[Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#31 Message par Tugdual » mercredi 2 mars 2022 à 9:25

Pas d'avis pour moi, je me contente de prendre note de cet état des lieux.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#32 Message par Tugdual » dimanche 5 juin 2022 à 8:19

« Pourquoi avez-vous l'esprit mal placé », par Le Muséum des Pourquois :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Bubu
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#33 Message par Bubu » mardi 7 juin 2022 à 21:26

"Qu'est ce qu'on fait messieurs si deux pédés veulent se marier ?
Moi j'ai une solution, mais c'est 15 ans de taule alors ..."


:mrgreen: :arrow:

Citation d'un sketch d'Elie Semoun (parmi les meilleurs) , satirique contre l'extrême .... extrême droite. Qui haït le monde.
Je ne peux pas parler de qui je pense (secret médical oblige. On ne peut pas publiquement parler des pathologies des patients) : Eric Zemmour, qui est négationniste, comme si ça ne suffisait pas comme ça, un démon à tête de persécuté qui s'énerve tout seul sur les plateaux et lors de ses discours et débats. Il est pathétique. Enfin, le RN au fond n'a pas une idéologie franchement plus saine. Ils mettent des tutus et de la dentelle, mais c'est la même chose : on fout à la mer les bougnoules, on fout le feu aux pédés et aux gouinasses sur des bûchers, et on noie les féministes. On restaure la monarchie absolue grâce à Louis XX. On rétablit la peine de mort. On sort de l'Europe. Les personnes musulmanes sont toutes terroristes et provoquent le grand remplacement (théorie à l'origine néo-nazie). C'est sûr c'est un complot contre la France. Enfin je m'arrête là car je n'en peux plus : car je vais vomir, à force de répéter leur diarrhée verbale.
Leur idéologie (que ce soit Reconquête, le RN, ou les patriotes, etc ...) n'est pas digne de la république française. Et pourtant ils sont cons vaincus qu'ils sont meilleurs patriotes que tout le monde. Regardez leur politique économique : ils nous conduiraient à la faillite nationale. Ils représentent la nouvelle ère de l'obscurantisme.

Pour remonter le moral, ça ne vous dirait pas un petit verre de sangria ?
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

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#34 Message par Jiheu » mardi 21 juin 2022 à 14:06

Fils de 16 ans dont le diagnostic est confirmé.

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#35 Message par Tugdual » jeudi 23 juin 2022 à 11:45

Tout le monde n’aime pas le sexe :
Extrait :
L’asexualité désigne l’absence d’attirance sexuelle envers autrui, et est considérée depuis 2017 comme une orientation sexuelle à part entière, concernant 1 à 4 % de la population selon les études.

[...]

Ce serait ça, le point de départ des études asexuelles : cesser de considérer les personnes qui ne manifestent pas de désir sexuel comme des anomalies et accepter qu’elles font – et ont toujours fait – partie intégrante de notre société. Et se poser, bien sûr, toutes les questions que cela implique, que ce soit du point de vue scientifique, sociologique, historique ou des études artistiques.

[...]

Beaucoup de gens ont du mal à visualiser comment on peut transformer le constat de l’existence de la communauté asexuelles en recherches concrètes. La biologie peut par exemple être convoquée : on va se demander ce qui peut expliquer scientifiquement la variation du désir chez l’être humain, de la même manière qu’on a prouvé scientifiquement l’existence naturelle de l’homosexualité. Est-ce que l’asexualité est culturelle, est-ce qu’elle est liée au vécu individuel des personnes, ou est-ce qu’elle s’explique par des différences biologique concrètes ? Ce sont bien entendu des questions intéressantes pour les biologistes.

Parallèlement, la sociologie peut aussi s’emparer de beaucoup de questions posées par l’asexualité. D’abord en fournissant des données fiables sur la population asexuelle, pour se demander pourquoi plus de personnes se définissent comme asexuelles dans certains milieux, certaines tranches d’âges… et selon leur genre. Pourquoi plus de femmes que d’hommes se définissent comme asexuelles, par exemple ? Est-ce que les traumatismes sexuels peuvent créer un désintérêt pour le désir sur le long terme ? À l’inverse, est-ce que les normes viriles de notre société peuvent rendre plus difficile un coming-out asexuel chez les hommes ? Les études asexuelles peuvent alors devenir un moyen de questionner notre rapport au sexe selon notre genre de manière beaucoup plus large et intéressante pour beaucoup de monde…

[...]

