Votre rapport avec votre psy

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Re: Votre rapport avec votre psy

#31 Message par Zelmoed » vendredi 21 janvier 2022 à 12:25

Leanox a écrit : vendredi 21 janvier 2022 à 11:49
Aahh j'ai cru que tu te taquinais un peu toi-même ^^ Et donc j'ai embrayé sur ce ton de "la taquinerie à soi" mais je te rassure en toute intention de bienveillance, oui.
Force à toi!
là je ne suis pas sûre d'être en état de me moquer de moi, mais on verra ça quand j'aurai la tête au-dessus de l'eau :D
cela dit, j'espère que quand je dis ça, personne ne pense à ... naaaaan... déconnez pas, on parle pas de ça, en tout cas... pas moi...

je ne doute pas de la bienveillance des gens du coin
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#32 Message par Comte_Pseudonyme » vendredi 21 janvier 2022 à 12:41

Zelmoed a écrit : vendredi 21 janvier 2022 à 11:41
- un psy n'est pas un ami

- un psy peut quand même être votre complice, et c'est peut-être souhaitable pour régler vos problèmes
j'ai envie juste de rebondir là-dessus (le reste de ton message m'a bcp plu hein, mais je préfère réagir sur la synthèse).

il est clair que j'ai un problème de lignes... je demande à mes amis d'être mes psys et à mon psy d'être mon ami... le beurre etc je ne comprends pas pourquoi je fais ça, ça me tracasse... en même temps, un ami avec qui je suis dans le don total, je ne me vois pas lui demander quel temps il fait chez lui... ça m'intéresse pas, en tout cas pas en question centrale...
le mot complicité me plait... mais quand je l'évoque, ben je pense à mes amis... surtout cet échange non verbal dont je parlais... y'a rien qui me touche plus que ce qui se passe sans que quelque chose soit exprimé, ces moments sont magiques, une fusion ou une alchimie, un truc oui magique... là c'est le kiff absolu... je suis hyper sensible au non dit, comme je passe mon temps à tout noter et tout analyser, un geste a parfois plus de sens qu'un mot... et dans ces moments-là, tu sens qu'il se passe la même chose en retour, je vois comme un fil entre nous deux... la vache, j'ai les larmes aux yeux rien qu'en y pensant (bon en ce moment, j'ai la larme facile aussi...).

l'histoire du genre, ça ça me tracasse fort... plutôt dans le sens où je ne comprends pas comment je me retrouve toujours à avoir cette relation avec un homme et pas une femme... j'ai une amie avec qui on met en place des trucs, mais ça ne se fait pas comme ça... il faut dire qu'elle n'est pas câblée comme moi et me le dit ouvertement ("ce que tu me dis m'est complètement étranger mais je t'accepte et tente de te comprendre"). D'ailleurs si je suis honnête, dans cette relation avec elle, c'est plutôt moi qui soutiens, et je le fais avec bcp de plaisir... mais comme je manque aussi de lien autre, ben je déverse parfois aussi... mais je n'en attends pas la même chose...

(j'ai du mal à me dire que j'attends qq chose de mon ami ; comme si je venais acheter un truc quoi... ah mais c'est ça !!! je devrais payer mes amis ! tout s'explique... problème de lignes, disais-je ?)

ccl : je vais mettre les pieds dans le plat avec ma psy, et parler de ma relation avec elle (la psy), bon j'ai peur de la blesser (ce qui est d'une connerie et d'une prétention sans nom), mais je pense que ça va débloquer des trucs...
Je pense comprendre (et partager) le problème. Quand les choses vont vraiment mal et que ça déborde beaucoup, les amis (terme à définir) reçoivent parfois des questions et des remarques qu'ils ne sont pas préparés à avoir. Je n'ai malheureusement pas de solutions. Je sais que ce que je pensais être des amis et qui étaient peut-être d'avantage des copains m'ont finalement lâché à cause de ça.

