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Re: Recherches sur l'autisme

Posté : lundi 13 août 2018 à 15:21
par Manichéenne
Non, c'est toi qui écrit des conneries, qui déforme le sens de ce que tu lis, qui trie comme ça t'arrange dans ce qui est écrit. J'ai le droit de te reprendre en noir quand tu écris n'importe quoi et que tu joues à l'expert sur des sujets que tu ne maîtrises pas et alors que tu refuses toujours totalement d'admettre la moindre erreur sur tous les sujets où on t'a pourtant prouvé que tu te trompes.

Une prédominance masculine n'implique pas un trouble basé sur les seuls chromosomes sexuels, je maintiens. Ca n'implique même pas que ce soit une maladie génétique.
FinementCiselé a écrit :On s'en fout d'expliquer en fait, ça n'a juste aucuns rapports avec la choucroute, et c'est d'un intérêt nul (en l'état).
Non, on ne s'en fout pas. L'explication pourrait potentiellement mener à des avancées majeures.
Tu affirmes ton opinion, pas un fait établi.
Parce que si de manière effective il y a prédominance, alors les chercheurs iront chercher une piste génétique, ou épi génétique du côté du chromosome Y, ou de l'interaction entre X et Y.
Non, les chercheurs se basent sur l'hypothèse d'une prédominance masculine depuis longtemps et n'ont pas pour autant été chercher du côté des seuls chromosomes sexuels, ni même seulement de la génétique.
Et il semble bien que la prédominance est de mise de manière effective. => cette phrase serait la suite de la recherche. Et ça réduit grandement le champs des possibles parce qu'il y a une grosse différence entre chercher parmi 23 paires de chromosomes et 1 paire.
Ca ne réduit rien du tout parce que même si un chromosome sexuel était impliqué ça n'empêcherait pas d'étudier l'interaction avec d'autres mutations, gènes et allèles. On sait déjà que l'autisme n'est pas lié à un seul chromosome (ni une paire, si ça t'amuse de penser qu'une formulation communément admise est une faute).
De fait, si la prévalence masculine est effective également, l'autisme changerait de catégorie et entrerait dans les maladies génétiques.
Non.
[ironie]A moins que les maladies cardio-vasculaires ne soient des maladies génétiques, puisqu'ils touchent principalement les hommes ? On peut commencer à chercher uniquement du côté des chromosomes X et Y ?[/ironie]

Quant-à la réponse en vert, je n'en décide pas seule, mais il semble effectivement que tu n'as pas pris la mesure du dernier avertissement qui t'a été fait.

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : lundi 13 août 2018 à 17:19
par FinementCiselé
Manichéenne a écrit : Quant-à la réponse en vert, je n'en décide pas seule, mais il semble effectivement que tu n'as pas pris la mesure du dernier avertissement qui t'a été fait.
Menaces sur une réponse privée d'un membre du staff, bravo.

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : lundi 13 août 2018 à 19:15
par Plieur Fou
FinementCiselé a écrit :ça n'a juste aucuns rapports avec la choucroute,
Et là mes petits neurones ce sont mis à clignoter pour me signifier : "Souviens toi de cette lecture" :
viewtopic.php?f=6&t=9905
Galatara a écrit : des aliments fermentés (ex : choucroute et yaourt, kéfir...),
Et là :
FinementCiselé a écrit : c'est d'un intérêt nul (en l'état).
prend vraiment tout son sens !

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : mercredi 12 septembre 2018 à 0:55
par Jean
Comment un «stimulateur cardiaque» du cerveau pourrait-il atténuer les traits de l'autisme?

par Andre Fenton / 4 septembre 2018
André Fenton , Professeur , Université de New York

La capacité des scientifiques à manipuler les gènes a engendré de nouveaux traitements pour le cancer et d'autres maladies. Mais il a également suscité une obsession de comprendre le corps humain dans ses composantes les plus fondamentales. Cette focalisation granulaire sur les molécules peut parfois nous empêcher d’avoir une vue d’ensemble et des solutions pratiques.
(...)
La recherche sur l'autisme est souvent menée chez des souris possédant une mutation associée au syndrome du X fragile - la cause du gène unique la plus courante de l'autisme et de la déficience intellectuelle. La mutation nuit à la production d'une protéine spécifique présente dans les synapses, ce qui suggère que les neurones eux-mêmes pourraient également être dysfonctionnels.
(...)
Mes collègues et moi-même voulions avoir un aperçu de ce qui se passe dans le cerveau des animaux alors qu'ils sont vivants et tentent de résoudre les problèmes quotidiens.
Pour ce faire, nous avons utilisé une approche systémique et des outils qui n'avaient jamais été utilisés auparavant dans l'étude de l'autisme: de minuscules électrodes multibranches implantées dans le cerveau d'une souris pour enregistrer l'activité électrique de dizaines de neurones.
Les souris qui présentent des caractéristiques ressemblant à l'autisme ont du mal à ajuster leur comportement pour s'adapter à des circonstances changeantes. Ce trait, connu sous le nom de rigidité cognitivo-comportementale, est également une caractéristique clé des personnes atteintes du syndrome de l'X fragile .

