Délinquance et autisme

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Jean
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Re: Délinquance et autisme

#286 Message par Jean » mercredi 4 janvier 2023 à 10:37

MissPiouPiou a écrit : samedi 3 décembre 2022 à 12:01Vous pensez vraiment que il y a des personnes autistes délinquantes ?
Bien sûr. Il suffit de prendre connaissance de toutes les informations contenues dans ce sujet.
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Re: Délinquance et autisme

#287 Message par Jean » mercredi 4 janvier 2023 à 10:39

ladepeche.fr 4 janvier 2023
Ariège : autiste et psychotique, il avait agressé sexuellement une fillette de 11 ans à Pamiers
J-O.B.

l'essentiel Psychotique et victime d’une forme d’autisme, un jeune homme de 21 ans échappe à la prison après avoir agressé sexuellement une fillette de 11 ans, cet été à Pamiers.

Il fait très beau et très chaud, en ce 31 juillet 2022 à Pamiers, un beau jour pour profiter des vacances en allant flâner sur une brocante. C’est là qu’Emilien* engage la conversation avec Lilou* et sa mère, qu’il connaît de vue. Que se passe-t-il alors dans la tête du jeune homme de 21 ans ? Nul ne le sait vraiment, mais il entraîne la jeune fille derrière une scène, lui demande de s’asseoir sur ses genoux et, malgré son refus, l’embrasse deux fois sur la bouche et lui caresse la poitrine par-dessus ses vêtements. Des faits d’agression sexuelle qui lui valent de comparaître le 3 janvier devant le tribunal de Foix.

Devant la cour, le jeune homme n’en mène pas large. Approchant de la barre, il se retourne pour indiquer d’un geste à son père à quel point il a peur.

Un prévenu confus et égaré


Interrogé, essoufflé d’émotion, tendu comme un arc, sa voix se brise, les larmes perlent, à tel point que la présidente Sun Yung Lazare lui demande s’il ne souhaite pas s’asseoir le temps de reprendre ses esprits. Il refuse, préférant d’entrée présenter ses excuses à sa jeune victime et à sa mère, toutes les deux présentes.
Mais lorsqu’on lui demande les raisons de son acte, rien : « Je ne sais pas ce qui s’est passé, c’est venu comme ça dans ma tête », souffle Emilien. « Pourquoi vous vous êtes mis derrière la scène ? insiste la présidente – Je ne sais pas vous dire. – Mais vous y pensiez ? – Non, je n’y pensais pas. – Qu’est-ce que vous vouliez faire, alors ? – « Je ne sais pas, je voulais faire un tour avec elle. »
Une confusion qui n’a rien d’étonnant : sous tutelle et placé dans un foyer occupationnel où il suit des stages de cuisine depuis 4 mois, Emilien est suivi depuis de longues années pour troubles mentaux. L’expertise psychiatrique réalisée dans le cadre de l’enquête énumère ainsi une déficience mentale légère, un caractère psychotique, une conscience partielle de ses actes, une psychose infantile et un discernement altéré.

Appelé à la barre, son père explique qu’Emilien a été victime d’une souffrance fœtale, avec pour conséquence une forme d’autisme et une hyperactivité. Mais c’est afin que son fils prenne conscience de son acte qu’il a lui-même insisté auprès de la famille de Lilou pour qu’elle porte plainte. « Il en a pris conscience a posteriori, quand il a été au commissariat, indique-t-il. Aujourd’hui il est angoissé, il est inquiet de la peine qui va être prononcée à son égard. J’espère que ça contribuera à l’empêcher de recommencer. Mais je ne suis pas dans sa tête… »

« C’est un bébé, elle joue encore à la poupée »

