Re: [Index] Libertés : pour parler des libertés, y compris numériques...
Posté : lundi 4 octobre 2021 à 22:03
Fichage des opinions politiques :
Forum de l'association Asperansa
https://forum.asperansa.org/
Une nouvelle étude menée par une équipe de chercheurs universitaires au Royaume-Uni a dévoilé une multitude de problèmes de confidentialité liés à l'utilisation de smartphones Android.
Les chercheurs se sont concentrés sur les appareils Android de Samsung, Xiaomi, Realme et Huawei, ainsi que sur LineageOS et /e/OS, deux forks d'Android qui visent à offrir un support à long terme et une expérience dépourvue de Google.
La conclusion de l'étude est inquiétante pour la grande majorité des utilisateurs d'Android .
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Comme l'indique le tableau récapitulatif ci-après, les données sensibles des utilisateurs, comme les identifiants persistants, les détails de l'utilisation des applications et les informations de télémétrie, ne sont pas seulement partagées avec les fournisseurs d'appareils, mais vont également à divers tiers, comme Microsoft, LinkedIn et Facebook.
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Et pour ne rien arranger, Google apparaît à l'extrémité réceptrice de toutes les données collectées sur la quasi-totalité du tableau.
Aucun moyen de le "désactiver"
Il est important de noter qu'il s'agit de la collecte de données pour lesquelles il n'y a pas d'option de désactivation, les utilisateurs d'Android sont donc impuissants face à ce type de télémétrie.
Cela est particulièrement inquiétant lorsque les fournisseurs de smartphones incluent des applications tierces qui collectent silencieusement des données même si elles ne sont pas utilisées par le propriétaire de l'appareil, et qui ne peuvent pas être désinstallées.
Google a collaboré avec Facebook pour contourner les outils de confidentialité d'Apple dans Safari afin de continuer à suivre les utilisateurs finaux, selon une mise à jour d'un procès antitrust, la société de recherche ayant également fait ce qu'elle pouvait pour ralentir d'autres initiatives réglementaires entourant la vie privée. Un procès a été intenté contre Google en décembre 2020 par un groupe de procureurs généraux, accusant la société de recherche de « s'engager dans une entente sur le marché pour truquer les enchères ». Alors que le procès se concentre en grande partie sur un accord entre Google et Facebook pour coopérer dans le domaine de la publicité en ligne au lieu de se faire concurrence, une mise à jour accuse les deux géants de la technologie d'essayer de travailler contre les initiatives d'Apple pour aider à protéger la vie privée de ses utilisateurs.
Quant les internautes payeront pour les services qui aujourd'hui sont gratuits ... c'est l'une des principales raison à pourquoi ces entreprises commercialisent nos données ... mais je ne suis pas convaincu que les gens soient prêt à payer. Ca coute chère une infrastructures IT, des informaticiens et des producteurs de contenus.
Mmm là je vois pas trop le rapport avec la récolte de données personnelles !!!
Selon NTT, 67 % des attaques mondiales en 2020 peuvent être attribuées à des attaques spécifiques à une application ou à une application web, ce chiffre est en hausse par rapport à 32 % en 2018. Jones ajoute : "Le secteur de la santé devrait se concentrer sur l'amélioration du taux de remédiation des vulnérabilités critiques découvertes dans les applications web afin de réduire son exposition globale aux brèches. Plus ces menaces restent non résolues, plus elles sont susceptibles d'être exploitées par des acteurs malveillants."
Pour les Etats-Unis, les activités de l’entreprise NSO Group, fabricante du logiciel espion Pegasus, représentent une menace pour la sécurité nationale. C’est, sans ambiguïté, ce que vient de déclarer le département du commerce des Etats-Unis.
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Le placement de NSO sur cette liste n’interdit pas purement et simplement tout échange commercial entre le groupe israélien et les entreprises américaines qui pourraient lui fournir des services ou des technologies. Mais cette décision met de sérieux obstacles aux transactions, imposant aux acteurs américains qui souhaitent importer ou exporter certains types de produits en lien avec NSO de faire une demande de licence auprès des autorités américaines, licence qui risque fortement d’être refusée.
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L’ajout sur cette liste de sanctions est, par ailleurs, un signal très fort envoyé par les Etats-Unis, principal allié d’Israël, vis-à-vis du fleuron de son industrie de la cybersurveillance. Il entre en contradiction frontale avec la défense de NSO Group, qui a toujours affirmé que son outil n’était utilisé que pour lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée.