doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Carapa
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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#31 Message par Carapa » mercredi 22 novembre 2017 à 14:56

Herlock Martin a écrit :Et pour finir, l'autisme (à la différence par exemple du HPI, tu vas voir pourquoi je dis ça Lilette) a entre autre particularité que les individus concernés n'ont que peu ou pas conscience de leur condition
Il semble que ce soit assez fréquent aussi chez les HPI, beaucoup ne s'en rendent compte qu'après le passage du test. Pourtant, a priori, ils ne sont pas tellement nombreux à être également autistes.

Sinon, sur le sujet principal de la discussion, oui, il m'arrive de douter, essentiellement parce que, comme Liya, je garde "un arrière goût de superficiel". Pas tellement des entretiens en eux-mêmes, mais surtout du bilan, où l'on me prête des propos que je n'ai pas tenus pendant les entretiens ou qui sont déformés de manière à en altérer le sens. Ca fait travail de journaliste, pas de médecin. Et pourtant j'ai fait ce diagnostic en CRA...

D'autre choses à vrai dire me rendent perplexe, et notamment le fait que, contrairement à ce qui est censé être habituel chez les autistes, je déteste la routine. Bon, j'y survis, mais en serrant les dents...
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Herlock Martin
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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#32 Message par Herlock Martin » mercredi 22 novembre 2017 à 15:26

Carapa a écrit :
Herlock Martin a écrit :Et pour finir, l'autisme (à la différence par exemple du HPI, tu vas voir pourquoi je dis ça Lilette) a entre autre particularité que les individus concernés n'ont que peu ou pas conscience de leur condition
Il semble que ce soit assez fréquent aussi chez les HPI, beaucoup ne s'en rendent compte qu'après le passage du test. Pourtant, a priori, ils ne sont pas tellement nombreux à être également autistes.

Sinon, sur le sujet principal de la discussion, oui, il m'arrive de douter, essentiellement parce que, comme Liya, je garde "un arrière goût de superficiel". Pas tellement des entretiens en eux-mêmes, mais surtout du bilan, où l'on me prête des propos que je n'ai pas tenus pendant les entretiens ou qui sont déformés de manière à en altérer le sens. Ca fait travail de journaliste, pas de médecin. Et pourtant j'ai fait ce diagnostic en CRA...

D'autre choses à vrai dire me rendent perplexe, et notamment le fait que, contrairement à ce qui est censé être habituel chez les autistes, je déteste la routine. Bon, j'y survis, mais en serrant les dents...
Je ne cherche pas à polémiquer, mais juste pour préciser mon propos concernant la perception de soi. Les infos dont je dispose (en espérant qu'elle soient correctes et à jour) indiquent que effectivement beaucoup de HPI n'ont pas conscience de l'être, comme les autistes de leur côté, cependant j'ai cru comprendre, et ce que j'ai sans doute mal exprimé, que les HPI contrairement aux autistes étaient tout de même plus souvent enclin à ressentir leur "différence" avec autrui...
Le déficit de théorie de l'esprit des autistes y joue peut être pour quelque chose, là où le HPI sait au fond de lui qu'il est acteur du décalage avec les autres et que ces derniers pensent différemment, le TSA passe son temps à ne pas comprendre pourquoi les gens ne font pas comme lui, et il part du principe que tout le monde devrait faire comme lui...
je ne sais pas si je suis plus clair du coup :crazy:
Enfin voilà... je rajoute que le sentiment décrit par certains d'avoir trouvé "léger" leur évaluation vient peut être de ce que j'essaie d'expliquer ici à savoir:
la personne autiste ne prend pas la mesure de son atteinte et pense qu'il faudrait des heures de tests pour "vérifier" son état, alors qu'en fait de l'extérieur pour un professionnel il n'y a pas besoin de tant d'investigation car les signes sont fortement présents, et le diagnostic peut être posé.
Le diag adulte est complexe et compliqué, l'image véhiculée pendant des années sur l'autisme est toujours présente, même pour les personnes concernées par des démarches, et se dire que l'on est arrivé jusque là, même si ça a été dur, on voudrait sans doute que ce soit le fait d'autre chose, on peut alors douter, pourtant...
Prédiag TSA en 14...
Scores élevés sur WAIS en 14 et 16
Prédiag TSA bis en 16
TSA diagnostiqué en 17
3 ADOS, 1 ADI, 1 SQC, 1 M-CHAT, 2 WAIS, pour un atypique même dans l'autisme :mryellow:

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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#33 Message par Carapa » mercredi 22 novembre 2017 à 19:38

