A propos de nos sujets d'intérêt

[Pupuce]

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[MrsJack]

Je ne sais pas si c'est la même idée mais parfois, quand j'aime vraiment profondément quelque chose et que j'aimerais en parler pendant des heures, je ne le fais pas ou je m'arrête plus tôt que prévu car j'ai l'impression que j'en parle mal.
Ce n'est pas tant que je me "dépossède" de la chose, c'est plutôt que je trouve que je salis cette chose / ce thème, je me trouve indigne d'en parler.

Et aussi, j'ai déjà éprouvé de la jalousie en constatant qu'une personne aimait "plus" une chose que moi. J'ai l'impression d'être "fan de..." et quand je trouve plus fan que moi ça me frustre. C'est complètement con de ma part (c'est de l'égocentrisme mal placé).

Mais ce sont deux phénomènes assez rare chez moi. La plupart du temps, quand un sujet m'intéresse, si j'ai le malheur de trouver un interlocuteur intéressé ou attentif, je ne m'arrête plus (sauf quand j'ai atteint les limites de mes connaissances, là je reste silencieuse et j'écoute l'autre attentivement jusqu'à ce que lui aussi ait fait le tour de ses connaissances sur le sujet).

[Allan]

J'ai remarqué que je ne savais pas parler de ce que j'aimais profondément. Je pourrais parler d'un sujet d'intérêt qui accapare mon attention, comme la nutrition, l'environnement, l'autisme, le HPI. Là, j'ai beaucoup de choses à dire, à argumenter etc.(même si je n'aime pas argumenter ^^)

Par contre, parler d'un sujet que j'aime vraiment et bien..je ne sais pas en parler et je n'en parle pas(les chevaux, la musique). C'est étrange, non?

Je n'ai pas compris. Tu fais une distinction entre aimer "profondément" et aimer "vraiment" ? Laquelle ?

Je n'ai pas compris ce dont tu aimes parler et ce dont tu n'aimes pas parler.

[Pupuce]

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[evolution650HBn°2]

J'en parle très rarement, déjà parce que ça n'intéresse personne, et aussi et surtout parce que j'ai l'impression de ne pas assez maîtriser, même si en soi je maitrise bien, mais je complexe beaucoup sur ce que je ne sais pas encore, ou que je ne sais pas suffisamment expliquer.

[Pupuce]

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[Anahata]

Et si c'était parce que c'est si personnel que ça ne pourrait supporter l'indifférence ou le mépris ?

J'ai créé un poste sur les rêves. Et je ressens le blocage à répondre à ce poste. J'ai tenté une approche etc. Mais j'avoue que c'est difficile.
Je préfère me déconnecter de la charge émotive plutôt que de tenter un mur.

Et ça me ferait peur aussi de provoquer l'envie. En gros tout ce qui empêche le partage

[evolution650HBn°2]

Perso je serai là pour y répondre, tant que ça ne verse pas dans l'interprétation.
Je m'y intéresse beaucoup ces temps ci.
Surtout le rêve lucide.

[Anahata]

Bonjour! Je parlais aussi des rêves, de l'état agréable qu'on vit quand on imagine vivre quelque chose, où qu'on vit un truc qui nous fait nous sentir béa et heureux

[evolution650HBn°2]

Ha ok, pas rêves au sens de rêves nocturnes, donc.

[Anahata]

Oui cest ça. C'était pas mon idée première

[Ketiapie]

J'ai remarqué que je ne savais pas parler de ce que j'aimais profondément. Je pourrais parler d'un sujet d'intérêt qui accapare mon attention, comme la nutrition, l'environnement, l'autisme, le HPI. Là, j'ai beaucoup de choses à dire, à argumenter etc.(même si je n'aime pas argumenter ^^)

Par contre, parler d'un sujet que j'aime vraiment et bien..je ne sais pas en parler et je n'en parle pas(les chevaux, la musique). C'est étrange, non?

Est-ce que ce fait concerne d'autres personnes ici?