La mère de Lilou, elle, dresse un tableau terrible des conséquences de cette rencontre dramatique : une jeune fille qui n’ose plus sortir, terrorisée par les hommes au point de lui dire qu’elle ne veut plus être avec un homme de toute sa vie, qu’elle veut être avec des filles, « c’est plus gentil ». Une mère partagée entre la détresse et la colère, qui assure que le prévenu était en érection et avait très bien ce qu’il allait faire. « Elle a 11 ans mais dans sa tête elle a 5-6 ans, c’est un bébé, elle joue encore à la poupée. » À ses côtés, recroquevillée sur son siège, Lilou serre un poupon dans ses bras.
« Une affaire douloureuse » pour Me Baby, avocat de la partie civile, qui souligne la nécessité d’une « forme de compréhension », mais également « un préjudice encore plus important ». À ses yeux, seule la sanction permettra la conscience et la responsabilité, « la sanction fait partie du traitement. »

Notant de son côté « une forme d’anticipation » et une intentionnalité, le ministère public requiert contre Emilien 10 à 12 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans, une obligation de soins, une interdiction d’entrer en contact avec la victime et l’obligation d’indemniser le préjudice subi.

Des arguments que conteste la défense, relevant qu’Emilien est « incapable d’élaboration », que ses progrès lui ont permis d’arrêter le traitement médicamenteux qu’il prenait au profit d’un suivi psychologique, insistant pour finir sur l’attitude responsable d’un entourage qui l’encadre et le soutient depuis toujours.

Sensible à la demande d’une sanction « adaptée à son état et à sa situation », la cour évite la prison à Emilien. Celui-ci fera l’objet d’un suivi sociojudiciaire pendant deux ans, avec obligation de réparer le préjudice subi, et une inscription au fichier des délinquants sexuels.
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Re: Délinquance et autisme

#288 Message par Jean » dimanche 29 janvier 2023 à 13:16

20min.ch
Prison pour mineurs secouée par le sort réservé à un autiste
Jérôme Faas
Publié 23 janvier 2023, 07:52

La sanction infligée à un jeune fait réagir au sein du Centre de détention et d’observation de la Clairière. Le Canton et un médecin répondent.
Genève manque de structures d’accueil pour ce type de cas.



Le cas d’un jeune autiste secoue actuellement la Clairière. Le Centre de détention et d’observation pour mineurs, faute de structures spécialisées à Genève, accueille de plus en plus d’adolescents souffrant de graves troubles psychiques. Or, plusieurs intervenants jugent la prison inadaptée pour ce genre de profils. Ainsi, fin décembre et début janvier, un garçon qui bénéficie de permissions chez ses parents a fugué à deux reprises lorsque son père le ramenait à Satigny. Les deux fois, il a vite été retrouvé, puis a été sanctionné par la direction: 48 heures de confinement en cellule avec sursis assorties de tâche de nettoyage dans le premier cas, 25 heures sans sursis dans le second.

La question de la maltraitance


Ces sanctions mettent mal à l’aise certains collaborateurs. Ils s’interrogent sur leur sens, l’adolescent affichant de graves lacunes de compréhension. Il est ainsi décrit comme ne faisant pas de mal à une mouche, mais peinant à répondre aux questions qu’on lui pose, les répétant comme un perroquet. L’autisme de ce jeune le conduirait aussi à être terrorisé par le bruit et l’agitation. Un vrai problème vu la population qui l’entoure, agitée et bruyante. Educateurs et gardiens se sentiraient démunis face à ce type de pathologie.

«Dans une institution avec des règles, celles-ci ne peuvent pas être à géométrie variable. Il faut de l’équité. Mais le problème, c’est que ces règles et l’institution elle-même ne sont pas adaptées pour cet adolescent» avance-t-on. Dès lors, certains doutent: ce placement et l’isolement infligé qui en découle s’apparentent-ils à de la maltraitance?

