Page 2 sur 3

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : samedi 2 juillet 2016 à 16:48
par Rem 82
freeshost a écrit :Je ne connais pas de corrélation entre autisme et fibromyalgie.

Il y a beaucoup d'autistes fibromyalgiques ? Et sur ce forum ?
On a déjà l'exemple de cbb44. :wink:

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : dimanche 21 août 2016 à 11:17
par Tugdual

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : jeudi 1 septembre 2016 à 10:53
par Daredevil
Cela ressemble au fonctionnement de mon amie :(
Des besoins primordiaux niés

Il est très peu probable de faire une fibromyalgie si l’on n’a pas un terrain génétique d’hypersensibilité. La fatigue amplifie cette tendance (intolérance aux imprévus, aux contrariétés, au chaud, au froid, etc.). Mais ce terrain seul ne suffit pas pour tout expliquer. Lorsque l’on est fatigué, il est simple de se reposer, ce que ne font pas les personnes touchées par le syndrome de fatigue chronique. Or ce qui favorise l’apparition de la fibromyalgie c’est que la personne ne s’est pas écoutée, qu’elle ne s’est pas arrêtée, qu’elle n’a pas pris les moyens et le temps de récupérer proportionnellement à ses efforts.
Le (ou « la » car ce sont le plus souvent des femmes) futur fibromyalgique, est une personne qui ne s’autorise pas à ressentir sa fatigue ou ses inconforts, qui ne s’arrête pas dans la journée, parfois dans la semaine, parfois dans le mois, parfois dans l’année, parfois pendant des années. Une personne qui nie ses besoins. Souvent une personne très généreuse, qui se croit obligée de faire des tas de choses qu’elle pourrait déléguer ou laisser ceux qui le lui demandent assumer leurs responsabilités. Une personne dont les proches, les collaborateurs ou la hiérarchie « profitent » souvent en se déchargeant sur elle. Elle a malheureusement perdu de vue que pour donner, il faut avoir.
Ces personnes tiennent sur « les nerfs ». La stimulation provenant de l’intensité de leurs activités leur sert à plusieurs titres de véritable drogue. Cela évite de penser et de se laisser envahir par l’anxiété ou les pensées négatives. Le « challenge » permanent joue un rôle d’antidépresseur. Cependant, lorsque l’on ne ponctue pas volontairement son agenda de pauses récupératrices, quand les ressources physiques et neuronales sont épuisées, quand les troubles rendent la poursuite de rythme infernal impossible, le système bloque et les problèmes commencent à apparaître.
http://www.thierrysouccar.com/sante/inf ... yalgie-663
:|

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : jeudi 1 septembre 2016 à 14:12
par Rem 82
Je reconnais également ma "copine" aussi.

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : jeudi 1 septembre 2016 à 18:13
par Somero
En France la fibromyalgie n'est pas une maladie "reconnue" par le monde médical "classique". C'est souvent un truc un peu fourre-tout que l'on évoque chez des personnes qui ont beaucoup de troubles fonctionnels qui n'ont a priori rien à voir les uns avec les autres et pour lesquels on ne trouve rien d'organique. Souvent un terrain psychologique particulier aussi.
A titre personnel, médical comme non médical je n'ai aucun avis; je relaie simplement l'image que j'ai pu percevoir de cette affection au sein du monde médical que j'ai cotoyé. Une chose est sûre: les patients souffrent. De fibromyalgie ou d'autre chose mais il y a une souffrance que seul le patient ressent et est en mesure d'évaluer.

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : jeudi 1 septembre 2016 à 18:53
par Daredevil
En France, cette affection neuro-tendino-musculaire chronique n'est pas reconnue par les autorités sanitaires comme une maladie à part entière. L’Académie française de Médecine l'a seulement déclaré "syndrome" dans un rapport publié en 2007, du fait des nombreuses implications sur différents organes.
Fibromyalgie vers une reconnaissance officielle en France
L'OMS reconnaît la fibromyalgie comme une maladie chronique invalidante
Une première victoire pour les associations de patients : l'Assemblée nationale se penche sur la question de la reconnaissance de la fibromyalgie comme affection de longue durée (ALD).
pathologie reconnue depuis 1992 par l'OMS comme une maladie rhumatismale.
Tout comprendre sur la fibromyalgie- 2014

