Asperger et épuisement

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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Ixy
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Re: Fatigue (épuisement) en cours

#136 Message par Ixy » lundi 28 novembre 2016 à 15:08

Bzh, ce que tu écris constitue déjà une analyse. Tu peux axer ton travail là dessus. (bon par contre dix pages :lol: )


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner

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Itaya
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Re: Asperger et épuisement

#137 Message par Itaya » dimanche 16 juillet 2017 à 15:18

freeshost a écrit :Ben... quand tu es avec des personnes... cette fatigue sociale devient une fatigue cognitive. Tu te poses plein de questions :

- comment animer la conversation,
- comment interpréter tel clin d’œil et autres signes non verbaux,
- comment se montrer enthousiaste quand ce n'est pas spontané,
- devoir se montrer enthousiaste sur une longue durée,
- montrer à la personne A qu'on a compris ce qu'elle voulait me dire mais sans le montrer à B,
- toujours avoir un œil sur les enfants,
- devoir gérer la discipline quand les enfants sont indisciplinés,
- devoir hausser la voix au bon niveau,
- devoir parler de soi,
- devoir s'intéresser à l'autre,
- ...

(pleins de trucs pas très automatiques chez moi [et chez les personnes avec TSA, je suppose] mais bien automatisés (des automatismes sociaux acquis) chez beaucoup de personnes non autistes)

Faudrait que je réessaie une fois, une fois où la fatigue due au manque de sommeil ne s'ajoute pas et ne vient donc pas biaiser mes observations de mes fatigues. :lol:
Je ne m'étais jamais rendu compte de cet aspect.
J'avoue qu'on m'a souvent traité de faignante pour beaucoup de choses.
Eu des critiques de ma belle mère pour ne pas être aller avec toutes les femmes de la famille faire la vaisselle au dernier réveillon.
Jusqu'à mes 30 ans, de nombreuses années célibataire, je me gérais très bien, je dormais aussi beaucoup le we. Dans mon ancien travail, je réalise que j'avais peu de contacts socials si je ne voyais pas grand monde (on se disait bonjour seulement si on se voyait), un vaste bureau avec juste 3 collègues et portes fermées.
Alors que maintenant on est jusqu'à 9 dans cette même surface, avec beaucoup de passage, et bureaux de 2 ou 3 toujours ouvert, énormément de blabla et téléphone. Ça doit être ça qui me fatigue. Sans parler de devoir faire le tour des bureaux, et donc dire bonjour à 33 personnes dans oe pire des cas, et tous ceux qui passent après.
Comment avez-vous réussi à gérer ce point sans être diagnostiqué, comment réussir à dire que j'aimerais faire le test : de ne pas dire bonjour, fermer la porte... J'ai bien un collègue qui ne dit plus bonjour.

Je vais lire la suite, mais j'arrive pas à comprendre, pourquoi les neuro typiques n'éprouve pas cette même fatigue. Je pensais que c'était tout le monde pareil.
Probablement HP sans tests officiels.
Non diagnostiquée, je pense être aspie et les differents tests internet tendent de ce côté. (En attente CRA pour ~2020)
Ps : dyslexique fâchée avec l'orthogrape et la grammaire (les efforts me demandent beaucoup)

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TimeLady
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Re: Asperger et épuisement

#138 Message par TimeLady » lundi 17 juillet 2017 à 10:25

Ca fait plaisir de trouver ce post !

Avant qu'on ne me parle d'Asperger, j'étais quasi persuadée d'être (gravement) malade, style anémie, leucémie, bref ! Parce que je ne comprenais pas pourquoi j'étais épuisée en permanence. Euh. En permanence...c'était du moins mon impression, mais avec le recul j'ai réalisé que mon épuisement ne surgit qu'en situation sociale : école, travail, repas de famille (la famille se résume à mes parents et moi, ça donne une idée de la chose...). Ne parlons pas des rendez-vous que certaines femmes vivent comme un truc génial et qui me laissent sur les rotules à chaque fois (le coiffeur étant le meilleur des exemples !)...

Dès que je suis toute seule au calme, hop, mon énergie remonte en flèche ! Je me traîne de 8h00 du matin à 17h00 le soir, mais sitôt rentrée chez moi, ça va déjà mieux !

