[Index Informatique] Réseaux sociaux, GAFAM...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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#76 Message par Tugdual » lundi 3 janvier 2022 à 16:50

Univers parallèles et mondes virtuels :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#77 Message par Tugdual » jeudi 6 janvier 2022 à 10:22

Google aurait payé Apple pour que l'entreprise :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#78 Message par Tugdual » vendredi 14 janvier 2022 à 13:40

Twitch a supprimé plus de bots haineux :
Extrait :
« Les attaques de bot sont partout sur Internet », explique Angela Hession dans sa lettre, « et il n’y a pas de solution simple contre elles. Nous ne serons certainement jamais complètement capables d’en venir entièrement à bout ». Angela Hession indique cependant qu’en 2021, plus de 15 millions de bots ont été « bannis de manière proactive » par les équipes de Twitch. Ce chiffre est particulièrement impressionnant, surtout lorsqu’on le compare avec les 7 millions de créateurs qui font des lives chaque mois sur la plateforme.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#79 Message par Tugdual » mercredi 26 janvier 2022 à 10:39

GAFAM - comment limiter :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#80 Message par Tugdual » vendredi 28 janvier 2022 à 14:31

Amazon a dissous l'armée Twitter qu'il a payée :
Extrait :
Amazon a mis fin à une campagne d'influence controversée dans laquelle il a payé des travailleurs pour qu'ils tweetent à quel point ils aiment travailler chez Amazon, a rapporté le Financial Times. Les employés des entrepôts du détaillant (qu'il appelle centres de distribution) ont été payés pour partager des impressions positives sur l'entreprise et pour nier les échecs largement signalés sur le lieu de travail (comme le fait que plusieurs employés étaient obligés d'uriner dans des bouteilles afin d'atteindre les objectifs de performance, notamment en réduisant leurs pauses).
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#81 Message par Tugdual » samedi 29 janvier 2022 à 13:12

Dans le Journal du CNRS :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#82 Message par freeshost » mardi 1 février 2022 à 0:10

Spotify commence à se faire déserter en raison de désinformation sur la Covid-19.

Gilles Vigneault retire à son tour ses oeuvres de Spotify.
Caroline Montpetit

Lundi 31 janvier 2022 17 h 45 (GMT - 5 ; Québec)

Après Neil Young et Joni Mitchell, c’est au tour de Gilles Vigneault de retirer ses œuvres de la plateforme de musique en ligne Spotify, pour protester contre le fait que ce géant suédois de la musique en ligne héberge aussi Joe Rogan, animateur américain controversé, accusé de désinformation sur les vaccins anti-COVID.

Dans un communiqué, l’auteur-compositeur-interprète Gilles Vigneault dit soutenir la démarche des auteurs-compositeurs et interprètes de musique folk canadiens Neil Young et de Joni Mitchell, qui ont tous deux boycotté la plateforme au cours de la dernière semaine pour les mêmes raisons. Avec l’appui de Tandem sa compagnie de disques, le nonagénaire demande que tous ses titres soient retirés de la boutique numérique.

« Je trouve, pour ma part, et j’ai toujours trouvé que lorsqu’un artiste de toute culture humaniste connue donne un bon exemple de rigueur citoyenne et d’exigence intellectuelle, il y a des raisons impérieuses de le suivre, dit-il. Je trouve donc que Neil Young et Joni Mitchell ont raison de nous donner cet exemple et c’est aussi honorable que pertinent de les suivre dans leur rejet des faussetés avérées dangereuses professées par des théoriciens du populisme galopant. J’appuie donc de toutes mes convictions leur démarche audacieuse, dictée par une éthique qui est la véritable gardienne de nos pensées et de nos valeurs ».

Plus précisément, Vigneault, Mitchell et Young en veulent à désinformation véhiculée sur ses podcasts par Joe Rogan, dont des entrevues effectuées avec des opposants aux vaccins contre la COVID-19, décourageant la vaccination des jeunes et poussant l’utilisation d’un traitement non autorisé, l’ivermectine. Selon l’AFP, Rogan aurait signé un contrat de 100 millions de dollars avec Spotify, et c’est lui qui y attire les plus fortes cotes d’écoute.

Spotify tente de calmer le jeu

Dans un effort pour désamorcer la tempête lancée par Neil Young la semaine dernière, le p.-d.g. et fondateur de Spotify, Daniel Ek, annonçait que tous les podcasts de Spotify seraient désormais accompagnés d’informations sur la COVID-19. Une mesure effective « dans les prochains jours », a-t-il promis.

