peut t'on à la fois être autiste et schizoide

Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
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budakesi
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#16 Message par budakesi » jeudi 1 septembre 2016 à 11:14

piedsboueux a écrit :je pense même que les autistes "névrosés" par une recherche identitaire, c'est à dire qui tentent d'être "adultes malgré tout" (surtout pour se prouver son identité sexuelle donc de se cliver entre un ressenti perçu et un ressenti désiré-accepté), sont à la fois schizoïdes-mental et autistes-perception-émotions:
Je suis toujours perplexe quand j'observe une tentative de catégorisation des catégorisations, une volonté (désespérée ?) de séparer (cliver ?) à tout prix des notions somme toute profondément arbitraires, plus ou moins clairement définies par des "experts" souvent sans concertation sur la possibilité/impossibilité (et la justification ?) d'un éventuel chevauchement des notions.

On parle d'êtres humains ici, pas de boites en carton ou de poupées russes. Je ne suis pas sûre que ce niveau de catégorisation apporte beaucoup au catégorisé, l'incertitude qui plane sur la "définition" qu'on va lui donner de lui-même étant à mon avis davantage source d'angoisse qu'une véritable quête identitaire, par un processus personnel de connaissance de soi.

J'ai en tête que dès qu’une perception catégorielle est mise en place (par l’âge, le sexe, la religion, le statut social ou professionnel, etc.), les caractéristiques individuelles disparaissent. Et les personnes catégorisées courent le danger de ne plus se définir (se voir)/ de ne plus être définies (être vues) que par la catégorie.

Outre cette difficulté, le sujet m'intéresse, et tes commentaires aussi, alors j'aimerais mieux les comprendre.

Comment caractérises-tu un "autiste "névrosé" par une recherche identitaire" ?
Qu'appelles-tu "être adulte malgré tout" ?
Selon quel présupposé fais-tu un lien entre "être adulte malgré tout" et "se prouver son identité sexuelle" ?
Un ressenti selon toi, c'est bien soit une perception (extéroception, née d'un stimulus externe), soit une sensation (intéroception, née d'un stimulus interne) ?
Un ressenti qui ne serait pas perçu ne peut alors pas être qualifié de ressenti.
Quand tu parles de "ressenti désiré-accepté", tu veux dire qu'il est verbalisé comme ressenti alors que la personne ne l'éprouve pas en réalité ?
Par exemple quelqu'un qui dirait qu'il éprouve un désir sexuel parce que la société "valorise" le désir sexuel, alors qu'il n'éprouve rien ?
"I am, plus my circumstances." José Ortega y Gasset
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FinementCiselé
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#17 Message par FinementCiselé » jeudi 1 septembre 2016 à 14:43

piedsboueux a écrit :
la personnalité schizoïde était appellé l' "autisme adulte"
je pense même que les autistes "névrosés" par une recherche identitaire, c'est à dire qui tentent d'être "adultes malgré tout" (surtout pour se prouver son identité sexuelle donc de se cliver entre un ressenti perçu et un ressenti désiré-accepté), sont à la fois schizoïdes-mental et autistes-perception-émotions: non seulement il y a un problème autistique d'expression des émotions et de communication/partage de l'émotionel, de carence associé du partage de l'affectif, donc d'une déficience avec tout ce qui est social et fait "lien", mais en plus il y a une dissociation entre le mental et les idéaux fabriqués par ce mental qui construit un écran aux émotions avec la sexualité normée, (désirée normale), et le corps, les émotions, les perceptions directes, l'affectif, les besoins de sensualité, de câlins, et la vraie sexualité qui n'est évidemment pas normale chez l'autiste du simple fait de sa construction différente d'un NT depuis le début de la vie et de son rapport au monde avec des perceptions différentes, plus les troubles à divers degrés qui sont associés à la carence de partage au moment de se construire la personnalité.

Les autistes non schizoïdes et adultes en même temps doivent être plutôt rares...
Un autiste adulte et carencé est en terrible souffrance, ce qui entraîne la dissociation mental-ressenti, d'ou la schizoïdie.
Euh, non. L'autisme n'influence pas le niveau de névrose. Et il n'y a pas de fractionnement, ni de déréalisation dans l'autisme.
Pour la dernière phrase, non plus, il n'y a pas de fractionnement ni de déréalisation dans la schizoïdie.
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#18 Message par Somero » jeudi 1 septembre 2016 à 16:34

FinementCiselé a écrit : Pourtant, on ne peut m'attribuer de double diagnostic : tout les critères de la schizoïdie sont présent dés la naissance (avec des pistes remontant a l'âge de 2 ans, suivies a 8-10 puis adolescence
A vrai dire ne parle pas de trouble de la personnalité/personnalité pathologiqur avant l'âge adulte. Tant que la personne est en construction psychique = enfant/ado on considère que la personnalité n'est pas figée et susceptible d'évoluer. Du coup on ne regarde pas tellement l'enfance pour les diagnostics de personnalité pathologique. Ça donne sans doute des indices mais tant que la personne n'est pas adulte on ne posera pas de diagnostic de personnalité pathologique.
Modifié en dernier par Somero le mardi 6 septembre 2016 à 18:38, modifié 1 fois.
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piedsboueux
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#19 Message par piedsboueux » jeudi 1 septembre 2016 à 17:09

budakesi a écrit :
On parle d'êtres humains ici, pas de boites en carton ou de poupées russes. Je ne suis pas sûre que ce niveau de catégorisation apporte beaucoup au catégorisé, l'incertitude qui plane sur la "définition" qu'on va lui donner de lui-même étant à mon avis davantage source d'angoisse qu'une véritable quête identitaire, par un processus personnel de connaissance de soi.