Le truc, c'est que parmi les amis, même si on peut confier, à ce que je comprend, on ne peut pas tout confier. Il y aurait ainsi trois lignes, à ce que je comprend : copain, ami, confident, en allant de la relation la plus superficielle à la plus intime. Les amis peuvent aider, ils peuvent vouloir aider, mais il faut aussi comprendre qu'ils ne sont nécessairement disposés (dans tous les sens du terme) à ce genre d'aide ou de relation.
Spoiler : 
Les relations amoureuses et les psy seraient des trucs à part, en marge. À ce que j'en comprend. Parait que ça dépend beaucoup des personnes et ce sont bien des idées générales que je donne : les gens sont différents et toutes les amitiés, tous les copinages, toutes les confidences ne sont pas les mêmes. Enfin, il faut noter que si je suis capable d'intellectualiser la chose, je reste une friteuse inter-cosmique pour ce qui concerne l'habilité sociale. Je suis très maladroit. En outre, je n'ai jamais eu de relation amoureuse. Donc bon. Je manque terriblement d'expérience.
Après, la complicité n'est pas forcément ce truc transcendant que tu décris qui, à ma connaissance, est assez rare. Là encore, c'est un spectre, il y a des variations, des types différents. Ce que tu décris, tu le trouvera sans doute plus avec un confident qu'un psy. On dit parfois que les psy sont des confidents.
Mais c'est comme dire que la personne que l'on aime est son meilleur ami, ce n'est pas totalement faux, mais c'est loin d'être vrai, complet. Avec mon boulanger, pour reprendre l'exemple plus haut, il y a parfois des moments complices. Mais ce n'est clairement pas la même complicité qu'avec mon psy, ou avec un de mes amis proches.

Bref, je dois avouer qu'on navigue là sur des terrains où je ne comprend, peu ou prou, que pouic. Je sais, ceci dit, que j'attends moi aussi certaines choses de mes amis. Ne pas mentir et me dire franchement les choses par exemple. Mais en fait, ici, on décrit davantage un contrat social qu'un échange de produit ou de services. Par exemple, dire que les bons comptes font les bons amis ne veut pas dire qu'on compte au centime prêt : au contraire.
On laisse des marges, on offre, on donne et on ne compte pas vraiment, parce qu'on a, implicitement, pas envie de "régler les comptes". Quand on "règle ses comptes" avec quelqu'un, ça se passe mal. Pour reprendre l'exemple du relation amoureuse, on appel ça un divorce.

Ben, le psy, pour bien comprendre que ce n'est pas un ami, il faut se dire franchement que c'est une relation à durée définie et avec un objectif bien précis. C'est une relation en CDD avec mission, pour ainsi dire. Dès que tu n'en as plus besoin, c'est finis. Alors que les amis, même si la relation peut changer, voir se faner et se terminer, il n'y a théoriquement pas de date de péremption, c'est indéterminé.

Pour éviter les confusions, peut-être que tu peux vraiment te dire que le psy, tu as pour objectif de t'en passer un jour, alors que les amis, à priori, non ?

Voili voilou. J'espère avoir été vaguement clair, parce que je dois avouer qu'on touche à des choses qui sont, au moins pour moi, loin d'êtres évidentes. :crazy:
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Re: Votre rapport avec votre psy

#33 Message par Zelmoed » vendredi 21 janvier 2022 à 12:59

j'aime bcp ta réponse... déjà, merci pour "confident", le mot me va bien... je l'adopte. Et la triple couche copain/ami/confident aussi.

Hmm... j'aimerais te dire que tu as raison sur la rareté d'une telle relation sauf que... j'en ai noué 3 en 4 ans... bon aucune n'est vivante actuellement, pour être honnête, enfin faudrait que j'écrive un roman pour expliquer ça, je le ferais avec plaisir mais j'ai une réunion à préparer et puis aussi, j'ai pas envie de tout raconter :wink: mais bon, je pense que si on est ouvert pour ça (et j'ai un vache de radar), c'est pas si rare... ou alors j'ai eu une chance phénoménale... ou un milieu particulier qui me permet de côtoyer ce genre de personnes... je pense que ça va être encore mieux dans les mois qui viennent (si j'ai envie de replonger, ce qui n'est pas sûr).