« Sur la base des retours que nous avons depuis ces dernières semaines, il est devenu clair pour moi que nous avions une obligation de faire plus pour fournir de l’équilibre et donner accès à une information largement acceptée des communautés médicales et scientifiques », a déclaré le milliardaire suédois. Spotify, qui a développé un lucratif réseau de podcasts en ligne, a également rendu publiques dimanche ses règles d’utilisation et affirme « tester des façons » de davantage signaler aux créateurs de podcasts « ce qui est acceptable », sans évoquer directement sanction ou exclusion.

Déjà, plus de 200 professionnels de santé américains avaient tiré la sonnette d’alarme après que Joe Rogan a reçu à son émission un médecin très apprécié des anti-vaccins, Robert Malone. « Ils ont une opinion différente du discours majoritaire » que je voulais entendre, a expliqué ensuite Joe Rogan en affirmant être surtout « à la recherche de la vérité » et vouloir « avoir des conversations intéressantes avec des personnes qui ont des opinions différentes ». Il a cependant salué la décision de Spotify d’ajouter des informations relatives à la COVID dans tous leurs podcasts.

En parallèle, sur les réseaux sociaux, naissait un mouvement de désabonnement à Spotify. Le prince britannique Harry et son épouse Meghan Markle — qui ont signé avec la plateforme un accord estimé à 25 millions de dollars — ont fait savoir dimanche qu’ils avaient exprimé « leurs inquiétudes » à Spotify sur la question.

Avec l’Agence France-Presse
Gilles Vigneault et Loco Locass savent que tout le monde est malheureux avec l'argent. :mrgreen:

En plus, j'ai vu en concert en Suisse Gilles Vigneault (à Saint-Imier, dans le Jura Bernois, district du canton de Berne ; j'étais un des seuls jeunes) et Loco Locass (à Delémont, la capitale du canton du Jura). :P Bon, ça fait des années d'ça. M'a pas oublié, même si j'ai aucune photo ou vidéo de ces shows.


Modération (Tugdual) : Ce message a été déplacé depuis juste après ici.
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#83 Message par Tugdual » mercredi 2 février 2022 à 17:18

« Notre relation si étrange », par Dirty Biology :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#84 Message par freeshost » vendredi 4 février 2022 à 19:29

Des résultats décevants pour les débuts de Meta, la maison mère de Facebook
AFP

Publié jeudi 3 février 2022 à 04:41
Modifié jeudi 3 février 2022 à 06:42

Le géant des réseaux sociaux, qui veut se réinventer avec le metaverse, a vu le nombre d’utilisateurs de ses plateformes stagner fin 2021 et son bénéfice baisser de 8%. Pour la première fois de son histoire, Facebook a même perdu un million d'usagers quotidiens actifs en trois mois

Ce sont les premiers résultats (décevants) publiés depuis que Facebook est devenu Meta, fin octobre. La maison mère de Facebook et Instagram a vu son bénéfice net baisser au quatrième trimestre et le nombre d’utilisateurs de ses plateformes stagner en fin d’année, un constat sans précédent pour le géant des réseaux sociaux.

Au 31 décembre 2021, 2,8 milliards de personnes fréquentaient l’un de ses quatre services (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp) au moins une fois par jour et 3,6 milliards au moins une fois par mois. Des chiffres en légère augmentation sur un an, mais quasi équivalents à ceux du troisième trimestre. Le réseau social d’origine, Facebook, a lui perdu environ 1 million d’utilisateurs quotidiens actifs en trois mois (1,929 milliard fin décembre).

Une stagnation face à la concurrence redoutable de TikTok

Dave Weiner, le directeur financier du groupe, a cité une comparaison défavorable avec les mois précédents, quand la résurgence du Covid en Asie aurait accéléré l’adoption du service. «Nous pensons aussi que des plateformes concurrentes nuisent à notre croissance, notamment auprès des jeunes audiences», a-t-il précisé lors d’une conférence téléphonique pour les analystes.

«Les gens ont beaucoup de choix sur la façon dont ils veulent passer leur temps. Et des applis comme TikTok grandissent très vite», a insisté Mark Zuckerberg, le fondateur et patron de Meta.

