Pourquoi devenir prof ?

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
Répondre
Message
Auteur
Avatar du membre
Comte_Pseudonyme
Prolifique
Messages : 1270
Enregistré le : vendredi 23 juillet 2021 à 1:56
Contact :

Pourquoi devenir prof ?

#1 Message par Comte_Pseudonyme » jeudi 13 janvier 2022 à 23:55

Bonsoir.

Grande question que j'adresse à tous les braves gens de ce forum qui ont décidé de devenir professeurs. Hussards, pas forcément noirs de la République, qu'est-ce qui vous a donné envie d'enseigner ?

Je pose la question parce que j'ai l'impression qu'il y a une assez forte représentation du corps enseignant dans la communauté de ce forum. Je ne sais pas trop pourquoi. Et je suis curieux. Donc voilà.

Portez vous bien.
En espérant avoir été utile et constructif. Reste ouvert à nouveaux éléments, pour mieux être, mieux faire.
Identifié HQI, après suspicions de TSA. Troubles anxio-dépressifs chroniques. TPOC?

Avatar du membre
freeshost
Intarissable
Messages : 36714
Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
Localisation : CH

Re: Pourquoi devenir prof ?

#2 Message par freeshost » vendredi 14 janvier 2022 à 10:44

Pour aider les personnes de tous âges à apprendre plein de choses utiles (langues, mathématique, biologie, physique, psychologie, histoire, géographie, sociologie, droit, philosophie, biais cognitifs, sophismes, éthique, écologie, respect de la vie privée, droits humains, etc.), pour les y motiver.

Car, sans ces choses utiles, la vie devient plus difficile, et on peut plus facilement se faire avoir.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

Avatar du membre
Comte_Pseudonyme
Prolifique
Messages : 1270
Enregistré le : vendredi 23 juillet 2021 à 1:56
Contact :

Re: Pourquoi devenir prof ?

#3 Message par Comte_Pseudonyme » vendredi 14 janvier 2022 à 11:18

Tu es toi même professeur ? Dans l'éducation nationale j'entends ? Parce que ce qui me surprend, c'est qu'une personne autiste est sans doute pas très bien prompte à exercer ce métier de manière générale, à cause de bruit, ce genre de chose. Dachez en témoigne dans son livre, que pour elle, enseigner et discuter avec les élèves, ce n'est pas trop fatiguant. Mais elle est dans l'enseignement supérieur. Donc je me pose vraiment la question.

D'autant que, quand j'étais encore dans mon ancienne promotion et que je demandais à mes collègues pourquoi ils voulaient devenir professeur, leurs réponses étaient souvent assez peu articulées. "J'aime bien ça." D'accord, mais sans vouloir être Freudien, qu'est-ce que c'est, le "ça" ?
En espérant avoir été utile et constructif. Reste ouvert à nouveaux éléments, pour mieux être, mieux faire.
Identifié HQI, après suspicions de TSA. Troubles anxio-dépressifs chroniques. TPOC?

Avatar du membre
Curiouser
Modératrice
Messages : 4781
Enregistré le : mardi 3 septembre 2019 à 9:43
Localisation : Vosges
Contact :

Re: Pourquoi devenir prof ?

