Forum Asperansa

CharlieFox a écrit : ↑mardi 15 septembre 2020 à 12:34Est-ce que vous aussi vous avez tendance à être physiquement tendu quand vous êtes avec des gens ?
Et plus il y a de gens, ou plus la situation est stressante, et plus vous êtes tendu au point de paraître complètement rigide dans certaines situations ?

Clovis a écrit : ↑mardi 15 septembre 2020 à 12:56quand je me retrouve seul et que je me relâche j'ai souvent les machoires qui claquent toutes seules, comme si je grelottais par exemple, ça peut donner une idée du niveau de tension auquel m'amènent les interactions sociales banales du quotidien.

olivierfh a écrit : ↑mercredi 16 septembre 2020 à 8:37

Clovis a écrit : ↑mardi 15 septembre 2020 à 12:56quand je me retrouve seul et que je me relâche j'ai souvent les machoires qui claquent toutes seules, comme si je grelottais par exemple, ça peut donner une idée du niveau de tension auquel m'amènent les interactions sociales banales du quotidien.

Ah c'est dû à la tension nerveuse ça?
Dans le même ordre d'idées, une dentiste m'a dit récemment que les douleurs légères que je sentais parfois au niveau des molaires du bas alors qu'elle les voyait en bon état devait venir de ce que je serrais les dents trop souvent.

les machoires qui claquent toutes seules,

Clovis a écrit : ↑mercredi 16 septembre 2020 à 10:21 Chez moi les douleurs musculaires (nuques, dos...) souvent accompagnés de maux de têtes se manifestent généralement le week-end, surtout le dimanche, quand je serais supposé pouvoir me détendre / reposer...

CharlieFox a écrit : ↑mardi 15 septembre 2020 à 12:34 Est-ce que vous aussi vous avez tendance à être physiquement tendu quand vous êtes avec des gens ?
Et plus il y a de gens, ou plus la situation est stressante, et plus vous êtes tendu au point de paraître complètement rigide dans certaines situations ?

Spoiler : 

Moi j'ai longtemps trouvé que c'était un machin encombrant, limitant et contraignant (il faut lui donner à manger, à boire, le vidanger, le soigner), comme s'il s'agissait d'un objet dont j'étais un peu dissociée.
Puis un jour m'est venue l'idée de faire un tatouage : je ne m'attendais pas à l'impact que ça aurait. C'est comme quand on emménage dans un appartement (on ne se sens pas encore chez soi), qu'on décide de repeindre les murs, de revoir la déco, et que là, enfin, on s'approprie le logement comme étant le sien, on se sens chez soi.
Ben c'est l'effet que ça m'a fait : un coup de déco et magie! Je m'approprie mon corps, je l'accepte comme étant mien.
Bref ça fait un peu état post traumatique, alors que je n'ai jamais vécu d'évènement pouvant justifier une telle scission.

Zia . a écrit : ↑dimanche 10 janvier 2021 à 13:27 Bref ça fait un peu état post traumatique, alors que je n'ai jamais vécu d'évènement pouvant justifier une telle scission.

Nano a écrit : ↑dimanche 30 mai 2021 à 19:14 On peut souffrir de traumatisme sans savoir quel était le trauma d'origine. Cela peut être lié à ta naissance ou ta petite enfance (donc tu ne t'en souviens pas), ou à des événements familiaux antérieurs (trauma transgénérationnel).

Spoiler : ▮▶ : 

Nano a écrit : ↑dimanche 30 mai 2021 à 19:14

Zia . a écrit : ↑dimanche 10 janvier 2021 à 13:27 Bref ça fait un peu état post traumatique, alors que je n'ai jamais vécu d'évènement pouvant justifier une telle scission.

On peut souffrir de traumatisme sans savoir quel était le trauma d'origine. Cela peut être lié à ta naissance ou ta petite enfance (donc tu ne t'en souviens pas), ou à des événements familiaux antérieurs (trauma transgénérationnel).
Ce que tu écris plus haut sur la rigidité de ton corps me fait également penser à des tensions traumatiques.
Pour ma part, j'ai beaucoup appris sur le traumatisme en regardant les vidéos de Cyrinne Ben Mamou : "Comprendre le traumatisme".
J'ai appris à me détendre, à retrouver un meilleur rapport avec mon corps et à identifier les moments où la physiologie du traumatisme prend le contrôle sur ma vie (dans ces moments-là, je sais que je dois lâcher-prise, éviter les échanges sociaux car je suis très anxieuse, pour des raisons souvent liées à mon passé et non à la situation présente).