Les dirigeants de la société ont évoqué la concurrence de TikTok mais aussi d’autres réseaux à plusieurs reprises, alors qu’ils font face à de nombreuses enquêtes et plaintes pour abus de position dominante.

La popularité des «Reels» et les nouvelles règles d’Apple impactent les rémunérations

Du côté des finances, Meta a réalisé un chiffre d’affaires de 33,67 milliards de dollars (29,79 milliards d’euros), conforme à ses prévisions, mais il n’en a dégagé «que» 10,3 milliards de dollars (9,11 milliards d’euros) de bénéfice net au quatrième trimestre, soit 8% de moins que l’an passé. Son titre dévissait de plus de 22% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York mercredi.

A titre d’explication pour cette performance décevante, Meta a mentionné la concurrence et les difficultés sur la chaîne d’approvisionnement dont souffrent ses clients, les annonceurs.

Le groupe californien a aussi noté que ses usagers passaient plus de temps sur les «Reels», un format de vidéos courtes inspiré de l’application TikTok «qui génère des taux de rémunération moins élevés» que les formats classiques d’Instagram.

Surtout, il avait prévenu que les règles imposées par Apple l’année dernière en matière de ciblage publicitaire risquaient d’avoir des conséquences négatives sur ses résultats. La marque à la pomme exige des éditeurs d’applications qu’ils demandent la permission de collecter des données, au grand regret de sociétés comme Meta dont le modèle économique repose sur la vente de publicités personnalisées en fonction des goûts des consommateurs.

Ce changement éthique et technique «affecte la capacité de Meta à évaluer la performance des campagnes publicitaires», a commenté Debra Aho Williamson, analyste chez eMarketer. «Nous estimons que certains annonceurs ont commencé à se retirer en partie de Meta fin 2021 et début 2022, pour tester des canaux numériques alternatifs.»

Incertitudes autour des investissements dans le «metaverse»

Mark Zuckerberg avait alors annoncé vouloir se concentrer sur le «metaverse», considéré dans la Silicon Valley comme l’avenir de l’Internet: un univers parallèle où le public utilisera des lunettes de réalité augmentée ou virtuelle pour interagir, travailler ou se divertir. Mais sa construction se traduit pour l’instant en dizaines de milliards de dollars d’investissements dans la branche Facebook Reality Labs.

Adam Mosseri, le patron d’Instagram, a annoncé mercredi que les utilisateurs pouvaient désormais créer leur avatar, destiné à servir d’identité dans le metaverse. «C’est une représentation virtuelle de qui vous êtes, plus dynamique qu’un profil. Vous aurez des vêtements que vous pouvez porter […] et aussi de l’argent, et n’importe quel bien numérique que vous possédez», a-t-il précisé dans une vidéo. L’objectif est que les personnes puissent «emmener cette identité et ces biens où qu’elles aillent dans le metaverse, sur les applis conçues par Meta ou par n’importe quelle entreprise dans le monde.»

«Il y a beaucoup d’incertitudes autour de ces investissements», a noté Debra Aho Williamson. «Meta va sans doute tester les pubs et l’e-commerce dans ses applis de metaverse cette année, mais ces efforts seront très expérimentaux et ne vont sans doute pas déboucher sur beaucoup de recettes à court terme.»

La confiance des investisseurs est aussi entamée par l’échec majeur de Diem, le projet de monnaie numérique lancé en grande pompe en 2019 pour offrir un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels.
:mrgreen:

Il ne reste plus qu'à encourager les personnes à arrêter les vidéos courtes à la TikTok. :lol:
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#85 Message par freeshost » vendredi 4 février 2022 à 23:43

Jeff Bezos veut faire couper un pont à Rotterdam pour laisser passer son yacht.

Moralité de l'histoire : il faut couper les ponts avec Amazon !
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#86 Message par Bubu » lundi 7 février 2022 à 11:22

freeshost a écrit : vendredi 4 février 2022 à 23:43 Jeff Bezos veut faire couper un pont à Rotterdam pour laisser passer son yacht.