Si oui, avez-vous réussi à en parler à un moment donnée et par quel biais?

En fait, j'ai l'impression je crois que quand j'en parle, c'est comme si je me "dépossédais" de la chose à laquelle je tiens, que j'aime. Ou alors d'être à nue peut-être, je ne sais pas.

Quand j'aime un truc, que je le partage aux autres, ça m'éloigne de mon plaisir. Je ne sais pas si ça vous parle.

Par exemple, si je me balade dans la nature, que je repsire une odeur vraiment "transcendante" ^^ et que je le dis, par ex :"Mmmmm, tu sens cette odeur, qu'es-ce que ça sent bon!" et bien j'ai partagé mais dès le moment où j'ai partagé, je ne ressens plus le plaisir qui avait accompagné ce ressenti.

Quand j'étais ado, une fois j'avais parlé lors d'un voyage scolaire à ma voisine de car de ma relation aux chevaux. Elle avait eu l'air captivée, ça m'avait mise très mal et je n'ai plus jamais recommencé de ma vie.

Le fait de ne pas parler/ne pas pouvoir parler des trucs qui peuvent m'animer, est-ce que ça vous parle?

Oui, cela me parle, je suis comme ça également. Ce qui me touche et que j'aime véritablement, je n'en parle pas car c'est mon trésor et si j'en parle, il s'effrite et perd de sa valeur. De plus, il est comme contaminé par autrui, si autrui ne l'aime pas autant que moi ou n'en voit pas l'intérêt, quel irrespect pour l'objet en question !

Pour l'odeur, j'ai ça également ou pour toute autre féérie sensorielle, si je me promène dans un petit parc par exemple avec des camarades de classe, je les laisse discuter entre eux et moi, je profite de la nature, des sons et des odeurs, dans mon coin, si j'en parle, ce ne sera pas le même ressenti, il sera amoindri. (Je voulais donner d'autres informations à ce propos mais j'ai effacé ce que j'avais écrit car je me suis rendue compte qu'en le partageant sur ce forum, un ressenti auquel je tiens ne sera plus pareil).

[Pupuce]

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[Ketiapie]

De rien, merci à toi, je suis contente d'être tombée sur ton sujet car il pointe du doigt un "phénomène" auquel je n'avais pas vraiment fait attention chez moi, pensant que c'est le cas plus ou moins pour tout le monde. A un autre degré, c'est comme les gens qui en buvant leur café le matin ou fument une cigarette en solitaire, disant que c'est leur "petit moment à eux".

[gog]

Par contre, parler d'un sujet que j'aime vraiment et bien..je ne sais pas en parler et je n'en parle pas(les chevaux, la musique). C'est étrange, non?

Est-ce que ce fait concerne d'autres personnes ici?

Si oui, avez-vous réussi à en parler à un moment donnée et par quel biais?

En fait, j'ai l'impression je crois que quand j'en parle, c'est comme si je me "dépossédais" de la chose à laquelle je tiens, que j'aime. Ou alors d'être à nue peut-être, je ne sais pas.

Quand j'aime un truc, que je le partage aux autres, ça m'éloigne de mon plaisir. Je ne sais pas si ça vous parle.

Je comprends ce que tu dis à 100%, parler de ce que j'aime réellement faire et qui est une véritable obsession (depuis mon enfance) m'est absolument intolérable et je n'arriverais même pas à expliquer ce que je ressens à ce propos si j'essayais. Lorsqu'on est peintre, on peint, lorsqu'on est musicien, on joue, on ne parle pas de peinture ou de musique. En parler au lieu de le faire me parait être une énorme perte de temps. Je caricature un peu ma pensée mais l'idée est là. Je ne parle pas de ce qui me passionne vraiment parce que je ne maîtrise pas assez le sujet à mon goût (faux, selon différentes personnes de mon entourage) mais surtout parce que c'est à moi. Je ne sais pas pourquoi je suis comme cela. Cela ressemble en effet à une certaine forme de pudeur.