Autisme et maladie de Lyme
Posté : lundi 2 décembre 2019 à 21:44
Modération (Tugdual) : Suppression à la demande de l'auteur du message.
Forum de l'association Asperansa
https://forum.asperansa.org/
Les docteurs et chercheurs alternatifs au sujet de Lyme a écrit :Nous avons regroupé une liste de docteurs qui voient la Borréliose de Lyme d'un oeil différent, basé sur leur expérience sur le terrain, contrairement aux recommandations établies par des scientifiques il y a plusieurs dizaines d'années et déconnectés de la réalité.
AH! je comprend tout à fait pour le lien. Je vois ce que tu veux dire. N'hésitez pas à me dire si ce dernier pose problème.Curiouser a écrit : ↑lundi 2 décembre 2019 à 22:02 Je trouve l'article très nébuleux. Ils disent que l'on peut confondre certains symptômes de la maladie de Lyme avec certains symptômes cliniques soit-disant présents chez les enfants autistes (je suis quasi sûre que l'on pourrait retrouver une bonne partie de cette liste pour d'autres affections n'ayant rien à voir avec l'autisme, qui d'ailleurs n'est pas une maladie, contrairement à ce qui est écrit dans l'article). Or, ils rappellent ensuite les principales caractéristiques de l'autisme (problèmes communication / en situation sociale, intérêts spécifiques, etc), qui elles n'ont rien de commun avec les caractéristiques de la maladie de Lyme.
Très franchement, ça ne me semble vraiment pas être une piste sérieuse, tout du moins par rapport à ce qu'énonce de façon chancelante cet article, particulièrement mal construit.
Bizarre, il y a 2 mois j’ai rencontré une cousine qui après reconversion, est professeur des écoles en classe ulis, m’a bien dit que l’on peut être autiste et lyme.
Un autiste peut évidemment être infecté et développer une maladie de Lyme, on n'est pas immunisé. La discussion portait sur le fait que la maladie de Lyme puisse être confondue avec l'autisme, ce qui, dans la discussion, semble peu probable et en tout état de compte, non étayé.
Des témoignages non vérifiables, et produits dans un cadre non scientifique, n'ont pas vraiment de valeur. Dans la charte, nous préconisons de ne diffuser ici que des informations s'appuyant sur une méthodologie scientifique raisonnablement cohérente. Tout ça pour éviter un emballement déconnecté de la réalité : le nombre de personnes, plus ou moins médiatiques, qui prétendent avoir vu réduire les symptômes autistiques avec tel ou tel procédé est en effet inimaginable.
bonjour,WinstonWolfe a écrit : ↑dimanche 8 décembre 2019 à 10:08La discussion portait sur le fait que la maladie de Lyme puisse être confondue avec l'autisme, ce qui, dans la discussion, semble peu probable et en tout état de compte, non étayé.......Des témoignages non vérifiables, et produits dans un cadre non scientifique, n'ont pas vraiment de valeur.
Rien d'étonnant qu'après diagnostic de Lyme le traitement améliore la vie, indépendamment de ce qui bloque encore et qu'il faut diagnostiquer (car à part l'autisme et Lyme il y a toutes sortes de troubles mentaux ou de maladies qui peuvent modifier le comportement).Moune a écrit : ↑dimanche 8 décembre 2019 à 8:03Diagnostiqué maladie vectorielle à tiques ( c’est à dire lyme et co infection ) en février et fin du traitement en octobre. Fac mise en stand-by grâce à des aménagements d’emploi du temps.
Du mieux et du vraiment mieux depuis la fin du traitement antibiotiques antiparasitaires antifongiques mais ça bloque encore
En cours de diagnostic autisme par le biais de la fac.
Les diagnostics adulte sont de nos jours tellement fréquents que la remarque "on l'aurait vu" indique surtout que la personne n'est pas à jour de ses connaissances dans ce domaine. Et le WAIS (test QI) n'est pas une évaluation de l'autisme.
Pour les patients ayant des troubles chroniques, attribués à la borréliose de Lyme, les études thérapeutiques sont unanimes : aucune d’elles n’a montré un intérêt à prolonger les traitements antibiotiques [7]. C’est-à-dire qu’un traitement non efficace après 2 à 3 semaines ne sera jamais plus efficace après plusieurs mois. Dans ces conditions, il ne faut pas prolonger ces traitements, avec des risques d’effets secondaires qui augmentent avec l’exposition.
[7] Anneleen Berende et al: Randomised trial of longer term therapy for symptoms attributed to Lyme disease, N Eng J Med 374, 2016, pp. 1209–20.
Au contraire, sans rappel de l'état de l'état des connaissances (consensus scientifique), les personnes concernées en souffrance ont tôt fait de s'emballer sur de fausses pistes.
Plus que les posteurs, ce sont leurs propos qu'on compare à l'état des connaissances.