[Index Musique] Le solfège

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Bubu
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Re: Le solfège

#31 Message par Bubu » lundi 11 septembre 2017 à 19:56

bidouille a écrit :Le Solfege dans les musique traditionnel n'est pas necessairement su par les musicien meme professionnel, ou c'est la tradition orale qui permet de transmettre et d'apprendre. J'ai notament fais de la musique traditionnelle Aemenienne avec un groupe de musicien traditionnel qui ne lisait pas la clè de sol ou autre. J'ai aussi fais des stage de musique Celtique ou le principe etait pas de partition tout a l'oreille. J'ai aussi fais 5 ans parti d'un choeur qui faisait a la fois du "classique" et du traditionnel (principalement des chant trad Bearnais) et la aussi on travaillait tout a l'oreille meme si la plupart des enfants etaient solfegiés.
C'est très vrai ! :P
Je suis un peu trop ancré dans le carcan théorique de la musique occidentale passée.

De nos jours, en musique électronique (pourtant principalement occidentale), on raisonne en atmosphères, en ambiances, et certains excellent dans ce domaine tout en ayant, a priori, aucunes connaissances en théorie de la musique occidentale.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Re: Le solfège

#32 Message par Bubu » mercredi 13 septembre 2017 à 12:43

Et non, il n'y a pas que les notes naturelles ou bécarres, dièses et bémols.
Il y a aussi les doubles dièses (un x devant la note), et les doubles bémols (deux bb avant la note).
Qui respectivement montent et descendent d'un ton la note altérée.

Par exemple en Do bémol mineur, les si mi et la sont doubles bémols. (hors sensible, en gamme mélodique ascendante et en gamme harmonique, le si est simple bémol car c'est la sensible. Et dans la gamme mélodique ascendante, le la est simple bémol aussi. Il n'y a que dans la gamme mélodique descendante qu'on garde intact les altérations : Toutes les notes bémols, et si mi la doubles bémols)
En sol dièse Majeur, le fa est double dièse.

Ce sont des tonalités que l'on ne rencontre pas à la Renaissance, ni à la période Baroque, mais à l'époque romantique et contemporaine, si.

Sur un clavier on pourrait de pas comprendre l'intérêt ...
On croit à tord, par exemple, qu'un sol# et un lab c'est la même chose. Pas du tout! Sur le cycle des dièses et bémols ils sont opposés !
Pourquoi il nous embête avec cette tonalité de Do bémol mineur ? Il aurait pas pu écrire simplement en si mineur ?
En fait, un si et un do bémol ne sont pas les mêmes notes.
Il faut savoir que l'accordage d'un clavier est approximatif. Cf les loups et surtout les tempéraments.

Mais c'est vrai que toucher le si du clavier en disant do, c'est perturbant au début !!! :innocent:
Modifié en dernier par Bubu le mercredi 13 septembre 2017 à 21:46, modifié 3 fois.
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Re: Le solfège

#33 Message par philigram » mercredi 13 septembre 2017 à 14:18

Bubu, tu donnes l'envie de faire du solfège !
C'est toute un art, une histoire et même pas mal de logique. C'est bien plus "carré" que le Français.

Et ce qui est aussi intéressant est de faire le lien entre notes/harmonies et les connaissances modernes en traitement du signal. Pourquoi sans le savoir notre oreille (occidentale) aime ces harmonies et que celles-ci ont un sens mathématique et physique. Les gammes ont été défnies bien avant de savoir ce qui se joue au niveau du signal, des fréquences, le rapport longueur d'onde/et longueur de cordes ....
C'est assez fascinant.
La musique est aussi mathématique. Le solfège est une sorte de mise en équation.

Par contre, je n'arrive pas à apprendre ce langage. Je le comprends en partie mais quand il s'agit en temps réel de reproduire la note, en chant ou les notes au clavier, puis le rythme, je suis largué.
C'est apprendre une autre langue. A 4 ans, ça rentre sans effort. à 20 c'est encore possible avec du travail. à 50, ça devient tellement laborieux qu'il faut une sacrée motivation et du courage.
Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.

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Re: Le solfège

#34 Message par Bubu » mercredi 13 septembre 2017 à 14:33

philigram a écrit :Bubu, tu donnes l'envie de faire du solfège !
C'est toute un art, une histoire et même pas mal de logique. C'est bien plus "carré" que le Français.