J'ai en tête que dès qu’une perception catégorielle est mise en place (par l’âge, le sexe, la religion, le statut social ou professionnel, etc.), les caractéristiques individuelles disparaissent. Et les personnes catégorisées courent le danger de ne plus se définir (se voir)/ de ne plus être définies (être vues) que par la catégorie.

Outre cette difficulté, le sujet m'intéresse, et tes commentaires aussi, alors j'aimerais mieux les comprendre.

Comment caractérises-tu un "autiste "névrosé" par une recherche identitaire" ?
Qu'appelles-tu "être adulte malgré tout" ?
Selon quel présupposé fais-tu un lien entre "être adulte malgré tout" et "se prouver son identité sexuelle" ?
Un ressenti selon toi, c'est bien soit une perception (extéroception, née d'un stimulus externe), soit une sensation (intéroception, née d'un stimulus interne) ?
Un ressenti qui ne serait pas perçu ne peut alors pas être qualifié de ressenti.
Quand tu parles de "ressenti désiré-accepté", tu veux dire qu'il est verbalisé comme ressenti alors que la personne ne l'éprouve pas en réalité ?
Par exemple quelqu'un qui dirait qu'il éprouve un désir sexuel parce que la société "valorise" le désir sexuel, alors qu'il n'éprouve rien ?
"On parle d'êtres humains ici, pas de boites en carton ou de poupées russes."
Les mécanismes de défense psychologique sont des actes réflexes conditionnés: ce sont des programmes dans lequel la conscience n'intervient pas, mais seulement un "tropisme" (le peur qui fait fuir et le désir, détourné en compensation qui fait "s'y coller").: c'est pourquoi cela peut être caractérisé. Tout le drame est de confondre soi, avec CE qui n'est pas SOI, mais seulement ce conditionnement limitant sur-ajouté. C'est pour cela que nomner et caractériser ces programmes conditionné et découvrir que ce n'est pas SOI, est important pour s'en détacher. Mais la prise de conscience ne suffit pas: c'est un acte réflexe à déprogrammer par la vigilence à ses ressentis.

"Comment caractérises-tu un "autiste "névrosé" par une recherche identitaire" ?"
tu n'a qu'à lire les posts où règne une insidieuse homophobie... mais par texte, à distance et par seule interface mentale pour échanger, on ne peut pas aborder le reste: oser s'amuser et partager en s'impliquant SOI.

"Qu'appelles-tu "être adulte malgré tout""
qui se dégage de ses besoins honteux ou problématiques d'enfant, qui ne fait plus câlins par ce que ça fait con ou "honte", qui parle de séduire des femme et réussir sa vie, qui doit survivre... à ses émotions, ses dépendances et ses faiblesses d'enfant. Le truc autistique est de devenir scientifique, observateur distancié et analytique, qui ne se sert pas des émotions mais de l'observation distancié "isolée du système" pour tout appréhender, y compris les rapports sociaux et l'Amour.. d'ailleurs, c'est le seul moyen d'entrer en relation par le mental en se servant de mots, et en évacuant du dialogue toute la communication non verbale qui en temps normal, transporte l'émotif, les affects, l'attachement et les sous entendus du désir de partager.

""se prouver son identité sexuelle" ?"
suivre les désirs d'un homme qui veut "niquer" une femme, ou l'inverse, ou en cas d'homosexualité qui existe par rapport à l'autre si il parvient à le séduire pour l'aborder sexuellement, mais généralement c'est l'homme qui doit le plus prouver son identité sexuelle d'homme. être émotif, sensible, demander de l'affection plutôt qu'un rapprochement sexuel, c'est plus intime, plus rare.. un homme le fait plutôt rarement, c'est la femme qui doit "tomber", pas lui..

"Un ressenti selon toi, c'est bien soit une perception (extéroception, née d'un stimulus externe), soit une sensation (intéroception, née d'un stimulus interne) ?"
il n'y a pas de clivage entre extérieur et intérieur justement, ça ne fonctionne que si c'est les deux ensemble, sinon, on est dans une perception distanciée avec un écran-mental... c'est sans cet écran mental, qu'on peut se rencontrer soi même suite à un ressenti de communion avec la beauté d'un paysage ou un câlin... pour arriver à cela il faut méditer (attention: méditer est précisément ne pas faire de réflexion, mais seulement ressentir ce qui se passe à l'instant sans trier extérieur et intérieur)

"Quand tu parles de "ressenti désiré-accepté", tu veux dire qu'il est verbalisé comme ressenti alors que la personne ne l'éprouve pas en réalité ?"
Valorisé: avoir un désir sexuel, séduire un partenaire pour se faire..
Dévalorisé: avoir une faiblesse affective, avoir besoin d'être consolé, ou câliné, être enfant qui s'abandonne à une envie de câlins..
MAUDIT être un enfant émotivement, mais avec un corps d'adulte, un corps qui peut sentir une excitation sexuelle, une érection, alors que l'élan à la base est affectif, et non pas tourné vers un partenaire sexuel, mais vers ceux qu'on aime comme proches amis: parents, frères, seours, amis, chat, chien, ou plus généralement une personne de qui on voudrait être reconnu...
La névrose se structure plutôt là dessus: il en découle une hyper-sexualité conjuratoire de cet attirance d'enfant: mélange de désir interdit et de compensation addictive, qui mène au sexe comme drogue.

