Re: Traductions à faire
Posté : samedi 18 mai 2019 à 20:45
par Lilas
Le poster, c'est le lien que j'ai mis ?
Bon, je l'ai passé à la moulinette d'un traducteur parce qu'il m'intéressait.
Bon, je l'ai passé à la moulinette d'un traducteur parce qu'il m'intéressait.
Spoiler : Traduction (automatique) :30113
Les effets de la divulgation d'un diagnostic d'autisme sur la perception et le comportement sociaux dans un jeu de collaboration
Présentation orale
Vendredi 3 mai 2019 : 15h06
Salle : 518 (Palais des congrès de Montréal)
B. Heasman1 et A. Gillespie2, (1)UCL Centre for Research in Autism and Education, Londres, Royaume-Uni, (2)Department of Psychological and Behavioural Science, London School of Economics and Political Science, Londres, Royaume-Uni.
Contexte : Le manque de compréhension de l'autisme est un élément constitutif des difficultés sociales que vivent les personnes autistes. Cela façonne la façon dont les personnes non autistes perçoivent et étendent les opportunités sociales aux personnes autistes. La recherche sur la façon dont les personnes autistes sont perçues par les personnes neurotypiques indique que la divulgation d'un diagnostic entraîne un biais discriminatoire largement positif, mais les témoignages autistes indiquent que la divulgation du diagnostic entraîne souvent des comportements discriminatoires négatifs. Cet écart de perception et de comportement est difficile à étudier sur le plan méthodologique parce que les interactions sont idiosyncrasiques et que l'autisme englobe un large éventail de comportements. Pour relever ces défis, la présente étude a simulé des interactions dans un jeu en ligne, où les participants ont été amenés à croire qu'ils collaboraient avec un autre humain alors qu'en réalité leur partenaire était un agent virtuel intelligent (ci-après, "agent") qui effectuait la même chose dans toutes les conditions.
Objectifs : Déterminer l'effet de la divulgation diagnostique sur le comportement en jeu et l'autodéclaration après le match, afin de sonder l'écart de perception et de comportement dans la divulgation diagnostique de l'autisme.
Méthodes : Nous avons amené les participants (n = 256) à croire qu'ils interagissaient en ligne avec une personne réelle, tout en jouant à Dyad3D, un jeu de navigation labyrinthe où les joueurs doivent travailler ensemble pour ouvrir des portes et terminer les niveaux. L'état diagnostique de l'autre joueur pour les participants a été manipulé, les participants ayant été assignés au hasard à l'une des trois conditions suivantes : une condition de non-divulgation, sans information diagnostique ; une condition de divulgation de dyslexie ; et une condition de divulgation d'autisme. Cependant, dans toutes les conditions, les participants jouaient avec un agent programmé pour se comporter exactement de la même façon dans toutes les interactions. Un questionnaire d'après-match a permis d'enregistrer les perceptions des participants quant à l'interaction, y compris les niveaux de coordination et d'utilité. Des mesures comportementales de l'activité des participants au jeu ont également été enregistrées, comme la distance moyenne de l'agent (coordination) et la fréquence d'ouverture des portes dans le labyrinthe pour l'agent (utilité).
Résultats : Nos résultats montrent que Dyad3D s'est avéré être une méthode efficace et viable pour créer une interaction crédible (taux de succès de la duperie >96%). La divulgation d'un diagnostic d'autisme a fait en sorte que l'agent a été perçu comme étant plus intelligent et plus utile que l'absence de diagnostic (p<.001) ou la dyslexie (p=.028). Cependant, une comparaison de l'utilité autodéclarée avec les mesures en jeu n'a révélé aucune association significative entre la perception d'utilité envers l'agent et le comportement d'aide réel envers l'agent (p=.667).
Conclusions : Les résultats suggèrent un " biais d'aide ", selon lequel les personnes qui reçoivent de l'information sur le diagnostic d'autisme d'une autre personne surestiment leur propre utilité envers la personne diagnostiquée. Cette constatation met en lumière le risque que si les personnes autistes prétendent qu'elles ne reçoivent pas l'aide adéquate d'autres personnes non autistes, ces dernières ne considéreraient pas ces affirmations comme légitimes.