Bien entendu, les études asexuelles peuvent profiter aux personnes asexuelles, en leur permettant de mieux se comprendre et en leur donnant de grandes figures auxquelles s’identifier, ainsi qu’une visibilité plus grande. Mais est-ce que nous n’avons pas tous et toutes quelque chose à gagner dans ce questionnement du désir ? Est-ce que l’étude de toutes ces figures ne peut pas nous aider, d’un point de vue moderne, à reconsidérer notre rapport au sexe, et à nous libérer de toutes les pressions sociales d’actions et de performances liées à la sexualité ?
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#36 Message par Tugdual » jeudi 4 août 2022 à 9:52

La grande mondialisation du sexe :
Extrait :
Il y a eu le taylorisme, le Coca-Cola et les jeans Levi's. Mais la mondialisation ne s'est pas contentée d'uniformiser nos façons de nous habiller, de manger et boire ou même de travailler; elle s'est également immiscée dans nos lits.

[...]

«Jusque dans les années 1970-1980, on parlait de séduction française, italienne ou anglaise. Le Français représentait l'amour libre, l'Italien le “seductore” personnifié par Aldo Maccione. L'Anglais, c'était le chic et la réserve. Aujourd'hui, on s'habille tous avec les mêmes marques internationales. Et ces différences se sont effacées», illustre Philippe Brenot, psychiatre, psychothérapeute de couple et auteur de L'incroyable histoire du sexe. Un ouvrage façonné avec Laëtitia Coryn, et dont les deux tomes ressortent le 25 août 2022 aux Arènes, dans une nouvelle édition.
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#37 Message par Tugdual » lundi 8 août 2022 à 8:54

Les découvertes sur l'orgasme :
Extrait :
Malgré les avancées scientifiques relatives à la définition et à la compréhension globale de la réponse sexuelle, la question de l'orgasme convoque encore bien des imaginaires et des interrogations.

Pour dire les choses simplement: le mystère de l'orgasme demeure. Mystère que la littérature tente régulièrement de sonder par-delà l'expertise scientifique, à en croire les scènes culturelles et les musées qui, en la matière, ont encore de nombreuses choses à (dé)montrer. Il faut dire que le thème de l'orgasme se prête merveilleusement à l'étude. D'une part parce qu'il relève de l'universalité, d'autre part parce qu'il se vit dans l'intimité. Universel et particulier, deux thèmes majeurs en sciences et sciences humaines où les approches systémiques côtoient les questions d'identité. Par ailleurs, l'orgasme est à l'humain ce qu'est l'extase au divin. Ce dernier aboutit à un transport. C'est le grand chavirement. L'orgasme figure et défigure les êtres. Il les déplace.

Mais en ce début de XXIe siècle, sommes-nous encore sûrs de vouloir adhérer à certaines croyances sur l'orgasme, alors que depuis quelques années, on le sait, les «fonctions de l'orgasme» ont changé? Sommes-nous sûrs de vouloir tenir le cap, voire le «gap» (fossé orgasmique relayé par de nombreux médias) alors qu'aujourd'hui, l'orgasme est devenu pour beaucoup synonyme d'injonctions, frustrations, simulations et parfois d'addictions? «Je jouis donc je suis», proclame la société à tout va. Quitte à créer de la culpabilité, des complexes ou des angoisses de performances jusqu'à l'asphyxie progressive du plaisir. Cependant, certaines modalités de jouissance semblent être en train de changer.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#38 Message par Woody » lundi 8 août 2022 à 9:49

De par ma petite expérience, j'ai pu réaliser que les goûts et les attentes étaient assez différentes suivant les individus, ce qui réduit à néant toute tentative de protocole standard des ébats amoureux au risque d'une triste lassitude et de passer à côté de l'essentiel. Il me semble que le mieux à faire pour les concernés est d'être à l'écoute de l'autre, de son corps et de ses envies, pour réinventer ces ébats juste pour eux. Sinon, on se retrouve encore couramment dans une situation de domination ou l'un est objetisé pour le plaisir de l'autre et sans réciprocité.
TSA diagnostiqué en mai 2022
(+ TAG, TDA/H et PS)

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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#39 Message par Tugdual » mardi 16 août 2022 à 10:16

Série vidéo :
Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#40 Message par Tugdual » mardi 28 février 2023 à 12:43

Sexe et drogues :
Spoiler : Extrait : 
Le fait d’être sous l’effet d’un psychotrope lors d’un rapport sexuel est relativement courant, ce n’est pas systématiquement pathologique. Deux types de situations sont à distinguer : le cas le plus fréquent est occasionnel. La consommation d’alcool à visée festive permet de briser la glace, susciter une rencontre et in fine faciliter un rapport sexuel.

