Vanité en toute chose.

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Meddio
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Re: Vanité en toute chose.

#61 Message par Meddio » mercredi 23 mai 2018 à 11:54

Akanata a écrit : Aujourdhui je ne sais pas vraiment dire ce que je veux vraiment, ou quels sont mes principes fondamentaux. Est-ce que ce sont les mieux ou ceux de mes parents , de mes amis de la societé, etc... J'ai toujours été très influençable.

Je pense même qu'on n'a pas du tout la main mise. Déjà on est structuré (héritage génétique, structure de "la machine", ensemble des pièces, disons hardware) donc ça fixe nos limites. De plus, on est le fruit d'expériences qui nous dépassent totalement (éducation, hasard des situations, des rencontres, mais aussi, niveau social, lieux fréquentés - liés au niveau social, au moins à l'origine). Et c'est un mélange de tout ça qui fait ce que l'on veut, selon moi, sans qu'on y ait de véritables prises.


@Alceste :

Idem pour moi, mais il faut que ce soit choisi. D'où le moment privilégié où je vais décider écouter de la musique par exemple.

@Budekasi :

Oui, il ne s'agissait pas de réfléchir sur cette adéquation, mais juste de dire comment mon rapport aux émotions a été décrit de façon objective (autant qu'il est possible) et professionnelle - même si j'en ai très bien conscience et que ses remarques sont inspirées des miennes, de celles de ma femme et de ma mère.

Je ne pense pas que "difficulté à décoder les émotions d'autrui" aille au-delà de l'idée de la perception que j'en ai (sans imaginer de quelconque maîtrise).

Je pense d'ailleurs qu'on peut rationnellement se rendre compte d'un certain degré de compréhension des émotions de quelqu'un (ex : voir que quelqu'un ne se rend pas compte qu'une autre personne est triste, voir que quelqu'un ressent quelque chose qui n'a pas forcément à voir avec ce qu'est conventionnellement la colère mais qui va quand même s'exprimer par de la colère, voir que quelqu'un bloque au lieu d'exprimer ce qu'il a)

Malgré tout "vous ne faites pas l'expérience de mon expérience" me semble très sensé. Si des choses se remarquent de l'extérieur, ont ne sait pas du tout comment quelqu'un peut le ressentir intérieurement.


Pour essayer, je le ferai peut-être un jour - si je tiens jusque là - pour l'instant j'ai une personne dans ma dépendance, et je veux qu'elle soit dans la norme pour choisir ensuite sa position quant à celle-ci en connaissance de cause (je me fais penser à mes parents lorsqu'il parlaient de religion pour moi : "donner une éducation religieuse minimum pour qu'il puisse choisir en connaissance de cause"). Ce qui nous fait nous sentir le mieux n'est pas forcément le mieux pour soi, ou pour la communauté (au sens de la collectivité).

Pour le défi, plusieurs éléments structurants ont été mis en place mais de façon pernicieuse. Quelles que soient ces éléments, on veut toujours nous faire croire que c'est le réel et non une proposition de perception. Je pense qu'on devrait être franc : ça ne repose sur rien en dehors de l'humain, mais on ne peut pas faire mieux, c'est un mal nécessaire.

Pour le besoin de contrôle, je pense qu'il vise à me protéger - moi et les autres - d'une forme d'animosité, ou de dépassement, ou d'une trop grande intensité, je ne sais pas.

@freeshost

Pour la première impression, une fois qu'on se rend compte que les personnes ne se jugent pas sur une synthèse des actions, mais se créent une image mentale dès la première fois, image mentale à laquelle ils vont tenter de tout faire correspondre, elle peut devenir un allier de taille.

exemple : le chien s'est forcé de montrer les dents et d'aboyer dès la première fois pour avoir la paix, on ne l'a jamais embêté. Alors qu'en fait, il est doux comme un agneau et il n'a même plus eu besoin de le refaire par la suite car il était associé à "ne pas embêter".
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Re: Vanité en toute chose.

#62 Message par budakesi » mercredi 23 mai 2018 à 11:56

@Alceste:
C'est juste que je ne comprends pas ce que tu écris. Et quand je ne comprends pas, je me sens dans une espèce de chaos, d'absurdité.
Je ne joue jamais, je déteste toute forme de jeu.
Je n'attends rien de spécial.
Tu ne me dois rien.
Tu ne me dois certainement pas une clarification de ce que je ne comprends pas.
Il est probable qu'il faudrait que je te vois vivre pour comprendre.
Les mots sont insuffisants.
"I am, plus my circumstances." José Ortega y Gasset
HPI, diagnostiquée Asperger en janvier 2016

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Alceste
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Re: Vanité en toute chose.

#63 Message par Alceste » mercredi 23 mai 2018 à 12:32

@budakesi

La vie est un chemin.
Il y a des impasses.
Il faut se résigner à être heureux de ce que la vie nous offre, sans paresse ni complaisance.

* Diagnostic Aspie 01/2018. Bilan réalisé par un psychiatre spécialiste * RQTH valide *

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Re: Vanité en toute chose.

#64 Message par Alceste » mercredi 23 mai 2018 à 12:44

budakesi a écrit :@Alceste:
C'est juste que je ne comprends pas ce que tu écris. Et quand je ne comprends pas, je me sens dans une espèce de chaos, d'absurdité.
Pareil.
budakesi a écrit : Je ne joue jamais, je déteste toute forme de jeu.
La vie est trop courte pour la prendre au sérieux
budakesi a écrit : Je n'attends rien de spécial.
Ça rassure de le croire.
budakesi a écrit : Tu ne me dois rien.
Cela n'empêche pas l'existence de sentiments, de ressentir des émotions.
C'est sans contrepartie et ça n'a pas besoin d'être partagé pour exister.
budakesi a écrit : Tu ne me dois certainement pas une clarification de ce que je ne comprends pas.
Il est probable qu'il faudrait que je te vois vivre pour comprendre.
Les mots sont insuffisants.
Comprendre ...
Doit-on comprendre pour ressentir.
Doit-on comprendre pour dire ce qu'on ressent.
Il faut se résigner à être heureux de ce que la vie nous offre, sans paresse ni complaisance.

* Diagnostic Aspie 01/2018. Bilan réalisé par un psychiatre spécialiste * RQTH valide *

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