cléa a écrit : ↑vendredi 30 août 2019 à 13:55
Le passage que tu as mis en gras c'est entre ceux qui sont dans une négation/minimisation des difficultés liées aux Tsa et ceux qui font une montagne de leurs problèmes.
Par exemple - Cléa, vous êtes loin de la réalité de ceux qui se démènent.
Ou encore -Vous êtes épargnée par les vicissitudes de la vie.
Ou -Tu devrais te méfier de cette mode / quand va tu donc te secouer.
J'imagine que c'est aussi lié à une attitude impassible là ou d'autres s'agitent portés par leurs émotions.
Ceux qui minimisent les difficultés de ma fille et probablement donc de tous les jeunes Tsa :
-Comment peux-tu avoir des problèmes, à ton âge nul souci.
-Je n'ai pas à supporter tes caprices.
(j'ai beaucoup à faire)
-Ta fille prend exemple sur ton attitude, c'est pourquoi des choses simples lui sont insurmontables. ( devant elle! )
Ce dernier point émanant aussi de mon ex et ma mère.
Il y a des gens avec qui j'ai coupé et c'est bien mieux.
Parfois je me dis que c'est dommage car leurs enfants et ma fille ne se voient plus mais la balance est en faveur du bénéfice.
J'ai aussi de bons amis qui sont partis sans un mot. Peut-être à cause de malentendus.
Je remarque que ça fait très bloc de propos négatifs mais c'est une compilation de propos sur plusieurs années.
Il y a heureusement aussi beaucoup de bons points durant ce temps.
Pourtant, quand @Jean a vu les problèmes rencontrés pour la rentrée de ta fille, il a tiqué tout de suite, et a vu que la façon dont elle était prise en charge posait problème.
Ce sont eux qui ne veulent pas VOIR les choses. Je pense que quand de tels propos sont tenus devant ta fille, il serait bon que tu en reparles ensuite avec elle, pour qu'elle n'engrange pas ce type de remarque, et peut-être qu'une personne de confiance rééquilibre "de l'extérieur" ce type de jugements.
Tu as bien fait de rompre ces relations, ou de prendre sérieusement des distances. J'en suis au même point : ma famille, j'y arrive, mais pour les amis, j'en ai de moins en moins. A force d'entendre des réflexions du type "tu te poses trop de questions pour moi", je ne garde qu'une petite poignée d'amis fiables, que je connais et comprends, et que j'ai plaisir à voir entre 2 et 4 fois par an (cela dépendant de la distance en km et disponibilité - enfants, conjoint…). Plus un petit nombre d'amis avec qui j'échange de temps à autre surtout par mail ou par téléphone (beaucoup plus rare, car je suis plus à l'aise avec l'écrit).
J'essaie aussi de veiller à ce qu'il y ait une réciprocité, à ne pas être la seule à faire l'effort de contacter les gens.
Je ne trouve pas ça démesuré comme attente(s), mais j'ai remarqué que les gens qui prennent et ne donnent rien dans la relation n'hésitent jamais à souligner que l'autre a des attentes, mais des attentes… !!!
Et bizarrement, les gens qui respectent l'autre trouvent ces "attentes" plus que normales, ça correspond avec leurs valeurs de fiabilité, de réciprocité et de respect de l'autre.
Je réfléchis beaucoup à ça en ce moment, pour trouver une "mesure" des relations : qui contribue à égalité, avec ce qu'il/elle est, bien sûr (et si possible en explicitant les choses, sans te laisser trouver tout(e) seul(e)) ? Qui est dans l'échange, et donc autant dans l'écoute que la parole ? Qui essaie de créer avec moi, de nourrir la relation, pour qu'elle reste belle, ainsi que certains moments partagés ? Qui est bien là dans l'instant avec moi, et pas en permanence sur un téléphone, distrait(e) - auquel cas je suis bien mieux seule, etc...
Ca laisse peu de monde à l'arrivée, mais ces personnes sont "durables" dans une vie, et leur présence en vaut la peine.