Moralité de l'histoire : il faut couper les ponts avec Amazon !
Joli jeu de mots.
Mots beaucoup moins fins :
Mais Jeff Bezos est un connard.
Il pourrait, grâce à sa fortune, aider de manière humanitaire des pays pauvres (tiers monde). Il pourrait payer la dette de certains pays carrément. Car l'ordre de grandeur de sa fortune, c'est dans les 1000 milliards de $. Astronomique.
Ah bah non! :twisted: , il préfère investir dans le tourisme spatial pour les plus fortunés qui peuvent se payer le périple.
On pourra dire ce qu'on voudra sur Bill Gates, mais (avec l'aide d'autres richissimes), il a dépensé un tiers de sa fortune pour payer un vaccin à tous les enfants d'Afrique. Ça date, je ne me souviens plus contre quelle maladie c'était ... :innocent:
Et ce n'est pas un snob, où ce qu'on appelle un nouveau riche. Il vit dans une grande villa d'accord, mais des gens qui n'auraient même pas sa fortune pourraient avoir la même.
Je crois que la haine contre lui a beaucoup diminué depuis 20 ans.
Je me souviens, à l'époque de Windows95 et 98, c'était un ogre mangeur d'enfants, le diable incarné. Bon ...
Alors que contrairement à Jeff Bezos, sa fortune ne lui est pas montée à la tête...
(Il est même allé voir Steeve Jobs sur son chevet, peu de temps avant sa mort, et ils ont longuement discuté. Comme quoi les rivalités commerciales ne sont que commerciales).

Jeff Bezos est un enfant. Et ça fait peur quand on voit le pouvoir qu'il a. :twisted:
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

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#87 Message par Tugdual » lundi 7 février 2022 à 16:29

Cross-check, le système critiqué que Meta (Facebook) :
Extrait :
Créé en 2013 selon les dires de Meta, le système appelé « cross-check » cherche à éviter que certains contenus publiés sur Facebook ne soient retirés de la plate-forme à cause d’un processus de modération qui aurait été mis en œuvre de façon excessivement rigoureuse. Il s’agirait, en somme, d’une forme de précaution additionnelle, ajoutée dans le but de réduire le plus possible les atteintes à l’exercice de la liberté d’expression sur la plus populaire des plates-formes de réseaux sociaux.

[...]

D’abord, Meta n’a publiquement communiqué au sujet de ce système qu’en 2018, non par volonté spontanée de transparence mais contrainte et forcée, en réaction à un documentaire de Channel 4, basé sur les révélations d’un reporter infiltré dans un centre de modération à Dublin.

[...]

Ensuite, la logique qui sous-tend cross-check prête le flanc à au moins une objection de fond : dans sa mouture initiale, seuls certains comptes bénéficiaient de ce programme qui conditionne tout éventuel retrait de contenu à un examen minutieux en plusieurs étapes, tandis que le reste des comptes se voyaient soumis au processus classique, critiqué entre autres pour son caractère expéditif.

[...]

Quels que soient les développements à venir autour de cross-check, une constante est de plus en plus claire : pour que Meta tente de faire évoluer ses procédures vers plus de transparence, de cohérence et de prise en compte de sa propre responsabilité, elle a besoin d’être soumise à des pressions diverses, provenant d’acteurs externes à elle-même.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#88 Message par freeshost » lundi 7 février 2022 à 17:49

Meta menace de retirer Facebook et Instagram du marché européen si le groupe n'est plus autorisé à échanger les données des utilisateurs européens avec les États-Unis.
Spoiler : 
Stéphane le calme

Le 7 février 2022 à 00:29

La société mère de Facebook, Meta Platforms, envisage de quitter l'Europe si le groupe n'est plus autorisé à échanger des données d'utilisateurs européens avec les États-Unis. Ce message, qui peut être considéré comme une pure menace, a été inclus dans un document qu'elle a déposé auprès de la Commission américaine des valeurs mobilières (SEC), l'organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers.

Ce n'est pas la première fois que le groupe met cette menace sur la table. En 2020, les autorités irlandaises de protection de la vie privée ont fait savoir à Facebook qu'il ne pouvait plus utiliser les clauses contractuelles standard, notamment le Privacy Shield, pour se conformer aux règles de protection de la vie privée lors de l'envoi de données aux États-Unis.

Pour mémoire, l’accord « Privacy Shield » est venu remplacer l’accord « Safe Harbor ». Ce dernier, qui organisait une partie du transfert des données entre l’Union européenne et les États-Unis, a été annulé par la Cour de justice de l’Union européenne le 6 octobre 2015. Après cette décision, la Commission européenne a donc négocié rapidement un nouvel accord avec les États-Unis, afin d'assurer la continuité du flux massif de données entre les deux continents. C’est ainsi qu’a été proposé le Privacy Shield, qui est entré en vigueur à partir du 1er août 2016.