Si je veux limiter les dégâts, c'est simple, il faut que je fasse l'huître. Je ne suis jamais aussi bien qu'en août, quand 99% des collègues sont en congés et que je suis seule. Certes, je dois jongler entre deux, parfois trois postes, mais je suis BIEN car SEULE sans besoin de faire semblant. ^^

Le côté pervers de la chose, c'est que cette prise de conscience m'a renforcée dans l'idée que je ne devais pas chercher à sortir de mon fonctionnement solitaire, car j'associe LES AUTRES à cet état de fatigue désagréablement angoissant. Du coup je n'ai plus la moindre envie de me donner des coups de pied au derrière pour aller vers les autres car je ne vois que cet aspect négatif, et aucun point positif... :crazy:
pré-diagnostic établi en 2012 (à 30 ans passés) par une psychologue comportementaliste - pas de démarche d'officialisation auprès du CRA prévue dans l'immédiat

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axurit66
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Re: Asperger et épuisement

#139 Message par axurit66 » lundi 17 juillet 2017 à 11:44

Pour ma part, j'ai un poste d'ingénieur et je travaille à domicile la plupart du temps. Cependant, nous avons souvent des missions sur le terrain. Parfois tout seul (youpiii !!! :love: ), parfois en binôme, ou en équipe de 3 à 6 personnes... :sick:
presque 7 ans d'ancienneté. J'ai toujours remarqué que je travaillais à la fois plus vite, plus efficacement, avec plus de qualité quand j'étais tout seul. Du coup, je prime les missions tout seul, même lorsque la présence d'une seconde personne pour des raison de sécurité parait évidente...

La présence d'une seconde personne provoque une diminution des performances. Et s'il y a une équipe, ça devient une catastrophe. je ne sert à rien ! Je suis nul, bête, distrait sans cesse par le moindre bruit ou la moindre stimulation, je ne dit que des conneries, je n'ai plus aucune mémoire de travail, etc... etc...

Du coup, comme toi, TimeLady, je n'ai aucune envie de me donner des coups de pied au derrière pour aller vers les autres car je ne vois que cet aspect négatif également. D'ailleurs, est-ce quelqu'un aurait la solution pour nous permettre de mieux travailler en présence de monde, ou en équipe ? Je n'en ait pas l'impression !

En ce qui concerne l'épuisement en présence de monde, ça va donner ça :
Au départ, j'ai tendance à faire le clown, à parler tout le temps, dire sans cesse des conneries, essayer de faire rire.
Puis (à +24h), petit à petit, je vais devenir grognon, je vais donner l'impression d'être ensommeillé, d'être levé du pied gauche, de faire la gueule.
Enfin (à+48h), je vais devenir mutique, le visage inexpressif, froid, distant, voire même prostré. je vais donner l'impression d'être au bout du rouleau, en dépression sévère. J'aurais besoin de plus de sommeil, de faire des siestes.

Ce phénomène ne se rencontre presque pas lors de missions qui me tiennent particulièrement cœur. Comme si je baignait dans un réservoir d'énergie pure. Je peux rester ainsi au stade "clown" pendant plusieurs jours. Avoir besoin de très peu de sommeil, comme si j'avais pris une drogue dure genre cocaïne. Tel un bipolaire en phase maniaque :mrgreen:
2016 - Prédiag TSA / 2017 - Profil Asperger + Traumatisme précoce validé.
2018 - Burnout / 2019 - Guérison burnout. TSA remis en cause. Suspicion trouble schizoïde
Profil INTJ au test MBTI (passé dans le cadre d'un bilan de compétences).

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Itaya
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Re: Asperger et épuisement

#140 Message par Itaya » lundi 17 juillet 2017 à 13:14

Ok, je comprends mieux.
Qu'est ce que ça me fatiguée de devoir ecouter dans mon ancien travail, les "râles" répétitifs de collègues. Ils me saouler de se plaindre tous le temps. Pourtant j'adorais mon travail mais pas l'ambiance comme je disais.
Maintenant, je dois voir trop de monde.
En plus y a des tâches ou des dossiers qui me gonfles. Je déploie un effort considérable pour réussir à m'y coller.
Plus toute ces corvées relationnel. Les collègues qui braillent au téléphone...
Ce matin, j'ai pas fait mon tour des bureaux, résultat plutôt positif.
Reste à me protéger des bruits, mesurés jusqu'à 88db :(
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Robiop
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Re: Asperger et épuisement

#141 Message par Robiop » jeudi 27 juillet 2017 à 22:36

salut tout le monde

j'ai beaucoup de difficulté avec l'épuisement c'est même pour moi une des difficulté les plus dure à gérer et je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul dans cet situation.