Et ce qui est aussi intéressant est de faire le lien entre notes/harmonies et les connaissances modernes en traitement du signal. Pourquoi sans le savoir notre oreille (occidentale) aime ces harmonies et que celles-ci ont un sens mathématique et physique. Les gammes ont été défnies bien avant de savoir ce qui se joue au niveau du signal, des fréquences, le rapport longueur d'onde/et longueur de cordes ....
C'est assez fascinant.
La musique est aussi mathématique. Le solfège est une sorte de mise en équation.

Par contre, je n'arrive pas à apprendre ce langage. Je le comprends en partie mais quand il s'agit en temps réel de reproduire la note, en chant ou les notes au clavier, puis le rythme, je suis largué.
C'est apprendre une autre langue. A 4 ans, ça rentre sans effort. à 20 c'est encore possible avec du travail. à 50, ça devient tellement laborieux qu'il faut une sacrée motivation et du courage.
Le langage musical est bien plus simple que le français, par exemple.
Si il t’intéresse, le mieux est de prendre des cours dans un conservatoire, ou école de musique.
Tu auras affaire à des pédagogues, des professionnels. Ils te guideront dans ton apprentissage. Et il n'y a pas d'âge.
Les connaissances ne s'induisent pas en seulement 3 lectures, il faut des années d'entrainement, mais si tu es guidé, tu n'auras aucun problème pour acquérir ce langage.

Si tu as la volonté, et une heure de libre par jour pour étudier et t'entrainer, c'est tout ce qu'il faut.
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Re: Le solfège

#35 Message par philigram » mercredi 13 septembre 2017 à 15:11

J'ai pris des cours pendant 2 ans dans un conservatoire. Du solfège spécial chanteur. Le but étant de ne pas travailler sur la note mais les écarts de notes, pour aller plus vite dans l'apprentissage. Si j'ai bien tout compris, la théorie, ça ne s'imprime pas chez moi en pratique.
L'angoisse, la peur de ne pas y arriver ou je me focalise trop sur la technique de chant.
J'ai passé du temps chaque jour à rabâcher les méthodes, taper le rythme. Mais ne progressant pas assez vite, je me suis découragé.
Je fais tout à l'oreille mais il est clair que ça a ses limites, et rapidement atteintes.
Aucun ensemble vocal, Baroque en l’occurrence, même en amateur ne recrute un chanteur qui ne sait pas lire. Ca se comprend. On perd du temps et fait perdre du temps à tous.
Quand il faut attaquer un Madrigal, souvent avec pas mal de dissonances et des harmonies étrange, il faut un gros bagage musical et savoir déchiffrer la partition plus que s'écouter chanter.
Spoiler :  : 
Si dans la musique moderne on peut se passer du solfège, pas dans le domaine du lyrique et classique, à moins d'être un surdoué. Et encore ... 10 ans à côtoyer des instrumentistes et chanteurs d'un Opéra National : le fait de ne pas déchiffrer fait que l'on est rejeté. Il y a une forme de caste dans ce milieu. Il faut avoir fait le conservatoire, et donc appris à déchiffrer et avoir en plus une grosse culture musicale pour être reconnu.
J'ai pu graviter autour de ce milieu, sans vraiment y entrer. J'ai vu pas mal de portes se fermer devant moi.
Connaitre le solfège dans sa pratique aurait été salutaire.

Mais pour aller dans une chorale de quartier et se bousiller la voix, pas de problème ! :lol:
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Re: Le solfège

#36 Message par Cardamome » mercredi 13 septembre 2017 à 15:43

Je peux comprendre les arguments contre le solfège, mais à l'aborder sous un angle de fréquences, de physique et avec un professeur qui vous passionne, cela peut devenir intéressant !
Très récemment avec fiston qui n'a pas fait de solfège, via une asso locale, nous avons participé à des ateliers "musique" (chant) sous la houlette d'un prof passionné, passionnant, qui a su nous réunir tous que nous soyons avec du solfège ou non, pour finir par chanter 3 chants dans un petit spectacle local amateur. Quel bonheur !!!