à force de se dire ce qu'on doit ressentir ou non, on installe le refoulement psychologique. Mais un véritable autiste ne peut pas refouler, il pratique l'isolation mentale: c'est différent: cela consiste à appréhender le monde à travers sa pensée en enlevant tout aiguillage qui le ramènerait vers une émotion perturbatrice, laquelle finie par être oubliée: on ne dénie pas, on ne ment pas, on évite le sujet comme si il n'existait pas.
Si on ne parvient pas à ne pas penser à ce qu'on ne veut pas penser, on récite pi... à la place.

"Par exemple quelqu'un qui dirait qu'il éprouve un désir sexuel parce que la société "valorise" le désir sexuel, alors qu'il n'éprouve rien ?"
presque toujours en fait, le désir sexuel n'est qu'une conversion d'un élan affectif, d'une envie de fusion, d'intimité affective encore bien plus totale en fait, tournée vers un être avec qui on veut partager. Mais comme l'expérience autistique associe le partage à l'échec de communication suivie d'un rejet et que ne pas être rejeté est inconcevable, alors, c'est le désir de se rapprocher sexuellement qui est alimenté à la place.

ce qui est à creuser, dans le cas autistique, en raison de la carence affective du au manque de communication alors bébé, puis enfant, c'est l'attrait pour une personne-ami, une personne-parent, une personne fascinante, pour la femme, elle trouvera cela plus facilement vers un homme à condition qu'il soit affectueux et non pas seulement bête de sexe. Or, le dicktat social veut qu'un homme soit en protecteur, en rassurateur, de la femme, alors que la position autistique est inverse: très féminine émotivement, tellement que cela est caché, compensé par un mental hypermasculin, froid et calculateur, "scientifique aux semelles de plomb"...
C'est sans doute ce que je dois donner l'impression d'être d'après le texte, mais par contre, dans la vie réelle, j'aime bien être dans les bras, ou prendre dans les bras, faire des câlins, comme un chat ou un petit enfant (ce qui en gêne plus d'un même et surtout parmis mes proches), jusqu'à pleurer abondamment d'émotion...
soit j'exprime mes émotions en pleurant ou câlinant, soit je n'exprime mentalement que des notions "scientifiques" en "poupées russes ou boites de carton"...

Le mental n'est qu'un calculateur, et sans le substrat émotif, les câlins, la sensualité, le jeu, les émotions, c'est juste un programme presque d'ordinateur qui déblatère sur un concept creux, tant qu'on n'a pas partagé de vécu.
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#20 Message par nouvo » jeudi 1 septembre 2016 à 17:20

Excusez-moi d'intercaler un mot - vous continuerez " sans problème " vos échanges.

@Piedsboueux: pourrais-tu mettre à jour ta signature (diag, non diag, en cours, en questionnement) - cf charte - obligatoire
jusqu'à présent tu montrais surtout des photos de la Réunion (souvent fort belles) mais ici le fond et contenu sont différents et "d'une autre ampleur" aussi il me semble important (pour moi) de te "mettre à jour" = de répondre aux prérogatives d'usage du forum - pour les utilisateurs (participants) et lecteurs.
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FinementCiselé
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#21 Message par FinementCiselé » jeudi 1 septembre 2016 à 17:38

piedsboueux a écrit :
budakesi a écrit :
On parle d'êtres humains ici, pas de boites en carton ou de poupées russes. Je ne suis pas sûre que ce niveau de catégorisation apporte beaucoup au catégorisé, l'incertitude qui plane sur la "définition" qu'on va lui donner de lui-même étant à mon avis davantage source d'angoisse qu'une véritable quête identitaire, par un processus personnel de connaissance de soi.

J'ai en tête que dès qu’une perception catégorielle est mise en place (par l’âge, le sexe, la religion, le statut social ou professionnel, etc.), les caractéristiques individuelles disparaissent. Et les personnes catégorisées courent le danger de ne plus se définir (se voir)/ de ne plus être définies (être vues) que par la catégorie.

Outre cette difficulté, le sujet m'intéresse, et tes commentaires aussi, alors j'aimerais mieux les comprendre.