[...]

Dans d’autres situations, la prise de substances sera effectuée à dessein : le produit psychoactif est une condition sine qua non de la vie sexuelle. On estime que 2 à 5 % de la population générale prendrait un produit « la plupart du temps » ou « tout le temps » avant le sexe. Ce caractère systématique témoigne d’une souffrance. L’impossibilité de conserver une vie sexuelle sans ces artifices provoque une mésestime de soi.

La nécessité d’être dans un état second pour accéder au sexe peut avoir plusieurs origines. L’ivresse ou la drogue n’y apportent en général pas de réponse satisfaisante. Les substances consommées viennent amplifier une vulnérabilité préexistante (anxiété, dépression…). Il existe de plus un risque de développer une dépendance propre au produit, dont la prise n’est plus associée au sexe, aggravant de facto la situation globale de l’individu.

[...]

Si l’alcool est une des substances les plus étudiées car une des plus fréquemment consommées, ce sont les nouveaux roduits de synthèse (NPS) qui sont actuellement responsable d’une véritable épidémie de santé publique parmi les hommes ayant des relations homosexuelles.

[...]

Apparu au début des années 2000, le chemsex est le dernier avatar du sexe sous substance. Drogues de synthèses ciblées, rencontres démultipliées sur les réseaux sociaux et vision utilitariste du corps et du plaisir s’y télescopent dans un vénéneux cocktail.

[...]

Les effets recherchés sont la désinhibition, une augmentation du plaisir sexuel et un puissant « sentiment de connexion » avec le partenaire.

[...]

Mais les flèches de ce Cupidon pharmacologique sont très éphémères. L’effet des produits dure quelques dizaines de minutes tout au plus, ce qui pousse les usagers à consommer toujours plus.

Conséquence : une perte totale de la notion du temps, qui transforme le rapport en véritable marathon de drogue et de sexe qui dure vingt-quatre, quarante-huit heures… ou plus. Le problème posé par le chemsex n’est pas moral mais bien sanitaire.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#41 Message par Tugdual » mercredi 10 mai 2023 à 21:18

Sur le blog de Richard Monvoisin :
Extrait :
Remar­quable cycle de quatre épi­sodes de l’é­mis­sion LSD, sur France Culture, réa­li­sée par Séve­rine Cas­sard.

[...]

Enfin, plein de choses abor­dées, les cou­rants straight edge, les Incels et leurs dérives, j’ai retrou­vé avec plai­sir la légen­daire Made­leine Pel­le­tier, le pod­cast por­no fémi­niste Voxxx, que j’ai déjà écou­té, les mora­listes com­me­Tis­sot et les contemp­teurs du péché d’O­nan – la mas­tur­ba­tion, la vie sexuelle des prêtres au sémi­naire, etc. Plein plein de thèmes aux­quels je suis habi­tué et qui pour­tant conti­nuent de m’in­ter­ro­ger : pour­quoi est-ce que j’ai une sexua­li­té, ai-je été chiant avec des per­sonnes asexuelles (cer­tai­ne­ment) ai-je une sexua­li­té « de droite » (cf épi­sode 4), et dans quelle pro­por­tion j’im­pose une « charge » de la séduc­tion et leurs frais atte­nants (épi­la­tion, cel­lu­lite, chi­rur­gie esthé­tique, lin­ge­rie, contra­cep­tion…) à mes par­te­naires femmes sans m’en impo­ser une moi-même. Il y a un pas­sage qui m’a fait mou­rir : le coup des ongles de pied (épi­sode 4, vers la 12ème minute).

Présentation (France-Culture) :
Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à ne plus avoir d’activité sexuelle, soit parce que nous sommes empêché.es, soit parce que nous ne sommes plus intéressé.e.s. Et cette absence de sexualité est un des grands tabous de nos sociétés : on n’en parle pas !

[...]

