Les vrais aspergers

[olivierfh]

lors de cette première entrevue j'étais tellement stressée, mal à l'aise que je n'ai pas évoqué toute la compilation anamnésique ( néologisme ? ) que j'avais entreprise et me suis maladroitement exprimée.

On peut préparer des notes et les utiliser (ou si c'est difficile, simplement les lire).

[Space]

Lorsque je parle avec des neuro "très typiques" il semble que leur motif de communication soit davantage Relationnel et le mien Informatif. J'imagine que d'autres sont dans ce cas ?

Oui, c’est le cas pour moi aussi sauf avec quelques rares personnes spéciales à mes yeux mais qui, je pense, ne sont en réalité pas si neurotypiques que cela...

[Idoine]

Merci à vous tous pour vos réponses si justes, précises et partant précieuses. Vous êtes chouettes ! ( dixit la fille qui n'en est qu'à son premier forum et qui éprouvait une certaine appréhension ( une appréhension certaine) à l'idée participer à vos échanges)

[rauw]

Pourriez- vous me dire ce que vous pensez de cette phase prononcée par un psychiatre, à savoir que " les vrais aspergers ne recherchent pas les relations sociales. Ils ne cherchent pas à être acceptés, reconnus par les autres." ?

J'en comprends qu'il y aurait des "vrais" aspergers et des "faux" selon la conception du psychiatre. Et que les vrais ne cherchent pas à être acceptés par autrui (bon je ne fais que paraphraser lol..).

Ce que j'en pense : qu'on ne devrait pas classer automatiquement et préjuger qui est asperger (ou non) selon ce critère de "recherche de reconnaisance". J'en connais pas mal qui "veulent des relations", donc soit la phrase en soi est erronée, ou alors les diagnostics de ces personnes sont mauvais. A vrai dire, même dans le dsm ce n'est pas un critère exclusif.

Dsl pour ce qui s'est passé, ainsi que le sentiment de négation. Son attitude a été (involontairement ?) maladroite (*) et ne fait pas office de diagnostic définitif, puis à mon avis tu en ressortiras plus forte d'autant plus que tu peux en discuter sur le forum.

(*) loin d'être la première fois que cela survient avec un professionnel de la santé...

[cléa]

Lorsque je parle avec des neuro "très typiques" il semble que leur motif de communication soit davantage Relationnel et le mien Informatif. J'imagine que d'autres sont dans ce cas ?

Oui, c’est le cas pour moi aussi sauf avec quelques rares personnes spéciales à mes yeux mais qui, je pense, ne sont en réalité pas si neurotypiques que cela...

Bonjour @Space

Pareil pour certaines personnes avec lesquelles je parle bien ou a peu près : ils me semblent un peu en décalage.

Je me rappelle aussi avoir parlé de bon coeur à des gens de façon spontanée et informative puis ne plus être à mon aise lorsque ils revenaient vers moi sans motif particulier.

[freeshost]

Ouais, comme d'autres ont déjà dit, les "vrais" face aux "faux", ça fait penser aux relents identitaires, essentialistes, voire racistes et eugénistes. ["les vrais Suisses", "les vrais Français", "les vrais chrétiens", "tu seras un homme, mon fils", "toi, t'es un vrai", "un vrai ami", etc.] Une vraie pandémie !

Quant à rechercher des relations sociales, c'est nuancé. Certains en recherchent, mais pas tous le même type de relations, pas tous sur la même durée, pas tous dans les mêmes buts, pas tous en même quantité ou fréquence, etc. Et certains préfèrent la discrétion, le calme, plutôt que la course éperdue vers la croissance des attentes (et des aspirations, et des promesses, et des cadeaux, etc.).

Il y a aussi sûrement du lien avec le fait de vouloir voir des corrélations (simplistes donc) là où il n'y en a pas. Exemple fameux avec le "tu es capable de ... donc tu ne peux pas être autiste". Capable, donc able, donc ableism, donc validisme.

[zeffe]

Qu'il y a encore trop de médecins qui font des généralités alors que chaque personne autiste à ses propres besoins et sa personnalité ...

[2N3055]

Oui, pour reformuler le message que j'ai posté dans ce fil de discussion,
si certains médecins parlent de "vrais" autistes Asperger,
c'est sans doute qu'il doit aussi exister des "vrais" médecins.

D'ailleurs, j'ai pu constater que j'ai été pendant plus de quarante ans traité comme un vrai psychotique, avec toute la vrai médication qu'il faut, par des "....." médecins

[rauw]

Oui, pour reformuler le message que j'ai posté dans ce fil de discussion,
si certains médecins parlent de "vrais" autistes Asperger,
c'est sans doute qu'il doit aussi exister des "vrais" médecins.

D'ailleurs, j'ai pu constater que j'ai été pendant plus de quarante ans traité comme un vrai psychotique, avec toute la vrai médication qu'il faut, par des "....." médecins

De quel diagnostic s'agissait-il (s'il y en a eu un de leur part, autre que "psychotique") ?