En souvenir de Zemi Yenus : Une ambassadrice de l'autisme en Afrique
Zemi Yenus, enseignante pionnière et défenseure des enfants autistes en Ethiopie, est décédée de la COVID-19 le 11 mai. Elle avait 60 ans. Les témoignages de 4 de ses collègues.
spectrumnews.org Traduction de "Remembering Zemi Yenus: An ambassador for autism in Africa" par Rosa Hoekstra, Andy Shih, Bethlehem Tekola, Waganesh Zeleke / 15 juin 2021
Jean a écrit : ↑jeudi 6 mai 2021 à 11:23Autisme 2021: des plateformes, des psychologues, des conflits d'intérêts et de la psychanalyse
Ma réaction aux propos de Moïse Assouline et de Pierre Viénot mis en valeur par la rédaction de Médiapart sur l'accompagnement des personnes autistes, sur les plate-formes de coordination et d'orientation des troubles neurodéveloppementaux, propos qui s'accompagnent de règlement de comptes contre Saïd Acef. https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... ychanalyse
Autisme 2021: des psychiatres et des conflits d'intérêts
La Fédération Française de Psychiatrie retire son attaque sur les conflits d'intérêts prétendus de Saïd Acef. Et pendant ce temps, des CMPP de Nouvelle-Aquitaine s'adaptent au changement. https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... -dinterets
L'acteur principal de la série culte Prison Break révèle à ses fans qu'il est autiste dans un long texte écrit avec le cœur sur les réseaux sociaux à cœur ouvert.
“Un choc. Mais pas une surprise"
La carrière du comédien s'est propulsée en 2005 grâce à son rôle de Michael Scofield dans la série Prison Break. Ce dimanche 25 juillet 2021 il a fait une grande révélation à ses fans. Wentworth Miller annonce sur un post Instagram : “Comme tout le monde, la vie en quarantaine m’a pris des choses. Mais dans le calme et l’isolation, j’ai reçu des cadeaux inattendus. Cet automne marquera un an depuis que j’ai reçu mon diagnostic informel d’autisme, précédé par un auto-diagnostic, suivi d’un diagnostic officiel.__” L'acteur souligne que cette découverte a “été un choc. Mais pas une surprise."
La star de Prison Break avoue qu' “être autiste est au cœur de qui (il est). De tout ce qu' (il a) réussi à faire”. Dans ce témoignage, le comédien pointe du doigt un problème crucial concernant les diagnostics de neuro-atypie : “Je suis un homme d’âge moyen. Je n’ai pas 5 ans. Et je reconnais aussi que l’accès à un diagnostic est un privilège que beaucoup n’ont pas”.
Un diagnostic pris avec du recul
Dans un texte réfléchi et humble, Wentworth Miller ajoute : “Je ne sais pas assez de choses sur l’autisme (il y a beaucoup de choses à savoir). Actuellement mon travail consiste à en améliorer la compréhension. En ré-examinant cinq décennies d’expérience vécue à travers un nouveau prisme. Cela prendra du temps”.
L'acteur met en garde ses fans, il ne sera pas un role model au sujet de l'autisme, il a besoin d'abord de mieux comprendre le sujet : “En attendant, je ne veux pas courir le risque d’être soudainement la voix bruyante et mal informée de la pièce.” La star de Prison Break déclare aussi à ce sujet : "Il y a désormais un récit culturel commun (auquel j’ai participé) qui dit que ‘telle personnalité s’exprime sur tel sujet A, B, C et consacre sa plateforme à D, E, F.’ Tant mieux pour eux, vraiment. Mais ce n’est pas forcément ce qui va se produire ici.” Rien qu'avec son témoignage sur son autisme, Wentworth Miller met en lumière la neurodiversité et ça c'est déjà quelque chose !
Re: Articles divers sur les TSA
Posté : mercredi 11 août 2021 à 12:37
par Jean
Justice 41 : De nouvelles lois du Michigan visent à aider la police à interagir avec les personnes autistes ou avec des troubles de la communication
Les résidents du Michigan autistes ou malentendants peuvent obtenir une mention spéciale chargée en toute confidentialité sur leur permis de conduire ou leur carte d'identité.
Une étude controversée suscite une réaction négative de la part des chercheurs sur l'autisme
Les revues demandent aux chercheurs de divulguer les liens financiers, les engagements idéologiques et les croyances ou relations personnelles qui pourraient biaiser ou sembler biaiser leurs résultats. Contestations sur une étude sur le coût de l'autisme.
promotes distrust of vaccinations and the long-debunked link between vaccines and autism
= encourage la méfiance à l'égard des vaccinations et dule lien, depuis longtemps démenti, entre les vaccins et l'autisme
(non pas: encourage la méfiance à l'égard du lien vaccins-autisme, mais au contraire: encourage le lien)
C’est une histoire de cœur et de travail acharné. Une histoire qui rend les yeux humides, aussi. Une petite école privée pour enfants autistes, lancée il y a 40 ans dans un sous-sol d’église, deviendra un « centre d’autisme » unique au Québec, financé en bonne partie par des donateurs privés recrutés par des parents, qui ont avancé 27 millions de dollars.