J'ai remarqué aussi les deux types de fatigues :
-la fatigue physique
-la fatigue social ou psychique même si je trouve le second terme très freudien...

j'ai remarqué aussi que quand je suis fatigué socialement je ne trouve presque jamais le sommeil. du coup en plus de ma fatigue social j'essaye de m'épuisé physiquement quasiment tous les jours. cela m'impose un rythme et améliore grandement mon hygiène de vie ! après je ne dit pas que c'est la meilleur des solutions mais c'est la seul que j'ai trouvé qui me permet d'avoir des bonnes nuits de sommeils et de ne pas être un zombie toute la journée :D

c'est d'ailleurs très bizarre car quand je suis épuisé socialement je reste en pleine forme physique et inversement.

je ne sais pas si c'est pareille chez vous les aspies ou les neuronormaux mais je trouve le phénomène étrange :? :shock:
asperger même pas peur :D

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Itaya
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Re: Asperger et épuisement

#142 Message par Itaya » vendredi 28 juillet 2017 à 7:39

Robiop a écrit :c'est d'ailleurs très bizarre car quand je suis épuisé socialement je reste en pleine forme physique et inversement.

je ne sais pas si c'est pareille chez vous les aspies ou les neuronormaux mais je trouve le phénomène étrange :? :shock:
Je ne sais pas si c'est ce dont tu parles,
parfois, je suis ko. Faut plus rien demander à mon cerveau, je suis incapable de réfléchir, je suis totalement neurosthésié, mais j'arrive pas à aller me coucher. Comme si je n'étais pas fatiguée.
Par contre ne je ne pourrais pas aller faire du sport.
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Re: Asperger et épuisement

#143 Message par Tugdual » vendredi 28 juillet 2017 à 8:38

@Robiop:

Une présentation dans la section idoine serait appréciée, de même
qu'une mise à de jour ta signature (dans ton profil) avec ton statut,
comme il est recommandé dans notre charte (voir chapitre 1.2) ...

D'avance merci ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

Robiop
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Re: Asperger et épuisement

#144 Message par Robiop » vendredi 28 juillet 2017 à 11:59

Itaya a écrit : Je ne sais pas si c'est ce dont tu parles,
parfois, je suis ko. Faut plus rien demander à mon cerveau, je suis incapable de réfléchir, je suis totalement neurosthésié, mais j'arrive pas à aller me coucher. Comme si je n'étais pas fatiguée.
Par contre ne je ne pourrais pas aller faire du sport.
Je pense qu'on parle de la même chose. Avant d'utiliser les grand moyen pour me fatiguer, il était très difficile de trouver le sommeil après un journée d'école ou une invitation chez des potes pourtant je mourrais de fatigue mais le sommeil ne venait pas. seul la mélatonine fessait un peu effets. c'est un autre asperger qui ma donné l'astuce, lui il rentré de son travail en vélo ce qui lui permettais d'avoir une certaine fatigue. moi au début c'était super dure de faire sa mais y'a pas photo c'est ce qui marche le mieux (pour moi).

@Tugdual c'est fait monsieur le modérateur!! désolé pour le manquement aux règlement...
asperger même pas peur :D

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Re: Asperger et épuisement

#145 Message par MrsJack » vendredi 28 juillet 2017 à 12:35

Robiop a écrit :salut tout le monde

j'ai beaucoup de difficulté avec l'épuisement c'est même pour moi une des difficulté les plus dure à gérer et je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul dans cet situation.

