[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[Mélimélo5]

Moi c'est surtout le fait de me prendre des remarques des le matin au travail (souvent pour pas grand chose)
Mais je prends tout a coeur, je me braque et c est fini
Surtout que bien que je sois que depuis un mois ici je n'arrive pas a m'integrer a cette equipe
Je dis meme pas bonjour le matin car c est un supplice pour moi et je prie toujours pour croiser le moins de monde possible dans les couloirs a qui je vaus devoir dire bonjour

Arf le travail, c'est compliqué pour s'intégrer, j'ai mis aussi beaucoup de temps pour m'intégrer.

Par contre dire bonjour, je le fais systématiquement, parce que j'estime que c'est le minimum de politesse à avoir au quotidien, et le minimum pour installer les bases des relations professionnelle.
A une époque oui comme toi j'avais beaucoup de mal à dire bonjour, à cause d'une grande timidité, mais j'ai travaillé sur ce point et maintenant je le fais naturellement et même avec plaisir

Cela se travaille, on peut tous acquérir de l'aisance sociale avec le temps. Au départ il faut se forcer à aller vers les autres, puis après cela se fait naturellement, ça devient un automatisme, et le stress diminue progressivement.
Les techniques de gestion du stress marchent bien également. Comme par exemple, se détendre et respirer un bon coup dans les situations stressantes, et relativiser sur la non gravité de la situation à faire.

[pimpoline]

Je plussoie: le bonjour ça reste important voire capital.

J'ai parfois (souvent?) été perçue comme impolie à cause d'évitements de ce genre: raser les murs, ne pas dire bonjour ou simplement le bredouiller de façon inaudible...
Donc oui ça s'apprend, je suis d'accord avec ça!
Ca demande de se mettre en mode artificiel mais petit à petit on peut trouver une façon de faire qui nous corresponde plus ou moins et effectivement y trouver du plaisir.

Merci Tournesol et Mélimélo5 pour vos messages sur ce sujet du bonjour, parce que du coup ça me fait avancer sur mon propre problème: à savoir que c'est pareil, il faut que je me force non pas pour aller contre moi mais en dissociant ce que je vais dire ou écrire de ma personne dans son intégralité. Ce n'est pas parce que je fais un truc qui n'est pas moi à 100% que je vais me décomposer (ben pourtant pour le moment c'est l'impression que ça me donne) ou me transformer en quelqu'un d'autre. Il y a forcément un juste milieu à trouver. Réflexion à voix haute: je dois le faire comme si je le faisais pour quelqu'un d'autre, pour servir ses intérêts. Et tout ça n'est pas un indicateur de ma personnalité, c'est juste un truc de boulot.

(bouaaaaaah je déteste quand autrui me signifie en fait que je devrais être plus superficielle, j'ai horreur de cette idée)

[Benoit]

Désolé mais dire (ou répondre) bonjour à des gens qui n'ont aucune considération pour vous, vous font des coups vaches en douce et s'approprie votre travail, ça n'est pas de la politesse et encore moins de l'intégration.

A moins que vous ne souhaitiez être victimes toute votre vie professionelle.

[Mélimélo5]

Je plussoie: le bonjour ça reste important voire capital.

J'ai parfois (souvent?) été perçue comme impolie à cause d'évitements de ce genre: raser les murs, ne pas dire bonjour ou simplement le bredouiller de façon inaudible...
Donc oui ça s'apprend, je suis d'accord avec ça!
Ca demande de se mettre en mode artificiel mais petit à petit on peut trouver une façon de faire qui nous corresponde plus ou moins et effectivement y trouver du plaisir.

Merci Tournesol et Mélimélo5 pour vos messages sur ce sujet du bonjour, parce que du coup ça me fait avancer sur mon propre problème: à savoir que c'est pareil, il faut que je me force non pas pour aller contre moi mais en dissociant ce que je vais dire ou écrire de ma personne dans son intégralité. Ce n'est pas parce que je fais un truc qui n'est pas moi à 100% que je vais me décomposer (ben pourtant pour le moment c'est l'impression que ça me donne) ou me transformer en quelqu'un d'autre. Il y a forcément un juste milieu à trouver. Réflexion à voix haute: je dois le faire comme si je le faisais pour quelqu'un d'autre, pour servir ses intérêts. Et tout ça n'est pas un indicateur de ma personnalité, c'est juste un truc de boulot.

