Carapa a écrit :Herlock Martin a écrit :Et pour finir, l'autisme (à la différence par exemple du HPI, tu vas voir pourquoi je dis ça Lilette) a entre autre particularité que les individus concernés n'ont que peu ou pas conscience de leur condition
Il semble que ce soit assez fréquent aussi chez les HPI, beaucoup ne s'en rendent compte qu'après le passage du test. Pourtant, a priori, ils ne sont pas tellement nombreux à être également autistes.
Sinon, sur le sujet principal de la discussion, oui, il m'arrive de douter, essentiellement parce que, comme Liya, je garde "
un arrière goût de superficiel". Pas tellement des entretiens en eux-mêmes, mais surtout du bilan, où l'on me prête des propos que je n'ai pas tenus pendant les entretiens ou qui sont déformés de manière à en altérer le sens. Ca fait travail de journaliste, pas de médecin. Et pourtant j'ai fait ce diagnostic en CRA...
D'autre choses à vrai dire me rendent perplexe, et notamment le fait que, contrairement à ce qui est censé être habituel chez les autistes, je déteste la routine. Bon, j'y survis, mais en serrant les dents...
Je ne cherche pas à polémiquer, mais juste pour préciser mon propos concernant la perception de soi. Les infos dont je dispose (en espérant qu'elle soient correctes et à jour) indiquent que effectivement beaucoup de HPI n'ont pas conscience de l'être, comme les autistes de leur côté, cependant j'ai cru comprendre, et ce que j'ai sans doute mal exprimé, que les HPI contrairement aux autistes étaient tout de même plus souvent enclin à ressentir leur "différence" avec autrui...
Le déficit de théorie de l'esprit des autistes y joue peut être pour quelque chose, là où le HPI sait au fond de lui qu'il est acteur du décalage avec les autres et que ces derniers pensent différemment, le TSA passe son temps à ne pas comprendre pourquoi les gens ne font pas comme lui, et il part du principe que tout le monde devrait faire comme lui...
je ne sais pas si je suis plus clair du coup
Enfin voilà... je rajoute que le sentiment décrit par certains d'avoir trouvé "léger" leur évaluation vient peut être de ce que j'essaie d'expliquer ici à savoir:
la personne autiste ne prend pas la mesure de son atteinte et pense qu'il faudrait des heures de tests pour "vérifier" son état, alors qu'en fait de l'extérieur pour un professionnel il n'y a pas besoin de tant d'investigation car les signes sont fortement présents, et le diagnostic peut être posé.
Le diag adulte est complexe et compliqué, l'image véhiculée pendant des années sur l'autisme est toujours présente, même pour les personnes concernées par des démarches, et se dire que l'on est arrivé jusque là, même si ça a été dur, on voudrait sans doute que ce soit le fait d'autre chose, on peut alors douter, pourtant...