Donc quand je parle de psychanalyse j'ai tord et quand je parle d'autisme j'ai tord aussi ?
Et les troubles de la personnalité alors, ils viennent d'où ?
Quand je parle d'autisme dans le message précédent c'est au sens d'une approche globale de "cerveau câblé de façon atypique innée".
Bien sûr il y a le SA, bien défini, bien "délimité" par la triade autistique (qui n'est pas devenue une dyade d'ailleurs ?), mais au delà du SA il pourrait y avoir de nombreux troubles d'origine innée, pas suffisamment caractéristiques pour entrer dans la description du SA, mais innés quand même.
Combien d'aspies qui s'ignorent, qui se sont habitués comme ils ont pu à leur SA, qui ont été diagnostiqués à tord bipolaire, borderline, dépressif ?
T'as lu le paragraphe de l'interview ?
"Il avait cette espèce de désespoir, toujours très noir, limite suicidaire"
"Il est entier et impulsif."
"Longtemps, il n’a pas été vraiment dans la vie. Un peu comme moi, handicapé de la vie."
"Et puis, il a trouvé sa voie, l’écriture, la musique, le chant, la scène. Il appris à canaliser. Et dans ses rapports aux autres, il a toujours privilégié la discussion. Celle qui ne s’arrête que quand tout a été dit et compris. Il a fatigué beaucoup de gens avec ça. Il ne lâche jamais le morceau. Jamais. Et si tu n’as pas la bonne réponse, t’es mal barré. Il est capable de passer cinq heures au téléphone, ou des nuits entières à ne pas dormir, pour aller jusqu’au bout d’une discussion. Ce n’est pas du tout pour imposer ni sa loi ni son idée. C’est une exigence. Il pousse la réflexion en permanence, il est d’une intégrité totale. "
Et as-tu lu le bouquin d'Attwood ? Lorsqu'il décrit les 4 stratégies d'adaptation ? Mimétisme, fuite dans l'imaginaire, dépression réactive, déni et arrogance ? (les voilà :
http://www.crditedme.ca/wp-content/uplo ... 4strat.pdf )
Cette description de déni et arrogance ne correspond pas franchement au SA, et pourtant c'est Attwood qui en parle.
Je ne tire pas de conclusion, j’émets simplement une hypothèse, par exemple un SA avec dépression réactive ou déni et arrogance (qui ressemble grandement au narcissisme), peut-être associé à un TDAH comme le dit l'article, plus les toxiques.
J'ai aussi lu un article racontant la scène comme quoi elle aurait pété un câble toute seule, le poussant vers la porte (sans aucune gravité) et que ça aurait déclenché une réaction de violence qu'il ne s'explique pas.
Idem les descriptions de trouble borderline parfois si proches de descriptions du SA au point que la seule différence est parfois "inné pour le SA" et "acquis pour le borderline".
Hypothèse random, peut-être les hormones sont-elles en jeu ? Peut-être que ce câblage atypique peut alors avoir lieu de façon innée, ou plus tard, de façon acquise, notamment à l'adolescence, sous l'effet des hormones ?
Et qu'on n'aura alors pas les éventuelles lacunes de théorie de l'esprit, mais qu'on aura tous les autres traits ? Intérêts spécifiques, instabilité émotionnelle etc...
Quand je vois par exemple cette description d'effondrement émotionnel
http://quebec.huffingtonpost.ca/melanie ... 97802.html c'est ce qu'a vécu mon père pendant des années... si j'avais su que c'était de l'autisme... Car soit il n'en a pas conscience, soit il en a honte au point de ne jamais en parler...