je pars du constat que si on peut tout confier, mais il faut que l'autre dise "je ne peux pas entendre ça". C'est d'ailleurs ce qui est arrivé, sous différentes formes, de la moins à la plus affirmée. J'ai encore rien entendu, pour ma part, que je ne pouvais pas entendre (j'ai pu douiller ensuite mais j'ai accueilli ça comme une loi physique normale). Je ne suis pas sûre cela dit que tout le monde a ma capacité à ouvrir en disant sers toi et tiens je t'en mets dans ton assiette. Arf c'est bien le noeud du problème.

je trouve que tu t'en sors pas mal pour quelqu'un qui n'y connait rien... après tout, tous les entraîneurs sportifs ne sont pas d'anciens sportifs de haut niveau.

quant au cdd du psy, ben j'avoue que j'ai du mal ; j'ai dit plus haut que j'ai peur de la blesser, je ne me vois pas lui dire ça ne va pas et adieu. Je ne sais pas dire non, on me le reproche assez (tout en en profitant amplement hein, la nature humaine étant ce qu'elle est). J'essaie mais c'est clairement pas une compétence innée en moi... j'ai lu pas mal là dessus, peur du rejet toussa... ok et bon on en fait quoi ?

et bon dans les faits, mes amis (ici je parle de mes confidents) je ne peux pas m'en passer mais j'ai du mal à les garder sur la durée... je suis une porteuse de mal...
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#34 Message par Comte_Pseudonyme » vendredi 21 janvier 2022 à 14:13

Zelmoed a écrit : vendredi 21 janvier 2022 à 12:59quant au cdd du psy, ben j'avoue que j'ai du mal ; j'ai dit plus haut que j'ai peur de la blesser, je ne me vois pas lui dire ça ne va pas et adieu. Je ne sais pas dire non, on me le reproche assez (tout en en profitant amplement hein, la nature humaine étant ce qu'elle est). J'essaie mais c'est clairement pas une compétence innée en moi... j'ai lu pas mal là dessus, peur du rejet toussa... ok et bon on en fait quoi ?
Si le psychologue est bon, la seule chose qu'il fera, c'est te recommander des collègues, t'aider dans la transition. S'il (ou elle en l’occurrence, mais je parle du psychologue en tant que fonction, et le neutre n'existe pas vraiment en français...) ne le fait pas, ce n'est pas très bien. :(

Après, je sais bien que c'est compliqué. J'ai le même problème avec mon boulanger. Non, ce n'est pas une blague, et c'est une longue histoire. Mais parfois, il faut juste, se, lancer. Une fois la phrase commencée parce que la décision réellement prise, les mots suivront. Pas forcément les meilleurs possibles. Mais au moins ce sera fait.

Edit : j'ai lu le reste, mais je sais pas trop quoi répondre pour le moment.
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Re: Votre rapport avec votre psy

#35 Message par Zelmoed » vendredi 21 janvier 2022 à 15:56

Comte_Pseudonyme a écrit : vendredi 21 janvier 2022 à 14:13 Edit : j'ai lu le reste, mais je sais pas trop quoi répondre pour le moment.
y'a pas d'obligation, ne te sens obligé ni de répondre ni de justifier une non réponse.
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Re: Votre rapport avec votre psy

#36 Message par Fluxus » samedi 22 janvier 2022 à 9:36

Je reviens sur ce sujet parce que je me pose une question suite à ma situation complexe en ce moment (mine de rien, ce sujet est vraiment pertinent, je trouve) :

Est-ce que le fait de faire sentir à un thérapeute qu'on est bien avec lui (enfin juste dans une relation classique "patient/psy" quoi), ça peut l'inciter à nous proposer de continuer ou au contraire, l'inciter à arrêter ?

Est-ce qu'il peut 1 jour, etre amené à interpréter le fait qu'on se sente bien avec comme une volonté de "plus" alors que c'est pas vraiment le cas ?

Y a-t-il une manière subtile de faire comprendre à une personne en particulier qu'on veut travailler avec elle et pas 1 autre ?
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Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
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#37 Message par Comte_Pseudonyme » samedi 22 janvier 2022 à 9:45

Fluxus a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 9:36 Y a-t-il une manière subtile de faire comprendre à une personne en particulier qu'on veut travailler avec elle et pas 1 autre ?
Je vais répondre avec la question la plus facile pour moi : je n'en ais, aucune, foutrecouille, d'idée.