J'ai remarqué aussi les deux types de fatigues :
-la fatigue physique
-la fatigue social ou psychique même si je trouve le second terme très freudien...

j'ai remarqué aussi que quand je suis fatigué socialement je ne trouve presque jamais le sommeil. du coup en plus de ma fatigue social j'essaye de m'épuisé physiquement quasiment tous les jours. cela m'impose un rythme et améliore grandement mon hygiène de vie ! après je ne dit pas que c'est la meilleur des solutions mais c'est la seul que j'ai trouvé qui me permet d'avoir des bonnes nuits de sommeils et de ne pas être un zombie toute la journée :D

c'est d'ailleurs très bizarre car quand je suis épuisé socialement je reste en pleine forme physique et inversement.

je ne sais pas si c'est pareille chez vous les aspies ou les neuronormaux mais je trouve le phénomène étrange :? :shock:
Dans mon cas (de neurotypique), j'ai remarqué que le sommeil n'est pas une solution pour la fatigue sociale.
Pour la fatigue physique pas de soucis. J'ai trop couru partout, je dors comme un loir et le lendemain ou le surlendemain c'est bon. Pour la fatigue sociale, c'est compliqué parce que les causes peuvent être très variables. Parfois l'isolement règle le problème sinon ce qu'il me faut c'est un changement d'environnement (d'autres personnes avec d'autres sujets de conversation).

Je me souviens d'une phrase que m'a dite mon ami aspie il y a un an ou deux. Il m'a expliqué qu'il avait tendance à solliciter son cerveau (et plus secondairement son corps) jusqu'à ce qu'il tombe de fatigue, épuisé complètement.
Je lui avais expliqué que je connaissais d'autres personnes qui faisaient ça (des NT) mais on ne parlait peut-être pas de la même chose... Je n'en suis pas sûre.
Le besoin qu'a mon ami de s'épuiser complètement intellectuellement pour pouvoir se reposer est sans doute lié à son TSA et son HQI (il prend du plaisir à apprendre des choses), alors que les NT auxquels je pensais sont dans le "défi" permanent de repousser leurs limites, quitte pour certains (qui ne vont pas fort dans leur tête) à prendre des excitants voire de la drogue. La démarche n'est pas la même je crois.
HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
TSA léger (11/03/2021) diag CRA
Quelques phobies sociales.
INFJ dans la classification Myers-Briggs.
---
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Mafalda
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Re: Asperger et épuisement

#146 Message par Mafalda » vendredi 28 juillet 2017 à 13:47

Je lis encore avec plaisir vos mots pour un sujet qui me concerne au premier plan, car la fatigue est vraiment un des symptômes qui me touche le plus actuellement ...

Je crois que pour ma part il s'agit surtout d'une fatigue psychique, comme une sorte de saturation, ça va et d'un coup ça va plus et quand ça ne va plus, il faut attendre le lendemain, c'est comme si j'avais une jauge chaque jour qui se vidait plus ou moins vite. Quand ça ne va plus j'ai du mal à me concentrer (sauf si intérêt particulier pour le sujet), je suis mieux allongée et je ne peux voir des gens ni répondre au téléphone ni donner de nouvelles ni faire de l'administratif ni répondre à des mails ou autre ... Cela a toujours été un peu le cas mais ça s'est amplifié de façon exponentielle avec mon burn-out et malgré un pause de 7 mois sans travailler, je n'ai pas récupéré mon niveau d'énergie d'avant :yawn:
J'ai eu un épisode similaire pendant environ 1 an vers la fin de mes études (j'étais épuisée).

J'ai toutefois réussi à identifier certains facteurs aidant :
- je ne me force plus à sortir quand je n'en ai pas envie : j'ai toujours eu peur de la solitude (au sens ne pas avoir d'amis) et quand un-e ami-e me sollicitait pour faire une activité j'avais du mal à refuser car j'avais peur qu'on m'en veuille. Maintenant j'y arrive mieux et je n'accepte que quand j'en ai vraiment envie (c'est beaucoup plus rare du coup) mais ça me fatigue moins et les gens ne m'en veulent pas ;)
- ne pas accumuler les activités quand j'ai plus d'énergie, car l'épuisement n'est pas loin
- quand je sors être toujours autonome pour pouvoir partir quand je veux (sinon de toutes façons je pète des câbles donc bon)
- faire attention à ce que je mange : éviter l'alcool, les sucre rapides, le gluten, manger trop, équilibrer mes repas, bien boire
- faire attention à mon sommeil : mélatonine au coucher, draps propres, aérer la chambre, lire avant de me coucher, mes coucher tôt, éviter les écrans le soir

Je travaille à 80% depuis de nombreuses années, mais je vais bientôt me remettre à travailler à temps plein (septembre) car je change de travail et je baisse de salaire ; j'appréhende pas mal :? Le travail sera moins difficile émotionnellement mais je serai dans une open space ... on verra

Si Florette Ranou repassse par ici j'aimerais bien savoir si tu as réussi à trouver une solution au travail ?
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Re: Asperger et épuisement

#147 Message par Flower » vendredi 28 juillet 2017 à 15:32

@Mafalda: Tu dis que tu as identifié des choses qui t'aident à ne pas trop te fatiguer, mais aurais-tu par hasard aussi des astuces pour bien récupérer?