Privacy Shield n'est plus reconnu comme offrant une protection adéquate depuis le 16 juillet 2020, et ne peut donc plus servir de fondement à un transfert de données personnelles de l'Espace économique européen vers les États-Unis d'Amérique. Selon la Cour européenne de justice, les données personnelles sont moins bien protégées aux États-Unis qu'en Europe. Facebook a immédiatement averti que l'arrêt des transferts de données transatlantiques pourrait avoir un impact dévastateur sur l'entreprise. La société s'appuie sur le traitement des données des utilisateurs pour fournir des publicités en ligne ciblées.

Une enquête est toujours en cours par le régulateur irlandais des données. Meta attend donc toujours une décision finale dans l'affaire. Cela pourrait arriver au premier semestre de cette année. Dans ce contexte, la société américaine avertit désormais que si une bonne solution n'est pas trouvée, « nous ne serons probablement pas en mesure d'offrir certains de nos produits et services de base, y compris Facebook et Instagram, en Europe ».

L'affaire a commencé il y a plusieurs années avec une plainte du militant autrichien de la vie privée Maximilian Schrems concernant Facebook Ireland, le siège européen de l'entreprise. Schrems s'était plaint auprès de l'autorité irlandaise de protection des données du transfert de données personnelles de Facebook Ireland à sa société mère aux États-Unis. Il se demande s'ils sont suffisamment protégés aux États-Unis.

Clauses contractuelles types

Outre Privacy Shield, Meta utilise également des accords dits types, ou clauses contractuelles types, comme base juridique principale pour le traitement des données des utilisateurs européens sur des serveurs américains.

Ces accords types sont également examinés à Bruxelles et dans d'autres parties de l'UE.

En effet, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), dans son arrêt du 16 juillet 2020, a indiqué qu'en règle générale, les clauses contractuelles types (CCT) peuvent toujours être utilisées pour transférer des données vers un pays tiers (qu’il s’agisse des États-Unis ou d’un autre pays tiers). Cependant, la CJUE a souligné qu'il incombe à l'exportateur et à l'importateur de données d'évaluer en pratique si la législation du pays tiers permet de respecter le niveau de protection requis par le droit de l’UE et les garanties fournies par les CCT.

Si ce niveau ne peut pas être respecté, les entreprises doivent prévoir des mesures supplémentaires pour garantir un niveau de protection essentiellement équivalent à celui prévu dans l’Espace économique européen, et elles doivent s’assurer que la législation du pays tiers n'empiétera pas sur ces mesures supplémentaires de manière à les priver d'effectivité.

Concernant les États-Unis, la Cour a estimé que le droit américain en matière d’accès aux données par les services de renseignement (en particulier la section 702 du FISA et l’Executive Order 12333) ne permet pas d’assurer un niveau de protection essentiellement équivalent. La poursuite des transferts de données personnelles vers les États-Unis sur la base des CCT dépendra donc des mesures supplémentaires que vous pourriez mettre en place.

Conséquences pour les groupes, labels et magazines de l'UE

Si Facebook devait quitter le marché européen (ce qui serait peu probable étant donné que le marché européen leur rapporte 21 milliards de dollars américains et est leur deuxième plus grand marché), cela pourrait signifier un coup dur pour tous ces groupes, labels et magazines qui dépendent uniquement ou fortement de Facebook pour leurs activités promotionnelles.

Bernard Van Isacker, qui suit toute l'affaire, a fait ce commentaire : « C'est en gros ce contre quoi je mets en garde depuis des années, à savoir de ne pas mettre tous ses œufs dans le panier Facebook. Vous ne possédez tout simplement PAS les données là-bas, vous les louez et chaque fois vous devez payer pour atteindre vos abonnés, à moins que vous n'ayez une publication virale, ce qui n'arrive pas souvent. Nous l'avons également vu avec la façon dont ils ont intentionnellement réduit la portée sur Facebook et Instagram afin que les groupes, les labels et les magazines doivent payer pour faire passer leur message à leurs propres fans, qui ont souvent été achetés en premier lieu via Facebook (qui était une décision idiote en premier lieu). C'est comme si vous deviez acheter le même CD encore et encore si vous vouliez l'écouter Bonkers. Ce problème n'existe par exemple pas avec les multinationales qui vendent des biens un peu plus chers qu'un vinyle ou un CD. Pour les entreprises qui vendent des biens d'une valeur beaucoup plus élevée, le marketing dépensé sur Facebook est en fait assez favorable au retour sur investissement pour ainsi dire. Mais, le retour sur investissement sur Facebook n'est dans la plupart des cas pas vraiment rentable pour la scène musicale, sauf si vous vendez des produits haut de gamme où vos dépenses sont plus équilibrées par le prix de vos produits, je pense aux méga sorties limitées par exemple ou aux gros coffrets ».