Je ne cherchais pas non plus à polémiquer, si cela peut te rassurer. Quand au décalage, je le ressens depuis très longtemps, même si ses raisons demeuraient mystérieuses.
Les doutes dont je faisais état ne sont du reste pas fondés sur l'insuffisance des tests, car j'en ai passé pas mal, mais essentiellement sur la rédaction du bilan, que je trouve assez léger sur certains points - le compte-rendu de l'entretien surtout (sans rentrer dans les détails, si un journal avait cité mes déclarations d'une manière aussi déformée, je l'aurais attaqué en justice pour faux). J'ai signalé ces problèmes lors de la séance de bilan, ce que le psychologue a d'abord pris pour de l'agressivité personnelle; il m'a ensuite promis l'envoi d'un nouveau document, que je n'ai pas encore reçu 14 mois plus tard - je dois toujours utiliser l'original, annoté en rouge par mes soins.
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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#34 Message par scorame » jeudi 23 novembre 2017 à 22:41

carapa dis
D'autre choses à vrai dire me rendent perplexe, et notamment le fait que, contrairement à ce qui est censé être habituel chez les autistes, je déteste la routine. Bon, j'y survis, mais en serrant les dents...
disons que le côté HPI domine , le côté routinier diverge en substance, j'iame ma routine mais en même temps j'ai un besoin de diversité , de changement, je suis HPI , c'est ambivalent quelque part , difficile de trouver l'équilibre c'est certains :roll: .
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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#35 Message par cookies » vendredi 24 novembre 2017 à 13:54

Herlock Martin a écrit ::
Enfin voilà... je rajoute que le sentiment décrit par certains d'avoir trouvé "léger" leur évaluation vient peut être de ce que j'essaie d'expliquer ici à savoir:
la personne autiste ne prend pas la mesure de son atteinte et pense qu'il faudrait des heures de tests pour "vérifier" son état, alors qu'en fait de l'extérieur pour un professionnel il n'y a pas besoin de tant d'investigation car les signes sont fortement présents, et le diagnostic peut être posé.
Le diag adulte est complexe et compliqué, l'image véhiculée pendant des années sur l'autisme est toujours présente, même pour les personnes concernées par des démarches, et se dire que l'on est arrivé jusque là, même si ça a été dur, on voudrait sans doute que ce soit le fait d'autre chose, on peut alors douter, pourtant...
Je rejoins un peu la conversation en cours de route (bonjour :) ) mais je me retrouve tellement dans ce que tu décrit.. Les seuls fois où je "doute" (entre guillemet car c'est quand même très rare) c'est quand des gens me parlent de tout ce qu'ils ont du traverser pour avoir leur diagnostique alors que le miens a été rapidement au bout de quelques séances où j'ai eu l'impression de ne pas dire grand chose... Ca me donne l'impression parfois que mon diagnostique a été "baclé" et que si je demande des aménagements on va me rire au nez en me disant que mon diagnostique est "en carton"....

Mais comme je me rends bien compte que toutes ces peurs sont souvent infondée, je continue ma vie en me disant que ça va aller et que si, tous les signes sont là ^^

Je sais pas si c'était hors-sujet, mais j'avais l'impression que ça rentrait dans la discussion globale :oops:
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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#36 Message par Bubu » vendredi 24 novembre 2017 à 16:25

Le doute dans un sens ou dans l'autre n'apporte rien.
Si on est diagnostiqué asperger, on peut se documenter, chercher des témoignages, c'est sûr.
S'il on n'est pas diagnostiqué... bah tant pis.

Le syndrome d'Asperger ne nous met pas dans une case, mais son diagnostic peut donner des éléments de réponses.

Il n'y a pas deux aspies identiques !
Ne cherchons pas à nous comprendre ou à nous identifier que par ce diagnostic.

Me concernant :
Je ne me reconnais pas du tout dans cette soit-disante règle qui dit que nous sommes très pointilleux sur le respect des règles.
Car je prends un malin plaisir à les contourner et à les rendre absurdes.
Ce n'est qu'un exemple.
Après j'ai moi aussi douté. Énormément. Et quand on m'a annoncé autiste j'ai crû avoir des charlatans devant moi. Ma grosse erreur était de ne pas connaître l'Autisme.
J'imaginais Rainman ou l'autiste dans Cube (film).
J'ai plus tard compris que c'était un spectre, et dans l'extrémité je me suis rendu à l'évidence et me suis reconnu.

Dans tout les cas, même si nous sommes autistes, nous ressentons autistes, nous vivons autistes, cela ne nous définit pas complètement pour autant. Chaque autiste à sa propre personnalité, son propre autisme même s'il y a des similitudes, et sa façon de l'accepter et le vivre. Nous ne sommes pas pour autant des clones.

