudes (mais dans des proportions bien plus extrêmes) avec le comportement de mon père qui n’est certes pas diagnostiqué mais chez qui je vois une multitude de traits autistiques.
Résumé du comportement de Cantat :
Amour décrit comme fusionnel > Réaction de jalousie très violente entrainant la mort de sa compagne parait-il à cause d’un texto à destination de son ex (et peut-être des substances toxiques…) > A posteriori après la prison, comportement décrit comme caractériel, manipulateur, tyrannique poussant sa femme au suicide

Résumé du comportement de mon père :
Amour fusionnel > Réaction assez violente à l’adultère (certains trouveront peut-être ça « compréhensible », mais tout le monde ne réagit pas comme ça) qui n’a fort heureusement pas eu les mêmes conséquences que Cantat (mais une mauvaise chute est vite arrivée) > A posteriori, comportement immature, caractériel, manipulateur ayant durablement affecté tous les membres du foyer. Mon père n’est par ailleurs pas violent, mais il est « compliqué ».

Tu vois le parallèle ?
C'est bien ce qu'on dit : on a compris ton raisonnement, mais on te dit qu'il ne tient pas la route. Déjà car comme tu le dis, ton père n'est pas diagnostiqué donc c'est n'importe quoi de pouvoir le prendre comme référence. Ensuite parce que même si ton père était diagnostiqué, les caractéristiques que tu décris ne sont absolument pas des critères de diagnostique de l'autisme :shock: Un autiste n'est pas plus violent qu'un autre, n'est pas forcément fusionnel niveau amour, n'est pas non plus immature et encore moins manipulateur. Du début à la fin ton raisonnement, c'est du n'importe quoi. Donc non, on ne peut pas voir de parallèle entre Cantat, ton père et l'autisme sur ce que tu nous décris. Voir un parallèle entre Cantat et ton père peut être, voir un parallèle entre Cantat et un caractère violent sans doute aussi, mais certainement pas entre Cantat et l'autisme.
Zebra3 a écrit :Est-ce que ce parallèle a une quelconque rigueur scientifique ? Non, et je ne l’ai aucunement revendiqué, ce n’est que MON raisonnement, MON association d’idée basée sur cette période difficile du vécu familial. C’est peut-être faux selon TES standards, mais je ne vois pas pourquoi tu aurais le droit de le déclarer faux de façon absolue.
Parce que justement, les standards que l'on évoque ici sont des vérités scientifiques, ce ne sont pas juste NOS raisonnements comme tu le dis. Alors que toi, c'est seulement ton opinion, basé sur rien du tout de scientifique ou de vérifié. Donc on te le dis calmement, ce que tu dis, c'est n'importe quoi, ce n'est pas une opinion c'est un fait.
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Re: Délinquants et autistes

#68 Message par Jean » mardi 9 janvier 2018 à 22:56

:bravo:
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Re: Délinquants et autistes

