[Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#691 Message par seul » mercredi 18 mai 2022 à 6:59

Moi de mon côté j'avais un rendez-vous. Je croyais n'être pas capable de dire NON. Ben en fait si. Résultat j'ai lu la Bible et Rosa Luxemburg ce jour-là.
Modifié en dernier par seul le mercredi 18 mai 2022 à 10:22, modifié 1 fois.
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx

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#692 Message par Comte_Pseudonyme » mercredi 18 mai 2022 à 8:03

La première étape serait peut-être de savoir pourquoi elle ne pense pas pouvoir dire non. Si c'est une peur de l'abandon, de mort, littérale ou sociale, il suffit parfois de comprendre que la peur est non raisonnée, et qu'en principe, les gens ne te lâchent pas pour si peu. En théorie™.
En espérant avoir été utile et constructif. Reste ouvert à nouveaux éléments, pour mieux être, mieux faire.
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#693 Message par Sissi2022 » mercredi 18 mai 2022 à 10:20

Dire NON cela s’apprend, on s’entraîne au début avec des mises en situations simples, et avec le temps et l’envie, on y arrive.
Cela me rappelle bêtement un rdv de contrôle chez mon ancienne gynécologue (assez stressée et désagréable), je m’étais préparée à un contrôle simple sans frotti (j’avais mal à chacun de ses frottis, donc je me préparais différemment lorsqu’il devait avoir lieux), et là elle me dit qu’elle veut en faire un ce jour, j’étais fatiguée, et douloureuse, donc une douleur supplémentaire m’est de suite apparue comme trop. Et bien pour la première fois de ma vie, j’ai dit non à un médecin (et je recommencerai si besoin!). Elle a ensuite tenté de me mettre la pression en m’effrayant me rappelant les risques de développer un début de cancer, elle a clairement essayé de me manipuler, ce qui m’a encore plus conforté de refuser.
J’ai ensuite changé de gynécologue car cette femme ne me convenait pas du tout dans ses attitudes.
Et bien il y a qques années, je n’aurai pas été capable de dire non. Cela s’apprend, comme s’écouter et se respecter. Tout s’apprend , avec de l’entraînement et de la pratique.
Tsa,Hp, Tda (Tsa et Hp diagnostiqué à 48 ans, en janvier 2022). Fatigue chronique et fibromyalgie.
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#694 Message par seul » mercredi 18 mai 2022 à 10:26

C'est dangereux de ne pas savoir dire non mais ça dépend aussi qui on fréquente. Il y a des milieux dangereux où il faut impérativement savoir dire NON.
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#695 Message par freeshost » mercredi 18 mai 2022 à 10:49

Dopamine à court terme, pression sociale et crainte de la solitude ne lui facilitent pas les choses.

Lui, il affirme qu'il n'y arrivera pas. Moi, je lui répète qu'il peut apprendre à dire NON, à se contrôler.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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#696 Message par Sissi2022 » mercredi 18 mai 2022 à 14:06

Certains se complaisent dans certains rôles (comme celui de victime par exemple, ou d’autres rôles), au fond changer ou évoluer ne les intéresse pas.

Seul, de quel milieux parles-tu?
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#697 Message par freeshost » mercredi 18 mai 2022 à 22:35

Ah... oui, la victimisation, le défaitisme/fatalisme déresponsabilisant... :o
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#698 Message par Sissi2022 » jeudi 19 mai 2022 à 14:06

freeshost a écrit : mercredi 18 mai 2022 à 22:35 Ah... oui, la victimisation, le défaitisme/fatalisme déresponsabilisant... :o
Oui, certaines personnes fonctionnent ainsi, et quasi impossible qu’elles changent, donc ne pas trop perdre notre énergie avec .
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#699 Message par freeshost » jeudi 19 mai 2022 à 22:51

On se demanderait parfois s'il n'y aurait pas faux prétexte ou mauvaise foi.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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#700 Message par Sissi2022 » vendredi 20 mai 2022 à 10:13

freeshost a écrit : jeudi 19 mai 2022 à 22:51 On se demanderait parfois s'il n'y aurait pas faux prétexte ou mauvaise foi.
Tout à fait. Mais j’ai plus d’énergie pour ces gens, donc je les évite dès que je les repère. Il faut se préserver. 😉 et préserver le positif qui est en nous.
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#701 Message par Tugdual » lundi 23 mai 2022 à 21:50

Comment la façon dont on se raconte sa vie :
Extrait :
Les différences individuelles dans les façons de se raconter sa vie sont associées au bien-être psychologique et permettent de le prédire, suggèrent des études.

