Re: Tragédies personnelles, crises publiques - Morts prématu
Posté : lundi 26 septembre 2016 à 10:06
j'appuie la nécessité d'inventer de nouvelles formes d'accompagnement adaptées.
Adaptées à quoi?
Et, pour couper cours à toute suspicion de conflit d'intérêt, puisque cet auteur a eu récemment un discours polémique, j'affirme par la présente n'être actuellement en relation personnelle suivie avec aucun professionnel oeuvrant dans le domaine de l'autisme (excepté les pro du CRA que j'ai rencontrés une fois), et n'être pas encore formellement diagnostiquée. Je ne suis pas un poisson pilote téléguidé depuis quelque sombre et mystérieuse contrée, je parle uniquement en mon nom personnel, je ne représente personne d'autre que moi-même.
Adaptées à quoi?
donc orienter des réponses aux morts prématurées à partir des perceptions et traitement de l'information inhabituels en visant le soulagement de la douleur physique et sensorielle en adaptant l'environnement plutôt qu'en demandant aux autistes de changer, et cibler les problèmes de régulation des émotions par une guidance portant, non pas sur le pourquoi inconscient des émotions, mais sur le comment l'autiste peut entrâiner sa régulation de ses émotions.Jean a écrit :Autres articles du même auteur :
Chamak B. 2005 Les récits de personnes autistes : une analyse socio-anthropologique, Handicap -
revue de sciences humaines et sociales, 105-106, 33-50. 29 pages
[url=http://www.cmh.ens.fr/cmh/colloque/CFC_Chamak.pdf
L'autisme de haut niveau et le syndrome d'Asperger vus de l'intérieur[/size]
L'observation la plus frappante, disent les auteurs, était que tous considéraient les perceptions et le traitement d'information inhabituels ainsi que les problèmes de régulation des émotions comme au coeur des symptômes de l'autisme alors que les critères psychiatriques actuels ne les mentionnent pas.
Les résultats de cette étude suggèrent que ce qui a été choisi comme critères majeurs de la maladie dans la description psychiatrique est vu, par les personnes autistiques qui se sont exprimées, comme des manifestations des particularités perceptives et des fortes réactions émotives.
Ces considérations méritent d'être prises en compte par les professionnels pour mieux comprendre le comportement et les besoins des personnes autistes, concluent les auteurs. Ils proposent aussi d'en tenir compte dans la réflexion pour les prochaines classifications psychiatriques (DSM-V à être publié en 2012).
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules ... e&sid=6302
Et, pour couper cours à toute suspicion de conflit d'intérêt, puisque cet auteur a eu récemment un discours polémique, j'affirme par la présente n'être actuellement en relation personnelle suivie avec aucun professionnel oeuvrant dans le domaine de l'autisme (excepté les pro du CRA que j'ai rencontrés une fois), et n'être pas encore formellement diagnostiquée. Je ne suis pas un poisson pilote téléguidé depuis quelque sombre et mystérieuse contrée, je parle uniquement en mon nom personnel, je ne représente personne d'autre que moi-même.