Comment caractérises-tu un "autiste "névrosé" par une recherche identitaire" ?
Qu'appelles-tu "être adulte malgré tout" ?
Selon quel présupposé fais-tu un lien entre "être adulte malgré tout" et "se prouver son identité sexuelle" ?
Un ressenti selon toi, c'est bien soit une perception (extéroception, née d'un stimulus externe), soit une sensation (intéroception, née d'un stimulus interne) ?
Un ressenti qui ne serait pas perçu ne peut alors pas être qualifié de ressenti.
Quand tu parles de "ressenti désiré-accepté", tu veux dire qu'il est verbalisé comme ressenti alors que la personne ne l'éprouve pas en réalité ?
Par exemple quelqu'un qui dirait qu'il éprouve un désir sexuel parce que la société "valorise" le désir sexuel, alors qu'il n'éprouve rien ?
"On parle d'êtres humains ici, pas de boites en carton ou de poupées russes."
Les mécanismes de défense psychologique sont des actes réflexes conditionnés: ce sont des programmes dans lequel la conscience n'intervient pas, mais seulement un "tropisme" (le peur qui fait fuir et le désir, détourné en compensation qui fait "s'y coller").: c'est pourquoi cela peut être caractérisé. Tout le drame est de confondre soi, avec CE qui n'est pas SOI, mais seulement ce conditionnement limitant sur-ajouté. C'est pour cela que nomner et caractériser ces programmes conditionné et découvrir que ce n'est pas SOI, est important pour s'en détacher. Mais la prise de conscience ne suffit pas: c'est un acte réflexe à déprogrammer par la vigilence à ses ressentis.

"Comment caractérises-tu un "autiste "névrosé" par une recherche identitaire" ?"
tu n'a qu'à lire les posts où règne une insidieuse homophobie... mais par texte, à distance et par seule interface mentale pour échanger, on ne peut pas aborder le reste: oser s'amuser et partager en s'impliquant SOI.

"Qu'appelles-tu "être adulte malgré tout""
qui se dégage de ses besoins honteux ou problématiques d'enfant, qui ne fait plus câlins par ce que ça fait con ou "honte", qui parle de séduire des femme et réussir sa vie, qui doit survivre... à ses émotions, ses dépendances et ses faiblesses d'enfant. Le truc autistique est de devenir scientifique, observateur distancié et analytique, qui ne se sert pas des émotions mais de l'observation distancié "isolée du système" pour tout appréhender, y compris les rapports sociaux et l'Amour.. d'ailleurs, c'est le seul moyen d'entrer en relation par le mental en se servant de mots, et en évacuant du dialogue toute la communication non verbale qui en temps normal, transporte l'émotif, les affects, l'attachement et les sous entendus du désir de partager.

""se prouver son identité sexuelle" ?"
suivre les désirs d'un homme qui veut "niquer" une femme, ou l'inverse, ou en cas d'homosexualité qui existe par rapport à l'autre si il parvient à le séduire pour l'aborder sexuellement, mais généralement c'est l'homme qui doit le plus prouver son identité sexuelle d'homme. être émotif, sensible, demander de l'affection plutôt qu'un rapprochement sexuel, c'est plus intime, plus rare.. un homme le fait plutôt rarement, c'est la femme qui doit "tomber", pas lui..

"Un ressenti selon toi, c'est bien soit une perception (extéroception, née d'un stimulus externe), soit une sensation (intéroception, née d'un stimulus interne) ?"
il n'y a pas de clivage entre extérieur et intérieur justement, ça ne fonctionne que si c'est les deux ensemble, sinon, on est dans une perception distanciée avec un écran-mental... c'est sans cet écran mental, qu'on peut se rencontrer soi même suite à un ressenti de communion avec la beauté d'un paysage ou un câlin... pour arriver à cela il faut méditer (attention: méditer est précisément ne pas faire de réflexion, mais seulement ressentir ce qui se passe à l'instant sans trier extérieur et intérieur)

"Quand tu parles de "ressenti désiré-accepté", tu veux dire qu'il est verbalisé comme ressenti alors que la personne ne l'éprouve pas en réalité ?"
Valorisé: avoir un désir sexuel, séduire un partenaire pour se faire..
Dévalorisé: avoir une faiblesse affective, avoir besoin d'être consolé, ou câliné, être enfant qui s'abandonne à une envie de câlins..
MAUDIT être un enfant émotivement, mais avec un corps d'adulte, un corps qui peut sentir une excitation sexuelle, une érection, alors que l'élan à la base est affectif, et non pas tourné vers un partenaire sexuel, mais vers ceux qu'on aime comme proches amis: parents, frères, seours, amis, chat, chien, ou plus généralement une personne de qui on voudrait être reconnu...
La névrose se structure plutôt là dessus: il en découle une hyper-sexualité conjuratoire de cet attirance d'enfant: mélange de désir interdit et de compensation addictive, qui mène au sexe comme drogue.

à force de se dire ce qu'on doit ressentir ou non, on installe le refoulement psychologique. Mais un véritable autiste ne peut pas refouler, il pratique l'isolation mentale: c'est différent: cela consiste à appréhender le monde à travers sa pensée en enlevant tout aiguillage qui le ramènerait vers une émotion perturbatrice, laquelle finie par être oubliée: on ne dénie pas, on ne ment pas, on évite le sujet comme si il n'existait pas.
Si on ne parvient pas à ne pas penser à ce qu'on ne veut pas penser, on récite pi... à la place.