Baiser serait la panacée, le plaisir suprême, la plus raffinée des jouissances. Le sexe serait une condition sine qua non à la réussite de sa vie, un ciment dont dépendrait la pérennité du couple et la stabilité familiale. Il nous faut « réussir » notre sexualité, « booster » notre libido, et autres termes issus du jargon marketing. Mais la réalité est que nous ne baisons pas autant qu’on voudrait le faire croire.

[...]

Une série d’Ovidie et Tancrède Ramonet, réalisée par Séverine Cassar.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#42 Message par Tugdual » mardi 13 juin 2023 à 14:12

En replay jusqu'au 05/12/2023 :
Présentation :
Subie ou volontaire, l’abstinence suscite dans nos sociétés hypersexualisées l’incompréhension et la gêne. Des hommes et des femmes, en couple ou célibataires, témoignent.

[...]

Jamais dans l'histoire du monde occidental le sexe n'a été autant vécu et pratiqué librement. Mais un tabou demeure : qu'en est-il de celles et ceux qui n'ont pas ou plus de rapports charnels ? De quelle façon s'en accommodent-ils ? Avec franchise et souvent émotion, sept hommes et femmes livrent les raisons de leur abstinence, volontaire ou subie, la manière dont ils la vivent et les réflexions qu'elle leur inspire. Des témoignages forts qui interrogent notre identité, nos désirs profonds et le poids des injonctions sociales, qui font de l'activité sexuelle à la fois la norme et la clé d'une existence réussie.
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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#43 Message par lulamae » mardi 13 juin 2023 à 19:01

Intéressant, car j'ai discuté avec mes filles du fait que je me définirais bien comme asexuelle, mais ayant eu une vie sexuelle pendant longtemps (et des enfants donc), je ne me sentais pas autorisée à me définir ainsi. Je n'aime pas et n'ai jamais vraiment aimé le sexe, même dans l'amour, et certainement pas en soi. Seulement, les attentes sont telles envers les femmes que dans ma génération (née en 68), je n'aurais JAMAIS imaginé même que c'était possible de vivre simplement sans sexe, tranquille et épanoui.e par rapport à cette abstinence volontaire. Et puis, j'avais l'impression qu'il fallait dans ce cas renoncer à une relation amoureuse (ce que j'ai d'ailleurs fait, car je suis sans doute aromantique aussi, ça ne me manque pas, et ce depuis 4 ans.

Mes filles pensent que cela est possible, me disant que c'est comme un gay qui se serait forcé à coucher avec des femmes parce qu'on l'a convaincu qu'"il faut".

Ma fille aînée m'a offert ce livre pour, m'a-t-elle dit, m'aider à me situer :
https://www.editions-observatoire.com/c ... _du_No_Sex

Je précise que mes filles ont 18 et 20 ans, et que la discussion ne portait en rien sur des détails ou mon vécu, mais sur les catégories LGBTQIA et la réception de ces profils dans la société. Je me demande parfois si se dire asexuel.le n'est pas un coming out plus difficile que les autres.

J'avais en tête cette série, aperçue sur Arte puis oubliée.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.

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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#44 Message par lulamae » samedi 15 juillet 2023 à 15:00

En revenant sur Ovidie, personnage emblématique d'une libération sexuelle et de la production d'une pornographie féminine, en même temps que l'essai d'une éducation sexuelle qui mette en place le respect du consentement, elle explique ici qu'elle veut sortir de la sexualité :

Grève du sexe - Ovidie (en 2 parties de 15:15 et 18:16) :



Ovidie a écrit : "Et moi, je me suis demandé à un moment jusqu'à quel point, en pensant faire bien, c'est-à-dire en apportant un discours de libération, en disant aux femmes : "Bah voilà, ça peut être chouette, ça peut vous arriver aussi, etc." (...) Je me suis demandé jusqu'à quel point ce discours-là, d'émancipation, était pas en train de se faire récupérer. (...)"
En 2012, elle se rend compte de tout ce que le numérique a changé dans la sexualisation sur les réseaux sociaux, la manière dont on se transforme en produit pour attirer de l'audience ; elle comprend qu'au lieu d'une émancipation par le sexe, c'est une nouvelle forme d'aliénation qui arrive au galop.
Diagnostic d'autisme juillet 2019.

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Re: [Index Sexualité] Pour parler de sexualité...

#45 Message par freeshost » samedi 15 juillet 2023 à 15:09

Mais qu'est-ce qui pousse des personnes à vouloir faire un maximum d'audience ? Un max' de fric ? Un max' d'attention, de validations et de compliments ? :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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