Sinon le solfège, je suis tombée dedans très jeune avant d'apprendre plusieurs instruments au fur et à mesure que je grandissais. Je prenais ça comme une langue. À 7 ans, je débutais un instrument ancien (viole de gambe) et j'ai du apprendre une ou deux clés d'ut en même temps que l'instrument. Mais l'envie de progresser dans la pratique instrumentale me donnait l'occasion d'apprendre le reste !
J'en ai fait 2 ans et j'ai arrêté cela devenait compliqué de poursuivre (le prof mettait la pression à ma famille, moi c'était un loisir, lui aurait voulu plus).
Quand à 18 ans, je me suis mise au violoncelle, j'ai savouré mon bonheur de n'avoir que l'instrument à "étudier" tandis que mes camarades avec très peu de solfège, devaient en plus de la difficulté de l'instrument, apprendre les clés de fa et d'ut (seule la clé de sol étant enseignée les premières années de solfège)...
Mais j'ai aussi dans un tout autre registre, pu jouer d'un autre instrument de musique toujours en amateur, dans un groupe où tout s'attrapait à l'oreille !
(Bon, la vie a fait que j'ai tout arrêté ... J'aimerais reprendre le violoncelle mais je n'ai pas le courage de franchir le pas ! Refaire mécher mon archer, acheter des cordes... Et m'y remettre !)
maman d'un jeune homme diagnostiqué avec TSA.

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Re: Le solfège

#37 Message par Bubu » mercredi 13 septembre 2017 à 23:09

Dire qu'on est pour ou contre le solfège est absurde.
C'est un peut comme dire qu'on est pour ou contre les mathématiques, ou la grammaire.
Si on fait de la musique (occidentale), c'est essentiel.
Car il permet de théoriser la musique.
D'ailleurs on devrait même pas parler de "solfège", mais de "formation musicale".

Si la théorie de la musique occidentale s’arrêtait juste au solfège, ce serait un peut comme dire que la langue française s'arrêtait à épeler les mots.
Savoir nommer les notes, ou taper un rythme, c'est le b a ba.
La formation musicale est largement plus riche et complexe que ça.
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Re: Le solfège

#38 Message par Alone3545 » mercredi 13 septembre 2017 à 23:20

Tu as tout as fait raison Bubu :bravo:

Le solfège c'est un peu comme une représentation de la planète choisi sous forme de plan pour s'y retrouver. Sans solfège on ne reconstituerait pas les sons musicaux d'antan.

La musique cest a la fois de l'art et de la logique :wink: : l'harmonie ! Meme un beau tableau est fondé sur des techniques de logiques parfois complexes et pas forcément sous forme de formule...

Oui pourquoi pas un de ses quatre si je trouve du temps :)
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Re: Le solfège

#39 Message par Bubu » mercredi 13 septembre 2017 à 23:26

Alone3545 a écrit : Oui pourquoi pas un de ses quatre si je trouve du temps :)
Ah ! Parce que tu crois qu'il ne te faut qu'un après midi, à la terrasse d'un café pour assimiler tout ça ?
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Re: Le solfège

#40 Message par Alone3545 » jeudi 14 septembre 2017 à 0:00

Non! Cest pas çe que je voulais dire je me suis mal exprimé

En faite si je m'organiser bien et que je suis pas trop occupé et que je suis assez volontaire je peux me consacrer une heure par jour .

Au temps pour moi :wink:

Évidemment ça mets des mois pour apprendre et des annees pour perfectionner :)
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Re: Le solfège

#41 Message par Calme » jeudi 14 septembre 2017 à 0:46

Une fois acquises les connaissances de base, qui sont très accessibles, on peut, comme l'a signifié bubu, passer à la véritable formation musicale. Et ce ne seront pas des mois, mais des années de pratique qui permettront d'accéder à une forme d'aisance face à la partition. Il ne faut surtout pas être trop présomptueux au risque d'aller au devant de graves désillusions et de perdre tout enthousiasme et toute joie.
Mais ces efforts en valent la peine, c'est certain.
Mâle adulte de 30 ans Diag. en cours — Pistes évoquées : SED, TSA, HPI

« Là où la modération est une erreur, l'indifférence est un crime. »
G.C. Lichtenberg, in Le miroir de l'âme

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Re: Le solfège

#42 Message par Bubu » jeudi 14 septembre 2017 à 11:58

Et en plus ça se perd pour être honnête, je ne sais plus lire les clés d'ut par exemple. Et face à des rythmes trop compliqués, je bute.
Je pense que je ne perdrai pas la lecture des clés de Sol et de Fa, ni des rythmes simples, mais j'ai énormément perdu, faute d'être réellement confronté aux exercices complexes, que l'on rencontre en 3ème cycle.
A ce niveau, la difficulté revient à prononcer le nom des notes hyper vite avec des rythmes complètement biscornus ! C'est plus de l'élocution que du solfège.
Par contre dans les dictées d'harmonie, je m'en sortais pas si mal. (Normal un peu, j'étais habitué vu que je jouais d'un instrument polyphonique)