#69 Message par Zebra3 » dimanche 14 janvier 2018 à 2:38

Dans un sens c’est marrant, comme la pensée autiste a tendance à être noire/blanche, vous avez une façon de raisonner que je qualifierais « d’exclusive », au sens qu’elle exclue constamment tant que ce n’est pas vérifié scientifiquement. Tant qu’il n’est pas prouvé que c’est blanc, c’est noir.
Moi ce serait plutôt l’inverse, ou plutôt variable : Je n’affirme pas que c’est noir ou blanc, mais que tant que ça n’a pas été prouvé comme étant l’un ou l’autre, je continue à supposer que ça peut être vrai, mais je ne l’affirme pas.
Je fais des hypothèses, des associations d'idées, que je ne peux pas prouver, dois-je pour autant ne pas les faire car je ne peux rien prouver ?
Si je faisais une étude scientifique, une thèse ou que sais-je, bien sûr il faudrait apporter des preuves irréfutables.
Mais s’il fallait attendre qu’une chose soit prouvée scientifiquement pour ne serait-ce que l’imaginer, on aurait pas inventé grand chose…
bézèdach44 a écrit :C'est bien ce qu'on dit : on a compris ton raisonnement, mais on te dit qu'il ne tient pas la route. Déjà car comme tu le dis, ton père n'est pas diagnostiqué donc c'est n'importe quoi de pouvoir le prendre comme référence. Ensuite parce que même si ton père était diagnostiqué, les caractéristiques que tu décris ne sont absolument pas des critères de diagnostique de l'autisme :shock: Un autiste n'est pas plus violent qu'un autre, n'est pas forcément fusionnel niveau amour, n'est pas non plus immature et encore moins manipulateur. Du début à la fin ton raisonnement, c'est du n'importe quoi. Donc non, on ne peut pas voir de parallèle entre Cantat, ton père et l'autisme sur ce que tu nous décris. Voir un parallèle entre Cantat et ton père peut être, voir un parallèle entre Cantat et un caractère violent sans doute aussi, mais certainement pas entre Cantat et l'autisme.
Mon père n’est pas diag’, certes, et bien que je ne puisse pas affirmer qu’il le soit (le trouble borderline est assez proche) il a bien d’autres traits (intérêts spécifiques, lacunes de théorie de l’esprit, solitaire, somatisations, pensée noir/blanc, anxiété, etc…), et plus de soixante années d’adaptation qui ont pu en atténuer d’autres.
— Je n’ai pas dit qu’un autiste était plus violent qu’un autre, j’ai dit — citation d’Attwood à l’appui — que dans certains cas extrêmes il pouvait avoir des réactions violentes envers les autres (rage autistique, « tantrum » en anglais).
— En parlant de fusionnel je ne sous-entends pas que c’est forcément un trait autistique, mais que ça trahi un « problème », une spécificité, par exemple de l’hypersensibilité, on voit aussi souvent la relation aspie/NT décrite comme maternante plutôt que romantique, ce n’est pas une généralité, mais c’est souvent rappelé, et c'est l'enfant (à l'origine fusionnel) qui a besoin d'une relation maternante.
— Par immature je parlais du comportement retors, de ne vouloir faire que ce qui lui plait, de faire la gueule au moindre reproche, comme un enfant de 5 ans, ce qui correspond à cette description du « déni et arrogance ».
— Lorsque j’utilise le mot manipulateur, attention, il y a une différence entre l’intention de l’autiste et la perception des NT qui l’entourent. A cause des lacunes de théorie de l’esprit, des différences cognitives, de l’anxiété, voire de l’angoisse, éventuellement exacerbée par l’hypersensibilité d’un HQI, l’autiste est entièrement focalisé sur le moyen d’échapper à son anxiété, sans forcément comprendre qu’il agit d’une façon qui apparait manipulatrice aux yeux des NTs.

Donc moi je vois un gros parallèle entre mon père et l’autisme, et un parallèle entre le comportement de mon père et celui de Cantat (mais à la puissance 1000), alorsen maths si A est // à B et B // à C, alors A et C sont //, et donc, sans affirmer quoi que ce soit, je me dis que dans certains cas, quand tous les (mauvais) ingrédients sont réunis (autisme sévère, psychorigidité, déni et arrogance, éducation défaillante ou ne parvenant pas à cadrer l’autiste, ou de manipulation de l'autiste ou auquel on n'inculque que des notions pouvoir, de réussite personnelle plutôt que d'humanisme) l’autiste normalement bon et paisible peut avoir un comportement tyrannique, comme le décrit la stratégie du « déni et arrogance ».
Attwood mentionne aussi une part heureusement minime d’aspies développants des intérêts cruels, je ne sais plus comment c’est formulé.
Suis-je le seul à avoir lu le bouquin d’Attwood ? :lol:
Parce que justement, les standards que l'on évoque ici sont des vérités scientifiques, ce ne sont pas juste NOS raisonnements comme tu le dis. Alors que toi, c'est seulement ton opinion, basé sur rien du tout de scientifique ou de vérifié. Donc on te le dis calmement, ce que tu dis, c'est n'importe quoi, ce n'est pas une opinion c'est un fait.
C'est la formule "c'est n'importe quoi" que je n'apprécie pas. Cette association d'idée est peut-être même venue toute seule, par ressenti réflexe, par analogie entre des périodes vraiment difficile de ma vie et le besoin viscéral de comprendre pourquoi une personne devient soudainement violente au point de traumatiser toute sa famille ou de tuer sa compagne, et dire "c'est n'importe quoi" signifie donc que mes ressentis et les pensées qui en découlent sont n'importe quoi, n'importe quoi c'est irrespectueux (en tout cas je le perçois comme ça), et ça je ne l’accepte pas.
"Pas scientifique" :arrow: ok, "pas vérifié" :arrow: ok, mais "n'importe quoi" :arrow: pas ok.