Les explications du médecin


Le docteur Patrick Heller, médecin adjoint et responsable de l’Unité de psychiatrie pénitentiaire, sans s’exprimer sur le cas particulier, conteste toute maltraitance. Pour ce type de profil, «l’isolement est plutôt une prise en charge individuelle, le jeune n’est pas oublié dans un coin». Par ailleurs, il explique que les sanctions (qui sont du ressort de la direction pénitentiaire, pas du médical) sont individualisées. «L’équité n’implique pas forcément l’égalité.» Enfin, «lors d’un retour de fugue, les mineurs sont évalués». Si une sanction est appliquée, «il y a un suivi médical». Il précise à ce titre que depuis juillet, l’équipe médico-psychologique a été renforcée et que des infirmiers se trouvent sur site sept jours sur sept, de 7h à 21 h. Mais «si on a l’impression qu’un jeune est inapte à comprendre, que son état psychique est altéré ou qu’il est en crise aiguë, on doit parfois l’hospitaliser».

Pénurie de lieux adaptés

D’une manière générale, Patrick Heller indique que la plupart des jeunes présents à la Clairière sont passés par l’hôpital, mais n’ont pas vocation à y rester, celui-ci étant centré sur «la gestion des crises», et non du suivi stationnaire. Il précise par ailleurs qu’en effet, le canton manque de structures post-observation pour les profils mentaux sévères. «Cela ne date pas d’aujourd’hui. A 80%, les jeunes présents à la Clairière souffrent de troubles psychologiques et sont passés par diverses institutions qui ne veulent plus ou ne peuvent plus les accueillir.» Il estime néanmoins que le personnel de la Clairière est très compétent, «et n’a pas d’équivalent pour faire face à des situations aussi complexes». Enfin, il note que l’établissement ne peut refuser un jeune, la décision de placement étant du ressort de la justice.

Balle renvoyée aux juges


L’Office cantonal de la détention (OCD), via son porte-parole Laurent Forestier, explique qu’à la Clairière, l’application des sanctions implique que le mineur soit entendu. Il s’agit notamment qu’il puisse «faire valoir son appréciation de l’enjeu». Son audition par la direction permet aussi «de vérifier son état d’esprit et sa capacité à se déterminer. Le moindre indice qui ferait état d’une incapacité de discernement serait considéré comme nécessitant une évaluation médicale d’urgence, pour déterminer le bien-fondé d’une sanction.» L’OCD précise que l’absence de discernement exclut «toute sanction privative ou restrictive de contacts ou d’activités communautaires». Quant à savoir si le placement d’un jeune allergique au bruit à la Clairière est adéquat et si, in fine, la pénurie de lieux adaptés à certains profils ne génère des situations de maltraitance, l’OCD estime qu’il ne lui appartient pas de se prononcer, dès lors que «le placement des mineurs relève des autorités judiciaires», et que la Clairière a l’obligation de s’y plier.

Des mois de crise

La Clairière affronte une situation de crise depuis plusieurs mois. Le personnel éducatif est notamment à bout. les éducateurs du secteur «observation» ont ainsi fait grève durant trois jours entre novembre et décembre. Minés par les absences et donc le sous-effectif, ils s’opposent à un horaire prévoyant des plages de onze heures de travail, au lieu de huit. Les grévistes jugent cette durée trop longue en raison de la charge émotionnelle qu’ils subissent, alors qu’ils sont confrontés à de plus en plus de violence, qu’ils doivent accueillir davantage de mineurs souffrants de troubles psychologiques, sans compter la problématique particulière des mineurs non-accompagnés. Le Département de la sécurité a refusé d’entrer en matière.
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Tugdual
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Re: Délinquance et autisme

#289 Message par Tugdual » samedi 25 février 2023 à 9:21

Une affaire racontée par Elise Costa :
Spoiler : Extrait : 

L'expert psychologue marque une pause. Il a rencontré Benjamin Cau en novembre 2020, à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas. Celui-ci avait alors 39 ans, n'était en proie à aucune psychose, délire ou maladie mentale. L'amnésie infantile «non simulée» de Benjamin Cau avant son adoption en Corée du Sud à l'âge de 6 ans pouvait certes interroger: «Qu'a-t-il vécu ces premières années? Les choses sont verrouillées. On note un hyper-investissement de la vie intellectuelle au détriment de la vie affective», signale l'expert. «C'est quelqu'un qui vit beaucoup dans le moment présent», le décrit sa sœur.