Je me suis arrêté dès que j'ai pu, soit au CFEM. Je n'ai pas le DEM de formation musicale.
Mais bon, ça représente une bonne dizaine d'années d'étude.
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Re: Le solfège

#43 Message par Bubu » jeudi 14 septembre 2017 à 12:45

Je vais en rajouter :
Vous allez dire il me fait chier celui-là ! :kiss:
Concernant la différence entre un sol# et un lab.
Sachez que des claviers ont essayé de pallier ce problème en coupant les touches noires (les feintes) en deux !
La touche pour le ré# et la touche pour le mib n'étaient pas les mêmes !

Ça n'a, rassurez-vous, fait chier les musiciens que pendant un demi-siècle.
On s'est vite dit que ces claviers étaient impraticables.

Maintenant, le piano est accordé en tempérament égal (enfin quasiment). Du coup, tous les intervalles sont faux.
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Re: Le solfège

#44 Message par Lucielle » vendredi 15 septembre 2017 à 11:05

J'ai fait 8 ans de solfège (oui, j'ai réussi à tenir jusqu'au bout).
J'ai commencé à 7 ans. Puis j'ai commencé le violon alto à 8 ans.

On a parlé de clé d'ut plus haut. J'ai commencé à lire la clé d'ut avant même de maitriser la clé de sol ou bien comprendre la clé de fa.

Je me rappelle de la première année, avec mon petit cahier, à déchiffrer mes notes. Les sensations qui ont accompagné la découverte d'un nouvel alphabet (pour moi, c'était équivalent à apprendre une nouvelle langue).
Puis, quand j'ai commencé le violon alto, le plaisir de déchiffrer une clé différente.

J'étais dans un conservatoire assez grand pour avoir plusieurs classes de chaque niveau de solfège (il y avait entre trois et quatre professeurs de solfège, c'est vous dire...)

En plus, dans ma ville, il y avait un collège qui faisait des classes avec horaires aménagées pour faire de la musique (classe CHAM). J'ai pu y entrer. Et en 6è, c'était bien, j'ai même sauté un niveau de solfège. J'avais donc une année d'avance. Que j'ai perdue en 5è parce que j'ai commencé à être mal dans ma peau; Donc à perdre ma motivation. En solfège et en violon alto, ça a été le début du calvaire. En 4è, je tenais encore. En 3è, je suis allée au bout de l'année avec beaucoup de souffrance. Je pleurais à la fin de chaque cours de violon alto. Et j'alalis au solfège à reculons.
Mais c'est dû à mes problèmes de dépression qui ont commencé en 5è, pas le solfège.

Encore aujourd'hui, j'ai le coeur qui gonfle à déchiffrer une partition, à différencier les lignes mélodiques au travers des différents instruments. D'analyser les rythmes (binaire, ternaire, mesures avec un nombre inhabituel de temps, 5, 6, 7, etc.., et changement de mesure dans un morceau). Par contre, j'étais très mauvaise pour déchiffrer le rythme, il fallait que je l'entende pour l'intégrer.

Je suis heureuse de cette connaissance, et je sais que mon dégoût des cours de solfège n'est lié ni au solfège, ni aux professeurs (que j'ai dû rendre dingues, les pauvres).

J'encourage les gens à apprendre le solfège. Je ne sais pas ce que serait ma vie sans la musique. Et pouvoir la comprendre m'apporte une grande joie. La même que apprendre à lire en fait.
Jeune femme en attente des tests pour diagnostic via CRA de Colmar. Premier RDV déjà effectué.
En recherche d'un pro pour suivi région de Mulhouse (psychologue, psychiatre ou accompagnant)

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Re: Le solfège

#45 Message par Bubu » samedi 16 septembre 2017 à 15:08



Vous remarquez que sur ce clavier il y a les doubles feintes que j'ai évoqué.

Mais ce genre de clavier n'est pas enseigné, il y a parfois des doubles feintes sur les petits clavecins (italiens), pour finir la gamme de do.
Mais on s'en fout.
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