- le coût - et oui ! : imaginez rien que pour les huit millions d'habitants suisses - alors pour les soixante millions d'habitants français... - 500 francs suisses par (mois * personne), cela fait 6'000 francs suisses par (an * personne), donc 48'000'000'000, soit quarante-huit milliards par année ! On pourrait éventuellement les financer - je n'ai pas les informations requises pour faire les calculs - par des taxes sur les transactions qui dépassent un certain montant à définir et sur les revenus qui dépassent un certain seuil. [Il faudra aussi une collaboration de tous les pays pour en finir avec l'optimisation fiscale. Dernières nouvelles : les Paradize Papers. Il y a pas mal d'argent qui fuite offshore avec certaines multinationales et sociétés fantômes...]
- la concrétisation : chaque nouveau né a un nouveau compte bancaire ? risques de double-compte ? risques d'abus d'un compte à autrui ?
Pour éradiquer la pauvreté, je suis plus pour une réduction des loyers (créer de l'immobilier écologique, durable, auto-suffisant en électricité). Si les loyers, les prix, les primes d'assurances n'arrêtent pas de grimper, l'écart grandit entre les différentes revenus (notamment les personnes sans revenu).
Il y a aussi la création de l'emploi : les emplois dans l'écologie (tri des déchets, centres de recyclage, remplacer les énergies fossiles et le nucléaire petit à petit par les énergies renouvelables, développer le réseau de transports en commun, le re-densifier, etc.), les emplois dans le domaine de la santé (spectre autistique, spectre schizophrénique, gériatrie, AVS, etc.), les emplois dans le domaine de l'enseignement (le métier d'enseignant n'est pas assez valorisé socialement et financièrement en France, je trouve), les emplois dans le tourisme, etc.
Le tourisme, oui ! Voilà, il me semble, un marché qu'aucun pays (surtout aucun pays qui n'a pas de ressources naturelles à exporter) ne devrait négliger. Le tourisme est plus durable (du pain et des jeux, croissance infinie des besoins ) que l'exploitation des ressources naturelles (surtout celles limitées et non "plantables", créables, voire non plantées alors qu'elles pourraient être plantées, entretenues). Et il me semble nécessaire puisqu'il fait venir beaucoup de clients (dans les hôtels, dans les restaurants, dans les bars, dans les loisirs, etc.), donc contribue non négligemment au PIB.
En France ? Il ne me semble pas que la formation professionnelle soit une farce en Suisse.Benoit a écrit :La formation professionnelle actuellement tout le monde sait que c'est une vaste blague pleine de conflits d'interet et que le mieux a faire serait d'y mettre le feu .
Un revenu universel, quel qu'il soit, ne devrait pas nous faire oublier/négliger les autres questions sociétales : écologie, droits de l'homme, neurodiversité, santé, humanisme, libre partage, transparence, communication non violente, etc.
Castiel, as-tu souvent vu une courbe de Lorenz concave ?
Au fait, si vous bénéficiez, sciemment, d'un salaire d'opportunité, est-ce que celui-ci serait, à lui tout seul, un argument décisif pour rester dans l'entreprise ?