Re: Discutons ici du Covid-19 !
Posté : mardi 31 mars 2020 à 21:03
Quand un minuscule virus immobilise les plus grosses machines de guerre :
Forum de l'association Asperansa
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Premier bilan :
Le taux de positifs risque donc d'augmenter...Ainsi, selon les chiffres dévoilés par le ministère des Armées, « en date du 14 avril au soir, 1.767 marins du groupe aéronaval ont été testés. La grande majorité de ces tests concerne à ce stade des marins du porte-avions. 30% de ces tests n’ont pas encore livré leurs résultats. 668 se sont révélés positifs. » Soit un tiers des marins testés.
Aux alentours de 14 h, le 7 mai 1915, l’un de ces sous-marins, l'U-20, repère le navire britannique à environ 12 milles marins de la pointe sud de l’Irlande : "Le Lusitania avait l’apparence d’un croiseur auxiliaire. Pour le commandant de l'U-20, il pouvait s'agir d'un transport de troupes venant du Canada et allant en Angleterre". Walther Schwieger n’hésite pas et ordonne un tir. "Il était à 90 degrés du Lusitania, la position la plus favorable qui soit pour une attaque", détaille l’auteur. "La torpille heurte le Lusitania un petit peu en avant de la passerelle. Malgré cet impact, le bateau aurait pu rester à flot, mais il s’est produit une seconde explosion une quinzaine de secondes plus tard".
Cette dernière suscite depuis un siècle un nombre incroyable d’hypothèses. Pour certains, les chaudières ont explosé au contact de l’eau froide. D’autres se sont interrogés sur la présence de trois passagers clandestins allemands découverts à bord au début de la traversée. Pendant des décennies, les Britanniques ont également essayé de dissimuler la présence de munitions, avant de finalement l’admettre dans les années 1970. Les cales renfermaient ainsi 4 200 caisses de munitions pour armes individuelles, 3 250 fusées à percussion pour obus et 1 248 caisses contenant 5 000 obus à shrapnel. Mais pour Gérard Piouffre, c’est surtout la présence de 46 tonnes de poudre d’aluminium qui pourrait expliquer cette seconde explosion : "C'est très dangereux si elle est en présence d’eau car cela dégage de l’hydrogène, qui mélangé à l’oxygène de l’air, forme un mélange détonnant".
Pour autant, le mystère reste entier. Aucun scénario n’a été confirmé en raison de l’état de l’épave qui repose à 90 mètres de profondeur. "On accède au bateau, mais on ne peut pas rentrer dedans. L’épave ressemble un peu à un ballon dégonflé. Elle s’est repliée sur elle-même", décrit Gérard Piouffre. "Le bateau est également couché du mauvais côté. Les brèches sont à tribord, enfouies dans la vase.
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Contrairement à une idée souvent très répandue, le naufrage du Lusitania n’a d’ailleurs pas provoqué directement l’entrée en guerre des États-Unis, même s’il "a montré aux Américains que l’Allemagne n’était pas dans le bon camp", souligne Gérard Piouffre. Il faudra attendre le 6 avril 1917 pour que le Congrès décide de combattre au sein de la Triple-Entente à la suite de l’interception d’un télégramme adressé par le ministre allemand des Affaires étrangères à son ambassadeur à Mexico pour négocier une alliance avec le Mexique contre les États-Unis.
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Spoiler :