"Par exemple quelqu'un qui dirait qu'il éprouve un désir sexuel parce que la société "valorise" le désir sexuel, alors qu'il n'éprouve rien ?"
presque toujours en fait, le désir sexuel n'est qu'une conversion d'un élan affectif, d'une envie de fusion, d'intimité affective encore bien plus totale en fait, tournée vers un être avec qui on veut partager. Mais comme l'expérience autistique associe le partage à l'échec de communication suivie d'un rejet et que ne pas être rejeté est inconcevable, alors, c'est le désir de se rapprocher sexuellement qui est alimenté à la place.

ce qui est à creuser, dans le cas autistique, en raison de la carence affective du au manque de communication alors bébé, puis enfant, c'est l'attrait pour une personne-ami, une personne-parent, une personne fascinante, pour la femme, elle trouvera cela plus facilement vers un homme à condition qu'il soit affectueux et non pas seulement bête de sexe. Or, le dicktat social veut qu'un homme soit en protecteur, en rassurateur, de la femme, alors que la position autistique est inverse: très féminine émotivement, tellement que cela est caché, compensé par un mental hypermasculin, froid et calculateur, "scientifique aux semelles de plomb"...
C'est sans doute ce que je dois donner l'impression d'être d'après le texte, mais par contre, dans la vie réelle, j'aime bien être dans les bras, ou prendre dans les bras, faire des câlins, comme un chat ou un petit enfant (ce qui en gêne plus d'un même et surtout parmis mes proches), jusqu'à pleurer abondamment d'émotion...
soit j'exprime mes émotions en pleurant ou câlinant, soit je n'exprime mentalement que des notions "scientifiques" en "poupées russes ou boites de carton"...

Le mental n'est qu'un calculateur, et sans le substrat émotif, les câlins, la sensualité, le jeu, les émotions, c'est juste un programme presque d'ordinateur qui déblatère sur un concept creux, tant qu'on n'a pas partagé de vécu.
Il n'y a pas de fractionnement dans l'autisme. C'est une vue purement psychanalytique dépassée par la sémiologie réelle et la clinique sur la pensée autistique actuelle. De fait, on peut remettre en question certaines de tes vues (notamment le blabla sur la relation au sexe, son manque ou son trop plein). La construction psychique par comblement est fausse également : c'est une notion sensorielle, pas cognitive qui est mise en jeu, l'IRM fonctionnelle ne montre pas de défaut de pensée, mais une activation sensori-motrice pour les autiste, a la différence de l'aspect autistique d'une schizoïdie voir de la schizophrénie.
Niveau gestion émotionnelle c'est beaucoup plus compliqué (il n'y a justement pas de rapport sexué, c'est plus complexe que cerveau hypermasculin), et il n'y a pas d'influence normatives d'origine sociales sur l'autiste (qui est plutôt justement et bien au contraire insensible à ça).
Le passage en gras ferait rire beaucoup de psychiatres un tant soit peu aux faits de l'autisme. Ca peut être pertinent en parlant de névroses, TPS, TPB, schizotypie, schizophrénie, mais pas pour l'autisme, et donc pas de comorbidité : une personne avec un double diag autisme/autre devra traiter les problèmes séparément.
Aspie "cru 2014".

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piedsboueux
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#22 Message par piedsboueux » jeudi 1 septembre 2016 à 18:41

Il n'y a pas de fractionnement dans l'autisme. C'est une vue purement psychanalytique dépassée par la sémiologie réelle et la clinique sur la pensée autistique actuelle.
"c'est de la psychanalyse donc c'est des conneries"..
Un autiste aussi est entier?

Le problème est de considérer comme de l'autisme inaliénable et "fier de l'être" la partie psychologique du à la construction du psychisme. On confond les conséquences de l'autisme sur la psychologie avec les effets de l'autisme qui concernent surtout la perception (donc la communion avec ses proches en se construisant dans la vie) et la lecture des messages non verbaux (donc les difficultés de construction dans la vie en société).

le fractionnement est du au mental qui pense au lieu de ressentir (penser évite même de ressentir, évite la frustration de désir de l'instant compensé par cette "drogue" particulière qu'est le mental qui est une forme de technologie de survie apportant des tas de bénéfices). Le mental commente et juge ce qui est ressenti, mais IL ne ressent pas, ce n'est même pas le propre de l'autisme: c'est fondamentalement (qu'on perçoive les choses à la base d'une façon "NT" ou non, différente), un fractionnement entre un MOI "qui existe par ce qu'il a construit en pensant", et un "SOI qui existe par ce qu'il ressent, mis en second plan", et les deux se trouvent souvent en opposition, en conflit: C'EST LE PROPRE DE L'ÊTRE HUMAIN.

Je suis moi même opposé aux pratiques psychanalytiques... (Ça consisterait en fait, deuiller son SOI pour redevenir un autre "MOI" plus sociable, lequel est construit selon la théorie à la mode, en ce sens la psychanalyse est une forme de religion).
Peut on faire un rejet de tout qui pourrait se confondre avec "la psychanalyse"?
Le problème s'est déjà posé sur asperger-aide avec des discours sans fin sur ce sujet de discorde, et cette réaction me rappelle que il ne faut pas disserter de "psychologie" sur un forum par écrit: car on le fait avec le mental, et le mental est fondamentalement déficient pour aborder ce sujet.

C'est pour cela qu'on parle de "faire la Réunion"... quand le mental n'est plus confondu avec le centre de SOI, mais comme un simple outil qu'on arrête pour percevoir directement, pour que ce conflit s'arrête.. On peut dire se "recentrer"

On dit même de cela "Faire la Réunion, et trouver le centre", afin de recevoir la lumière..