Pour observer les événements dans le cerveau durant ces moments, nous avons testé des souris X fragiles dans une tâche complexe qui nécessite de la flexibilité. Au fur et à mesure que les animaux s’occupaient de la tâche, nous avons surveillé des neurones spécifiques appelés «cellules placées» dans l’hippocampe - la région du cerveau qui coordonne la mémoire et l’apprentissage - qui les aident à suivre leur progression 3 .
Les souris mutantes ont appris à effectuer cette tâche aussi rapidement que les contrôles, mais lorsque nous avons modifié les détails de la tâche, les mutants ont eu du mal à les ajuster. (...)
Nous avons découvert comment distinguer les modes d'oscillation qui signalent que l'hippocampe est en mode d'apprentissage et ceux qui signalent l'acte de se souvenir. Et nous avons vu que lorsque les souris avec la mutation liée au fragile-X avaient du mal à apprendre de nouvelles informations, leur circuit hippocampique était bloqué en mode souvenir: il rapportait ce que les animaux mutants avaient appris précédemment, au lieu des informations disponibles et nécessaire d'apprendre .

Cette «inflexibilité de représentation», observée pour la première fois dans un modèle de souris autiste, est probablement due à une activité mal coordonnée au sein des grandes populations de synapses qui génèrent des oscillations électriques et activent des neurones. (...)

Plutôt que d'essayer de réparer le dysfonctionnement moléculaire causé par des mutations - une tâche que les scientifiques n'ont encore jamais accomplie - nous pourrions simplement nous concentrer sur les neurones défectueux, mais peut-être assez bons, pour mieux collaborer.

Une analogie est le stimulateur cardiaque. Un cœur qui ne bat pas correctement contient souvent des cellules endommagées ou défectueuses. Les scientifiques pourraient sans doute essayer de réparer les cellules, mais la complexité de la biologie cellulaire rend cette tâche extrêmement difficile. Au lieu de cela, les chercheurs ont adopté une approche d'ingénierie qui fonctionne extrêmement bien: un stimulateur cardiaque surveille le rythme cardiaque d'une personne, délivrant un stimulus électrique lorsque le cœur ralentit ou saute parce que les cellules cardiaques électriquement actives n'ont pas réussi à se coordonner. Les cellules du cœur n'ont pas besoin d'être en parfait état. Tant qu'elles travaillent ensemble, le cœur fonctionnera.

Il est concevable que des impulsions électriques douces appliquées au cerveau puissent également aligner des signaux neuronaux errants, peut-être en collaboration avec des médicaments pour soutenir les mécanismes de coordination des activités du cerveau. Ces impulsions peuvent être délivrées directement au cerveau, comme c'est le cas avec une stimulation cérébrale profonde ou, moins invasive, à partir d'une coiffe posée sur le cuir chevelu, voire la nuit pendant que la personne dort.

Les impulsions électriques appliquées, un domaine émergent connu sous le nom de «neuromodulation», pourraient aider à coordonner l'activité cérébrale des personnes atteintes d'autisme et atténuer des caractéristiques telles que la rigidité comportementale.

Plusieurs de ces techniques - la stimulation magnétique transcrânienne , la stimulation nerveuse électrique transcutanée et la stimulation transcrânienne par courant continu - sont déjà utilisées pour traiter la dépression, la douleur et d'autres conditions, avec un succès variable.
Il est trop tôt pour la neuromodulation, mais ces procédures peu invasives peuvent être adaptées aux personnes autistes, leur permettant de prendre de nouvelles informations et de s'adapter à l'évolution de la situation.

André Fenton est professeur de sciences neurales au Centre for Neural Science de l'Université de New York.

https://www.spectrumnews.org/opinion/vi ... sm-traits/

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : mercredi 12 septembre 2018 à 18:18
par Nanar02
Bonjour

Je cherche le questionnaire Vineland et son correctif, quelqu'un l'a en stock ?

Merci

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : mardi 18 septembre 2018 à 19:08
par Jean
La douleur, l’impulsivité peuvent contribuer à l’auto-mutilation dans l’autisme

L'auto-mutilation ne résulterait pas seulement d'un comportement acquis afin d'aboutir à un résultat, mais aussi des douleurs supportées et de l'impulsivité.

Traduction de "Pain, impulsivity may motivate self-harm in autism" - 8 mars 2017- Spectrum News

https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -l-autisme

Image

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : mardi 2 octobre 2018 à 21:27
par Jean
Point de vue de jeunes adolescents d'Irlande du Nord sur l'école.

«Je me sentais enfermé et je ne pouvais pas respirer» - 3ème partie - Discussion
Fin de l'article.