#4 Message par Curiouser » vendredi 14 janvier 2022 à 18:40

Pour ma part, je suis venue à l'enseignement (dans le secondaire) "par défaut".
Je souhaitais initialement (depuis mes 14-15 ans) devenir enseignante-chercheuse dans le supérieur en lettres.
Spoiler : 
Pour l'adolescente que j'étais, c'était "simple" : ce métier me permettrait de gagner ma vie en travaillant sur mes centres d'intérêts très marqués, tout en me laissant un peu de temps à côté pour écrire poésie et romans. Oui, c'était une vision naïve :mrgreen:
J'ai donc suivi le cursus pour devenir enseignante-chercheuse : CPGE (ça n'a pas été simple, du tout) ; Master recherche (ça a été le plus chouette sur l'ensemble de mon parcours scolaire) ; préparation à l'agrégation (non obtenue). A ce stade-ci, je savais, pour m'être renseignée et avoir eu différents échos, que devenir enseignant-chercheur ne demandait pas seulement d'avoir un doctorat, mais déjà d'avoir l'agrégation a minima (or, je n'ai jamais été une bête à concours, et ne le serait jamais). De plus, j'étais boursière, et il m'aurait été impossible de poursuivre mes études en doctorat sans un contrat doctoral ; or, sans agrégation, point de contrat doctoral en lettres, il me fallait donc trouver une autre source de revenus, et c'est donc pour cette raison que j'ai passé le CAPES. Que j'ai obtenu. Ma première idée était de commencer à travailler en tant que prof dans le secondaire avant de retenter l'agrégation, puis éventuellement me lancer dans un doctorat, mais l'entrée dans le métier de prof a été très compliquée, et au final, même si j'ai par la suite retenté une nouvelle fois l'agrégation, j'ai fait mon deuil du métier d'enseignant-chercheur.
Sans regrets, d'ailleurs, tant les aspects administratifs chronophages (dont me parlait déjà il y a dix ans mon directeur de recherches) semblent avoir pris de l'ampleur, au détriment du cœur du métier - enseigner, faire des recherches, publier -. Et j'ai eu suffisamment de témoignages personnels concernant les difficultés croissantes et la précarité au sein de l'enseignement supérieur pour "bien" faire mon deuil de ce travail que j'avais sans nul doute un peu trop fantasmé initialement.

On peut donc dire que ce sont mes intérêts spécifiques qui m'ont menée à l'enseignement, principalement, même si le fait de vouloir transmettre et partager a aussi été un facteur non négligeable.
Spoiler : 
Cela étant, je pense que la motivation première a toujours été assez « auto-centrée », car que ce soit pour étudier ou pour enseigner, l'objectif est le même pour moi, à savoir, être en contact avec mes intérêts spécifiques :mrgreen:
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.

Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)

Avatar du membre
freeshost
Intarissable
Messages : 36714
Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
Localisation : CH

Re: Pourquoi devenir prof ?

#5 Message par freeshost » vendredi 14 janvier 2022 à 18:49

Non, je n'ai pas de formation d'enseignant et ne vis même pas en France. :lol:

Mais oui, tous ces enfants et adolescents qui font du bruit, qui ne suivent pas le cours, qui se bagarrent... :crazy:

Mon activité, à savoir mes cours d'appui privés, me convient mieux :

- un à un,
- élève en général déjà motivé,
- le cours porte sur le contenu en général (rarement sur la discipline),
- pas de stress quant au programme à respecter,
- prix fixé par moi-même et mes élèves,
- rythme libre convenu par moi-même et mes élèves.

Comme toi, je me demande comment font certaines personnes autistes pour être enseignantes jour après jour.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

Avatar du membre
Leanox
Familier
Messages : 167
Enregistré le : samedi 6 novembre 2021 à 21:42

Re: Pourquoi devenir prof ?

#6 Message par Leanox » vendredi 14 janvier 2022 à 20:24

Comte_Pseudonyme a écrit : jeudi 13 janvier 2022 à 23:55 Bonsoir.

Grande question que j'adresse à tous les braves gens de ce forum qui ont décidé de devenir professeurs. Hussards, pas forcément noirs de la République, qu'est-ce qui vous a donné envie d'enseigner ?

Je pose la question parce que j'ai l'impression qu'il y a une assez forte représentation du corps enseignant dans la communauté de ce forum. Je ne sais pas trop pourquoi. Et je suis curieux. Donc voilà.