L'expert psychologue avait alors écouté Benjamin Cau se raconter. Son incapacité «structurelle» à être en conflit, son mode défensif vis-à-vis de l'extérieur, sa quête d'isolement. Dans tout son parcours de vie, «il cherche à ne pas déranger et ne pas être dérangé», rapporte l'expert. Mais quand Benjamin Cau lui expose sa version de la nuit des faits, un diagnostic émerge: «Sa description du passage à l'acte est très compatible avec un diagnostic de trouble du spectre autistique.» L'expert ajoute: «Il n'est pas dans une logique de vouloir se bagarrer. C'est un envahissement. Il est envahi par la musique, et par un sentiment d'injustice et de frustration. Ce qui le dérange le plus, c'est d'avoir suivi les règles et pourtant de devoir subir.»

Benjamin Cau avait eu recours aux outils à sa disposition: les courriers au syndic de l'immeuble, les appels à la police. Il avait suivi «le protocole, celui de la loi». En faisant intrusion dans l'appartement, relate l'expert, «il supprime tout ce qui est devant le bruit. Une fois qu'il a porté ce coup de couteau, il est dans la déréalisation. Il va couper la musique. Ça, c'est très symptomatique.» Autrement dit: «Son acte est proportionnel à ce qu'il vit lui, à la désorganisation psychique à laquelle il est confronté.» Ce qui est particulièrement marquant, souligne le psychologue, c'est l'état dans lequel se trouve Benjamin Cau une fois remonté chez lui. Il était soulagé par le silence. «C'était un soulagement, et puis la police est arrivée», a-t-il confié à l'expert. Face à lui, il pleurait énormément: «Je voulais faire peur, pas tuer. C'est épouvantable.»
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

EnHans
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Re: Délinquance et autisme

#290 Message par EnHans » samedi 25 février 2023 à 11:50

Tugdual a écrit : samedi 25 février 2023 à 9:21 Une affaire racontée par Elise Costa :
Spoiler : Extrait : 

L'expert psychologue marque une pause. Il a rencontré Benjamin Cau en novembre 2020, à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas. Celui-ci avait alors 39 ans, n'était en proie à aucune psychose, délire ou maladie mentale. L'amnésie infantile «non simulée» de Benjamin Cau avant son adoption en Corée du Sud à l'âge de 6 ans pouvait certes interroger: «Qu'a-t-il vécu ces premières années? Les choses sont verrouillées. On note un hyper-investissement de la vie intellectuelle au détriment de la vie affective», signale l'expert. «C'est quelqu'un qui vit beaucoup dans le moment présent», le décrit sa sœur.

L'expert psychologue avait alors écouté Benjamin Cau se raconter. Son incapacité «structurelle» à être en conflit, son mode défensif vis-à-vis de l'extérieur, sa quête d'isolement. Dans tout son parcours de vie, «il cherche à ne pas déranger et ne pas être dérangé», rapporte l'expert. Mais quand Benjamin Cau lui expose sa version de la nuit des faits, un diagnostic émerge: «Sa description du passage à l'acte est très compatible avec un diagnostic de trouble du spectre autistique.» L'expert ajoute: «Il n'est pas dans une logique de vouloir se bagarrer. C'est un envahissement. Il est envahi par la musique, et par un sentiment d'injustice et de frustration. Ce qui le dérange le plus, c'est d'avoir suivi les règles et pourtant de devoir subir.»