Après, ça reste intéressant car ça me fait réfléchir.
J’ai cherché un peu au sujet du TDA/H, qui peut être en comorbidité avec l’autisme.
C’est d’ailleurs également un trouble neurobiologique, avec difficultés sociales, possiblement des lacunes en théorie de l’esprit.
Il y a aussi le trouble oppositionnel avec provocation (qui semble également être un trouble neurobiologique), qui ressemble également beaucoup au comportement décrit dans la stratégie du déni et arrogance.
Il y a 2 jours il y avait un petit reportage (bon, c’était au JT… pas la source la plus fiable) sur les enfants tyrans, et ils prenaient comme exemple un enfant de 9 ans atteint de TDA/H qui était infernal pour la famille.
Alors c’est peut-être plutôt les TDA/H ou TOP qui peuvent évoluer vers des comportements tyranniques une fois adulte s’il n’y a pas d’améliorations, ou les aspies avec TDA/H ou TOP.

En fait je pourrais dire que mon père a des traits SA, HPI, TSA/H et TOP (quand il y avait de l'anxiété), et en ayant probablement vécu un faux self. Pfiouuu, le pauvre, avec tout ça il s’en est pas si mal sorti.
Et de ce que j’ai vu d’elle, la nana dont j’ai souvent parlé, pourrait bien être à la fois SA et TSA/H ou TOP.

Articles indiquant qu'il y aurait des origines similaires aux TSA, TDA/H et TOC :
https://tdah2016.wordpress.com/2016/08/ ... s-communs/
https://tdahbe.wordpress.com/2015/01/15 ... t-le-tdah/
https://www.cairn.info/revue-cahiers-cr ... ge-169.htm
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Re: Délinquants et autistes

#70 Message par Anahata » dimanche 14 janvier 2018 à 3:09

Moi j'aime bien votre façon de penser. Elle me fait penser à la mienne. Et quelle chance de savoir accueillir ces quelques mots que n'aurais pu supporter sans contre attaquer. (C'est n'importe quoi etc)
Et pensez vous que si l'autiste arrive à exprimer qu'il se sent mal au vu de la situation, même si exagérée au yeux de l'autre (donc soumis à la question : il se paye ma tête non ?), Cela peut le faire sortir de la case manipulation ? (Au lieu de 'bouder' sans rien dire )
Évidemment il y a toujours la possibilité de sortir le certificat de diagnostic et que l'autre se mette à se renseigner au pire des cas..
:arrow: Diagnostiquée sur le Spectre de l'Autisme :shock: :D :? :cry: :innocent: :wink: :geek: :arrow:

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Re: Délinquants et autistes

#71 Message par Lilette » dimanche 14 janvier 2018 à 7:44

Un jour tu comprendras qu'il faut arrêter de dire que tu penses que toi n père estbauriste, la nana aussi et de te trouver des excuses ?
Il faut d'expliquer comment que c'est totalement infondé, que tu racontes n'importe quoi & que c'est saoulant ?
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Re: Délinquants et autistes