Portez vous bien.
Bonsoir Compte_Pseudonyme,

A vrai dire je me suis posée la question dans mon parcours et je te partage volontiers le peu que j'en sais et le beaucoup que j'en soupçonne. J'ai aussi remarqué la prévalence des profs et affiliés Education Nationale (EN).
Spoiler : 
A titre personnel:

* j'ai toujours voulu chercher ET enseigner, je ne concevais pas l'un sans l'autre. La longueur du Doctorat et le ressenti de vanité de la-dite recherche dans ma branche m'a fait rejeter l'idée d'enseigner en Supérieur (de le tenter, et je rajouterai aussi le copinage entre profs d'univ pour avoir un poste et l'objective décennie passée à devoir patienter dans tous les cas a achevé de m'épuiser rien que de penser à le faire, c'était contre mes valeurs et je crois que j'étais trop impétueuse pour pouvoir patienter sans dommage).

* je voulais enseigner parce que je pensais que cela me reconnecterait à une partie de la vie que la recherche pourrait me faire oublier: le relationnel, le moment présent, parler à l'autre (les 5 sens). Dans l'enseignement on ne peut pas rester devant ses bouquins et son écran d'ordi tout seul des jours durant. Je soupçonne qu'inconsciemment enseigner était une façon de me reconnecter et m'éviter mon écueil mentionné ci-dessus (la perte de contact avec le temps et la réalité particulièrement favorisé dans ma branche, de ce que j'ai cru comprendre)

* Note: je me souviens que l'idée de transmettre des idées et accueillir les questionnements des jeunes me plaisait (cependant je crois qu'ensuite je me suis sentie moi-même trop hésitante pour ma propre vie pour me sentir pertinente dans conseiller l'Autre. Après 2 années effectives sur le terrain, j'ai vécu ce que j'avais anticipé, j'ai eu l'impression que sur certains plans mes élèves étaient plus sachant que moi et ça m'a complètement déboussolée au point de ne plus croire en moi des mois durant - au delà du caractère étrange de cette réaction, ça a été difficile et m'a questionnée sur pourquoi prof et si je pouvais être pertinente. Ayant vécu, pris du recul, compris beaucoup de choses depuis, ça va mieux pour me sentir pertinente de guider des jeunes)

* quand j'ai laissé tomber de devenir enseignante chercheuse, je me suis rabattue sur prof probablement déjà car il n'y avait pas 50 options de métier avec mon bagage de diplômes.

* Et aussi prof, j'avoue poussée très fortement par une famille de fonctionnaires qui insistaient sur le fait que comme j'avais des difficultés à ne pas manquer l'école au lycée, les cours à la fac, un métier de fonctionnaire serait plus facile que dans le privé (où j'aurais été probablement renvoyée ou aurait connu d'autres déboires d'avoir autant besoin de m'absenter du travail). Ainsi le caractère "protecteur" et "tolérant" vis à vis des arrêts maladie (de part la structure du système en lui-même) a été un critère. Plutôt dans les mots de ma famille, moi je pensais avant de devenir prof qu'en ayant un emploi de prof ma vie s'améliorerait et que je n'aurais plus jamais envie de manquer pour remplir mes obligations. Le caractère stable financier aussi a été un critère (CDI), progression automatique du salaire (que j'opposerais à pouvoir changer d'entreprise et me retrouver avec un avancement variable, peut être un salaire moindre si la boite fait moins de résultats).

* Pour résumer le caractère stable financier et matériel: en rentrant à l'EN, je n'avais que mes cours à faire et l'argent tomberait tous les mois tout seul, l'avancement de carrière se ferait tout seul (pas besoin de me mettre en valeur pour avoir une situation correcte). C'était comme être en pilote automatique pour moi et n'avoir qu'à fournir le travail demandé proprement, avec bonne volonté et n'avoir aucun stress de me demander si j'allais finir le mois (ce que dans mon cas, je pense je n'aurais jamais su calculer tant ça m'aurait mise en surchauffe avec trop de paramètres à gérer, je le dis en toute franchise et je pense avoir pourtant une intelligence assez élevée d'après des tests WAIS IV and co)