Douter c'est naturel, mais en tout cas le diagnostic ne nous définit pas complètement; nous restons des individus très différents, très pluriels.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#37 Message par cookies » vendredi 24 novembre 2017 à 16:47

Bubu a écrit :Le doute dans un sens ou dans l'autre n'apporte rien.
C'est ce que je me répète dans ces cas là :)
Bubu a écrit :Dans tout les cas, même si nous sommes autistes, nous ressentons autistes, nous vivons autistes, cela ne nous définit pas complètement pour autant. Chaque autiste à sa propre personnalité, son propre autisme même s'il y a des similitudes, et sa façon de l'accepter et le vivre. Nous ne sommes pas pour autant des clones.
Douter c'est naturel, mais en tout cas le diagnostic ne nous définit pas complètement; nous restons des individus très différents, très pluriels.
J'ai aussi mis du temps a comprendre :) Je pense que c'est bien de se rappeler que c'est une partie de nous mais pas la totalité, mais chaque personnes est différente et heureusement, j'aurai du mal a supporter si tout le monde était comme moi comme j'arrive a m'insupporter moi -même j'imagine pas le cauchemars :lol:
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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#38 Message par scorame » samedi 25 novembre 2017 à 18:18

si tout le monde était comme moi comme j'arrive a m'insupporter moi -même j'imagine pas le cauchemars :lol:
fais attention les clones existent :lol:

Le doute rend confus la raison :lol: ...... le doute il empêche de faire un choix paraît c'est un frein aussi par déraison , j'ai fais un grand pas ce soir :lol: .....

donc je suis moins aveugle par acceptation ,je suis :mryellow:
jnnjn

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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#39 Message par cookies » dimanche 26 novembre 2017 à 0:25

scorame a écrit :donc je suis moins aveugle par acceptation ,je suis
J'ai pas tout compris là ahah
diagnostiquée Asperger en 2016 et commence à se débarrasser de son anxiété généralisée depuis quelques temps maintenant :D

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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#40 Message par scorame » dimanche 26 novembre 2017 à 19:46

un jour peut être alors :wink:
jnnjn

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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#41 Message par scorame » samedi 9 décembre 2017 à 20:12

je rajoute que je suis peut être dans le déni , peut être :roll: , ce qui eexplique peut être aussi que des fois les gens me pestent! , des crétins :innocent:

le vie monastique me tend les bras .
jnnjn

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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#42 Message par scorame » vendredi 19 janvier 2018 à 19:10

Voila j'ai fais un grand pas ! , je me suis défais de cette éventualité d'être asperger :crazy: , j'ai écrit à ma psychologue par mail , le but ?, lui renvoyé le prés diagnostique , explicité le refus de ma part d'en être et la non acceptation du dis prés diag :mrgreen: aprés observation de 14 mois , certains trais y ressemble mais bon j'ai tjrs le doute , surtout en voyant certains lol ........ mois je vous pleins tant c'est compliqué pour vous d'être compris et reconnue :cry: ........

Mon ex psychologue bientôt n'a je pense jamais essuyer un tel refus ou désapprobation :roll:

pis j'en retire aucune satisfaction , je me sent léger maintenant, aucune étiquette ne pourra m'expliquer hormis le HPI acquis ,ma complexité fais mention :innocent: ....... je me trompe peut être hein mais bon aller savoir !!! ......je lâche tout ! :innocent: .

vais je continuer a posté et lire ici :roll: ????????
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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#43 Message par Anahata » vendredi 19 janvier 2018 à 19:26

Ok, alors bonne route :) que le vent te porte là il fait bon !
:arrow: Diagnostiquée sur le Spectre de l'Autisme :shock: :D :? :cry: :innocent: :wink: :geek: :arrow:

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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#44 Message par olivierfh » vendredi 19 janvier 2018 à 19:46

scorame a écrit :explicité le refus de ma part d'en être
:shock: On ne peut pas refuser ou vouloir, parce que c'est être au-dessus du seuil des tests diagnostiques ou pas et c'est à vie en général.
Et si tu ne ressembles à personne ici ça ne veut rien dire, le "spectre" est large.
La pauvre psy tu crois la choquer mais elle a vu sûrement des choses bien plus dramatiques. :)
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.

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Re: doutez vous parfois avec récurrence d'être asperger

#45 Message par AspergerPi » vendredi 19 janvier 2018 à 20:33

J'imagine qu'un HPI (si vous l'êtes vraiment ) à une tendance à "scanner" sa vie pour y décelé une différence (même bénigne ) par rapport à la norme , et à tendance à exagérée celle-ci , mais si c'est bien le cas pourquoi une telle attente de 14 mois avant de vous rendre compte que ces différences était négligeables ?
Non diagnostiqué .

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