L'identité narrative, qui est formée par l'histoire qu'une personne construit pour expliquer comment elle est devenue la personne qu'elle est ou qu'elle devient, fait partie de la personnalité selon un modèle influent dans le domaine de la psychologie narrative.

Le modèle propose trois niveaux à la personnalité :
  1. les traits de personnalité, qui sont les tendances générales ;
  2. les caractéristiques de l'adaptation, qui incluent les buts, les valeurs, les désirs, les croyances, les préoccupations et les mécanismes d'adaptation (le soi comme agent motivé) ;
  3. l'identité narrative, qui est constituée par les histoires de vie qui donnent un sentiment d'unité et de sens (le soi autobiographe).
Les traits ont été amplement étudiés, ce qui a mené au modèle largement reconnu des cinq grands facteurs de la personnalité (« Big five ») et à des variantes telles que le modèle HEXACO (« Big six »). (TEST : Quels sont vos grands traits de personnalité ?)

Alors que les niveaux de l'adaptation et de l'identité narrative ont été beaucoup moins étudiés. Les connaissances s'y rapportant sont beaucoup moins structurées. Il manque de langage commun, ce qui rend difficile l'organisation de la recherche et l'intégration des résultats.

Afin de contribuer à pallier à cette lacune, une équipe d'une douzaine de chercheurs, dont les travaux ont été publiés en 2020 dans le Journal of Personality and Social Psychology, se sont penchés sur l'identité narrative.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#702 Message par seul » mardi 24 mai 2022 à 9:37

Je me posais la question peut-on être dépressif et avoir beaucoup d'activité dans une journée ? Parce qu'on me dit que je ne peux pas être dépressif parce que j'ai de la motivation pour travailler dans la journée. Mais en fait j'ai perdu tout intérêt et je me force à faire des trucs sans y trouver de plaisir la plupart du temps.
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#703 Message par Comte_Pseudonyme » mardi 24 mai 2022 à 14:25

seul a écrit : mardi 24 mai 2022 à 9:37 Je me posais la question peut-on être dépressif et avoir beaucoup d'activité dans une journée ?
D'expérience personnelle, oui. À condition d'avoir un cadre qui pousse. Si la peur de l'humiliation et le policier interne sont là, c'est faisable. Mais je m'épuise assez vite. Et je pète un câble au bout de quelques mois (comprendre : je passe d'une dépression larvée à un épisode dépressif intense qui me met par terre et me fait parfois regarder le plafond, tout en détruisant les bonnes habitudes et compétences, et même souvenirs, que j'ai pu acquérir). :innocent:
seul a écrit : mardi 24 mai 2022 à 9:37Mais en fait j'ai perdu tout intérêt et je me force à faire des trucs sans y trouver de plaisir la plupart du temps.
C'est un des symptômes, (un des plus significatifs à mon avis personnel), mais ça ce ne fait pas tout et ne suffit pas à poser un diagnostique.

Témoignage tout à fait personnel pour une situation bien particulière. Mais j'espère que ça éclair un peu ta lanterne. Je suppose qu'un psychologue et un psychiatre pourrait mieux te répondre, s'il te suis depuis quelques temps (si la question à pour but d'éclairer ta propre situation) et qu'il est raisonnablement compétent.
En espérant avoir été utile et constructif. Reste ouvert à nouveaux éléments, pour mieux être, mieux faire.
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#704 Message par seul » mardi 24 mai 2022 à 15:06

Ben j'ai un psychiatre mais comme j'ai beaucoup de difficulté à m'exprimer je lui parle très peu. Il m'a prescrit des anti-dépresseurs mais ça réussissais pas avec mes autres pathologies donc je l'ai arrêté.
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#705 Message par Comte_Pseudonyme » mardi 24 mai 2022 à 16:33

À noter que, des dires de mon propre psychiatre quand je lui ais annoncé mon sevrage sauvage "De toutes manières, les médicaments ne résolvent rien." Puis il a un peu expliqué.

Les médicaments ne sont là que pour te faire gagner du temps et, idéalement, de qualité de vie, afin que tu puisses - si possible - résoudre les problèmes de fonds avec un autre thérapeute. Mais ça implique de communiquer avec un autre thérapeute. Ça peut paraître faible, mais c'est souvent déjà énorme.

Traitement ou non, si tu as un problème ou des difficultés, il vaut probablement mieux s'en occuper. Si tu ne t'occupes pas de tes problèmes, eux, vont finir par s'occuper de toi.

Si tu dois prendre du temps, prends le. Aucune honte à ça. Mais évites de le perdre. Tu risques de t'en vouloir.

Nota bene : j'espère ne pas paraître moralisateur ou pédant, mais encore une fois, je parle d'expérience.
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