* quand je me suis retrouvée sur le terrain et un peu avant, je pensais que prof c'était enseigner à des jeunes avides de comprendre le monde (particulièrement le monde anglophone dans mon cas), j'étais en joie à l'idée de leur partager combien - je parle comme à l'époque dans ce qu'il suit - c'est génial de voyager, apprendre de l'autre, d'une autre culture, combien on réalise finalement que nous partageons tous humains et dans tous les cultures des besoins communs de partage, de stabilité, de pouvoir se nourrir tous les jours à sa faim, de beauté particulièrement dans chaque culture comme elle l'exprime, des immuables de la vie qui se retrouvaient et variaient d'une culture à l'autre (le lien à l'aspect matériel de la vie: l'alimentation, etc.). Et j'étais en joie de pouvoir leur partager des bribes de mon histoire, là où j'avais vécu des mois ou des années durant. J'étais contente aussi de partager de moi, expliquer en quoi comme l'adage le dit, les voyages forment la jeunesse (dans mon cas ça avait beaucoup contribué). J'avais enfin l'envie, la motivation, la possibilité (je pensais) de pouvoir utiliser mon réseau (amis) et mes connaissances (voyages internationaux) pour pouvoir aussi proposer à des jeunes de s'ouvrir l'horizon comme moi on me l'avait offert, donner ce que j'avais reçu. Transmettre en cela aussi. Enfin spécifiquement je prenais de la joie et du plaisir à la pratique orale de ma spécialité (les langues) et ça m'amusait de jouer avec les élèves. Je sentais que je pourrais jouer avec d'autres et tout en remplissant ma mission d'enseignement ainsi. 2 en 1, ni vu ni connu. Je me pensais voilà parée pour être bien, heureuse avec un tel métier.

* j'aimais l'école, le lieu physique de l'école (dans mon souvenir d'étudiante c'était silencieux, calme, propice à l'étude, la réflexion, une coquille où je me sentais protégée, l'aspect protection aussi était dans mon souvenir). J'avais oublié les portes qui claquent, les élèves qui hurlent. Je me demande si c'est parce que je passais tout le temps que je pouvais au CDI ou dans des salles seules ou des couloirs silencieux ou un coin de la cour calme quand j'étais élève/étudiante (?). Quand je suis devenue prof, j'ai trouvé que le lieu était bruyant (salle des profs, couloirs bondés d'élèves, 25 élèves qui travaillent en groupe dans une salle), fermé (un peu comme une prison) et ce sont deux lycées au vert (en campagne relative où je vis: forte concentration d'habitants au km2) où il fait bon vivre (calme et esthétique) qui m'a un peu réconciliée avec mon souvenir probablement idéalisé de l'école (le côté calme et propice à la pensée).

Note: j'ai toujours voulu faire le travail "chercher et enseigner" initialement en biologie, très vite, vers 10 ans car je me passionnais pour l'entomologie et la botanique et me renseignais sur les parcours métier soutenue par ma famille de fonctionnaires particulièrement dans l'EN. Ensuite en ne pouvant pas terminer ma classe prépa véto pour une espèce de dépression matinée de retrait de la vie sociale qui a duré 2 ans, j'ai changé de branche pour les langues mais gardé le même intérêt.

Note rétrospective: en faisant le métier, j'ai découvert d'autres bonnes raisons pour moi de rester dans le métier. J'ai bien entendu aussi renuancé certaines raisons initiales.
Modifié en dernier par Leanox le vendredi 14 janvier 2022 à 23:10, modifié 5 fois.
En pause de toute réflexion sur les TND pour quelques semaines

Avatar du membre
Curiouser
Modératrice
Messages : 4781
Enregistré le : mardi 3 septembre 2019 à 9:43
Localisation : Vosges
Contact :

Re: Pourquoi devenir prof ?