(bouaaaaaah je déteste quand autrui me signifie en fait que je devrais être plus superficielle, j'ai horreur de cette idée)

L'important c'est de savoir qui l'on est au fond de soi, après l'image que l'on donne aux autres c'est l'image que l'on veut bien donner.
J'ai toujours différencié les deux.
Et vivre en société c'est dans tout les cas jouer un jeu, porter un masque et encore plus avec un trouble Asperger.

Si tu arrives à dire bonjour à tes collègues, discuter avec eux et que tu leur montres un minimum d'intérêt, eux aussi seront ouverts à la communication.
Je pense que l'on a toujours plein de choses à apprendre des autres, mais oui ça me fatigue souvent et me demande beaucoup d'énergie mais je pense que en tant que femme on est douée pour se donner un façade.

Puis dire bonjour n'engage pas à grand chose, quand je parle avec certaines collègues je vais parler de la pluie et du beau temps presque.. les choses personnelles je les garde pour moi. Elles ne me connaissent que en surface. Je ne laisse pas entrer facilement les gens dans ma vie il faut dire..

[PetitNuage]

Je suis allée voir un spectacle cette semaine.

Dans la file d'attente, je croise une copine à qui je dis bonjour.
Elle me dit qu'une copine qui est à l'avant de la file lui garde une place.
(je connais aussi bien cette copine)

Elle a vu que j'étais seule mais ne m'a pas proposé de me joindre à elles...

Du coup je suis allée m'installer 2 rangs plus loin.

Aurais-je dû leur demander si je pouvais m'asseoir à côté d'elles
au risque de m'incruster contre leur volonté ?

Toujours est-il que cela a ravivé mon sentiment de solitude par exclusion.
(que je n'aurais pas ressenti de la même manière si je n'avais croisé personne de connaissance)

[Mélimélo5]

Je suis allée voir un spectacle cette semaine.

Dans la file d'attente, je croise une copine à qui je dis bonjour.
Elle me dit qu'une copine qui est à l'avant de la file lui garde une place.
(je connais aussi bien cette copine)

Elle a vu que j'étais seule mais ne m'a pas proposé de me joindre à elles...

Du coup je suis allée m'installer 2 rangs plus loin.

Aurais-je dû leur demander si je pouvais m'asseoir à côté d'elles
au risque de m'incruster contre leur volonté ?

Toujours est-il que cela a ravivé mon sentiment de solitude par exclusion.
(que je n'aurais pas ressenti de la même manière si je n'avais croisé personne de connaissance)

Je dirais non.
Je me sens toujours super mal quand j'ai l'impression de m'incruster dans un groupe.
Puis elles ne te l'ont pas proposé.

Je suis contre le fait de s'incruster, mais plus pour le fait d'essayer de s'intégrer progressivement, le mieux est de montrer que tu n'es pas dans l'attente, que tu as aussi ta vie et tes amies, que tu n'es pas en recherche d'amitié, c'est ce qui marche le mieux.

Quand les gens voient que l'on est dans la recherche, ils ont tendance à fuir, et quand il voit que l'on est juste dans l'échange avec une certaine confiance en soi, là on attire les gens.