À part le dire franchement, avec le difficile équilibre de la concision et de la précision pour éviter les malentendus, je ne vois pas comment avoir le meilleur investissement en énergie.
Fluxus a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 9:36 Est-ce que le fait de faire sentir à un thérapeute qu'on est bien avec lui (enfin juste dans une relation classique "patient/psy" quoi), ça peut l'inciter à nous proposer de continuer ou au contraire, l'inciter à arrêter ?

Est-ce qu'il peut 1 jour, etre amené à interpréter le fait qu'on se sente bien avec comme une volonté de "plus" alors que c'est pas vraiment le cas ?
Cela dépend de la qualité du psy en tant que psy et en tant que personne, ainsi que du type d'attachement qu'il avec son patient. Bref, ça dépend. Avec mes psys, il n'y a jamais eu le moindre problème lorsqu'il était question d'envisager un autre type de traitement, voir d'arrêter le suivi en cours et de voir mon psy m'accompagner vers les autres types de suivis.
Spoiler : 
Mais c'est bien sûr un psy, un patient, et une relation psy patient.
Ceci dit, le psy me donne quand même son avis sur ce qui, selon lui, est le plus pertinent. S'il voit que je suis au fond du trou dépressif, et que je lui dit que je vais tout arrêter, il va lutter vent debout contre cette idée - qui est très mauvaise. Si je vais mieux, et que je fais la même demande - ce qu'on est en train de faire - eh bien il n'y voit aucun inconvénient : au contraire. Il ne veut pas se débarrasser de moi, mais le but c'est pas qu'on fonde une famille.

Désolé de le dire comme ça, mais encore une fois, il n'est pas nécessaire d'avoir des scrupules qui ne se justifient pas. J'ai assez du mal à le formuler là, maintenant, mais si un psy prend mal la "trahison" d'un patient, c'est que le patient à peut-être de bonnes raisons de prendre la tangente : la qualité du psy détermine aussi, pour part, la confiance du patient.

Bref, c'est multi-factoriel.
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Re: Votre rapport avec votre psy

#38 Message par Fluxus » samedi 22 janvier 2022 à 9:52

Ah oui, c'est sûr qu'un psy avec qui ça se passe déjà mal, faut fuir tout de suite !

Enfin j'ai eu un exemple de psychiatre assez récemment, surtout que c'est très dur pour moi de rencontrer des médecins psychiatres parcs que j'ai déjà un petit passif pas très cool à ce niveau là.

Quand je remarque à plusieurs mois d'intervalle que sur 3-4 séances, même si la remarque ne se veut peut-être pas blessante dans le fond mais que c'est lancé à la va-vite comme ça, sur un ton hautain en mode "Je suis médecin donc je te prends de haut"... Fuyez.

Parce que déjà que ne pas réagir quand on voit la personne en mauvaise posture, c'est pas ouf mais alors là... Mais parfois, faut rien dire, passer au-dessus et conserver les avantages que ça offre à certains endroits. Mais c'est clair que ce n'est plus la relation qui est jouée là.


Sinon il m'est déjà arrivé d'avoir envie de solliciter d'autres psy (vu que depuis l'enfance j'en ai déjà vu énormément) genre plusieurs années après, pour leur demander du suivi parce que j'espérais que ça se passe mieux avec eux qu'avec d'autres... Et à chaque fois, ils s'excusaient d'être déjà très sollicités et de ne pas avoir le temps pour moi.

Alors du coup, je prends ce que j'ai, ce qu'il me reste, je saisis quand même les opportunités et puis même si ça se passe bien, je vois bien que j'aimerais autre chose et j'ai plus confiance en le protocole qui est déjà lancé.

Puis un autre jour, tu tombes sur la perle rare mais il faut toujours que ce soit dans un contexte compliqué et là où t'es sûr.e d'être prêt.e à t'engager à 100% dans le travail et dans le suivi, tu sais déjà que c'est peut-être pas possible pour le praticien de te garder parce qu'il est déjà sollicité à bloc ailleurs aussi...

Mais moi j'ai envie d'être cette exception et je pense qu'au vu de ma situation, c'est compréhensible, notamment en terme de nombre de spécialistes vus et de suivis qui n'ont pas "aboutis" sur quasiment une vingtaine d'années.