Alors que se passera-t-il si Meta quitte vraiment l'Europe ? Bernard explique que : « C'est très simple, tous ceux qui ne se sont appuyés que sur les plateformes Meta pour diffuser leur message auront un problème majeur s'ils ne possèdent pas leurs propres données et sites Web. Je vois que la plupart des labels intelligents travaillent sur leurs propres données, mais tous ceux qui ne le font pas, eh bien, ce sera fini pour eux, j'en ai peur. De même pour les magazines qui s'appuient fortement sur Facebook pour capter l'essentiel de leur trafic, il sera difficile de continuer à être pertinents. Quoi qu'il en soit, Facebook a déjà fortement réduit la portée et le trafic sortant pendant des années, donc je pense que cela aurait dû être un signal d'alarme important pour tous ceux qui ont dormi au fil des ans ».

Des résultats trimestriels attendus par les investisseurs

Les résultats trimestriels de Meta doivent être publiés mercredi, et un représentant a souligné que le développement pour le métavers n'était pas l'objectif principal de l'entreprise, contrairement à ce qu'avait suggéré Mark Zuckerberg lorsqu'il annonçait le changement du nom de l'entreprise lors de l'édition 2021 de la Facebook Connect : « Notre marque était trop liée à un seul de nos services et ne reflétait pas tout ce que nous faisons », a expliqué le PDG du groupe. « Ce nouveau nom marque notre nouvel objectif : aider à donner vie au métavers », avait-il assuré.

Le représentant de Meta a également affirmé que la nouvelle orientation n'a entraîné aucune réduction significative de l'emploi pour les équipes actuelles.

« Il y aura des économies et des pays entiers développés numériquement en utilisant la VR/Web3, et nous ne faisons qu'effleurer la surface », a-t-il déclaré, faisant référence à la technologie métavers de nouvelle génération. « C'est l'avenir de la science-fiction, et Meta a pris la décision audacieuse d'en faire une réalité », a-t-il affirmé, notant que Meta était en tête avec la réalité virtuelle grâce à des produits comme ses casques Oculus.

L'incursion de Facebook dans le métavers a commencé au sommet. Mike Schroepfer, le directeur de la technologie de longue date, a déclaré en septembre qu'il démissionnerait d'ici la fin de 2022. À sa place, Zuckerberg a nommé Andrew Bosworth, parfois connu sous le nom de "Boz", qui a dirigé le développement de produits tels que les casques Oculus et les lunettes connectées Ray Ban Stories.

En octobre, la société a annoncé le recrutement dans les cinq prochaines années de 10 000 ingénieurs et développeurs en Europe. Un projet pour lequel Facebook a réservé 10 milliards de dollars rien que pour 2021, une addition qui sera donc plus salée les années à venir :

« Nous annonçons donc aujourd'hui un plan de création de 10 000 nouveaux emplois hautement qualifiés au sein de l'Union européenne (UE) au cours des cinq prochaines années. Cet investissement est un vote de confiance dans la force de l'industrie technologique européenne et le potentiel des talents technologiques européens.

« L'Europe est extrêmement importante pour Facebook. Des milliers d'employés dans l'UE aux millions d'entreprises utilisant nos applications et outils chaque jour, l'Europe est une grande partie de notre succès, car Facebook est investi dans le succès des entreprises européennes et de l'économie au sens large.

« C'est une période passionnante pour la technologie européenne. L'UE présente un certain nombre d'avantages qui en font un endroit idéal pour les entreprises technologiques : un vaste marché de consommation, des universités de premier ordre et, surtout, des talents de premier ordre. Les entreprises européennes sont à la pointe de plusieurs domaines, qu'il s'agisse de la biotechnologie allemande qui aide à développer le tout premier vaccin à ARNm ou de la coalition de néo-banques européennes menant l'avenir de la finance. L'Espagne enregistre des niveaux record d'investissements dans des startups qui résolvent tout, de la livraison d'épicerie en ligne à la neuroélectronique, tandis que la Suède est en passe de devenir la première société sans numéraires au monde d'ici 2023.