Pour aujourd'hui,
C'est réussi.


La nuit, aussi, et c'est tous les jours.

"Faire la Réunion, aller au centre afin de trouver la lumière"
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Elleauxailes
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#23 Message par Elleauxailes » dimanche 4 septembre 2016 à 9:43

@ piedsboueux : L'absence de signature concernant ton état me manque beaucoup... On ne sait pas si tu te ressens SA ou TSA, si tu es ou non diagnostiqué, si tu es un parent ou...?

En tout cas tes propos me choquent profondément.
Je me ressens intrinsèquement SA et suis en parcours diagnostic.
Tes analyses portent essentiellement sur les Aspies masculins et je ne m'y retrouve pas du tout.
De plus tu semble défendre un point de vue effectivement très "freudien" des choses, ce qui me donne l'impression que tu es totalement "à coté de la plaque"...

Si jamais je suis bien autiste, comme je le pense, je ne suis pas forcément "fière de l'être", mais simplement j'aspire à avoir le droit d'être moi même, sans que quiconque vienne me dire que je devrais être différente, comme on me le fait sentir depuis mon enfance, car je suis "hors nomenclature traditionnelle". L'autisme n'est pas un drapeau, c'est une réalité neurologique, qui cause de nombreux soucis à ceux qui en sont porteurs, mais vu le nombre de synapses que nous avons tous dans le cerveau, je pense que les variables sont aussi infinies que le nombre d'individus touchés.

On retrouve certaines caractéristiques communes, mais on ne peut pas faire de généralités comme tu semble le faire.

En ce qui me concerne, sur certains aspects, je ne me sens pas "adulte", car je n'ai pas trouvé ma place dans la société.
Je n'ai pas manqué de communication ni d'affection étant bébé. Je trouve un homme plus attirant quand il est une bête de sexe que quand il est uniquement attentif (ce qui est un plus). Je peux vivre plus facilement sans relation affective "amoureuse" que sans sexualité. Je ne pense pas être une créature plus "pathologique" qu'un autre être humain en raison de cette préférence. Par ailleurs je suis pan-sexuelle, et je ne vois strictement pas ce que ça peut avoir à voir avec mon état neurologique, dépressif ou anxieux...?

Je n'ai pratiqué ce que tu appelle "l'isolation mentale" que tant que j'ignorais ce qu'est le SA et que je ne me sentais pas concernée. Depuis, mes auto-verrouillages ont complètement sauté.

En fait, je dois dire que derrière un verbiage très élevé, je ne comprends pas tout ce que tu dis, mais que l'idée générale me blesse et me donne le sentiment que tu défend TA vérité.
Cela me dérange.

Pour en revenir à la discussion j'ai moi aussi eut l'occasion d'entendre dire à mon sujet que j'avais une personnalité schizoïde. Et que j'étais Borderline. Et que je souffre de troubles de l'attachement.
Je ne me suis jamais reconnue dans ces "étiquettes", mais je les regarde avec une sorte d'étonnement aujourd'hui, car je comprend enfin ce qui a, en moi, pu amener les thérapeutes à des conclusions aussi "étranges" à mon sujet.
Pré-diagnostiquée par ma psychiatre... Certificat MDPH de sa main: SA
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#24 Message par FinementCiselé » lundi 5 septembre 2016 à 3:56

Elleauxailes a écrit :@ piedsboueux : L'absence de signature concernant ton état me manque beaucoup... On ne sait pas si tu te ressens SA ou TSA, si tu es ou non diagnostiqué, si tu es un parent ou...?

En tout cas tes propos me choquent profondément.
Je me ressens intrinsèquement SA et suis en parcours diagnostic.
Tes analyses portent essentiellement sur les Aspies masculins et je ne m'y retrouve pas du tout.
De plus tu semble défendre un point de vue effectivement très "freudien" des choses, ce qui me donne l'impression que tu es totalement "à coté de la plaque"...

Si jamais je suis bien autiste, comme je le pense, je ne suis pas forcément "fière de l'être", mais simplement j'aspire à avoir le droit d'être moi même, sans que quiconque vienne me dire que je devrais être différente, comme on me le fait sentir depuis mon enfance, car je suis "hors nomenclature traditionnelle". L'autisme n'est pas un drapeau, c'est une réalité neurologique, qui cause de nombreux soucis à ceux qui en sont porteurs, mais vu le nombre de synapses que nous avons tous dans le cerveau, je pense que les variables sont aussi infinies que le nombre d'individus touchés.

On retrouve certaines caractéristiques communes, mais on ne peut pas faire de généralités comme tu semble le faire.

En ce qui me concerne, sur certains aspects, je ne me sens pas "adulte", car je n'ai pas trouvé ma place dans la société.
Je n'ai pas manqué de communication ni d'affection étant bébé. Je trouve un homme plus attirant quand il est une bête de sexe que quand il est uniquement attentif (ce qui est un plus). Je peux vivre plus facilement sans relation affective "amoureuse" que sans sexualité. Je ne pense pas être une créature plus "pathologique" qu'un autre être humain en raison de cette préférence. Par ailleurs je suis pan-sexuelle, et je ne vois strictement pas ce que ça peut avoir à voir avec mon état neurologique, dépressif ou anxieux...?