Peut-être que le diag joue dans la vraie façon dont il fallait orienter les suivis, j'en sais rien. Mais je me dis qu'après tout ce temps, je peux pas laisser me passer ça sous le nez alors que j'ai peut-être la porte de sortie juste en face.

Sauf que bien-entendu, je ne peux pas en faire la demande moi-même, je risque de tenter de convaincre, persuader, insister, donner 3 bonnes raisons de faire une exception pour moi...

J'en sais rien... Je sais juste que j'ai vraiment besoin de ça et que c'est peut-être ça qui va vraiment m'aider à en finir avec certaines problématiques et pouvoir ne serait-ce que restabiliser ma situation...

J'aurais juste aimé que pour une fois en 20 ans, ce soit moi qui ai le droit de choisir. :(
Modifié en dernier par Fluxus le samedi 22 janvier 2022 à 10:13, modifié 1 fois.
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#39 Message par Comte_Pseudonyme » samedi 22 janvier 2022 à 10:07

Spoiler : 
Fluxus a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 9:52 Ah oui, c'est sûr qu'un psy avec qui ça se passe déjà mal, faut fuir tout de suite !

Enfin j'ai eu un exemple de psychiatre assez récemment, surtout que c'est très dur pour moi de rencontrer des médecins psychiatres parcs que j'ai déjà un petit passif pas très cool à ce niveau là.

Quand je remarque à plusieurs mois d'intervalle que sur 3-4 séances, même si la remarque ne se veut peut-être pas blessante dans le fond mais que c'est lancé à la va-vite comme ça, sur un ton hautain en mode "Je suis médecin donc je te prends de haut"... Fuyez.

Parce que déjà que ne pas réagir quand on voit la personne en mauvaise posture, c'est pas ouf mais alors là... Mais parfois, faut rien dire, passer au-dessus et conserver les avantages que ça offre à certains endroits. Mais c'est clair que ce n'est plus la relation qui est jouée là.


Sinon il m'est déjà arrivé d'avoir envie de solliciter d'autres psy (vu que depuis l'enfance j'en ai déjà vu énormément) genre plusieurs années après, pour leur demander du suivi parce que j'espérais que ça se passe mieux avec eux qu'avec d'autres... Et à chaque fois, ils s'excusaient d'être déjà très sollicités et de ne pas avoir le temps pour moi.

Alors du coup, je prends ce que j'ai, ce qu'il me reste, je saisis quand même les opportunités et puis même si ça se passe bien, je vois bien que j'aimerais autre chose et j'ai plus confiance en le protocole qui est déjà lancé.

Puis un autre jour, tu tombes sur la perle rare mais il faut toujours que ce soit dans un contexte compliqué et là où t'es sûr.e d'être prêt.e à t'engager à 100% dans le travail et dans le suivi, tu sais déjà que c'est peut-être pas possible pour le praticien de te garder parce qu'il est déjà sollicité à bloc ailleurs aussi...

Mais moi j'ai envie d'être cette exception et je pense qu'au vu de ma situation, c'est compréhensible, notamment en terme de nombre de spécialistes vus et de suivis qui n'ont pas "aboutis" sur quasiment une vingtaine d'années.

Peut-être que le diag joue dans la vraie façon dont il fallait orienter les suivis, j'en sais rien. Mais je me dis qu'après tout ce temps, je peux pas laisser me passer ça sous le nez alors que j'ai peut-être la porte de sortie juste en face.

Sauf que bien-entendu, je ne peux pas en faire la demande moi-même, je risque de tenter de convaincre, persuader, insister, donner 3 bonnes raisons de faire une exception pour moi...

J'en sais rien... Je sais juste que j'ai vraiment besoin de ça et que c'est peut-être ça qui va vraiment m'aider à en finir avec certaines problématiques et pouvoir ne serait-ce que restabiliser ma situation...
Pour économiser ton énergie, à ce stade, n'hésites pas à te relire, faire un courrier type, dans lequel tu demande de l'aide, ou au moins des recommandations de collègues. (Et profiter de ce qu'il te reste d'énergie pour prendre soin de toi.)

