Je conçois ce principe, mais le problème est que son applicationArtelise a écrit : ↑mercredi 26 septembre 2018 à 8:48 Je voulais parler des ces personnes qui, lorsqu'ils entendent leur diagnostic et apprennent qu'ils font partie du spectre autistique, renoncent et se résignent et qui, lorsqu'ils font une bourde sociale, se contentent de répondre "ouais, mais c'est pas ma faute, tu sais, je suis autiste". La résignation, le renoncement, l'idée selon laquelle parce qu'on a un handicap on est condamné par ce handicap et que rien ne pourra jamais ni pallier ce handicap, ni en arrondir les angles.
est soumise à interprétation, particulièrement sur un forum où on
échange entre inconnus, de loin, sans contexte autre que l'écrit ...
Qui peut être sûr et certain que, à tel endroit d'une discussion,
telle personne est justement dans cette attitude de résignation ?
Personne. Sauf interprétation personnelle dont il faut se méfier.
De fait, à qui doit profiter en priorité le bénéfice du doute ?
Aux autistes, auxquels le forum est dédié, et dont les capacités
de communications sont reconnues comme non exceptionnelles ?
Ou aux nouveaux arrivants, dont on ne sait au juste de quoi
ils souffrent (puisqu'ils arrivent précisément en questionnement),
lorsque leurs propos débordent du cadre de l'autisme, ou pire,
parfois, lorsqu'ils commencent à prétendre donner des leçons ?
Alors autant on rappelle assez régulièrement qu'un minimum
d'effort est nécessaire pour communiquer, et qu'on laisse chacun
raconter un peu ce qu'il veut dans sa propre présentation, autant
on laisse passer des styles de communications dont la forme
peut paraître sèche à des personnes peu au fait de l'autisme.
Ce qui pose le constat de la population du forum, absolument
pas représentative de la variété du monde de l'autisme.
Je radote, tant pis pour les anciens : voir l'énorme proportion
de membres capables d'introspection, cumulant un HPI, ... etc ...
Ces exemples sont hors de propos car nous sommes dans unArtelise a écrit : ↑mercredi 26 septembre 2018 à 8:48 C'est comme si une personne aveugle s'asseyait dans un coin et renonçait au moindre mouvement parce qu'elle est aveugle.
Comme si une personne sourde renonçait à toute communication avec les autres, parce qu'elle est sourde et que pour communiquer avec les autres, il faudrait fait l'effort d'apprendre le langage des signes.
Comme si une personne atteinte de psoriasis renonçait aux soins qu'on lui propose en se disant que de toute façon, puisque ça ne se guérit pas, les soins sont du temps perdu.
contexte différent : celui du forum, un lieu dédié à l'autisme,
donc où les principaux concernés doivent pouvoir se permettre
un peu moins d'efforts qu'ailleurs (quand même pas zéro effort).
Pour paraphraser tes exemples : c'est comme si des mal-voyants
(genre glaucome avancé) rejoignaient une association d'aveugles,
devenaient peu à peu majoritaires dans l'asso, et finissaient par
se plaindre de ces aveugles qui sont pénibles, ne font pas d'efforts,
et sous prétexte de ne rien voir les bousculent de temps à autres ...