#72 Message par WinstonWolfe » dimanche 14 janvier 2018 à 8:46

Zebra3 a écrit :Dans un sens c’est marrant, comme la pensée autiste a tendance à être noire/blanche, vous avez une façon de raisonner que je qualifierais « d’exclusive », au sens qu’elle exclue constamment tant que ce n’est pas vérifié scientifiquement. Tant qu’il n’est pas prouvé que c’est blanc, c’est noir.
Zebra3, il n'y a pas de façon monolithique de penser autiste. Nous avons tous, en tant qu'êtres humains, nos façons d'être, de penser. Séparer l'humanité en deux de cette façon-là n'est pas acceptable sur ce forum.
D'autre part, si tu n'arrives pas à le comprendre, alors admets le : ton raisonnement est biaisé. Ton explication mathématique n'est pas convaincante (et fausse, par ailleurs...) Donc, il vaudrait mieux arrêter ici cette discussion qui finit par s'apparenter à du trolling. Tu as exposé longuement ton point de vue, tu n'as manifestement pas vraiment convaincu, bon, on s'arrête.
Zebra3 a écrit :Je fais des hypothèses, des associations d'idées, que je ne peux pas prouver, dois-je pour autant ne pas les faire car je ne peux rien prouver ?
En effet, oui. Ce serait conforme à la charte d'agir ainsi.
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018

Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.

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Re: Délinquants et autistes

#73 Message par bidouille » lundi 15 janvier 2018 à 9:52

En fait tu tires des conclusions attives dans ton raisonnement.
Attwood dit que la personne autiste peux "compenser" en etant arogant...
Ton père est arogant...
tu en conclu qu'il est autiste (je caricature)

Alors que Attwood dit que les autistes peuvent être arogant, mais il ne dit pas que toute personne arogante est autiste.
Tu as parfaitement le droit de penser que ton père est autiste, mais ce que tu dis ne le montre pas.

Après tu reconnais ton père dans les divers symptomes associé a l'autisme. Mais parmis les personnes qui se reconnaissent ou qui sont reconnu dans les symptomes associé a l'autisme, certains suite au diagnostic sont bien autiste, et d'autre pas.
Tu peux donc faire l'hypothese que ton père est autiste mais pour en etre sur il faudrait qu'il se fasse diagnostiqué. Pour le moment ca reste a l'état d'hypothese, ca pourrait etre pleins d'autre atypicités.

Il est donc difficile de l'utilisé comme référence pour l'autisme.
En fait tu peux dire "j'ai l'impression que mon père pourrait etre autiste" "il est possible que Cantat soit autiste"... Mais tu peux pas dire "Mon père est autiste" ou "Cantat est autiste"
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

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freeshost
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Re: Délinquants et autistes

#74 Message par freeshost » lundi 15 janvier 2018 à 16:04

On peut regarder du côté des paralogismes, sophismes et des biais cognitifs. :mrgreen:

Tant qu'on n'a pas de preuve, on ne sait pas. [C'est parfois dur à accepter, dirait-on, plus pour certaines personnes que pour d'autres, plus dans certains domaines que pour d'autres. Voir aussi l'aversion à l'incertitude et l'aversion au risque.]

Mais notre cerveau peut nous jouer des tours et favoriser une conjecture ou une autre.

On peut aussi regarder du côté du principe de précaution. Et se demander, par exemple, s'il est prudent d'affirmer que la personne P1 est autiste.

Prendre une conjecture pour un théorème (une spéculation pour une réalité) a des impacts sur les autres cognitions, sur nos représentations des objets et des êtres liés [directement ou indirectement] à la conjecture, donc sur nos comportements. [Exemples avec les préjugés et les formes de discriminations sociales.]
Modifié en dernier par freeshost le lundi 15 janvier 2018 à 23:01, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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Lilette
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Re: Délinquants et autistes

#75 Message par Lilette » lundi 15 janvier 2018 à 19:15

FH, la voix de la raison :love:
TSA.

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