Si tu es au fond, vraiment au fond, il y a ce genre de numéros : 09 72 39 40 50. https://www.sos-amitie.org/

Ils répondent, ils écoutent. Ils ne peuvent rien de plus que les gens de ce forum, mais au moins, ça te permet de parler. Et quand tu es au bord du balcon, ça peut sauver.
En espérant avoir été utile et constructif. Reste ouvert à nouveaux éléments, pour mieux être, mieux faire.
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Re: Votre rapport avec votre psy

#40 Message par Fluxus » samedi 22 janvier 2022 à 10:10

Comte_Pseudonyme a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 10:07 Si tu es au fond, vraiment au fond, il y a ce genre de numéros : 09 72 39 40 50. https://www.sos-amitie.org/

Ils répondent, ils écoutent. Ils ne peuvent rien de plus que les gens de ce forum, mais au moins, ça te permet de parler. Et quand tu es au bord du balcon, ça peut sauver.
J'ai déjà explicité mon passé avec ce genre de services et plateformes dans le sujet sur le suicide.
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Re: Votre rapport avec votre psy

#41 Message par Comte_Pseudonyme » samedi 22 janvier 2022 à 10:21

Fluxus a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 10:10
Comte_Pseudonyme a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 10:07 Si tu es au fond, vraiment au fond, il y a ce genre de numéros : 09 72 39 40 50. https://www.sos-amitie.org/

Ils répondent, ils écoutent. Ils ne peuvent rien de plus que les gens de ce forum, mais au moins, ça te permet de parler. Et quand tu es au bord du balcon, ça peut sauver.
J'ai déjà explicité mon passé avec ce genre de services et plateformes dans le sujet sur le suicide.
Autemps pour moi, j'espère ne pas avoir remuer de mauvais souvenirs. (Je ne peux pas tout lire en temps normal, et tu es très prolixe en ce moment ; mes excuses.)
(Je précise, rien de sarcastique hein. Juste du contexte.)
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Re: Votre rapport avec votre psy

#42 Message par Fluxus » samedi 22 janvier 2022 à 10:22

Comte_Pseudonyme a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 10:21 Autemps pour moi, j'espère ne pas avoir remuer de mauvais souvenirs. (Je ne peux pas tout lire en temps normal, et tu es très prolixe en ce moment ; mes excuses.)
(Je précise, rien de sarcastique hein. Juste du contexte.)
Aucun souci, c'était juste à titre informatif.

(J'ai juste édité pour rajouter un point à la fin de ma phrase, ça faisait bizarre sans rien)
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Re: Votre rapport avec votre psy

#43 Message par Zelmoed » dimanche 23 janvier 2022 à 13:41

Comte_Pseudonyme a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 9:45
Fluxus a écrit : samedi 22 janvier 2022 à 9:36 Y a-t-il une manière subtile de faire comprendre à une personne en particulier qu'on veut travailler avec elle et pas 1 autre ?
Je vais répondre avec la question la plus facile pour moi : je n'en ais, aucune, foutrecouille, d'idée.

À part le dire franchement,
tout est dit (hs : et j'adore ton style)
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Re: Votre rapport avec votre psy

#44 Message par Zelmoed » dimanche 23 janvier 2022 à 13:43

ça reboucle sur le sujet : comment faire pour mettre de la distance avec le psy alors que tu lui confies (enfin c'est le deal) des choses intimes... c'est pour ça que j'ai du mal entre confident/psy, que j'use mes amis en étant totalement ouverte et en demandant à ma psy de plus s'impliquer...
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Re: Votre rapport avec votre psy

#45 Message par Bubu » dimanche 23 janvier 2022 à 15:05

De l'eau a coulé, mais dans mon intervention, je parlais de psychiatre et non de psychologue.
Après c'est clair que psy est ambigu comme abréviation.
Il ne me viendrait pas à l'idée de tutoyer mon psy.
A part ma famille et mes amis, je vouvoie tout le monde.
Et vous ! Lors de mes premiers messages ici, je vouvoyais, et je me suis fait houspillé ! (gentiment)

Mais j'ai fait pire que de vous vouvoyer ! J'ai traité une membre de salope. :sick: . Bannissement direct, normal. Pendant quelques jours. Je me suis énervé, j'ai raconté des insultes. Normal, le bannissement.
Je le méritais.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

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