« Nous pensons depuis longtemps que le talent européen est un leader mondial, c'est pourquoi nous y avons investi si massivement au fil des ans - du financement de subventions à l'Université technique de Munich à l'ouverture de notre premier grand laboratoire de recherche européen en IA et programme d'accélérateur FAIR en France et Facebook Reality Labs à Cork.

« Au-delà des talents technologiques émergents, l'UE a également un rôle important à jouer dans l'élaboration des nouvelles règles d'Internet. Les décideurs politiques européens ouvrent la voie en aidant à intégrer les valeurs européennes telles que la liberté d'expression, la vie privée, la transparence et les droits des individus dans le fonctionnement quotidien d'Internet. Facebook partage ces valeurs et nous avons pris des mesures considérables au fil des ans pour les faire respecter. Nous espérons voir l'achèvement du marché unique numérique pour soutenir les avantages existants de l'Europe, ainsi que la stabilité des flux de données internationaux, qui sont essentiels à une économie numérique florissante. »

Le projet, en développement dans le département Facebook Reality Labs (qui s'occupe des technologies de réalité augmentée, virtuelle et mixte), compte actuellement 10 000 salariés aux États-Unis. Les employés affirment que Reality Labs est désormais à l'avant-garde de la transition métavers de l'entreprise. Les travailleurs du développement de produits, de l'ingénierie et de la recherche ont été invités à postuler pour de nouveaux postes là-bas, selon des sources, tandis que d'autres ont été promus des divisions des réseaux sociaux pour superviser les mêmes fonctions avec un accent sur le métavers.

Sources : lettre de Facebook à la SEC, site web de l'UE
Mais très bien ! Qu'on lui interdise d'échanger des données d'utilisateurs entre continents ! Et qu'il dise adieu à l'Europe. Les Européens ne s'en porteront que mieux. :mrgreen:

Nous pouvons vivre sans ces sociétés qui vendent des données personnelles.


Modération (Tugdual) : Remplacement de la longue citation par un spoiler pour une meilleure lisibilité.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: [Index] Réseaux sociaux, GAFAM...

#89 Message par Controleur » mardi 8 février 2022 à 6:08

freeshost a écrit : lundi 7 février 2022 à 17:49 Meta menace de retirer Facebook et Instagram du marché européen si le groupe n'est plus autorisé à échanger les données des utilisateurs européens avec les États-Unis.

[...]

Mais très bien ! Qu'on lui interdise d'échanger des données d'utilisateurs entre continents ! Et qu'il dise adieu à l'Europe. Les Européens ne s'en porteront que mieux. :mrgreen:

Nous pouvons vivre sans ces sociétés qui vendent des données personnelles.
:arrow: Ca serait le moment de migrer sur les plateformes alternatives tel que télégram ou vkontact...


Modération (Tugdual) : Troncature de la longue citation pour une meilleure lisibilité.
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Re: [Index] Réseaux sociaux, GAFAM...

#90 Message par Tugdual » mercredi 9 février 2022 à 12:07

TikTok partage vos données :
Extrait :
Deux de vos applications de médias sociaux pourraient collecter beaucoup de données sur vous et vous pourriez ne pas apprécier ce que l'une d'entre elles en fait. C'est selon une étude récente, publiée le mois dernier par la société de marketing mobile URL Genius, qui a révélé que YouTube et TikTok suivent les données personnelles des utilisateurs plus que toute autre application de médias sociaux.

L'étude a révélé que YouTube, qui appartient à Google, collecte principalement vos données personnelles à ses propres fins, comme le suivi de votre historique de recherche en ligne, ou même votre emplacement, pour vous proposer des publicités pertinentes. Mais TikTok, qui appartient à la grande enseigne chinoise de la technologie ByteDance, permet principalement à des traceurs tiers de collecter vos données (et à partir de là, il est difficile de dire ce qui se passe avec).

Avec les traceurs tiers, il est essentiellement impossible de savoir qui suit vos données ou quelles informations ils collectent, à partir de quels messages vous interagissez (et combien de temps vous passez sur chacun) à votre emplacement physique en passant par toute autre information personnelle que vous partagez avec l'application.

Comme l'a noté l'étude, les traceurs tiers peuvent suivre votre activité sur d'autres sites même après avoir quitté l'application.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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