«Je me sentais enfermé et je ne pouvais pas respirer» - 2ème partie - Résultats

«Je me sentais enfermé et je ne pouvais pas respirer»: une étude qualitative explore les expériences éducatives dominantes des jeunes autistes. 2ème partie : le point de vue de 12 adolescents autistes (entre 11 et 17 ans) sur leur vécu de l'école ordinaire en Irlande du Nord.

«Je me sentais enfermé et je ne pouvais pas respirer»: optique de scolaires autistes
«Je me sentais enfermé et je ne pouvais pas respirer»: une étude qualitative explore les expériences éducatives dominantes des jeunes autistesCette étude a interrogé 12 adolescents autistes sur leur vécu de l'école ordinaire.

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : mercredi 3 octobre 2018 à 11:27
par minicil
Jean a écrit : mardi 2 octobre 2018 à 21:27 Point de vue de jeunes adolescents d'Irlande du Nord sur l'école.
(...)
Un immense merci Jean pour l'effort de traduction de cette étude et le partage.
Quelle richesse d'informations.

Je dois encore la relire, mais dès la première lecture, j'ai retrouvé des souvenirs que j'avais oubliés.

J'espère que cette étude permettra aux personnes non-autistes encadrant des enfants de mieux comprendre le vécu de l'école qui peut être horrible et déconstruire des idées fausses comme celle présentée dès l'introduction :
Il existe également une idée fausse selon laquelle, parce que de nombreux enfants autistes ont des aptitudes scolaires - comme ceux avec syndrome d’Asperger (SA), ils sont automatiquement capables de s’adapter а un environnement scolaire ordinaire (Morewood, Humphrey, & Symes, 2011). Wing (2007, p. 32) note que «même les enfants les plus aptes atteints de troubles autistiques peuvent trouver l’école ordinaire intolérable».

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : jeudi 11 octobre 2018 à 19:46
par Tugdual

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : vendredi 12 octobre 2018 à 9:50
par WinstonWolfe
Intéressant de savoir que :
Slate a écrit :La prise de MDMA a également pour effet de libérer une certaine quantité de dopamine et de norépinéphrine, qui permettent d’améliorer la motivation à s’engager dans la psychothérapie.
Ah donc, c'est pour ça :mryellow:

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : vendredi 12 octobre 2018 à 9:54
par Tugdual
Il n'est pas exclu qu'au delà d'une certaine dose, le plus rationnel des autistes puisse tomber en adoration devant Freud...
Spoiler : 
:mryellow:

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : vendredi 12 octobre 2018 à 9:56
par Benoit
Ca a l'air assez particulier comme substance.
J'espère que ça n'est pas en vente libre.

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : vendredi 12 octobre 2018 à 19:14
par FinementCiselé
Carrément du grand n'importe quoi cet article.
La phobie sociale concerne particulièrement les autistes, chez qui un individu sur quatre souffre de ce trouble, s’ajoutant à leurs autres difficultés sociales. Les traitements médicamenteux habituels contre les troubles de l’anxiété, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les benzodiazépines, ne sont pas efficaces chez les personnes autistes.
Déjà rien que cette phrase est totalement fausse. Les ISRS sont principalement utilisés dans la dépression, pas dans les troubles anxieux. En fait, il n'existe pas de médicaments miracles contre les troubles anxieux puisque c'est principalement de la remédiation cognitive qu'il faut faire. Quant aux benzo, ben si ils fonctionnent, plutôt pas mal même, y compris sur les autistes, en revanche la proportion d'autistes sujets à effets paradoxaux sont plus importants. Mais ils ne peuvent être utilisés seul dans la plupart des cas (y compris pour les personnes neurotypiques, c'est une béquille) et induisent également plus de risques de dépression chez les personnes autistes. Pour ça qu'on associe souvent un tymo, ou un ISRS ET un benzo. Quoi que le benzo puisse être pris ponctuellement, mais pas l'ISRS et encore moins le tymo régulateur (qui eux, induisent un stress qui doit être compensé obligatoirement).

Bref, même pas besoin de poursuivre le démontage de ce genre de posts tant les approximations sont assez énormes. Jusqu'à preuve du contraire, l'ecstasy n'a jamais soigné personne.

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : dimanche 14 octobre 2018 à 20:55
par Siobhan
Tugdual a écrit : vendredi 12 octobre 2018 à 9:54 Il n'est pas exclu qu'au delà d'une certaine dose, le plus rationnel des autistes puisse tomber en adoration devant Freud...
Spoiler : 
:mryellow:
Euh, tu penses à quelqu'un en particulier ?
Spoiler : 
(Et si oui, qui ? :mryellow: )

Re: Recherches sur l'autisme

Posté : dimanche 14 octobre 2018 à 23:33
par Tugdual
MudBloodKnowItAll a écrit : dimanche 14 octobre 2018 à 20:55 Euh, tu penses à quelqu'un en particulier ?
Non, de la pure prospective humoristique...