Parler... Quand on peut être entendu

[Clovis]

Je vais essayer d'expliquer mon problème le plus clairement possible.

J'ai tendance à ne pas aimer du tout parler "à haute et intelligible voix" lorsque des gens autour de moi et mon interlocuteur sont susceptibles de nous entendre (qu'il y ait en ait vraiment ou que je suppose seulement qu'il pourrait y en avoir). Si mon interlocuteur me parle j'ai l'impression qu'il le fait beaucoup trop fort et je m'irrite de manière souvent visible... Si vraiment je dois parler je le fais avec une voix très faible (ce que mon interlocuteur remarque).

Si j'entends des conversations ou bruits produits par d'autres personnes ça n'arrange évidemment rien, mon attention étant court-circuitée... Mais comme chez moi les bruits de la vie extérieure peuvent suffire à me figer ce n'est pas surprenant.

Pour illustrer : je suis en vacances, nous avons un balcon dans notre location, je n'ai absolument aucune envie - et suis angoissé à l'idée de m'y installer - car évidemment il y en a d'autres, ou des fenêtres ouvertes... Et donc des oreilles à proximité.

Je peine à m'expliquer tout à fait ce phénomène (et donc à l'expliquer à quelqu'un d'autre...). C'est dur de séparer ce qui relève de l'anxiété sociale de ce qui tiendrait plutôt du sensoriel.

Ça vous parle... ?

[AlexKain]

Ça m'arrive parfois. Avoir cette impression que les autres sont susceptibles de nous écouter et nous comprendre. D'entendre ce qu'on raconte.
Je n'aime pas du tout, surtout en fonction des sujets de discussion plus ou moins privé.
Surtout quand moi-même j'entends déjà les conversations des autres et les comprends ou parvient à surprendre quelques paroles. J'ai l'impression alors que ces autres gens parlent de moi...

[pimpoline]

Pour moi ça relève typiquement de l'anxiété sociale, car ce n'est pas tant d'être entendu qui pose problème mais qu'on sache ce qui est dit, qu'on nous reconnaisse etc.

J'ai aussi eu ce problème longtemps, encore maintenant mais je me borne du coup à des conversations plutôt limitées quand je suis en lieu public ou quand il y a des voisins autour.
Sur mon balcon, j'évite donc de raconter trop de choses.

De toute façon, les échanges personnels, je les garde toujours pour les lieux fermés.

[camille-madeleine]

Ça m'arrive parfois. Avoir cette impression que les autres sont susceptibles de nous écouter et nous comprendre. D'entendre ce qu'on raconte.
Je n'aime pas du tout, surtout en fonction des sujets de discussion plus ou moins privé.
Surtout quand moi-même j'entends déjà les conversations des autres et les comprends ou parvient à surprendre quelques paroles. J'ai l'impression alors que ces autres gens parlent de moi...

Je pensais qu'il en était de même pour tout le monde ! encore une "bizarrerie dont je n'étais pas consciente. Je savais juste que je ne supporte pas les personnes qui téléphonent en public.