Le ministère de l’Éducation a annoncé mardi un investissement de 15 millions de dollars dans ce partenariat public-privé inédit qui verra le jour au cœur du quartier Angus, dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. Le coût total du projet est estimé à 51,4 millions. Le centre d’autisme À Pas de Géant abritera une école préscolaire, primaire et secondaire, un centre d’éducation des adultes, des services communautaires et un centre de recherche sur l’autisme.
Il manque 10 millions de dollars pour compléter le financement du projet. Les promoteurs s’apprêtent à frapper à la porte d’Ottawa dans l’espoir d’obtenir des fonds pour mettre en place le volet de recherche et innovation, qui relève du gouvernement fédéral.
« Ce n’est pas simplement une école. C’est un centre d’autisme. On élargit la mission. L’école, qui est bien implantée à Montréal, va déployer ses ailes et devenir un centre de référence », a affirmé mardi le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, lors d’une visite dans le quartier Angus.
Ce projet défie les normes du ministère de l’Éducation. Habituellement, Québec verse aux écoles privées environ 60 % de ce que reçoivent les écoles publiques pour les services pédagogiques, mais ne finance pas la brique et le mortier. La petite école privée À Pas de Géant est déjà financée à 100 % par Québec, et les parents ne paient aucun droit de scolarité en raison de sa nature d’intérêt public, indique-t-on.
Il fallait imaginer un nouveau modèle pour mettre en place ce « centre d’autisme », a expliqué le ministre Jean-François Roberge. « Ce projet-là est un peu différent et en même temps en pleine cohérence avec ce qu’on est en train de faire, de se donner des écoles neuves, belles, mais aussi différentes et efficaces. On veut de l’innovation pédagogique. Et oui, ça passe par des partenariats », a-t-il fait valoir.
Un modèle remis en question
Le député de Rosemont, Vincent Marissal, salue l’engagement financier de Québec et le dévouement hors de l’ordinaire des parents d’élèves, qui ont mis des dizaines d’heures de bénévolat pour amasser 27 millions de dollars en dons privés. L’élu de Québec solidaire s’interroge néanmoins sur le partenariat public-privé mis en place pour cette école qui rend des services essentiels à des enfants vulnérables.
« Est-ce que ça ne serait pas à l’État de payer complètement ? Ce sont des enfants qui ont besoin de soins particuliers. Sans un financement privé, il n’y aurait pas de nouvelle école pour ces jeunes-là. L’État se désengage et détricote le filet social », dit Vincent Marissal.
L’école À Pas de Géant accueille 90 élèves autistes dans ses installations actuelles du quartier Notre-Dame-de-Grâce. Les besoins sont nettement plus grands : faute de place, l’école refuse neuf enfants sur dix dont les parents font une demande d’admission.
Des parents mobilisés
Les parents d’enfants autistes ont accueilli avec une grande émotion l’annonce de la création du centre d’autisme. Les yeux humides, la gorge serrée, Andrée Dallaire, mère d’une adolescente qui fréquente l’école À Pas de Géant, a salué la naissance de ce projet unique.
« On a été vraiment chanceux d’avoir une place à l’école. Ça a été une bénédiction pour ma fille et pour nous », raconte Andrée Dallaire. Elle et son conjoint André Bourbonnais (qui n’est pas le père de l’adolescente), directeur général du fonds BlackRock Long Term Private Capital, coprésident la campagne de financement du projet.
Andrée Dallaire a dû abandonner son poste de vice-présidente d’un fonds de placement immobilier pour s’occuper à temps plein de Catherine, sa fille autiste. L’adolescente de 14 ans a le niveau académique d’une enfant de maternelle. À une période de sa vie, il n’y a pas si longtemps, Catherine se levait à 3 h du matin. Sa mère ne pouvait jamais dormir une nuit complète.
Le couple et leurs partenaires ont réussi le tour de force d’amasser 27 millions de dollars en dons privés en pleine pandémie, uniquement par des rencontres virtuelles. « Tous les parents qui ont des enfants avec des besoins spéciaux vont dire qu’il n’y a jamais assez de financement. Tout le monde voudrait plus d’argent. Mais on est contents que le ministère de l’Éducation ait investi dans le projet », dit André Bourbonnais.
Cinq nouvelles unités permettant l’accueil d’enfants autistes ouvrent en Normandie pour cette rentrée scolaire 2021.