Je n'ai pratiqué ce que tu appelle "l'isolation mentale" que tant que j'ignorais ce qu'est le SA et que je ne me sentais pas concernée. Depuis, mes auto-verrouillages ont complètement sauté.

En fait, je dois dire que derrière un verbiage très élevé, je ne comprends pas tout ce que tu dis, mais que l'idée générale me blesse et me donne le sentiment que tu défend TA vérité.
Cela me dérange.

Pour en revenir à la discussion j'ai moi aussi eut l'occasion d'entendre dire à mon sujet que j'avais une personnalité schizoïde. Et que j'étais Borderline. Et que je souffre de troubles de l'attachement.
Je ne me suis jamais reconnue dans ces "étiquettes", mais je les regarde avec une sorte d'étonnement aujourd'hui, car je comprend enfin ce qui a, en moi, pu amener les thérapeutes à des conclusions aussi "étranges" à mon sujet.
Hein ?
Que ses propos te choquent sont une chose, qu'elle/il ait raison ou tort, en est une autre. Ici c'est un débat, pas un concours de taille quelconque, ou de beauté.
Que les TPS/TPB ressemblent a l'autisme, qu'il soit féminin ou masculin, c'est un fait. Le fond est le même. Il n'y a pas de différenciation a faire en sexe, ethnie ou autre.

Et sa réflexion est bien plus profonde que se qu'elle laisse pensée autour d'un "verbiage très élevé". On attaque pas la personne pour contredire ses propos, mais on pose des exemples, et des sources.
piedsboueux a écrit : "c'est de la psychanalyse donc c'est des conneries"..
Un autiste aussi est entier?

Le problème est de considérer comme de l'autisme inaliénable et "fier de l'être" la partie psychologique du à la construction du psychisme. On confond les conséquences de l'autisme sur la psychologie avec les effets de l'autisme qui concernent surtout la perception (donc la communion avec ses proches en se construisant dans la vie) et la lecture des messages non verbaux (donc les difficultés de construction dans la vie en société).

le fractionnement est du au mental qui pense au lieu de ressentir (penser évite même de ressentir, évite la frustration de désir de l'instant compensé par cette "drogue" particulière qu'est le mental qui est une forme de technologie de survie apportant des tas de bénéfices). Le mental commente et juge ce qui est ressenti, mais IL ne ressent pas, ce n'est même pas le propre de l'autisme: c'est fondamentalement (qu'on perçoive les choses à la base d'une façon "NT" ou non, différente), un fractionnement entre un MOI "qui existe par ce qu'il a construit en pensant", et un "SOI qui existe par ce qu'il ressent, mis en second plan", et les deux se trouvent souvent en opposition, en conflit: C'EST LE PROPRE DE L'ÊTRE HUMAIN.

Je suis moi même opposé aux pratiques psychanalytiques... (Ça consisterait en fait, deuiller son SOI pour redevenir un autre "MOI" plus sociable, lequel est construit selon la théorie à la mode, en ce sens la psychanalyse est une forme de religion).
Peut on faire un rejet de tout qui pourrait se confondre avec "la psychanalyse"?
Le problème s'est déjà posé sur asperger-aide avec des discours sans fin sur ce sujet de discorde, et cette réaction me rappelle que il ne faut pas disserter de "psychologie" sur un forum par écrit: car on le fait avec le mental, et le mental est fondamentalement déficient pour aborder ce sujet.

C'est pour cela qu'on parle de "faire la Réunion"... quand le mental n'est plus confondu avec le centre de SOI, mais comme un simple outil qu'on arrête pour percevoir directement, pour que ce conflit s'arrête.. On peut dire se "recentrer"

On dit même de cela "Faire la Réunion, et trouver le centre", afin de recevoir la lumière..
La psychanalyse n'est pas que des conneries. En revanche, l'appliquer sans distinction de cas, ça l'est. L'appliqué de manière totalement aveugle ou totalement partiale, ça l'est.
Tu aborde justement le cas le plus difficile de la psychologie/psychiatrie a savoir considérer la construction psychique de la personne :
-Quelle est la part de vécu dans cette construction ?
-Quelle est la part d'inné dans cette construction ?
-Quelle est la part d'acquis dans cette construction ?

On ne sait, au jours d'aujourd'hui, déterminer qu'est se qui sera au titre des cinq mémoires la part génétique, de vécu, de réflexe et autre au niveau de cette construction psychique. Et pourtant, dans l'état de l'art, on considère bien la psyché autistique comme entière, basée sur une construction aux antipodes de la pensée "NT" parce que répondant par construction neurologique différentes (prouvé par IRM fonctionnelle) d'où l’inaliénabilité supposée de la psyché autistique "pure". En se a quoi on dit qu'un autiste ne peut devenir psychotique, ou difficilement : c'est un consensus actuellement au sein des neuros/psychos.
D'où la différenciation des troubles : il y a l'autisme d'un côté, les TP de l'autre et il n'est censé n'y avoir aucunes relations de cause a effet. Tu ne devient pas schizoïde a cause de ton autisme.