Benjamin Cau avait eu recours aux outils à sa disposition: les courriers au syndic de l'immeuble, les appels à la police. Il avait suivi «le protocole, celui de la loi». En faisant intrusion dans l'appartement, relate l'expert, «il supprime tout ce qui est devant le bruit. Une fois qu'il a porté ce coup de couteau, il est dans la déréalisation. Il va couper la musique. Ça, c'est très symptomatique.» Autrement dit: «Son acte est proportionnel à ce qu'il vit lui, à la désorganisation psychique à laquelle il est confronté.» Ce qui est particulièrement marquant, souligne le psychologue, c'est l'état dans lequel se trouve Benjamin Cau une fois remonté chez lui. Il était soulagé par le silence. «C'était un soulagement, et puis la police est arrivée», a-t-il confié à l'expert. Face à lui, il pleurait énormément: «Je voulais faire peur, pas tuer. C'est épouvantable.»
C'est bouleversant... je comprends bien son désarroi et dans quel état il devait être à force de supporter ces nuisances, le fait que les autres voisins ne se plaignent pas, que ses plaintes restaient sans réponses ou mal considérées... il a fait une grave erreur en prenant ce couteau pour aller sonner chez le voisin.
Un enfant diag en 2012

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Re: Délinquance et autisme

#291 Message par Jean » mardi 9 mai 2023 à 14:59

Suite de viewtopic.php?p=424253#p424253

" Le deuxième prévenu, souffrant d’autisme, est quant à lui déclaré irresponsable pénalement."
Et voilà l'aspie impliqué dans une grande escroquerie :
https://www.tf1info.fr/justice-faits-di ... 49291.html

Irresponsable pénalement ?
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Re: Délinquance et autisme

#292 Message par C3PO » vendredi 19 mai 2023 à 3:43

Jean a écrit : mardi 9 mai 2023 à 14:59 Suite de viewtopic.php?p=424253#p424253

" Le deuxième prévenu, souffrant d’autisme, est quant à lui déclaré irresponsable pénalement."
Et voilà l'aspie impliqué dans une grande escroquerie :
https://www.tf1info.fr/justice-faits-di ... 49291.html

Irresponsable pénalement ?
Lors de sa garde à vue, l'aîné des deux frères a tenté d'expliquer, selon le commissaire, qu'il était un pirate "white hat" (un hacker éthique qui défend citoyens et entreprises) et qu'il avait voulu négocier une rémunération auprès de la société américaine pour la découverte d'une faille de leur système de vérification. Au final, sur les 9,5 millions de dollars dérobés, sept millions sont bloqués dans l'univers virtuel des cryptomonnaies et sont "hors de portée de tout le monde" et 2,5 millions ont été récupérés par Platypus.
J’ai bien ri. :lol:

Le hack en question expliqué pour les newbie’s.

Un thread intéressant sur le déroulé de l’identification du hacker.

Copie d’écran de son en-tête Twitter
IMG_7560.jpeg
(Apparemment un adepte des chaînes de Ponzi…)

Pour les plus téméraires :

Attacking the DeFi Ecosystem with Flash Loans for Fun and Profit

Spoiler alert :

Ce type d’attaques n’est pas prêt de s’arrêter. :lol:
ASD (DSM-5)

ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης

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Re: Délinquance et autisme

#293 Message par C3PO » samedi 23 décembre 2023 à 19:56

Spoiler : 
Je viens de dénicher la version numérique de l'ouvrage de Will Attwood, intitulé « Asperger’s Syndrome and Jail - A Survival Guide».
Je suis dorénavant en capacité de le diffuser en message privé. Cet ouvrage est vivement conseillé pour un lectorat averti, y compris les parents, les aidants, les tuteurs, ou toute autre personne s'intéressant de près à cette problématique.

Ps: Vous avez la possibilité de m'adresser un mp directement, si vous préférez cette méthode pour des raisons de confidentialité.
ASD (DSM-5)

ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. Σωκράτης

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