C'est facile à dire je sais, personnellement cela m'a valu tout un travail sur moi!lol

[Lilette]

Le prix de la fameuse selle (hors budget prévu) ... et le délai d'attente pour la recevoir

[pimpoline]

Je me sens super nulle et j'ai tellement honte de moi. Je n'ai pas réussi à résoudre un problème au boulot... en fait je devais aider quelqu'un qui était en difficulté. En générale ça me met déjà une certaine pression stressante parce que je sens qu'on attend de moi que je sauve la situation.
J'ai perdu en concentration et je n'arrivais pas à y voir clair, du coup j'ai laissé des explications évasives en laissant l'autre finir de se débrouiller. Plus le temps passait plus je stressais de ne pas trouver immédiatement la solution. Vous savez, quand tout s'embrouille et que nous ne voyons même plus les évidences par manque de recul.
On m'a relancée pour me demander d'affiner mon aide, j'ai balisé parce que je me sentais incompétente... j'ai passé du temps à faire des recherches pour au final proposer une stratégie un peu bancale mais acceptable. Total: la personne à aider a finalement trouvé une piste en se renseignant ailleurs mais n'arrive pas à aller au bout. J'ai tellement honte de ne pas avoir pensé de suite à cette solution alors qu'elle était évidente, mais le stress m'a fait perdre mes moyens. Je me sens nulle...et j'ai peur de devoir me confronter à nouveau à cette personne parce que je n'ai pas été à la hauteur.

[zeffe]

pimpoline, si tu as été sollicitée pour aider cette personne, c'est que tu es compétente , et visiblement, tu as déjà sauvé d'autres situations alors no stress , il n'y a aucune honte à avoir , ce n'est que partie remise

[pimpoline]

Merci zeffe j'avais bien besoin de lire ça, ça me réconforte. C'est dur de se sentir faillible et de ne pas tout remettre en question au moindre problème.

[Grisha]

Un mec de ma promo qui a fait l’amalgame entre autisme et synesthésie ! Le prof avait parlé de chiffres colorés, je ne sais plus pourquoi ; il a eu le temps de dire « Mais monsieur, les autistes... » et là, du fond de la salle : « Tu confonds avec les synesthètes ! »... Coup de stress sur le moment et une vague tristesse ensuite.

[zeffe]

pimpoline je te comprends complètement et je sais aussi que c'est difficile de prendre du recul sur ce genre de situation . Pour ça que le forum est là aussi

[Siobhan]

Je me sens super nulle et j'ai tellement honte de moi. Je n'ai pas réussi à résoudre un problème au boulot... en fait je devais aider quelqu'un qui était en difficulté. En générale ça me met déjà une certaine pression stressante parce que je sens qu'on attend de moi que je sauve la situation.
J'ai perdu en concentration et je n'arrivais pas à y voir clair, du coup j'ai laissé des explications évasives en laissant l'autre finir de se débrouiller. Plus le temps passait plus je stressais de ne pas trouver immédiatement la solution. Vous savez, quand tout s'embrouille et que nous ne voyons même plus les évidences par manque de recul.
On m'a relancée pour me demander d'affiner mon aide, j'ai balisé parce que je me sentais incompétente... j'ai passé du temps à faire des recherches pour au final proposer une stratégie un peu bancale mais acceptable. Total: la personne à aider a finalement trouvé une piste en se renseignant ailleurs mais n'arrive pas à aller au bout. J'ai tellement honte de ne pas avoir pensé de suite à cette solution alors qu'elle était évidente, mais le stress m'a fait perdre mes moyens. Je me sens nulle...et j'ai peur de devoir me confronter à nouveau à cette personne parce que je n'ai pas été à la hauteur.

Courage Pimpoline. Pour moi, se sentir nul, c'est aussi une forme (un peu extrême certes) d'autocritique et une manifestation d'un désir de faire mieux.

Je pense que beaucoup de gens ayant des postes très très importants et des compétences incroyablement hors-norme se disent quotidiennement qu'ils se trouvent nuls, à un moment ou un autre de leur journée.


Pour finir, comme l'aurait dit ou écrit Winston Churchill je crois : "La défaite n'est pas définitive, les victoires ne sont pas éternelles, l'essentiel est d'avoir le courage de continuer."

[camille-madeleine]

Désolée, je vais être totalement nombriliste, je me sens décliner rapidement, plus de ressort, essoufflée, de grandes difficultés de concentration, des problèmes de mémoire. Je panique devant ce qui m'attend.

[Tugdual]

Courage, Camille-madeleine...