La cognition prise de manière entière à un phénomène de la psyché est justement une des bases de réflexion de différenciation du trouble : on estime la cognition de l'autiste normale dans son contexte. (CF différence autisme/trouble sensorimoteur).

On arrivera inévitablement a l'opposition de mémoire psychanalytique et mémoire en psychologie cognitive ('fin, on y est déjà en partie). Pour ma part, j'éviterai de trancher, puisqu'en l'état actuel, il n'y a pas de consensus sur ce point.
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Elleauxailes
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#25 Message par Elleauxailes » lundi 5 septembre 2016 à 8:59

Résolution... Je ne participerais plus à des fils de discussion que je ne comprend pas.
Bonne journée.
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#26 Message par Rem 82 » lundi 5 septembre 2016 à 21:43

Elleauxailes a écrit :Résolution... Je ne participerais plus à des fils de discussion que je ne comprend pas.
Bonne journée.
C'est la même chose que je fais pour éviter d'être impliqué dans un conflit ... :bravo:

Et étant fatigué (et tu traverses une période éprouvante) c'est le genre de chose à éviter c'est clair ! :crazy:

Sage décision ! :kiss:
Aspi.

Je pars d'ici :arrow:

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piedsboueux
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#27 Message par piedsboueux » mardi 6 septembre 2016 à 17:21

@nouvo

la difficulté à échanger de ces sujets une fois de plus m'a bien dissuadé de reparler à nouveau: il ne faut pas parler de cela entre simple internautes, mais entre amis intimes, et toujours pouvoir échanger AUTREMENT que par les seuls mots et le seul mental. Le puzzle est trop difficile à reconstituer, et finalement ça ne fait que renforcer les "campement sur positions mentales établies".. et il manque l'essentiel entre nous: une AMITIÉ, un PARTAGE, une expérience commune de vie.

voilà tout.
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts

Pupuce
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#28 Message par Pupuce » mardi 6 septembre 2016 à 19:51

................
Modifié en dernier par Pupuce le dimanche 19 novembre 2017 à 21:14, modifié 1 fois.
Officiellement non-autiste

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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#29 Message par nouvo » mardi 6 septembre 2016 à 20:52

@Piedsboueux:
piedsboueux a écrit :@nouvo

la difficulté à échanger de ces sujets une fois de plus m'a bien dissuadé de reparler à nouveau: il ne faut pas parler de cela entre simple internautes, mais entre amis intimes, et toujours pouvoir échanger AUTREMENT que par les seuls mots et le seul mental. Le puzzle est trop difficile à reconstituer, et finalement ça ne fait que renforcer les "campement sur positions mentales établies".. et il manque l'essentiel entre nous: une AMITIÉ, un PARTAGE, une expérience commune de vie.

voilà tout.
Pourquoi tu me cites :?: Que viens-je faire là-dedans :?:


Pour rappel mon seul et unique message et intervention sur ce fil fut:
nouvo a écrit :Excusez-moi d'intercaler un mot - vous continuerez " sans problème " vos échanges.

@Piedsboueux: pourrais-tu mettre à jour ta signature (diag, non diag, en cours, en questionnement) - cf charte - obligatoire
jusqu'à présent tu montrais surtout des photos de la Réunion (souvent fort belles) mais ici le fond et contenu sont différents et "d'une autre ampleur" aussi il me semble important (pour moi) de te "mettre à jour" = de répondre aux prérogatives d'usage du forum - pour les utilisateurs (participants) et lecteurs.
Ici, aucune mention sur l'expression - et de quiconque d'ailleurs

:arrow: par contre un non-respect de ta part envers ce que tous les autres font, de ce qui est dans la charte et dans les règles d'usage du forum : à savoir ici : mettre ta situation lisible dans ta signature . POINT
diagnostiqué asperger en 2015, à 38 ans

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piedsboueux
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Re: peut t'on à la fois être autiste et schizoide

#30 Message par piedsboueux » mardi 6 septembre 2016 à 21:09

@nouvo, c'est une erreur de m'adresser à toi
C'était à cette phrase et à cet utilisateur que je m'adressais.
Elleauxailes a écrit : En tout cas tes propos me choquent profondément.
Je me ressens intrinsèquement SA et suis en parcours diagnostic.
Tes analyses portent essentiellement sur les Aspies masculins et je ne m'y retrouve pas du tout.
De plus tu semble défendre un point de vue effectivement très "freudien" des choses, ce qui me donne l'impression que tu es totalement "à coté de la plaque"...
Quand ça tourne à la confusion avec Freud... ça part en couille, c'est trop con (ça aussi c'est freudien), il n'y a plus qu'à se barrer! Le freudisme clive en deux clans les débats, et toute notion qui peut "résonner" avec ce qui peut ressembler à "Freud" est du coup sujet de discorde, c'est pour cela qu'il ne faut plus aborder ce sujet avec autant de distance: c'est trop laborieux. La vastitude de la problématique freudienne la rend très envahissante, en cas de préjugés négatifs cela verrouille tout un champs de possibles échanges: je dirais même que Freud a ainsi inculqué sa propre névrose à toute la société occidentale, laquelle névrose empêche toute transparence et bonne foi dans les échanges qui rencontrent la moindre connexion avec sa problématique..
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