#7 Message par Curiouser » vendredi 14 janvier 2022 à 20:31

Tree a écrit : vendredi 14 janvier 2022 à 20:17 J'ai très vite lamentablement échoué à cause :
-du bruit, des bruits, de tous les bruits des élèves qui m'envahissaient complètement, je ne pouvais pas produire un discours fluide car j'étais sans cesse gênée, interrompue par des bruits. Insupportable.
-de la très mauvaise compréhension d'autrui, des ados, de leurs intentions, de leur fonctionnement
-de mes propres difficultés de communication, je ne parlais pas assez fort, il m'était très difficile de parler pendant longtemps, je m'épuisais.
C'est très bien résumé... Pour ma part, idem, pour tous les points (sauf peut-être le fait de ne pas parler assez fort... quoique, j'ai eu plusieurs épisodes d'extinction de voix dans les débuts !).
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.

Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)

Avatar du membre
PetitNuage
Intarissable
Messages : 5780
Enregistré le : samedi 28 avril 2018 à 16:37

Re: Pourquoi devenir prof ?

#8 Message par PetitNuage » vendredi 14 janvier 2022 à 21:46

Puisque tu as posté cette discussion hors de l'espace TSA, je peux te répondre ! :mryellow:


Etant enfant, je voulais devenir instit ou prof d'anglais (l'anglais est un centre d'intérêt important)

Spoiler : 
J'avais envie de transmettre (mon instit de CE2 m'a "reproché" de vouloir enseigner l'anglais à mes camarades de classe.
A l'époque, on ne faisait pas de langues en primaire mais j'avais trouvé chez mes parents une méthode Assimil !)

Spoiler : 
Quand je jouais à la maîtresse étant petite- en solitaire-, j'inventais des exercices à partir de l'alphabet de la LSF
découverte en lisant l'histoire d'Hellen Keller. C'est dommage je ne les ai plus...)

Lorsque je suis entrée au collège, cela a été l'enfer pour moi
et je me suis dit que je ne pourrais jamais devenir prof.

J'ai donc persévéré dans l'idée de d'être instit.

Spoiler : 
(J'étais élève dans une école primaire à 3 classes avec des enseignants investis et humains.
Donc un cocon que j'avais envie de retrouver.)

A ma sortie de l'Ecole Normale je rêvais d'un CE2 .
Spoiler : 
(pas encore la pression de la préparation au collège mais déjà assez autonomes pour aborder des choses intéressantes)

J'ai eu des CP au départ et ai adoré la "magie" du déclic de la lecture chez les enfants.


Puis je suis tombée en maternelle par accident.
Spoiler : 
(classe isolée sans collègue avec les 4 niveaux mais petit effectif, enfants calmes de campagne)

Et finalement, j'ai pris conscience de l'importance de ces premières années de scolarisation.

Que si un enfant aborde le CP avec des grosses lacunes,
son retard sera ensuite difficilement rattrapable
car il se cumulera au fil des années, creusant l'écart année après année.
Spoiler : 
(j'ai eu une élève de CP non passée par la maternelle
et j'ai pu mesurer les apports de la maternelle)

Spoiler : 
Je suis reconnaissante aux enseignants de ma petite soeur.

Bien qu'elle ait redoublé GS puis CP - à l'époque c'était possible-
sait lire, écrire, compter et peut même me battre au Scrabble.
Alors je suis ravie de pouvoir aider les autres à mon tour.
Et lorsque je mesure les progrès de certains (notamment profil autistique)
je me sens utile.


Avec le temps, les enfants sont plus bruyants et parfois j'ai envie d'exploser.
Mais j'arrive à ménager des temps calmes... Ouf !


Et puis les relations avec les jeunes enfants sont tellement plus simples qu'avec les adultes. :love:


Enfin n dehors des inspections (rares désormais), on est maître
de son emploi du temps,
de ses projets,
de son mode de fonctionnement.

Spoiler : 
Et avec le recul je crois que je n'aurais pu survivre dans le milieu de l'entreprise.

"Diagnostic de traits obsessionnels handicapant les relations aux autres"

Répondre