8)

Ps
La fibromyalgie est un syndrome clinique fait de douleur chronique, de fatigue, de troubles du sommeil, de symptômes dépressifs et anxieux, mais dépourvu de signes cliniques objectifs et d’anomalie biologique ou anatomopathologique. L’OMS la classe conjointement parmi les troubles de l’appareil locomoteur et parmi les affections psychiatriques. La fibromyalgie ne peut cependant être assimilée à une maladie psychiatrique définie, et des données relevant de la biochimie et de l’imagerie fonctionnelle cérébrale autorisent à l’imputer à une anomalie du seuil de perception douloureuse. L’Académie nationale de médecine recommande de ne pas rejeter ces malades, mais de les faire bénéficier d’une prise en charge individualisée et multidisciplinaire (médicaments antidépresseurs à doses adéquates, exercices physiques, thérapies cognitives et comportementales) dont l’utilité est attestée par des essais contrôlés. Le retentissement de la fibromyalgie sur la capacité de travail doit être admis, mais la poursuite de l’activité professionnelle est souhaitable, et possible dans la plupart des cas moyennant les adaptations nécessaires. Ce n’est qu’exceptionnellement qu’à titre individuel et après avis d’expert ce syndrome peut justifier la prise en charge qui convient aux maladies invalidantes.
07-02 La fibromyalgie - académie médecine - 2007

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : jeudi 1 septembre 2016 à 20:35
par Somero
L'OMS la reconnait et la plupart des médecins français non. C'est tellement typique.

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : jeudi 1 mars 2018 à 10:13
par Tugdual

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : lundi 10 décembre 2018 à 11:04
par Tugdual

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : mardi 11 décembre 2018 à 14:34
par lucius
Par expérience pour une autre maladie, le jour où la fibromyalgie sera reconnue par les médecins français, ils diront aux gens qui ont un TSA (et peut-être en plus une fibromyalgie) qu'ils ont juste une fibro en occultant le TSA. Le corps médical a tendance à opter pour le rasoir d'Ockham et choisir l'explication la plus simple et évidente pour eux.

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : mardi 11 décembre 2018 à 20:13
par Tugdual
Une expérience personnelle ne peut se généraliser.

Et je rappelle que cette section n'est pas le lieu des avis et opinions...

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : mercredi 12 décembre 2018 à 18:21
par lucius
Tugdual a écrit : mardi 11 décembre 2018 à 20:13 Une expérience personnelle ne peut se généraliser.

Et je rappelle que cette section n'est pas le lieu des avis et opinions...
Très bien. je précise "pas une expérience" mais "plusieurs".

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : mercredi 12 décembre 2018 à 18:32
par Tugdual
lucius a écrit : mercredi 12 décembre 2018 à 18:21 Très bien. je précise "pas une expérience" mais "plusieurs".
Ça ne change pas grand chose, on reste dans les témoignages personnels, et leur faible valeur en tant que preuve ne permet pas de généraliser quoi que ce soit.

Et j'insiste : il serait bien de respecter la lettre de cette section du forum et d'éviter ici les simples avis et opinions.

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : dimanche 23 décembre 2018 à 12:39
par Tugdual
Fibromyalgie et syndrome de fatigue chronique :

Re: Autisme et fibromyalgie.

Posté : jeudi 17 janvier 2019 à 17:23
par jim
Je n'ai pas de fibromyalgie, mais des douleurs neuropathiques très localisées (uniquement les jambes) depuis une dizaine d'année (depuis une chirurgie, mais pas d'etiologie claire et caractérisée par un diagnostic de neurologue ou de généraliste). Je fonctionne avec une prescription assez lourde qui calme les douleurs (tramadol 2 x 200 + 2 x 50; Lyrica 2 x 300).

Bon ça ne doit pas forcément aider sur le fond de la question (lien par défaut entre autisme & fibro), mais j'espère que cela permettra de rendre la piste médicamenteuse visible : le lyrica & le tramadol calment bel et bien les douleurs neuropathiques. Il faut quelques semaines pour s'habituer au traitement mais après c'est à peu près viable (et ce traitement a l'avantage de diminuer l'anxiété sociale, ce qui peut être bon à prendre)