J'ai vraiment l'impression d'avoir un souci pour récupérer, parce que même en modifiant le cadre et donc en étant moins exposée, je suis épuisée. Me coucher tôt n'a pas l'air d'être suffisant...
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.

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Re: Asperger et épuisement

#148 Message par TimeLady » vendredi 28 juillet 2017 à 15:41

Flower a écrit :@Mafalda: Tu dis que tu as identifié des choses qui t'aident à ne pas trop te fatiguer, mais aurais-tu par hasard aussi des astuces pour bien récupérer?

J'ai vraiment l'impression d'avoir un souci pour récupérer, parce que même en modifiant le cadre et donc en étant moins exposée, je suis épuisée. Me coucher tôt n'a pas l'air d'être suffisant...
Idem.

J'ai identifié les causes et j'agis en conséquence, notamment en me couchant plus tôt, en évitant les sujets qui font réfléchir avant d'aller au lit, en respectant scrupuleusement ma routine du soir (douche à 18h00, repas à 20h00, télé entre les deux, lecture et/ou dodo) mais n'empêche que la fatigue s'accroche souvent à moi... Curieusement je me réveille toute seule, souvent 15/20 mn avant que ma montre ne sonne, je n'ai pas de mal à émerger mais je repasse toujours en mode zombie au milieu de la matinée. A la limite c'est comparable à la charge de la batterie d'un vieux téléphone : si on regarde le niveau de la batterie après chargement, c'est optimal, mais 2 heures après, vlan, ça dégringole sans raison. :mryellow:
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Re: Asperger et épuisement

#149 Message par Mafalda » vendredi 28 juillet 2017 à 15:46

Flower a écrit :@Mafalda: Tu dis que tu as identifié des choses qui t'aident à ne pas trop te fatiguer, mais aurais-tu par hasard aussi des astuces pour bien récupérer?

J'ai vraiment l'impression d'avoir un souci pour récupérer, parce que même en modifiant le cadre et donc en étant moins exposée, je suis épuisée. Me coucher tôt n'a pas l'air d'être suffisant...
À part rester chez moi au calme et seule, non.

Je pratique la meditation et le yoga et cela me fait du bien :) mais souvent quand je suis au bout du rouleau je n'arrive pas à pratiquer, en fait la seule chose que je peux faire est lire allongée.
Mais j'ai remarqué que je recupere plus vite quand mon intérieur est propre et rangée, donc comme je passe à temps plein je vais prendre une femme de ménage (faut juste que je passe le cap de laisser quelqu'un rentrer chez moi pendant mon absence ....

Et toi tu fais comment, comment es tu gênée ?

Petit apparté : c'est trop agréable d'exprimer ses bizarreries sans être jugé, c'est le genre de choses dont je ne parle pas, la fatigue c'est au mieux mal vu au pire vu comme un signe de dépression !
HQI
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Re: Asperger et épuisement

#150 Message par TimeLady » vendredi 28 juillet 2017 à 16:04

Mafalda a écrit :
Flower a écrit :
Petit apparté : c'est trop agréable d'exprimer ses bizarreries sans être jugé, c'est le genre de choses dont je ne parle pas, la fatigue c'est au mieux mal vu au pire vu comme un signe de dépression !
:bravo:

Ou de grosse fainéantise... Une fois j'ai eu le malheur de dire que j'étais fatiguée devant une mère de famille : crime suprême, les célibataires sans enfant n'ont visiblement pas le droit d'être fatigués... :hotcry: :lol:

Ma mère a beaucoup de mal à concevoir que je puisse être fatiguée, alors que je fais un travail de bureau... Elle, elle est aide ménagère et cavale du lundi au dimanche, avec des horaires de dingue (genre 7h00-13h30 14h00-20h30 :sick: ) et du coup ma fatigue lui semble illégitime. Pas facile de faire comprendre que ce sont surtout les interactions sociales qui me vampirisent...
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