À la rentrée 2021, 41 places supplémentaires seront ouvertes pour les enfants autistes dans des écoles de Normandie. Une annonce faite récemment par la Délégation interministérielle à l’autisme.
Trois Unités d’enseignement maternelle autisme (UEMA) vont ouvrir à l’école Roger-Salengro de Louviers (Eure) à l’école Maurice-Gérard du Mêle-sur-Sarthe (Orne) et à l’école Jean-Jaurès, du Petit-Quevilly (Seine-Maritime). Sept places sont disponibles dans chacune des unités.
Une Unité d’enseignement élémentaire (UEEA) ouvre à l’école Lemière de Caen (Calvados) avec dix places. Enfin, un Dispositif d’autorégulation (DAR) est créé à l’école Réginald-Trevet de Lisieux (Calvados) pour dix enfants.
Écarts entre les annonces et les critères de sélection
Les UEMA et UEEA sont des classes spécifiques pour les enfants autistes ouvertes dans des écoles « ordinaires ». « Cette classe est animée par une équipe spécialement formée à l’autisme » , précise la Délégation interministérielle.
Le DAR est une nouvelle forme de l’école inclusive. Les enfants sont à l’école dans une classe « ordinaire » mais bénéficient d’un enseignement « d’autorégulation ». Une pièce leur est dédiée où ils apprennent à améliorer leur attention et leurs émotions tout au long de la journée. Dès qu’ils se sentent prêts, ils rejoignent leur cours.
Du côté des parents, l’association Autisme Basse-Normandie salue cette annonce d’ouvertures. En revanche, elle se dit "très vigilante sur son application sur le terrain ». Elle pointe déjà des "écarts entre les annonces ministérielles et les critères de sélection des enfants pour l’UEEA de l’école Lemière à Caen ».
Re: Articles divers sur les TSA
Posté : jeudi 21 octobre 2021 à 21:08
par Tugdual
Une mère d’enfant autiste alerte sur sa situation :
Un homme autiste qui a passé près de la moitié de sa vie détenu dans un hôpital psychiatrique a été libéré après une longue campagne menée par sa mère.
Ryan Clarke, 32 ans, était hospitalisé depuis 2006.
Sa mère, Sharon, de Doncaster, a déclaré qu'il était "aux anges" de rentrer chez lui après 15 ans.
En juillet, la National Autistic Society (NAS) a déclaré que le nombre de personnes autistes confinées dans des unités de santé mentale en Angleterre était un "scandale national".
M. Clarke a été admis à l'hôpital par crainte qu'il ne s'automutile.
Il a été initialement diagnostiqué schizophrène, mais a reçu un nouveau diagnostic d'autisme à l'âge de 28 ans.
Jusqu'à lundi, il avait passé les cinq dernières années dans une unité de psychiatrie légale, qui accueillait également des patients ayant fait l'objet de condamnations pénales.
Mme Clarke a déclaré que son fils était "extatique" d'avoir été libéré et qu'il vivrait désormais de manière indépendante dans son propre logement avec des soignants.
"Il était aux anges, il a adoré ça", a-t-elle déclaré.
L'autisme est un trouble du développement qui dure toute la vie et qui affecte la façon dont les personnes communiquent et interagissent avec le monde. Il s'agit d'un trouble du spectre et il affecte les personnes de différentes manières.
Les patients peuvent être admis à l'hôpital en raison de l'absence d'un programme de soins, de la nécessité pour la famille ou les soignants de bénéficier d'un répit ou parce qu'une personne autiste a des problèmes de santé mentale.
Mme Clarke, qui est originaire de Hull mais vit à Doncaster, a déclaré qu'elle s'était battue "bec et ongles" pour son fils au cours des 15 dernières années.
"Il est autiste et a des phrases répétitives, mais je pense que c'était son mécanisme d'adaptation lorsqu'il était à l'hôpital. Maintenant, je pense que ça va s'arrêter. Cela va s'estomper jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.
"Il aura des jours difficiles, mais ils seront de moins en moins nombreux".
Son mari, Peter, a déclaré que son beau-fils était "tellement heureux" de vivre une "vie normale".
"Nous pensions qu'il serait accablé mais en fait, il a très bien pris la chose, dans son élan, et il était tellement excité qu'il voulait tout faire en même temps et tout voir en même temps", a-t-il dit.
Il était tellement excité qu'il voulait tout faire et tout voir en même temps", a-t-il ajouté. "Mais il riait, dansait et était vraiment heureux".
Les chiffres du NHS montrent que le nombre de patients autistes détenus à l'hôpital est passé de 1 105 à 1 215 entre 2015 et 2021.
S'exprimant à l'époque, le ministère de la Santé et des Soins sociaux a déclaré qu'il investissait 62 millions de livres dans les services communautaires et le soutien aux sorties des hôpitaux.