Où en es-tu de cette idée?Benoit a écrit :En gros, si vous avez (ou aviez) un tel "projet de vie" et que vous n'arrivez pas à le satisfaire parce que vous n'en avez pas les moyens, l'idée est de remonter cette info, les autistes sont réputés suffisamment "sérieux" pour faire étudier sérieusement la question. (sachant aussi qu'il y a peut être d'autres moyens financiers existants auquels pour plein de raisons les autistes n'ont pas accès, soient qu'ils ne les connaissent pas soient qu'ils sont difficilement inaccessibles aux autistes).
Je prépare un bref questionnaire (une feuille), mon hypothèse étant que ce revenu soit "limité dans le temps", associé à un usage connu (rien que survivre en est un), et de faire l'inventaire du type de projet (avec ou sans formation, diplomante ou pas, personnes en poste professionnel non satisfaisant ou vivant avec l'AAH, ...)
Ca m'intéresserait de participer et je pense être un peu représentative des soucis concrets qui peuvent plomber les gens dans notre situation (par exemple un des gros freins à mon employabilité est le fait de ne pas avoir pu faire d'études, en me retrouvant au chômage le 1er truc que j'ai demandé est de préparer une licence en plus de ma recherche d'emploi, ce qui m'a été refusé pour raisons administratives... maintenant que je suis en fin de droits ça va peut-être être jouable en "théorie administrative" mais en pratique nettement moins...)
Sur ce thème, je trouve cette vidéo intéressante comme piste de réflexion:
Au sujet des métiers "désagréables", j'y vois une problématique citoyenne avant tout: pourquoi les gens ne participeraient-ils pas tous au tri des déchets? A l'entretien des espaces verts et espace communs? Pourquoi tant de femmes de ménage (j'ai travaillé dans des endroits où nous employés aurions très bien pu faire le ménage mais c'était toujours sous-traité) et personnes payées à s'occuper des parents vieillissants d'autres personnes occupées ailleurs?
De nombreux économistes prônent le temps partiel qui permet l'implication collective dans la vie de la cité, et le développement de la solidarité... Alors pourquoi on ne le fait pas?
Je crois que comme pour le revenu de base, ça ne peut tout simplement pas être viable dans un système capitaliste (basé sur l'idée que certains doivent forcément valoir plus que d'autres pour que le bas de la pyramide continue à bosser motivé par l'idée d'arriver en haut).